Programme de 8 à 13 juill. 1922



Livret de programme

Source: FelixArchief no. 1968#392

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ETO I LE DE/CmEMA

Je me suis fait un devoir d’al­ler cau­ser cinéma avec Mis­tin­guett, qui triom­pha dans La Revue Sans-Gêne à l’Al­ham­bra.

Celle-ci, qui m’a reçu dons sa loge, me montre d’abord une superbe col­lec­tion de pho­tos; je constate que « Miss » est très pho­to­gé­nique et quelle pos­sède une face très mobile, chose indis­pen­sable aux « movies stars ».

Dans un de mes récents articles inti­tulé « L’In­ter­prèle de Cinéma, je disais:

— Il faut que far-\ i de ciné soit sobre, son jeu simple «t nature/, oh lsur­tout très natu­rel, et qu'il évite les 'gestes inutiles et ridi­cules.

Mîs­tin­guett, qui non seule­ment fait du théâtre, mais aussi du cinéma, vous ne l’igno­rez pas, je l’es­père, réunit toutes ces qua­li­tés. Il est à -déplo­rer de ne plus voir cette artiste sur l’écran. Mis­tin­guett -qui, avant guerre, inter­préta La Glu, Les Misé­rables avec Henry Krauss et L’Em­preinte avec Max Dearly pour la

mai­son Pathé, serait, en ce moment, la « star » idéale d’un film moderne où elle pour­rait, comme dans sa scène du Palais des Soie­ries ou de Spa­ville en 7922, scènes de La Revue Sans-Gêne, à l’Al­ham­bra, évo­luer dans un luxe et une mise en scène mer­veilleux.

Mis­tin­guett nous prouve dans sa scène J’en ai marre qu’elle sait aussi être d’un réa­lisme intense. Dans cette même scène, elle montre que sous son sein hale­tant bat un cœur sin­cère et bon. Nous aimons voir un tableau comme celui-là qui, sou­vent, crée des larmes de pitié.

Mis­tin­guett est une belle artiste; puisse un jour reve­nir son sou­rire (le sou­rire de Paris) à

l’écran. Il y a dans l’art du cinéma comme dans celui de la sculp­ture, de la pein­ture et du théâtre, il y a, dis-je, deux sortes d’arti stes: ceux qui font école et ceux qui n’en font pas. Ces der­niers sont cer­tai­ne­ment les plus inté­res­sants. Ils par­viennent, en effet, à se créer des qua­li­tés tel­le­ment indi­vi­duelles que leurs élèves n’ar­rivent jamais à se les adap­ter.

Nous pou­vons fran­che­ment et défi­ni­ti­ve­ment clas­ser Mis­tin­guett parmi ces der­niers.

Mis­tin­guett est une belle artiste I

Henry A. PARYS.


Ciné-Revue, qui s’est fait un devoir d’ou­vrir une Nous pou­vons affir­mer que les labo­ra­toires sont enquête sur le mou­ve­ment ciné­gra­phique en Bel- les plus vastes et les plus modernes de Bel­gique,

gique, est heu­reux de pou­voir entre­te­nir ses lec­teurs Ensuite je tiens à connaître les pro­jets pour les

dans le pré­sent numéro de la plus jeune, mais pro- pro­duc­tions futures de la firme.

De gauche à droite: (debout) Georges Soe­tens, direc­teur tech­nique; Henry A. Parys, met­teur en scène et l'opé­ra­teur;

(assis) Dome­nico d'Am­brosi, direc­teur géné­ral.

bable­ment la plus impor­tante des firmes tout récem­ment ins­tal­lées en Bel­gique.

J'ai cité Y Electre Film.

Comme cette mai­son avait des pro­jets qui me parais­saient inté­res­sants, en bon jour­na­liste, j’ai été inter­vie­wer MM. Dome­nico d’Am­brozi et Georges Soe­tens, les aimables direc­teurs de l’en­tre­prise.

Située 11, rue des Sablons, donc en plein centre de la capi­tale, Y Elec­tro Film occupe un bâti­ment mc-Jerne dont l’ins­tal­la­tion est très enviable. M. d’Am­brozi m’in­tro­duit dans son cal net de tra­vail et là com­mence mon inter­view.

Tout d’abord M. d’Am­brozi, direc­teur géné­ral, me donne les ren­sei­gne­ments concer­nant son admi­nis­tra­tion, ensuite sous la conduite de M. Georges Soe­tens, direc­teur tech­nique, je visite entiè­re­ment et dans ses moindres détails, le dépar­te­ment tech­nique, labo­ra­toires ciné­gra­phiques, salle de mon­tage des films, salle de tirage des posi­tifs, salle de pro­jec­tions, etc.; M. Soe­tens me parle aussi du per­fec­tion­ne­ment qu’il a apporté dans son maté­riel.

M. Henry A. Parys, le met­teur en scène de h. mai­son, n’est mal­heu­reu­se­ment pas là pour pou­voir me don­ner de plus amples ren­sei­gne­ments sur ses pro­chains films.

Tou­te­fois M. d’Am­brozy m’an­nonce qu’il com­men­cera la réa­li­sa­tion de sa pre­mière bande fin juin.

J’ai pro­mis à ces vaillants pion­niers du sep­tième art de venir les revoir pen­dant qu’ils tra­vaille­ront.

— Vous serez tou­jours le bien­venu, m’an­nonce M. d’Am­brozy.

J'ai quitté Y Elec­tro Film en ayant bonne impres­sion, et chose très rare chez un jour­na­liste, je n’ai pas regretté moi* dépla­ce­ment.

