Programma van 8 tot 13 juli 1922



Brochure

Bron: FelixArchief nr. 1968#392

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ETO I LE DE/CmEMA

Je me suis fait un de­voir d’aller cau­ser cinéma avec Mis­tin­guett, qui tri­omp­ha dans La Revue Sans-Gêne à l’Al­ham­bra.

Cel­le-ci, qui m’a reçu dons sa loge, me mon­tre d’abord une su­per­be col­lec­ti­on de pho­tos; je con­sta­te que « Miss » est très pho­togénique et quel­le possède une face très mo­bi­le, chose in­dis­pen­sa­ble aux « mo­vies stars ».

Dans un de mes récents ar­ti­cles in­ti­tulé « L’In­ter­prèle de Cinéma, je disais:

— Il faut que far-\ i de ciné soit sobre, son jeu sim­ple «t na­tu­re/, oh lsur­tout très na­tu­rel, et qu'il évite les 'ges­tes in­u­ti­les et ri­di­cu­les.

Mîstin­guett, qui non seu­le­ment fait du théâtre, mais aussi du cinéma, vous ne l’ig­no­rez pas, je l’espère, réunit tou­tes ces qua­lités. Il est à -déplo­rer de ne plus voir cette ar­tis­te sur l’écran. Mis­tin­guett -qui, avant gu­er­re, in­ter­préta La Glu, Les Miséra­bles avec Henry Krauss et L’Em­prein­te avec Max De­ar­ly pour la

mai­son Pathé, se­rait, en ce mo­ment, la « star » idéale d’un film mo­der­ne où elle pour­rait, comme dans sa scène du Pa­lais des Soi­e­ries ou de Spa­vil­le en 7922, scènes de La Revue Sans-Gêne, à l’Al­ham­bra, évo­lu­er dans un luxe et une mise en scène mer­veil­leux.

Mis­tin­guett nous prou­ve dans sa scène J’en ai marre qu’elle sait aussi être d’un réalis­me in­ten­se. Dans cette même scène, elle mon­tre que sous son sein ha­le­tant bat un cœur sincère et bon. Nous ai­mons voir un ta­bleau comme ce­lui-là qui, sou­vent, crée des lar­mes de pitié.

Mis­tin­guett est une belle ar­tis­te; puis­se un jour re­ve­nir son sou­ri­re (le sou­ri­re de Paris) à

l’écran. Il y a dans l’art du cinéma comme dans celui de la sculp­tu­re, de la pein­tu­re et du théâtre, il y a, dis-je, deux sor­tes d’arti stes: ceux qui font école et ceux qui n’en font pas. Ces der­niers sont cer­tai­ne­ment les plus intéres­sants. Ils par­vi­en­nent, en effet, à se créer des qua­lités tel­le­ment in­di­vi­du­el­les que leurs élèves n’ar­ri­vent ja­mais à se les adap­ter.

Nous pou­vons fran­che­ment et défi­ni­ti­ve­ment clas­ser Mis­tin­guett parmi ces der­niers.

Mis­tin­guett est une belle ar­tis­te I

Henry A. PARYS.


Ciné-Re­vue, qui s’est fait un de­voir d’ou­vrir une Nous pou­vons af­fir­mer que les la­bo­ra­toi­res sont enquête sur le mou­ve­ment cinégrap­hi­que en Bel- les plus vas­tes et les plus mo­der­nes de Bel­gi­que,

gique, est heu­reux de pou­voir en­tre­te­nir ses lec­teurs En­s­ui­te je tiens à connaître les pro­jets pour les

dans le présent numéro de la plus jeune, mais pro- pro­duc­ti­ons fu­tu­res de la firme.

De gau­che à droi­te: (de­bout) Ge­or­ges Soe­tens, di­rec­teur tech­ni­que; Henry A. Parys, met­teur en scène et l'opéra­teur;

(assis) Do­me­ni­co d'Am­bro­si, di­rec­teur général.

ba­ble­ment la plus im­por­tan­te des fir­mes tout récem­ment in­stallées en Bel­gi­que.

J'ai cité Y Electre Film.

Comme cette mai­son avait des pro­jets qui me pa­rais­sai­ent intéres­sants, en bon jour­na­lis­te, j’ai été in­ter­vie­wer MM. Do­me­ni­co d’Am­bro­zi et Ge­or­ges Soe­tens, les ai­ma­bles di­rec­teurs de l’en­tre­pri­se.

Située 11, rue des Sa­blons, donc en plein cen­tre de la ca­pi­ta­le, Y Elec­tro Film oc­cu­pe un bâti­ment mc-Jer­ne dont l’in­stal­la­ti­on est très en­via­ble. M. d’Am­bro­zi m’in­troduit dans son cal net de tra­vail et là com­men­ce mon in­ter­view.

Tout d’abord M. d’Am­bro­zi, di­rec­teur général, me donne les renseig­ne­ments con­cer­nant son ad­mi­ni­stra­ti­on, en­s­ui­te sous la con­dui­te de M. Ge­or­ges Soe­tens, di­rec­teur tech­ni­que, je vi­si­te entièrement et dans ses moind­res détails, le dépar­te­ment tech­ni­que, la­bo­ra­toi­res cinégrap­hi­ques, salle de mon­ta­ge des films, salle de ti­ra­ge des po­si­tifs, salle de pro­jec­ti­ons, etc.; M. Soe­tens me parle aussi du per­fec­ti­on­ne­ment qu’il a ap­porté dans son matériel.

M. Henry A. Parys, le met­teur en scène de h. mai­son, n’est mal­heu­reu­se­ment pas là pour pou­voir me don­ner de plus amples renseig­ne­ments sur ses pro­chains films.

Tou­te­fois M. d’Am­bro­zy m’an­non­ce qu’il com­men­ce­ra la réali­sa­ti­on de sa première bande fin juin.

J’ai pro­mis à ces vail­lants pi­on­niers du septième art de venir les re­voir pen­dant qu’ils tra­vail­ler­ont.

— Vous serez tou­jours le bien­ve­nu, m’an­non­ce M. d’Am­bro­zy.