Jean RYHEN

Pour tout ce qui concerne /'AD­MI­NIS­TRA­TION, la Rédac­tion, la Publi­cité de CINÉ-REVUE, '

*'a J res­ter à l’Édi­teur, M. J. MEU WIS­SEN», rue Cbar­let De Cos­ter, to et it. Tel. L. 16.7b,

Je m’étais rendu avec l’un de mes amis, pro­fes­seur d’uni­ver­sité, à l’un de nos « cinés » les plus connus. Ne trou­vez-vous pas que dès

tation, le luxe de ses décors, ses visions trem­blantes aux larges pers­pec­tives et mille petits détails qui rayonnent autour de l’ac­tion et ajoutent à son inté­rêt, que par l’œuvre elle-même.

Ana­ly­sez vos sen­sa­tions; certes, vous vous lais­sez prendre au drame ou à la comé­die; mais dans ce que vous voyez le décor par­ti­cu­liè­re­ment vous sug­ges­tionne. S’il est brillant, si la vision est pit­to­resque et colo­rée, si la mise en scène vous fait tra­ver­ser un pays de rêve, vous vous sen­tez rem­pli d’in­dul­gence envers la pau­vreté du cane­vas.

La science de l’or­don­na­teur ciné­ma­to­gra­phique lui apporte une col­la­bo­ra­tion constante qui le ren­force ou l’éclaire. A côté de l’in­ter­prète célèbre, lui, dans l’ombre, tra­vaille au suc­cès avec la même ardeur et la même foi.

1,’in­ter­pré­ta­tion, la pré­sen­ta­tion, ce sont les

Deux stars qui contri­buèrent puis­sam­ment à la vic­toire de l’art ciné­ma­to­gra­phique, sur le dédain qui accueillit les pre­mières clow­ne­ries des images ani­mées.

l’en­trée le charme d’un peu de mys­tère vous attire... Vous vous avan­cez len­te­ment, en tâton­nant au milieu des ombres amas­sées qu’un lumi­gnon, tenu par un guide, perce non sans dif­fi­culté. Deux places sont libres encore; des ombres s’agitent, vous lais­sant pas­ser, et enfin dans vos stalles, vous par­tez pour un pays inconnu.

( Le film tiré d’un roman fran­çais à la mode sédui­sait peut-être plus encore par sa pré­sen-

Parle-t-on de l'Afrique et de sa faune, c’est un 61m pareil à l'ad­mi­rable pro­duc­tion Au Cœur de fAfrique sau­vage qui devrait être pro­jeté à l’écran. Nous en don­nons ici un cli­ché repré­sen­tant l’opé­ra­teur, M. Oscar Oison, tour­nant entoure d’in­di­gènes exta­siés.

Scène de la Glo­rieuse Reine de Saba, film dont la mise en scène dépassa en luxe et beauté, tout ce qui avait vu l'écran jus­qu'à ce jour. L'illus­tra­tion ci-des­sus montre les deux inter­prètes prin­ci­paux, Bethy Bleythe et Friti Lei­ber, res­pec­ti­ve­ment dans les rôles de -a Reine de Saba et du Rot Salo­mon.

deux grandes forces de l’art ciné­ma­to­gra­phique qui actuel­le­ment domine le monde.

Cha­riot Cha­plin et Marie Pick­ford n’ont-ils pas contri­bué lar­ge­ment à sa vic­toire? Leur répu­ta­tion est telle qu’elle repousse dans la nuit les noms des auteurs qu’ils jouent. Ils y retrouvent, les »ordon­na­teurs des films, non sans injus­tice.

Regar­dez l’écran: ce meuble placé là, cette fenêtre qui s’ouvre sur un parc à l’heure esti­vale, ce cou­loir à la longue pers­pec­tive, les allées et venues des figu­rants, etc., comme ils contri­buent à l’in­té­rêt? Plus il y a d’imaxt­li’b w mià » ».T? b


D est mal­heu­reux que par­fais la cen­sure pros­crive des films dont le but est de faire l’édu­ca­tion du public* tel Cocaïne, une pro­duc­tion anglaise qui se buta au veto de l’au­to­rité bri­tan­nique.

Ainsi en conve­nait mon pro­fes­seur, un savant émé­rite; le cinéma le repose; son cadre le séduit et ce qui paraî­tra para­doxal, plus le roman est agité, plus l’ac­tion tumul­tueuse prend cou­leur de drame, plus le calme s’em­pare de lui, tant il est heu­reux, l’ori­gi­nal, à ne pas être mêlé à pareilles bagarres. Toute son admi­ra­tion va à la fée­rie déco­ra­tive qui crée à la concep­tion ciné­ma­to­gra­phique une extra­or­di­naire ambiance.

Quand nous retrou­vâmes la lumière, mon pro­fes­seur ne put se rete­nir:

« Quel mer­veilleux ins­tru­ment! Il devrait modi­fier tota­le­ment nos méthodes édu­ca­tives.»

Et comme je l’in­ter­ro­geais du regard, il me déve­loppa sa pen­sée. Elle est tout à l'honne-" du ciné. C’est son appli­ca­tion à l’en­seigl ment.

« Que n a-t-on dit du cinéma? Ne lui a-t-on pas imputé cer­taines dépra­va­tions, le détra­que­ment de cer­velles enfan­tines? Ce sont lfk des acu­sa­tions for­mu­lées par des esprits cha­grins. Que de ser­vices, au contraire, il a ren­dus à la cause de l’hu­ma­nité! En dis­trayant, en diver­tis­sant, en amu­sant, il a empê­ché de vilaines actions. Le temps qu’il a réclamé a été pris au jeu, au café, aux aven­tures louches... Il a fait beau­coup de bien! il en fera davan­tage.

— Voilà une heu­reuse réponse aux cen­seura moroses.

(Voir suite page 13.),

Vue de rEx­pé­di­tion de Sha­ckie­ton au Pôle Sud, pro­duc­tion toute indi­quée pour éclai­rer la curio­sité de notre jeu­nesse stu­dieuse.

gina­tion dans la mise en scène, plus le film est assuré de plaire... Son pou­voir d’at­ti­rance et de fas­ci­na­tion en est dou­blé...

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Lily Vertu

Lily-Vertu, pauvre enfant du quar­tier latin, ]X)sait pour des peintres connus et trou­vait là de quoi sub­ve­nir à sa modeste exis­tence. Bonne fille,

I P* elle devait son sur­nom à la conduile exem­plaire I J qu'elle menait.

IJ Or, un jour qu’elle sor­tait de la mai­son du peintre Charles Menier, chez qui elle venait de poser, ('lie heurta sur le pas de la porte le comte de Ver­mont, homme d’une cin­quan­taine d’an­nées et fort riche.

Et celui-ci, sou­dain, dis­tingue des traits qui lui rap­pellent de dou­lou­reux sou­ve­nirs.

Le comte veut savoir qui est cette jeune fille et comme Charles Menier est un de ses amis, il se décide a lui rendre visite.

Lily ren­trée dans son humble man­sarde, se pré­pare, joyeuse, à aller sou­hai­ter la fête d'un cama­rade, le jeune peintre Georges Lucas dont le talent s’af­firme chaque jour davan­tage et qu’elle a i me.

Et voici une bande joyeuse d'ar­tistes et de jeunes et jolis modèles qui tombe à l’im­pro­viste chez Georges Lucas,, Lily en tête.

Il y’ a là, la jeune Mar­got, amie de Lily qui aime aussi Georges et Pierre Lar­gier bon gar­çon qui, lui, aime Mar­got en silence... Et ce ne sont que rires et chan­sons.

Le len­de­main, comme Lily retourne poser chez Charles Menier, celui-ci lui confie nue lettre à por­ter au comte de Ver­mont. Et Lily se pré­sen­tait quelques ins­tants plus tard, à l’hô­tel du comte, un peu impres­sion­née par toute cette richesse et ce sévère confor­table.

Alors, la ras­su­rant, le comte la conduit devant un por­trait de sa fille niorte récem­ment. Et Lily s'ex­plique l'émo­tion du comte en consta­tant son étrange res­sem­blance avec le por­trait.

Le comte lui demande alors de res­ter auprès de lui et de rem­pla­cer sa fille dis­pa­rue. Lily hésite, puis, devant la tris­tesse du vieillard, finit par accep­ter et reste.

Quelques jours passent. Lily dou­ce­ment s'est habi­tuée à sa nou­velle vie, alors que tous ses amis et par­ti­cu­liè­re­ment Georges Lucas s’in­quiètent de son absence et de son silence.

Devant le déses­noir de Georges, Mar­got pro­met d’es­sayer d'avoir des nou­velles par- Charles Menier.

Elle lient sa pro­messe; mais Charles Menier se contente de la ras­su­rer sans lui don­ner d'autres expli­ca­tions.

Georges Lucas devant ce mys­tère finit par dou­ter de l’amour et de la vertu de Lily.

Mar­got en pro­fite pour se rap­pro­cher de Georges et sri prend à espé­rer, au grand déses­poir de Pierre Lar­gier.

Cepen­dant, dans la mono­to­nie de sa nou­velle exis­tence, Lily tombe sur un compte rendu d’une expo­si­tion de pein­ture rem­pli d éloges sur un tableau de Georges Lucas. Les sou­ve­nirs aus­si­tôt

Proyi­wiie iln $ an i:j juillet

Oh! Ole F mille ç

Comé­die en 5 par­ties inter­pré­tée par Bes­sie BAR­RIS­CALE, Charles RAY, Clara WILLIAMS, Louise CLAUM

LILY VERTU

Comé­die dra­ma­tique en 6 par­ties avec Mmc Huguette DUFLOS de la Comé­die Fran­çaise dans le rôle prin­ci­pal

Pl'Opilll­lia Vitll 8 M 18 -lull

C Oh! Bis Fami­lie

ver­tolkt

Too­neels­pel in 5 dee­len door Bes­sie BAR­RIS­CALE, Charles Clara WILLIAMS, Louisa CLAUM

LILY

VERTU

Dra­ma­tisch too­neels­pel in 6 dee­len met Mm= Huguette DUFLOS der Comé­dei F>aoçaise in den hoof­drol

A par­tir du 15 Juillet Clô­ture annuelle

Réou­ver­ture Seiati

viennent remuer son Ame, si bien qu’elle décide un jour de fuir et retourne à son cher Mont­martre. Sa pre­mière visite est pour Georges qui, la revoyant, oublie son cha­grin et lui ouvre tout grands ses bras.

Le comte, lui, est déses­péré lors­qu’il apprend la fuite de sa petite Lily et ne tarde pas à tom­ber gra­ve­ment malade.

Au contraire, Lily ayant retrouvé sa saine gaité, emmène toute la bande aux fêtes de Mont­martre et la pauvre Mar­got, insen­sible aux conso­la­tions de Pierre Lar­gier, ne peut s’em­pê­cher d’être triste du retour subit de Lily. .

Charles Menier, pré­venu de la mala­die du comte et sachant celui-ci en dan­ger, écrit à Lily pour la mettre au cou­rant et la sup­plier de reve­nir près du vieillard.

Lily, au soir, en quit­tant Georges, trouve le mot de Charles Menier et retourne aus­si­tôt près du comte, se pro­met­tant d’ex­pli­quer à Georges cette nou­velle absence. Mais trop tard! Georges devant cette nou­velle fugue de Lily, avait décidé de par­tir bien loin cacher son cha­grin.

onrelle, le 27 Août

Puis Lily, voyant le comte aller mieux, se décide à s’échap­per un ins­tant pour aller ras­su­rer Georges Luc­fls. Mais quand elle arrive à la mai­son du jeune peintre, elle apprend son brusque départ et c’est la mort dans l'Ame qu’elle rentre à l’hô­tel du comte...