J'ai quitté Y Elec­tro Film en ayant bonne im­pres­si­on, et chose très rare chez un jour­na­lis­te, je n’ai pas re­gretté moi* dépla­ce­ment.

Jean RYHEN

Pour tout ce qui con­cer­ne /'AD­MI­NI­STRA­TI­ON, la Rédac­ti­on, la Pu­bli­cité de CINÉ-RE­VUE, '

*'a J res­ter à l’Édi­teur, M. J. MEU WIS­SEN», rue Cbar­let De Cos­ter, to et it. Tel. L. 16.7b,

Je m’étais rendu avec l’un de mes amis, pro­fes­seur d’uni­ver­sité, à l’un de nos « cinés » les plus con­nus. Ne trou­vez-vous pas que dès

ta­ti­on, le luxe de ses décors, ses vi­si­ons trem­blan­tes aux lar­ges per­spec­ti­ves et mille pe­tits détails qui ray­on­nent au­tour de l’ac­ti­on et ajou­tent à son intérêt, que par l’œuvre el­le-même.

Ana­ly­sez vos sen­sa­ti­ons; cer­tes, vous vous lais­sez pren­d­re au drame ou à la comédie; mais dans ce que vous voyez le décor par­ti­cu­lièrement vous sug­ge­s­ti­on­ne. S’il est bril­lant, si la vi­si­on est pit­to­resque et colorée, si la mise en scène vous fait tra­ver­ser un pays de rêve, vous vous sen­tez rem­pli d’in­dul­gen­ce en­vers la pau­vreté du ca­ne­vas.

La sci­en­ce de l’or­don­na­teur cinéma­to­grap­hi­que lui ap­por­te une col­la­bo­ra­ti­on con­stan­te qui le ren­for­ce ou l’éclai­re. A côté de l’in­ter­prète célèbre, lui, dans l’ombre, tra­vail­le au succès avec la même ar­deur et la même foi.

1,’in­ter­préta­ti­on, la présen­ta­ti­on, ce sont les

Deux stars qui con­tri­buèrent puis­sam­ment à la vic­toi­re de l’art cinéma­to­grap­hi­que, sur le dédain qui ac­cu­eil­lit les premières clow­ne­ries des ima­ges animées.

l’entrée le char­me d’un peu de mystère vous at­ti­re... Vous vous avan­cez len­te­ment, en tâton­nant au mi­li­eu des om­bres amassées qu’un lu­mig­non, tenu par un guide, perce non sans dif­fi­culté. Deux pla­ces sont li­bres en­co­re; des om­bres s’agi­tent, vous lais­sant pas­ser, et enfin dans vos stal­les, vous par­tez pour un pays in­con­nu.

( Le film tiré d’un roman français à la mode sédui­s­ait peut-être plus en­co­re par sa présen-

Par­le-t-on de l'Af­ri­que et de sa faune, c’est un 61m pareil à l'ad­mi­ra­ble pro­duc­ti­on Au Cœur de fAf­ri­que sau­va­ge qui de­vrait être pro­jeté à l’écran. Nous en don­nons ici un cliché représen­tant l’opéra­teur, M. Oscar Oison, tour­nant en­toure d’indigènes ex­ta­siés.

Scène de la Glo­ri­eu­se Reine de Saba, film dont la mise en scène dépassa en luxe et beauté, tout ce qui avait vu l'écran jusqu'à ce jour. L'il­lu­stra­ti­on ci-des­sus mon­tre les deux in­ter­prètes prin­ci­paux, Bethy Bley­the et Friti Lei­ber, res­pec­ti­ve­ment dans les rôles de -a Reine de Saba et du Rot Sa­lo­mon.

deux gran­des for­ces de l’art cinéma­to­grap­hi­que qui ac­tu­el­le­ment do­mi­ne le monde.

Cha­ri­ot Chap­lin et Marie Pick­ford n’ont-ils pas con­tri­bué lar­ge­ment à sa vic­toi­re? Leur réputa­ti­on est telle qu’elle re­pous­se dans la nuit les noms des au­teurs qu’ils jou­ent. Ils y re­trou­vent, les »or­don­na­teurs des films, non sans in­jus­ti­ce.

Re­gar­dez l’écran: ce meu­ble placé là, cette fenêtre qui s’ouvre sur un parc à l’heure es­ti­va­le, ce cou­loir à la lon­gue per­spec­ti­ve, les allées et ve­nues des fi­gu­rants, etc., comme ils con­tri­buent à l’intérêt? Plus il y a d’imaxt­li’b w mià » ».T? b


D est mal­heu­reux que par­fais la cen­su­re pro­scri­ve des films dont le but est de faire l’édu­ca­ti­on du pu­blic* tel Cocaïne, une pro­duc­ti­on an­glai­se qui se buta au veto de l’au­to­rité bri­tan­ni­que.

Ainsi en con­ve­nait mon pro­fes­seur, un sa­vant émérite; le cinéma le re­po­se; son cadre le séduit et ce qui paraîtra pa­ra­doxal, plus le roman est agité, plus l’ac­ti­on tu­mul­tu­eu­se prend cou­leur de drame, plus le calme s’em­pa­re de lui, tant il est heu­reux, l’ori­gi­nal, à ne pas être mêlé à pareil­les ba­g­ar­res. Toute son ad­mi­ra­ti­on va à la féerie déco­ra­ti­ve qui crée à la con­cep­ti­on cinéma­to­grap­hi­que une ex­tra­or­di­nai­re am­bi­an­ce.

Quand nous re­trouvâmes la lumière, mon pro­fes­seur ne put se re­te­nir:

« Quel mer­veil­leux in­stru­ment! Il de­vrait mo­di­fier to­ta­le­ment nos métho­des édu­ca­ti­ves.»

Et comme je l’in­ter­ro­ge­ais du re­gard, il me déve­lop­pa sa pensée. Elle est tout à l'hon­ne-" du ciné. C’est son ap­pli­ca­ti­on à l’en­s­ei­gl ment.