Son cha­grin est si pro­fond que le comte s’en aper­çoit et rien ne lüi coû­te­rait pour rame­ner le sou­rire sur les lèvres de sa petite pro­té­gée... Mais Lily n’ose avouer son secret.

LTn jour pour­tant, comme le comte fai­sait part à Charles Menier du cha­grin incom­pré­hen­sible de Lily, ils trouvent une photo oubliée par celle-ci, de Georges Lucas. Charles Menier qui connaît ce jeune confrère plein de talent, a vite fait de recons­ti­tuer le pauvre petit roman. On éloigne Lily de Paris... quelque temps...

Et... voilà que quelques jours après, dans un cadre féé­rique, entou­rée de tous ceux qu’elle aime, Lily, comme jadis In Belle au Bois Dor­mant, se réveille dou­ce­ment sous les regards tendres d’un nou­veau Prince Char­mant, Georges Lucas, heu­reu­se­ment retrouvé par les soins de ses deux pro-

Ohî C'te Famille

Les Whea­ton se trouvent sou­dain à la tête d’une for­tune énorme, grAce à des spé­cu­la­tions har­dies: le père, la mère, leur fils Bob, et leur fille ainée Inez, n’ont cepen­dant pas su acqué­rir avec la richesse, le savoir-vivre des gens de bonne condi­tion; leur sno­bisme n’est égalé que par leur manque de tenue. Aussi leur « Home » devient-il le lieu de ren­dez-vous do ras­tas­quouères: parmi ceux-ci, un comte d’Ürr, décavé de haute volée, pré­ten­dant à la main de Inez. Boh, de son côté, est pris dans les filets d’une chan­teuse de music-hall, et sou­tire à son père des chèques nom­breux et impor­tants.

La fille cadette, Bes­sie, envoyée en Europe pour y par­faire son édu­ca­tion, est res­tée simple et na-' turelle comme du temps où la famille menait une exis­tence modeste sous le toit fami­lial. Aussi, lorsque, à son retour, elle trouve ses parents deve­nus des snobs insup­por­tables, elle en éprouve un cha­grin. Mais ce sera sur­tout le chan­ge­ment sur­venu en son fré­rot, le com­pa­gnon de ses jeux d’en­fance, qui lui fera prendre la réso­lu­tion cl’in-ter­ve­nir, coûte que coûte, pour rame­ner les siens à une vie moins ridi­cule.A cette fin, elle com­mence par insis­ter auprès de Bob afin qu’il lui fasse connaître la chan­teuse. « Puisque tu l’aimes et qu’elle sera ta femme, elle doit être char­mante?» Et la fine mouche réus­sit si bien, en se vêtis­sant de la façon voyante, et en pre­nant les allures extra­va­gantes qu’af­fecte la Daisy Flores, que son frère finit par lui repro­cher véhé­men­te­ment son genre lout à fait déplacé. Naï­ve­ment elle feint avoir voulu lui plaire en imi­tant sa « future belle-sœur », et Bob décide de rompre sa liai­son.

Un jeune auteur dra­ma­tique, Allan Shelby, nou­vel­liste sati­rique, dont les écrits attaquent les mœurs ultra-modernes, s’est épris de Bes­sie: mais lors­qu’il la voit se trans­for­mer en sno­hi­nette, dépas­sant même les membres de sa famille en ce au ils ont de ridi­cule et de vul­gaire, il se détourne d’elle. Exas­né­rée Bes­sie qui l’aime aussi, et qui espé­rait qu’il aurait deviné le mobile de sa conduite, fuit la mai­son, mais non sans avoir laissé en évi­dence son jour­nal, dans lequel les parents, ahu­ris d’abord, contris­tés et convain­cus après, liront toutes les souf­frances endu­rées par la petite Bes­sie, à la tête folle mais à l’âme géné­reuse, depuis (ju’elle a retrouvé bou­le­versé le cher home de jadis. Elle s’y décrit « plus snob que père », « plus arro­gante que mère»,

Heu­reu­se­ment que Allan Shelby par­vien­dra à rame­ner leur fille. Dégri­sés, et reve­nus à une manière saine et hon­nête d’en­vi­sa­ger la vie, les Whea­ton ren­ver­ront à ses tri­pots le comte d’Orr, et accueillirent comme gendre le jeune écri­vain, qui cepen­dant n’a que son cœur à offrir à Bes­sie.

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I B louses-Robes - Pale­tots |

VI Le plus grand choix de la ville

Bien peu •d’ouvr&ges, trai­tant de la ciné­gra­phie, ont parlé du labo­ra­toire ciné­gra­phique.

Et cepen­dant, le grand public s'in­té­res­sant au « moving pic­tures », entend ne rien igno­rer de la façon dont un film est fait.

Dans ce cha­pitre, nous allons pas­ser en çevue les dif­fé­rentes phases par les­quelles le (jÿm passe au labo­ra­toire.

Le labo­ra­toire est géné­ra­le­ment un endroit mal­sain, puisque privé d’air.

Son maté­riel: des cuves pour bains, châs­sis, tam­bours de séchage, col­leuses, bobi­neuses, métreuses, tireuses, titreuses et une pro­vi­sion de films posi­tifs et néga­tifs.

Aus­si­tôt qu'un « direc­tor » a ter­miné la réa­li­sa­tion d'une des scènes de son film, il fait immé­dia­te­ment déve­lop­per son «néga­tif».

Voici com­ment ce tra­vail s’opère:

Le film néga­tif est enlevé de sa boite maga­sin; bien entendu, ce tra­vail se fait en chambre noire, et est fixé sur un « châs­sis » pou­vant conte­nir 120 mètres de films; le plus sou­vent ces « châs­sis » sont construits à cadre double, ce qui per­met de conte­nir un grand métrage sous un plus petit volume.