« Que n a-t-on dit du cinéma? Ne lui a-t-on pas imputé cer­tai­nes dépra­va­ti­ons, le détra­que­ment de cer­vel­les en­fan­ti­nes? Ce sont lfk des acu­sa­ti­ons for­mulées par des es­prits cha­grins. Que de ser­vi­ces, au con­trai­re, il a ren­dus à la cause de l’hu­ma­nité! En dis­trayant, en di­ver­tis­sant, en amu­sant, il a empêché de vi­lai­nes ac­ti­ons. Le temps qu’il a réclamé a été pris au jeu, au café, aux ave­n­tu­res lou­ches... Il a fait beau­coup de bien! il en fera da­van­ta­ge.

— Voilà une heu­reu­se réponse aux cen­seu­ra mo­ro­ses.

(Voir suite page 13.),

Vue de rExpédi­ti­on de Shac­kie­ton au Pôle Sud, pro­duc­ti­on toute in­di­quée pour éclai­rer la cu­ri­o­sité de notre jeu­nes­se stu­di­eu­se.

gi­na­ti­on dans la mise en scène, plus le film est assuré de plai­re... Son pou­voir d’at­ti­ran­ce et de fas­ci­na­ti­on en est doublé...

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Lily Vertu

Li­ly-Ver­tu, pau­vre en­fant du quar­tier latin, ]X)sait pour des pein­tres con­nus et trou­vait là de quoi sub­ve­nir à sa mo­deste exis­ten­ce. Bonne fille,

I P* elle de­vait son surn­om à la con­dui­le exem­plai­re I J qu'elle me­nait.

IJ Or, un jour qu’elle sor­tait de la mai­son du pein­tre Char­les Me­nier, chez qui elle venait de poser, ('lie heur­ta sur le pas de la porte le comte de Ver­mont, homme d’une cin­quan­tai­ne d’années et fort riche.

Et ce­lui-ci, soud­ain, dis­tin­gue des traits qui lui rap­pel­lent de dou­lou­reux sou­ve­nirs.

Le comte veut sa­voir qui est cette jeune fille et comme Char­les Me­nier est un de ses amis, il se décide a lui ren­d­re vi­si­te.

Lily rentrée dans son hum­ble man­sar­de, se prépare, joy­eu­se, à aller sou­hai­ter la fête d'un ca­ma­ra­de, le jeune pein­tre Ge­or­ges Lucas dont le ta­lent s’af­fir­me chaque jour da­van­ta­ge et qu’elle a i me.

Et voici une bande joy­eu­se d'ar­tis­tes et de jeu­nes et jolis modèles qui tombe à l’im­pro­vis­te chez Ge­or­ges Lucas,, Lily en tête.

Il y’ a là, la jeune Mar­got, amie de Lily qui aime aussi Ge­or­ges et Pier­re Lar­gier bon garçon qui, lui, aime Mar­got en si­len­ce... Et ce ne sont que rires et chan­sons.

Le lend­emain, comme Lily re­tour­ne poser chez Char­les Me­nier, ce­lui-ci lui con­fie nue let­tre à por­ter au comte de Ver­mont. Et Lily se présen­tait quel­ques in­stants plus tard, à l’hôtel du comte, un peu im­pres­si­onnée par toute cette ri­ches­se et ce sévère con­for­ta­ble.

Alors, la ras­su­rant, le comte la conduit de­vant un port­rait de sa fille ni­or­te récem­ment. Et Lily s'ex­pli­que l'émo­ti­on du comte en con­sta­tant son étran­ge res­sem­blan­ce avec le port­rait.

Le comte lui de­man­de alors de res­ter auprès de lui et de rem­pla­cer sa fille dis­pa­rue. Lily hésite, puis, de­vant la tristes­se du vieil­lard, finit par ac­cep­ter et reste.

Quel­ques jours pas­sent. Lily dou­ce­ment s'est ha­bi­tuée à sa nou­vel­le vie, alors que tous ses amis et par­ti­cu­lièrement Ge­or­ges Lucas s’inquiètent de son ab­sen­ce et de son si­len­ce.

De­vant le dése­snoir de Ge­or­ges, Mar­got pro­met d’es­say­er d'avoir des nou­vel­les par- Char­les Me­nier.

Elle lient sa pro­mes­se; mais Char­les Me­nier se con­ten­te de la ras­su­rer sans lui don­ner d'au­tres ex­pli­ca­ti­ons.

Ge­or­ges Lucas de­vant ce mystère finit par dou­ter de l’amour et de la vertu de Lily.

Mar­got en pro­fi­te pour se rap­pro­cher de Ge­or­ges et sri prend à espérer, au grand dése­spoir de Pier­re Lar­gier.

Ce­pen­dant, dans la mo­no­to­nie de sa nou­vel­le exis­ten­ce, Lily tombe sur un comp­te rendu d’une ex­po­si­ti­on de pein­tu­re rem­pli d éloges sur un ta­bleau de Ge­or­ges Lucas. Les sou­ve­nirs aus­sitôt

Proy­i­wi­ie iln $ an i:j juil­let

Oh! Ole F mille ç

Comédie en 5 par­ties in­ter­prétée par Bes­sie BAR­RIS­CA­LE, Char­les RAY, Clara WIL­LI­AMS, Loui­se CLAUM

LILY VERTU

Comédie dra­ma­ti­que en 6 par­ties avec Mmc Hu­guet­te DU­FLOS de la Comédie Française dans le rôle prin­ci­pal

Pl'Opi­lll­lia Vitll 8 M 18 -lull

C Oh! Bis Fa­mi­lie

ver­tolkt

Tooneel­spel in 5 dee­len door Bes­sie BAR­RIS­CA­LE, Char­les Clara WIL­LI­AMS, Loui­sa CLAUM

LILY

VERTU

Dra­ma­tisch tooneel­spel in 6 dee­len met Mm= Hu­guet­te DU­FLOS der Comédei F>aoçaise in den hoofd­rol

A par­tir du 15 Juil­let Clôture an­nu­el­le

Réou­ver­tu­re Sei­a­ti

vi­en­nent re­mu­er son Ame, si bien qu’elle décide un jour de fuir et re­tour­ne à son cher Mont­mar­tre. Sa première vi­si­te est pour Ge­or­ges qui, la re­voy­ant, ou­blie son cha­grin et lui ouvre tout grands ses bras.