Le cadre inté­rieur étant garni de pel­li­cule,

on l’im­mo­bi­lise au moyen d’une che­ville, et on conti­nue l’en­rou­le­ment du âlm sur le cadre exté­rieur jus­qu’à son extré­mité, que l’on fixe à l’aide d’une punaise. Le châs­sis ainsi garni est plongé dans une-cuve conte­nant le bain de déve­lop­pe­ment. Le bain s'ob­tient au moyen de la recette sui­vante: eau (10 litres), diami­do­phé­nol (50 gr.), sul­fite de soude anhydre (250 gr.).

Le châs­sis est agité dans la cuve et on l’y laisse jus­qu’à appa­ri­tion com­plète de l’image au côté « émul­sionné » de la pel­li­cule.

Le châs­sis est ensuite retiré du bain et plongé pen­dant quelques minutes dans une autre cuve conte­nant de l’eau; ensuite, on replonge le châs­sis dans une cuve, sem­blable aux pré­cé­dentes, conte­nant le bain de fixage consti­tué par: eau (10 litres), hypo­sul­fite de soude (2 kgr.) et bisul­fite de soude cris­tal­lisé (500 gr.). Lais­sez la pel­li­cule dans ce bain 1D à 15 minutes, puis laver à l’eau cou­rante pen­dant une heure Le cadre est ensuite enlevé du bain de lavage et égoutté, la pel­li­cule enle­vée et mise sur un tam­bour de séchage, actionné à l’élec­tri­cité. Le film étant sec, on le retire du tam-

Le bâti­ment prin­ci­pal de la Fox Film et ses stu­dios a la 55* Rue et 10* Ave­nue, à quelques minutes de Broad­way.

STELLA FILM PRÉ­PA­RA­TION COM­PLÈTE AU CINÉMA

<2, Im Ai Liw­tard, Bnua­flei JuiGS RAUC0URT, ex-lei­ding min de II “Fimoui­Pliyen-Piriœouul


o o

VUE PRISE EN AVION DES ÉTA­BLIS­SE­MENTS « FAMOUS PLAYERS LASKY », A HOL­LY­WOOD (CALI­FOR­NIE).

On remarque, à gauche de la photo, les énormes labo­ra­toires modernes de la com­pa­gnie; à droite se trouvent les deux immenses < stu­dios »,

et au fond, le « stu­dio » dit de plein air.

hour, on .l’es­suie du côté cel­lu­loïd avec une peau de cha­mois, puis on l’en­roule sur lui-même le côté géla­tiné en dehors.

Voilà com­ment on déve­loppe un « néga­tif ».

Le pro­cédé de déve­lop­pe­ment d’une bande « posi­tive » est le même; tou­te­fois, le bain révé­la­teur doit être plus dilué, l’émul­sion du film « posi­tif » étant plus infé­rieure que celle du « néga­tif ».

Le « néga­tif » étant prêt, il s'agit de tirer le pre­mier « posi­tif ».

Voici la des­crip­tion d'une « tireuse »:

Le méca­nisme d'en­traî­ne­ment d’une tireuse est ana­logue à celui d’un appa­reil de prise de vues, mais il ne com­porte ni débi­teur, ni objec­tif. Ce méca­nisme est enfermé dans une boite dont la face anté­rieure est per­cée d’une ouver­ture cir­cu­laire per­met­tant le pas­sage de la lumière pour l’im­pres­sion; la paroi arrière est for­mée par une porte pré­sen­tant à hau­teur de la fenêtre un disque obturé par un verre de cou­leur; l’ou­ver­ture de la porte met à nu la pla­tine du méca­nisme, le cou­loir cou­lis­sant dans une fente qui fait varier la hau­teur de la fenêtre pour -per­mettre l’exact enca­dre­ment des images.

Une mani­velle située sur le côté de l’ap­pa­reil, action­née au moyen de l’élec­tri­cité, com­mande le mou­ve­ment d’en­traî­ne­ment.

Sur le des­sus de cette boîte s’adapte une boîte-maga­sin oblongue à deux axes sup­por­tant l’un le « néga­tif », l’autre le « posi­tif » vierge. Deux fentes dans le pro­lon­ge­ment du cou­loir sont ména­gées dans le cou­vercle et dans le fond de l'ap­pa­reil pour per­mettre aux deux films la tra­ver­sée de celui-ci.

Voici com­ment s'ob­tiennent les « posi­tifs »; le néga­tif est mis en contact avec le « posi­tif » vierge, géla­tine contre géla­tine; ce double ruban passe der­rière la fenêtre éclai­rée, le « néga­tif » vers la lumière qui le tra­verse avant d’im­pres­sion­ner le « posi­tif ». Les deux pel­li­cules sont entraî­nées ensemble der­rière la fenêtre éclai­rée.

La pel­li­cule posi­tive impres­sion­née est recueillie dans une boîte maga­sin; il suf­fit de déve­lop­per le « posi­tif » de la même façon que le « néga­tif » et la copie du film est faite.


10

De gauche à droite: les labo­ra­toires et les stu­dios de la Famons Players à Long Island City.

Nou­velles Ciné­ma­to­gra­phiques de Par­tout

FRANCE

A pro­pos de l’En­quête de « L’Écho de Paris ».

Mme Ger­maine Dulac écrit à 1’« Echo de Paris »:

« Les mots sont impor­tants en rai­son de l’état d’es­prit qu'ils reflètent et pro­voquent. L’en­quête de « L'Echo de Paris » marque un souci très grand de la « ciné­gra­phie » en cher­chant à réfor­mer-le voca­bu­laire aux termes ingrats si sou­vent impropres, usité par le « cinéo­logue ».