Le comte, lui, est désespéré lorsqu’il ap­prend la fuite de sa pe­ti­te Lily et ne tarde pas à tom­ber gra­ve­ment ma­la­de.

Au con­trai­re, Lily ayant re­trouvé sa saine gaité, emmène toute la bande aux fêtes de Mont­mar­tre et la pau­vre Mar­got, in­sen­si­ble aux con­so­la­ti­ons de Pier­re Lar­gier, ne peut s’empêcher d’être tri­ste du re­tour subit de Lily. .

Char­les Me­nier, prévenu de la ma­la­die du comte et sa­chant ce­lui-ci en danger, écrit à Lily pour la met­tre au cou­rant et la sup­plier de re­ve­nir près du vieil­lard.

Lily, au soir, en quit­tant Ge­or­ges, trou­ve le mot de Char­les Me­nier et re­tour­ne aus­sitôt près du comte, se pro­me­t­tant d’ex­pli­quer à Ge­or­ges cette nou­vel­le ab­sen­ce. Mais trop tard! Ge­or­ges de­vant cette nou­vel­le fugue de Lily, avait décidé de par­tir bien loin ca­cher son cha­grin.

on­rel­le, le 27 Août

Puis Lily, voy­ant le comte aller mieux, se décide à s’échap­per un in­stant pour aller ras­su­rer Ge­or­ges Lucfls. Mais quand elle ar­ri­ve à la mai­son du jeune pein­tre, elle ap­prend son brusque départ et c’est la mort dans l'Ame qu’elle ren­tre à l’hôtel du comte...

Son cha­grin est si pro­fond que le comte s’en aperçoit et rien ne lüi coûte­rait pour ra­me­ner le sou­ri­re sur les lèvres de sa pe­ti­te protégée... Mais Lily n’ose avou­er son se­cret.

LTn jour pour­tant, comme le comte fai­sait part à Char­les Me­nier du cha­grin in­com­préhen­si­ble de Lily, ils trou­vent une photo oubliée par cel­le-ci, de Ge­or­ges Lucas. Char­les Me­nier qui connaît ce jeune confrère plein de ta­lent, a vite fait de re­con­sti­tu­er le pau­vre petit roman. On éloig­ne Lily de Paris... quel­que temps...

Et... voilà que quel­ques jours après, dans un cadre féérique, en­tourée de tous ceux qu’elle aime, Lily, comme jadis In Belle au Bois Dor­mant, se réveil­le dou­ce­ment sous les re­gards tend­res d’un nou­veau Prin­ce Char­mant, Ge­or­ges Lucas, heu­reu­se­ment re­trouvé par les soins de ses deux pro-

Ohî C'te Fa­mil­le

Les Whe­a­ton se trou­vent soud­ain à la tête d’une for­tu­ne énorme, grAce à des spécu­la­ti­ons har­dies: le père, la mère, leur fils Bob, et leur fille ainée Inez, n’ont ce­pen­dant pas su acquérir avec la ri­ches­se, le sa­voir-vi­vre des gens de bonne con­di­ti­on; leur sno­bis­me n’est égalé que par leur man­que de tenue. Aussi leur « Home » de­vient-il le lieu de ren­dez-vous do rastas­quouères: parmi ceux-ci, un comte d’Ürr, décavé de haute volée, préten­dant à la main de Inez. Boh, de son côté, est pris dans les fi­lets d’une chan­teu­se de mu­sic-hall, et sou­ti­re à son père des chèques nom­breux et im­por­tants.

La fille ca­det­te, Bes­sie, envoyée en Eu­ro­pe pour y par­fai­re son édu­ca­ti­on, est restée sim­ple et na-' tu­rel­le comme du temps où la fa­mil­le me­nait une exis­ten­ce mo­deste sous le toit fa­mi­li­al. Aussi, lorsque, à son re­tour, elle trou­ve ses pa­rents de­venus des snobs in­sup­por­ta­bles, elle en éprou­ve un cha­grin. Mais ce sera sur­tout le chan­ge­ment sur­ve­nu en son frérot, le com­pag­non de ses jeux d’en­fan­ce, qui lui fera pren­d­re la réso­lu­ti­on cl’in-ter­ve­nir, coûte que coûte, pour ra­me­ner les siens à une vie moins ri­di­cu­le.A cette fin, elle com­men­ce par in­sis­ter auprès de Bob afin qu’il lui fasse connaître la chan­teu­se. « Puis­que tu l’aimes et qu’elle sera ta femme, elle doit être char­man­te?» Et la fine mou­che réussit si bien, en se vêtis­sant de la façon voy­an­te, et en pre­n­ant les al­lu­res ex­tra­va­gan­tes qu’af­fec­te la Daisy Flo­res, que son frère finit par lui re­pro­cher véhémen­te­ment son genre lout à fait déplacé. Naïve­ment elle feint avoir voulu lui plai­re en imi­tant sa « fu­tu­re bel­le-sœur », et Bob décide de rom­p­re sa li­ai­son.

Un jeune au­teur dra­ma­ti­que, Allan Shel­by, nou­vel­lis­te sa­ti­ri­que, dont les écrits at­ta­quent les mœurs ul­tra-mo­der­nes, s’est épris de Bes­sie: mais lorsqu’il la voit se trans­for­mer en snohi­net­te, dépas­sant même les mem­bres de sa fa­mil­le en ce au ils ont de ri­di­cu­le et de vul­gai­re, il se détour­ne d’elle. Exasnérée Bes­sie qui l’aime aussi, et qui espérait qu’il au­rait deviné le mo­bi­le de sa con­dui­te, fuit la mai­son, mais non sans avoir laissé en évi­den­ce son jour­nal, dans le­quel les pa­rents, ahu­ris d’abord, con­tristés et con­vain­cus après, liront tou­tes les souf­fran­ces endurées par la pe­ti­te Bes­sie, à la tête folle mais à l’âme généreuse, de­puis (ju’elle a re­trouvé bou­le­versé le cher home de jadis. Elle s’y décrit « plus snob que père », « plus ar­ro­gan­te que mère»,

Heu­reu­se­ment que Allan Shel­by par­vien­dra à ra­me­ner leur fille. Dégrisés, et re­ve­nus à une manière saine et honnête d’en­vi­s­ager la vie, les Whe­a­ton ren­ver­ront à ses tri­pots le comte d’Orr, et ac­cu­eil­li­rent comme gen­d­re le jeune écri­vain, qui ce­pen­dant n’a que son cœur à of­frir à Bes­sie.