» Je sou­haite ardem­ment l'abo­li­tion du qua­li­fi­ca­tif « met­teur en scène ». L’ar­tiste qui, sur un thème, com­pose et rythme l’image, verbe du film, n’est pas un simple ordon­na­teur de mou­ve­ments, il voit, il res­sent, il exprime, il crée la pen­sée sen­sible, il est le vi-sua­li­sa­teur de l’œuvre.

» Par contre, 'je trouve assez juste de pro­por­tions le mot « scé­na­rio >, qui désigne le thème suc­cinct appelé à être déve­loppé par des images mou­vantes. L’œuvre écrite n'est rien sans la vision qui la maté­ria­lise. Si le « scé­na­riste » indique son action en gestes, en lumières, en un « scé­na­rio » croyant com­po­ser un « ciné­gramme ».. Mais peu d’écri­vains

écri­ront encore un « scé­na­rio » croyant com­po­ser un « ciné­gramme ». J’adopte «scé­na­rio», «scé­na­riste» jus­qu’à nou­vel ordre. « Ciné­ma­nie », « ciné­pho­bie », bien. Sou­hai­tons sur­tout que « ciné­phile » triomphe! »

ANGLE­TERRE

Encore an enfant pro­dige.

C’est Baby Ivy Ward, une petite étoile d’Outre-Manche âgée à peine de sept ans. Elle jouit déjà d’une grande répu­ta­tion, car elle sait nager, mon­ter à che­val, à bicy­clette • et même., tirer au revol­ver!

« Se non e vero... »

ETATS-UNIS

120,000 francs ponr an scé­na­rio.

Le « Daily News » de Chi­cago et la « Gold-wyn Dis­tri­bu­ting Cor­po­ra­tion » viennent d’éta­blir un concours pour le meilleur manus­crit de film. Des prix du mon­tant de $ 10,000 (120,000 francs) ont été pro­po­sés. Le pre­mier prix fut acordé à une jeune fille de Flo­rida pour son manus­crit « Des Chaînes --bri­sées », sur 20,000 concur­rents. Hors le prix prin­ci­pal, 30 autres prix furent dis­tri­bués. Parmi les lau­réats se trouvent 20 femmes et.. 12 hommes. Le Rameuse-Miettes.

fyt/t Jiet­fof'tJ&i ïc/tcf a/ai /cela/1

le cœur net. Les lettres, objet de ses soup­çons et si pré­cieuses au sou­ve­nir de Mary, sont ses propres lettres d'amour à lui, John.

Mais il ne reste pas long­temps ras­sé­réné. Madame Cle­ve­land découvre 'la preuve d'une liai­son anté­rieure de son mari avec une cer­taine Claire Syd­ney.

Expli­ca­tion entre les deux époux. John Cle­ve­land avoue, mais obtient son par­don parce que Claire vient jus­te­ment de mou­rir peu de jours avant. Seule­ment Mary inter­roge: « Si j’avais pareille confes­sion à te faire, me par­don­ne­rais-tu, toi? » Et cette ques­tion, prise pour un aveu impli-

C’est une tranche de vie, un grand heurt dans l’exis­tence de deux époux, que nous repré­sente ce film, où Viviane Rich joue avec sin­cé­rité un rôle lourd de femme injus­te­ment soup­çon­née.

Voici les faits:

Mariés depuis plu­sieurs années, les Cle­ve­land n’ont pas d’en­fants. Mal­gré les marques de sin­cère ten­dresse que lui pro­digue Mary, sa jeune femme, le finan­cier John Cle­ve­land se figure qu’elle a eu, avant leur mariage, une aven­ture avec Paul Hor­ton, homme d’af­faires incar­céré depuis pour ban­que­route frau­du­leuse.

Aujour­d’hui pour­tant, Cle­ve­land en a eu


cite, suf­fit à enra­ci­ner plus avant le doute dans le cœur du ban­quier.

Or, le soir venu, les bagues de Madame Cle­ve­land ont dis­paru. Dès le len­de­main matin, son mari pré­vient la police. Et, peu d’heures après, de trou­blantes infor­ma­tions le mettent hors de lui.

Sa femme n'a pas dit la vérité en affir­mant avoir passé la soi­rée chez les Tay­lor: ils sont absents depuis une semaine. Et puis on a retrouvé les bagues, enga­gées au Mont-de-Piété par un for­çat récem­ment sorti de pri­son... Paul Hor­ton. Ce der­nier habite dans un loge­ment où une dame vient retrou­ver chaque jour une fillette de 4 ans, confiée aux soins d’une vieille bonne. Et l’auto de cette dame est une limou­sine de même marque que celle de Madame Cle­ve­land.

Le mal­heu­reux homme court à l'adresse indi­quée.

Mais, Paul Hor­ton une fois arrêté. Mary déclare lui avoir elle-même donné les bijoux pour l’ai­der è quit­ter la ville et aussi pour ache­ter son silence au sujet de l’en­fant.

La fillette est, en effet, une enfant adop­tée

L’in­ter­pré­ta­tion de cette pro­duc­tion Fox ne laisse pas à dési­rer, et rachète quelque peu ce que le scé­na­rio pou­vait avoir de trop dif­fus. La photo n'est pas sans reproche, mais la mise en scène, très soi­gnée, est agréable sans déploie­ment de faste.

C'est un bon film, dont l’ac­tion cap­tive.

Emka.

en cachette par Mary... Que le des­tin soit juge! Car elle igno­rait que la vieille bonne ait été la nour­rice de Paul et que, dès lors, celui-ci revien­drait dans cette mai­son à sa sor­tie du bagne.

Mais Cle­ve­land refuse de la croire. Hor­ton inter­vient alors et lui fait lire une lettre de la morte, adres­sée à son enfant par Claire Syd­ney. Elle révèle à la fillette le nom de son père. Et ce père c’est..., John Cle­ve­land lui-même.