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VI Le plus grand choix de la ville

Bien peu •d’ouvr&ges, trai­tant de la cinégrap­hie, ont parlé du la­bo­ra­toi­re cinégrap­hi­que.

Et ce­pen­dant, le grand pu­blic s'intéres­sant au « mo­ving pic­tu­res », en­tend ne rien ig­no­rer de la façon dont un film est fait.

Dans ce cha­pi­tre, nous al­lons pas­ser en çevue les différen­tes pha­ses par lesquel­les le (jÿm passe au la­bo­ra­toi­re.

Le la­bo­ra­toi­re est généra­le­ment un en­droit mal­sain, puis­que privé d’air.

Son matériel: des cuves pour bains, châssis, tam­bours de séchage, col­leu­ses, bo­bi­neu­ses, métreu­ses, ti­reu­ses, ti­treu­ses et une pro­vi­si­on de films po­si­tifs et néga­tifs.

Aus­sitôt qu'un « di­rec­tor » a ter­miné la réali­sa­ti­on d'une des scènes de son film, il fait immédia­te­ment déve­lop­per son «négatif».

Voici com­ment ce tra­vail s’opère:

Le film négatif est enlevé de sa boite ma­gas­in; bien en­ten­du, ce tra­vail se fait en cham­bre noire, et est fixé sur un « châssis » pou­vant con­tenir 120 mètres de films; le plus sou­vent ces « châssis » sont con­strui­ts à cadre dou­ble, ce qui per­met de con­tenir un grand métrage sous un plus petit vo­lu­me.

Le cadre intérieur étant garni de pel­li­cu­le,

on l’im­mo­bi­li­se au moyen d’une che­vil­le, et on con­ti­nue l’en­rou­le­ment du âlm sur le cadre extérieur jusqu’à son extrémité, que l’on fixe à l’aide d’une pu­nai­se. Le châssis ainsi garni est plongé dans une-cu­ve con­te­nant le bain de déve­lop­pe­ment. Le bain s'ob­tient au moyen de la re­cet­te sui­van­te: eau (10 lit­res), dia­midophénol (50 gr.), sul­fi­te de soude an­hy­dre (250 gr.).

Le châssis est agité dans la cuve et on l’y lais­se jusqu’à ap­pa­ri­ti­on complète de l’image au côté « émul­si­onné » de la pel­li­cu­le.

Le châssis est en­s­ui­te retiré du bain et plongé pen­dant quel­ques mi­nu­tes dans une autre cuve con­te­nant de l’eau; en­s­ui­te, on re­p­lon­ge le châssis dans une cuve, sem­bla­ble aux précéden­tes, con­te­nant le bain de fixa­ge con­sti­tué par: eau (10 lit­res), hy­po­sul­fi­te de soude (2 kgr.) et bi­sul­fi­te de soude cris­tal­lisé (500 gr.). Lais­sez la pel­li­cu­le dans ce bain 1D à 15 mi­nu­tes, puis laver à l’eau cou­ran­te pen­dant une heure Le cadre est en­s­ui­te enlevé du bain de la­va­ge et égoutté, la pel­li­cu­le enlevée et mise sur un tam­bour de séchage, ac­ti­onné à l’élec­tri­cité. Le film étant sec, on le re­ti­re du tam-

Le bâti­ment prin­ci­pal de la Fox Film et ses stu­dios a la 55* Rue et 10* Ave­nue, à quel­ques mi­nu­tes de Broad­way.

STEL­LA FILM PRÉPA­RA­TI­ON COMPLÈTE AU CINÉMA

<2, Im Ai Li­wtard, Bnu­af­lei JuiGS RAUC0URT, ex-lei­ding min de II “Fi­mouiP­liy­en-Pi­riœouul


o o

VUE PRISE EN AVION DES ÉTA­BLIS­SE­MENTS « FA­MOUS PLAY­ERS LASKY », A HOL­LY­WOOD (CA­LI­FOR­NIE).

On re­mar­que, à gau­che de la photo, les énor­mes la­bo­ra­toi­res mo­der­nes de la com­pag­nie; à droi­te se trou­vent les deux im­men­ses < stu­dios »,

et au fond, le « stu­dio » dit de plein air.

hour, on .l’es­suie du côté cel­lu­loïd avec une peau de cha­mois, puis on l’en­rou­le sur lui-même le côté gélatiné en de­hors.

Voilà com­ment on déve­lop­pe un « négatif ».

Le procédé de déve­lop­pe­ment d’une bande « po­si­ti­ve » est le même; tou­te­fois, le bain révéla­teur doit être plus dilué, l’émul­si­on du film « po­si­tif » étant plus inféri­eu­re que celle du « négatif ».

Le « négatif » étant prêt, il s'agit de tirer le pre­mier « po­si­tif ».

Voici la de­scrip­ti­on d'une « ti­reu­se »:

Le méca­nis­me d'entraîne­ment d’une ti­reu­se est ana­lo­gue à celui d’un ap­pareil de prise de vues, mais il ne com­por­te ni débi­teur, ni ob­jec­tif. Ce méca­nis­me est en­fermé dans une boite dont la face antéri­eu­re est percée d’une ou­ver­tu­re cir­cu­lai­re per­met­tant le pas­sa­ge de la lumière pour l’im­pres­si­on; la paroi arrière est formée par une porte présen­tant à hau­teur de la fenêtre un dis­que obturé par un verre de cou­leur; l’ou­ver­tu­re de la porte met à nu la pla­ti­ne du méca­nis­me, le cou­loir cou­lis­sant dans une fente qui fait va­rier la hau­teur de la fenêtre pour -per­met­tre l’exact en­ca­dre­ment des ima­ges.

Une ma­ni­vel­le située sur le côté de l’ap­pareil, ac­ti­onnée au moyen de l’élec­tri­cité, com­man­de le mou­ve­ment d’entraîne­ment.

Sur le des­sus de cette boîte s’adap­te une boîte-ma­gas­in ob­lon­gue à deux axes sup­por­tant l’un le « négatif », l’autre le « po­si­tif » vier­ge. Deux fen­tes dans le pro­lon­ge­ment du cou­loir sont ménagées dans le cou­ver­cle et dans le fond de l'ap­pareil pour per­met­tre aux deux films la tra­versée de ce­lui-ci.

Voici com­ment s'ob­ti­en­nent les « po­si­tifs »; le négatif est mis en con­tact avec le « po­si­tif » vier­ge, géla­ti­ne con­tre géla­ti­ne; ce dou­ble ruban passe derrière la fenêtre éclairée, le « négatif » vers la lumière qui le tra­ver­se avant d’im­pres­si­on­ner le « po­si­tif ». Les deux pel­li­cu­les sont entraînées en­sem­ble derrière la fenêtre éclairée.

La pel­li­cu­le po­si­ti­ve im­pres­si­onnée est re­cu­eil­lie dans une boîte ma­gas­in; il suf­fit de déve­lop­per le « po­si­tif » de la même façon que le « négatif » et la copie du film est faite.


10

De gau­che à droi­te: les la­bo­ra­toi­res et les stu­dios de la Fa­mons Play­ers à Long Is­land City.

Nou­vel­les Cinéma­to­grap­hi­ques de Par­tout

FRAN­CE

A pro­pos de l’Enquête de « L’Écho de Paris ».

Mme Ger­mai­ne Dulac écrit à 1’« Echo de Paris »:

« Les mots sont im­por­tants en rai­son de l’état d’es­prit qu'ils reflètent et pro­vo­quent. L’enquête de « L'Echo de Paris » mar­que un souci très grand de la « cinégrap­hie » en cher­chant à réfor­mer-le vo­ca­bu­lai­re aux ter­mes in­grats si sou­vent im­pro­p­res, usité par le « cinéolo­gue ».

» Je sou­hai­te ar­dem­ment l'abo­li­ti­on du qua­li­fi­ca­tif « met­teur en scène ». L’ar­tis­te qui, sur un thème, com­po­se et ryth­me l’image, verbe du film, n’est pas un sim­ple or­don­na­teur de mou­ve­ments, il voit, il res­sent, il ex­pri­me, il crée la pensée sen­si­ble, il est le vi-su­a­li­sa­teur de l’œuvre.

» Par con­tre, 'je trou­ve assez juste de pro­por­ti­ons le mot « scénario >, qui désigne le thème suc­cinct appelé à être déve­loppé par des ima­ges mou­van­tes. L’œuvre écrite n'est rien sans la vi­si­on qui la matéri­a­li­se. Si le « scéna­ris­te » in­di­que son ac­ti­on en ges­tes, en lumières, en un « scénario » croy­ant com­po­ser un « cinégram­me ».. Mais peu d’écri­vains

écriront en­co­re un « scénario » croy­ant com­po­ser un « cinégram­me ». J’adop­te «scénario», «scéna­ris­te» jusqu’à nou­vel ordre. « Cinémanie », « cinépho­bie », bien. Sou­hai­tons sur­tout que « cinéphile » tri­omp­he! »

AN­G­LETER­RE

En­co­re an en­fant pro­di­ge.

C’est Baby Ivy Ward, une pe­ti­te étoile d’Ou­tre-Man­che âgée à peine de sept ans. Elle jouit déjà d’une gran­de réputa­ti­on, car elle sait nager, mon­ter à che­val, à bi­cy­clet­te • et même., tirer au re­vol­ver!

« Se non e vero... »

ETATS-UNIS

120,000 fran­cs ponr an scénario.

Le « Daily News » de Chi­ca­go et la « Gold-wyn Dis­tri­bu­ting Cor­po­ra­ti­on » vi­en­nent d’éta­blir un con­cours pour le meil­leur ma­nu­scrit de film. Des prix du mon­tant de $ 10,000 (120,000 fran­cs) ont été pro­posés. Le pre­mier prix fut acordé à une jeune fille de Flo­ri­da pour son ma­nu­scrit « Des Chaînes --brisées », sur 20,000 con­cur­rents. Hors le prix prin­ci­pal, 30 au­tres prix fu­rent dis­tri­bués. Parmi les lauréats se trou­vent 20 fem­mes et.. 12 hom­mes. Le Rameu­se-Miet­tes.

fyt/t Jiet­f­of'tJ&i ïc/tcf a/ai /cela/1

le cœur net. Les let­tres, objet de ses soupçons et si préci­eu­ses au sou­ve­nir de Mary, sont ses pro­p­res let­tres d'amour à lui, John.

Mais il ne reste pas long­temps rasséréné. Ma­da­me Cle­ve­land décou­vre 'la preu­ve d'une li­ai­son antéri­eu­re de son mari avec une cer­tai­ne Clai­re Syd­ney.

Ex­pli­ca­ti­on entre les deux époux. John Cle­ve­land avoue, mais ob­tient son par­don parce que Clai­re vient jus­te­ment de mou­rir peu de jours avant. Seu­le­ment Mary in­ter­ro­ge: « Si j’avais pareil­le con­fes­si­on à te faire, me par­don­ne­rais-tu, toi? » Et cette ques­ti­on, prise pour un aveu im­pli-

C’est une tran­che de vie, un grand heurt dans l’exis­ten­ce de deux époux, que nous représente ce film, où Vi­vi­a­ne Rich joue avec sincérité un rôle lourd de femme in­jus­te­ment soupçonnée.

Voici les faits:

Mariés de­puis plu­si­eurs années, les Cle­ve­land n’ont pas d’en­fants. Malgré les mar­ques de sincère tendres­se que lui pro­di­gue Mary, sa jeune femme, le fi­nan­cier John Cle­ve­land se fi­gu­re qu’elle a eu, avant leur ma­ria­ge, une ave­n­tu­re avec Paul Hor­ton, homme d’af­fai­res in­carcéré de­puis pour ban­que­rou­te frau­du­leu­se.