Acca­blé par ce coup du des­tin, il s'écroule et, bien­tôt, veut fuir. Mais une voix d'en­fant le rap­pelle de la part de Mary. Ce que la des­ti­née a fait est bien fait. Elle rend un père à l'or­phe­line. Mary veut res­ter sa mère.

LA VIE CINÉ­MA­TO­GRA­PHIQUE

(Suite, voir pape C-.)

— Le cinéma devrait deve­nir pour l’ins­ti­tu­teur ce qu’il es; pour le roman­cier: un col­la­bo­ra­teur de chaque jour, de chaque moment. L’école de demain ne se conten­tera plus de son tableau noir, de ces dia­grammes et de ses cartes de géo­gra­phie. Elle aura son écran et son ins­tal­la­tion ciné­ma­to­gra­phique. Et dès

lors, quel pro­grès; comme les petits appren­dront rapi­de­ment, sans effort, sans sur­me­nage! S’agira-t-il de l’his­toire? Sur l’écran

seront pro­je­tées les prin­ci­pales scènes des

pages à rete­nir. Les cou­tumes, la vie des

per­son­nages, des visions de batailles, des échap­pées sur les grands évé­ne­ments, péné­tre­ront aisé­ment les cer­veaux; les dates à rete­nir s'y ancre­ront plus faci­le­ment. Ce sera l’his­toire apprise par l’image; elle aura rai­son de l’igno­rance actuelle. Inter­ro­gez nos enfants; ils ont par­fois des confu­sions bien plai­santes L’écran met­tra de l’ordre dans leurs sou­ve­nirs et leur mémoire s’en res­sen­tira. Ils ne mêle­ront plus Char­le­magne et Charles Quint, Louis XI et Louis XII; ils clas­se­ront mieux le passé. Et la géo­gra­phie? Les cartes sont faites pour ne pas être regar­dées; graves, elles res­tent pen­dues aux murs à une telle hau­teur qu’il serait dif­fi­cile d’y dis­tin­guer un fleuve d’un che­min de fer. Sur l’écran, agran­dies, elles pro­dui­raient un effet tout dif­fé­rent: villes, vil­lages, mon­tagnes, val­lées, cours d'eau, rail­ways s’y déta­che­raient avec le relief néces­saire. Par­le­rait-on de l’Es­pagne? La carte pro­je­tée serait sui­vie de vues des prin­ci­pales villes: Madrid. Séville, Gre­nade, Bar­ce­lone, etc., avec des pers­pec­tives du pays. Et il en serait de même pour tout ce que l’on enseigne, la bota­nique par exemple. Quel défilé de fleurs sur l'écran! Quelle hor­ti­cul­ture à faire sur­gir sans la

cher­cher vai­ne­ment dans les envi­rons de la com­mune. Cette méthode ne faci­li­te­rait-elle pas l’étude des plantes véné­neuses? Défen­dons nos enfants... Le cinéma y réus­sira. » L’ap­pli­ca­tion de cette méthode à l’édu­ca­tion de la jeu­nesse, à son ins­truc­tion, recom­man­dée par cct homme dis­tin­gué, tôt ou tard fera par­tie des pro­grammes de l’en­sei­gne­ment.

Les écoles auront-elles leur salle de ciné comme elles ont un gym­nase ou un préau, et les classes y défi­le­ront-elles à une heure déter­mi­née, ou bien cha­cune d'elles aura-t-elle son écran, ses films et d’énormes rideaux noirs qui, aux heures fixées, mas­que­raient la lumière du jour?

Et la com­pres­sion des dépenses? Des temps meilleurs vien­dront; peut-être dis­po­sera-t-on de res­sources plus impor­tantes encore pour l’en­sei­gne­ment... Inévi­ta­ble­ment, heu­reu­se­ment le cinéma lui vien­dra en aide, obéis­sant à des lois iné­luc­tables et régé­né­ra­trices.

II amuse aujour­d’hui; il ins­truira demain; sa car­rière n’est pas finie. Il a de l’ave­nir.

Georges de STO­CKEL.

Une qua­trième mai­son pro­duc­trice

ciné­ma­to­gra­phique belge

LES CINE­PRO­DUCTÏONS HELIOS A la suite de notre « Qui en connaît d’autres? », paru en page 15 de notre revue n TI, et ne signa­lant l’exis­tence en Bel­gique que de trois mai­sons pro­duc­trices de films, la S. A. des Copro­duc­tions Helios nous fait judi­cieu­se­ment obser­ver que Ciné-Revue a déjà été en rela­tion avec cette firme belge, et que notre oubli de la signa­ler est regret­table.

Nous nous empres­sons donc de répa­rer l’er­reur com­mise, en allon­geant d'une unité la liste des mai­sons pro­duc­trices de films belges.

Le Rédac­tion.

CHAM­PAGNE CAZA­NOVE

Qe plus appré­cie

ILv/fsti­son.

p0eouao.

dans le monde entier

Fon­dée à AVIZE en 1811

Agent géné­ral dépo­si­taire pour la Bel­gique et le Congo:

Léon de BUE­GER x\rue


La vraie for­mule du Film Inter­na­tio­nal?

Dans les colonnes du der­nier «Hebdo-Film» paraissent de nom­breuses et spi­ri­tuelles lignes trai­tant des « pro­jets amé­ri­cains », et signées de M. Mar­cel Bonamy.Ce qui appert sur­tout des vues de M. Jesse L. Larky, l’un des plus puis­sants busi­ness­man de la ciné­ma­to­gra­phie, c’est qu’il importe de trou­ver pour le film une for­mule qui satis­fasse tous les amis du ciné, des deux côtés de l’At­lan­tique. 1 M. Jesse Larky parle comme suit:

« Je crois que le spec­ta­teur amé­ri­cain demande au film une conclu­sion heu­reuse, une fin où le bien triomphe tou­jours du mal et où l’hon­nête jeune pre­mier épouse la ver­tueuse ingé­nue, où le traître est enfin châ­tié comme il le mérite. Le spec­ta­teur euro­péen, par contre. je le crois, veut que les conclu­sions du film s’adaptent à la vie réelle, celle-ci fùt-elle triste, dés­illu­sion­nante, amo­rale. J’ai l’in­ten­tion, en effet, de faire « tour­ner » deux fins dif­fé­rentes pour un même film pour satis­faire, ainsi, les demandes dif­fé­rentes des publics.