Au­jourd’hui pour­tant, Cle­ve­land en a eu


cite, suf­fit à en­ra­ci­ner plus avant le doute dans le cœur du ban­qui­er.

Or, le soir venu, les ba­gues de Ma­da­me Cle­ve­land ont dis­pa­ru. Dès le lend­emain matin, son mari prévient la po­li­ce. Et, peu d’heures après, de trou­blan­tes in­for­ma­ti­ons le met­tent hors de lui.

Sa femme n'a pas dit la vérité en af­fir­mant avoir passé la soirée chez les Tay­lor: ils sont ab­sents de­puis une se­mai­ne. Et puis on a re­trouvé les ba­gues, engagées au Mont-de-Piété par un forçat récem­ment sorti de pri­son... Paul Hor­ton. Ce der­nier ha­bi­te dans un lo­ge­ment où une dame vient re­trou­ver chaque jour une fil­let­te de 4 ans, confiée aux soins d’une vieil­le bonne. Et l’auto de cette dame est une li­mou­si­ne de même mar­que que celle de Ma­da­me Cle­ve­land.

Le mal­heu­reux homme court à l'adres­se in­di­quée.

Mais, Paul Hor­ton une fois arrêté. Mary déclare lui avoir el­le-même donné les bi­joux pour l’aider è quit­ter la ville et aussi pour ache­ter son si­len­ce au sujet de l’en­fant.

La fil­let­te est, en effet, une en­fant adoptée

L’in­ter­préta­ti­on de cette pro­duc­ti­on Fox ne lais­se pas à désirer, et rachète quel­que peu ce que le scénario pou­vait avoir de trop dif­fus. La photo n'est pas sans re­pro­che, mais la mise en scène, très soignée, est agréable sans déploi­e­ment de faste.

C'est un bon film, dont l’ac­ti­on cap­ti­ve.

Emka.

en ca­chet­te par Mary... Que le des­tin soit juge! Car elle ig­no­rait que la vieil­le bonne ait été la nour­ri­ce de Paul et que, dès lors, ce­lui-ci re­viendrait dans cette mai­son à sa sor­tie du bagne.

Mais Cle­ve­land re­fu­se de la croi­re. Hor­ton in­ter­vient alors et lui fait lire une let­tre de la morte, adressée à son en­fant par Clai­re Syd­ney. Elle révèle à la fil­let­te le nom de son père. Et ce père c’est..., John Cle­ve­land lui-même.

Ac­ca­blé par ce coup du des­tin, il s'écrou­le et, bientôt, veut fuir. Mais une voix d'en­fant le rap­pel­le de la part de Mary. Ce que la des­tinée a fait est bien fait. Elle rend un père à l'orp­he­li­ne. Mary veut res­ter sa mère.

LA VIE CINÉMA­TO­GRAP­HI­QUE

(Suite, voir pape C-.)

— Le cinéma de­vrait de­venir pour l’in­sti­tu­teur ce qu’il es; pour le ro­man­cier: un col­la­bo­ra­teur de chaque jour, de chaque mo­ment. L’école de demain ne se con­ten­te­ra plus de son ta­bleau noir, de ces dia­gram­mes et de ses car­tes de géograp­hie. Elle aura son écran et son in­stal­la­ti­on cinéma­to­grap­hi­que. Et dès

lors, quel progrès; comme les pe­tits ap­pren­dront rapi­de­ment, sans ef­fort, sans sur­me­na­ge! S’agi­ra-t-il de l’his­toi­re? Sur l’écran

seront pro­jetées les prin­ci­pa­les scènes des

pages à re­te­nir. Les cou­tu­mes, la vie des

per­son­na­ges, des vi­si­ons de ba­tail­les, des échappées sur les grands événe­ments, pénétreront aisément les cer­veaux; les dates à re­te­nir s'y an­creront plus fa­ci­le­ment. Ce sera l’his­toi­re ap­pri­se par l’image; elle aura rai­son de l’ig­no­ran­ce ac­tu­el­le. In­ter­ro­gez nos en­fants; ils ont par­fois des con­fu­si­ons bien plai­san­tes L’écran met­tra de l’ordre dans leurs sou­ve­nirs et leur mémoire s’en res­sen­ti­ra. Ils ne mêle­ront plus Char­le­mag­ne et Char­les Quint, Louis XI et Louis XII; ils clas­seront mieux le passé. Et la géograp­hie? Les car­tes sont fai­tes pour ne pas être re­gardées; gra­ves, elles res­tent pen­dues aux murs à une telle hau­teur qu’il se­rait dif­fi­ci­le d’y dis­tin­gu­er un fleu­ve d’un che­min de fer. Sur l’écran, agran­dies, elles pro­dui­rai­ent un effet tout différent: vil­les, vil­la­ges, mon­tag­nes, vallées, cours d'eau, rail­ways s’y déta­che­rai­ent avec le re­lief néces­sai­re. Par­le­rait-on de l’Es­pag­ne? La carte pro­jetée se­rait sui­vie de vues des prin­ci­pa­les vil­les: Ma­drid. Séville, Gre­na­de, Bar­cel­o­ne, etc., avec des per­spec­ti­ves du pays. Et il en se­rait de même pour tout ce que l’on en­seig­ne, la bo­ta­ni­que par exem­ple. Quel défilé de fleurs sur l'écran! Quel­le hor­ti­cul­tu­re à faire sur­gir sans la

cher­cher vai­ne­ment dans les en­vi­rons de la com­mu­ne. Cette méthode ne fa­ci­li­te­rait-el­le pas l’étude des plan­tes vénéneu­ses? Défen­dons nos en­fants... Le cinéma y réus­si­ra. » L’ap­pli­ca­ti­on de cette méthode à l’édu­ca­ti­on de la jeu­nes­se, à son in­struc­ti­on, re­com­mandée par cct homme dis­tin­gué, tôt ou tard fera par­tie des pro­gram­mes de l’en­seig­ne­ment.