Dans ce but, d’ailleurs, et tou­jours pour rendre la pro­duc­tion aupSsi attrayante aux yeux des ciné­philes de j’an­cien que du nou­veau monde. Para­mount pro­met de faire appel aux talents des pays occi­den­taux. Dans ce but, il aura recours, entre autres, aux scé­na­ristes fran­çais, comme doués d'une belle et fer­tile ima­gi­na­tion. M. Mar­cel Bonamy, cepen­dant, signale un écueil: il sera dif­fi­cile de tour­ner un film inter­na­tio­nal sur un scé­na­rio pure­ment fran­çais; mais le chro­ni­queur d’«Hebdo-Film» ajoute aus­si­tôt: 7

« Je ne vois pas bien les mani­fes­ta­tions du génie latin dans ces his­toires conçues sur com­mande, avec une liste des situa­tions à évi­ter. Ou plu­tôt, ce sera une belle preuve de notre génie, si quelques auteurs fran­çais arrivent à mettre des chefs-d’œuvre sur pied dans ces condi­tions.

» Pour­tant, tout ceci n'est que détails.

» Il fau­dra voir le film à la pro­jec­tion.

» Celui-ci aura été conçu par un auteur fran­çais, mis en scène par un Amé­ri­cain, inter­prété par une Espa­gnole et un Japo­nais, pho­to­gra­phié par un Mexi­cain, découpé par une jeune femme russe, et les sous-titres fran­çais auront été arran­gés par un lit­té­ra­teur Ita­lien. Ce sera quand même un film amé­ri­cain. Mieux, ce sera le vrai film inter­na­tio­nal. le film de demain, qui pas­sera à Londres et à Ber­lin en même temps qu’à Tokio et à Limoges, avec autant de suc­cès, si la fin jus­ti­fie bien les moyens employés.

» Car il y a cette ques­tion de la fin, deuxième point déli­cat que je vou­drais bien sai­sir.

» Si nous croyons le grand ciné­gra­phiste amé­ri­cain, la fin exerce une grande influence sur le suc­cès des films, selon le pays dans lequel il est pro­jeté. I.e nou­veau monde aime que « cela finisse bien », c’est-à-dire qüe la jeune héroïne qui aura souf­fert tout au long de quinze cents mètres, soit récom­pen­sée à la der­nière par­tie; que le sinistre ban­dit ayant exercé des ravages pen­dant une heure, dis­pa­raisse à l’ul­time scène; que le jeune homme sym­pa­thique, mais un peu bête, qui aura été vic­time de l’égoïsme de ses contem­po­rains, prenne une revanche écla­tante à la fin; que la femme fidèle retrouve son époux chéri; que le poli­cier ait rai­son des voleurs; que le finan­cier véreux soit mis en pri­son; bref, que les der­niers mètres soient la douce image d’un couple enlacé, dans un décor cham­pêtre, avec, à l’ho­ri­zon, le soleil se cou­chant sur la mer, ou la lune se levant dans la mon­tagne.

» Tan­dis qu'en France — tou­jours d'après les décla­ra­tions de M. Lasky — on aime les fins tra­giques: la jeune fille qui aura souf­fert pen­dant quinze cents mètres, verra sa déli­vrance dans la mort; le sinistre ban­dit dont on nous aura mon­tré les exploits finira dans la peau d’un homme repenti; le jeune homme un peu bête sera acculé au sui­cide; la femme fidèle finira elle aussi par trom­per son mari; le poli­cier sera roulé jus­qu’au bout; le finan­cier véreux sera décoré; bref, il faut, que les der­niers mètres montrent une chambre d’hô­pi­tal avec une ago­nis­sante ou des cierges brû­lant djins un décor funèbre.

» Je ne conteste pas la psy­cho­lo­gie de M. Lasky. C’est, je le répète, un'grand busi­ness­man.

» Mais j’at­tends avec une cer­taine curio­sité les films arran­gés dans ces condi­tions. Je me sou­viens à ce pro­pos, d’un film pré­senté l’an­née der­nière, et que les Amé­ri­cains auraient tourné « exprès pour nous ». C’était « Les plus forts » de Georges Cle­men­ceau. Ils s’ima­gi­naient conqué­rir d’em­blée notre mar­ché avec cette bande; n’ont-ils point fait erreur?

» Reve­nons aux films à double fin.

»‘Quand les Amé­ri­cains tour­ne­ront la vie du Christ — cela vien­dra, soyez sûrs! — on verra, dans la ver­sion trans­at­lan­tique, le fils d* Dieu épou­ser Marie-Made­leine qui l’a beau­coup aimé. Dans la ver­sion euro­péenne, il est pos­sible que le Christ soit cru­ci­fié, encore qu’il faille tenir compte de la- Cen­sure, qui n’ad­met poinLce genre de plai­san­te­ries.

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» Qu»d, après les Alle­mands, les Améri-

cains s’at­ta­que­ront à l’His­toire de France, on verra les choses les plus pro­di­gieuses: Camille Des­mou­lins mourra entouré d’une nom­breuse famille, à un âge avancé; Marat épou­sera Char­lotte Cor­day vers la soixan­taine; Marie-Antoi­nette se fera car­mé­lite après 93, etc. Ce sera char­mant. »

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