Les écoles auront-el­les leur salle de ciné comme elles ont un gym­na­se ou un préau, et les clas­ses y défi­leront-el­les à une heure déter­minée, ou bien cha­cu­ne d'elles au­ra-t-el­le son écran, ses films et d’énor­mes ri­de­aux noirs qui, aux heures fixées, mas­que­rai­ent la lumière du jour?

Et la com­pres­si­on des dépen­ses? Des temps meil­leurs viendront; peut-être dis­po­se­ra-t-on de res­sour­ces plus im­por­tan­tes en­co­re pour l’en­seig­ne­ment... Inévi­ta­ble­ment, heu­reu­se­ment le cinéma lui vien­dra en aide, obéis­sant à des lois inéluct­a­bles et régénéra­tri­ces.

II amuse au­jourd’hui; il in­strui­ra demain; sa carrière n’est pas finie. Il a de l’ave­n­ir.

Ge­or­ges de STOC­KEL.

Une qua­trième mai­son pro­duc­tri­ce

cinéma­to­grap­hi­que belge

LES CI­NE­PRO­DUCTÏONS HE­LI­OS A la suite de notre « Qui en connaît d’au­tres? », paru en page 15 de notre revue n TI, et ne sig­na­lant l’exis­ten­ce en Bel­gi­que que de trois mai­sons pro­duc­tri­ces de films, la S. A. des Co­pro­duc­ti­ons He­li­os nous fait ju­di­ci­eu­se­ment ob­ser­ver que Ciné-Re­vue a déjà été en re­la­ti­on avec cette firme belge, et que notre oubli de la sig­na­ler est re­gret­ta­ble.

Nous nous em­pres­sons donc de réparer l’er­reur com­mi­se, en al­lon­ge­ant d'une unité la liste des mai­sons pro­duc­tri­ces de films bel­ges.

Le Rédac­ti­on.

CHAM­PAG­NE CA­ZA­NO­VE

Qe plus apprécie

ILv/fsti­son.

p0e­ou­ao.

dans le monde en­tier

Fondée à AVIZE en 1811

Agent général dépo­si­tai­re pour la Bel­gi­que et le Congo:

Léon de BUE­GER x\rue


La vraie for­mu­le du Film In­ter­na­ti­o­nal?

Dans les co­lon­nes du der­nier «Heb­do-Film» pa­rais­sent de nom­breu­ses et spi­ri­tu­el­les lig­nes trai­tant des « pro­jets améri­cains », et signées de M. Mar­cel Bo­n­a­my.Ce qui ap­pert sur­tout des vues de M. Jesse L. Larky, l’un des plus puis­sants bu­si­ness­man de la cinéma­to­grap­hie, c’est qu’il im­por­te de trou­ver pour le film une for­mu­le qui sa­tis­fas­se tous les amis du ciné, des deux côtés de l’At­lan­ti­que. 1 M. Jesse Larky parle comme suit:

« Je crois que le spec­ta­teur améri­cain de­man­de au film une con­clu­si­on heu­reu­se, une fin où le bien tri­omp­he tou­jours du mal et où l’honnête jeune pre­mier épouse la ver­tu­eu­se ingénue, où le traître est enfin châtié comme il le mérite. Le spec­ta­teur européen, par con­tre. je le crois, veut que les con­clu­si­ons du film s’adap­tent à la vie réelle, cel­le-ci fùt-el­le tri­ste, désil­lu­si­on­nan­te, amo­ra­le. J’ai l’in­ten­ti­on, en effet, de faire « tour­ner » deux fins différen­tes pour un même film pour sa­tis­fai­re, ainsi, les de­man­des différen­tes des pu­blics.

Dans ce but, d’ail­leurs, et tou­jours pour ren­d­re la pro­duc­ti­on aupS­si at­trayan­te aux yeux des cinéphi­les de j’an­cien que du nou­veau monde. Pa­ra­mount pro­met de faire appel aux ta­lents des pays oc­ci­den­taux. Dans ce but, il aura re­cours, entre au­tres, aux scéna­ris­tes français, comme doués d'une belle et fer­ti­le ima­gi­na­ti­on. M. Mar­cel Bo­n­a­my, ce­pen­dant, sig­na­le un écueil: il sera dif­fi­ci­le de tour­ner un film in­ter­na­ti­o­nal sur un scénario pure­ment français; mais le chro­ni­queur d’«Heb­do-Film» ajou­te aus­sitôt: 7

« Je ne vois pas bien les ma­ni­fe­sta­ti­ons du génie latin dans ces his­toi­res conçues sur com­man­de, avec une liste des si­tu­a­ti­ons à éviter. Ou plutôt, ce sera une belle preu­ve de notre génie, si quel­ques au­teurs français ar­ri­vent à met­tre des chefs-d’œuvre sur pied dans ces con­di­ti­ons.

» Pour­tant, tout ceci n'est que détails.

» Il fau­d­ra voir le film à la pro­jec­ti­on.

» Ce­lui-ci aura été conçu par un au­teur français, mis en scène par un Améri­cain, in­ter­prété par une Es­pag­no­le et un Ja­po­n­ais, pho­to­grap­hié par un Mexi­cain, découpé par une jeune femme russe, et les sous-ti­tres français auront été ar­rangés par un littéra­teur Ita­lien. Ce sera quand même un film améri­cain. Mieux, ce sera le vrai film in­ter­na­ti­o­nal. le film de demain, qui pas­se­ra à Lond­res et à Ber­lin en même temps qu’à Tokio et à Li­mo­ges, avec au­tant de succès, si la fin jus­ti­fie bien les moy­ens em­ployés.

» Car il y a cette ques­ti­on de la fin, deuxième point délicat que je voud­rais bien sai­sir.

» Si nous croy­ons le grand cinégraphis­te améri­cain, la fin exer­ce une gran­de in­flu­en­ce sur le succès des films, selon le pays dans le­quel il est pro­jeté. I.e nou­veau monde aime que « cela fi­nis­se bien », c’est-à-dire qüe la jeune héroïne qui aura souf­fert tout au long de quin­ze cents mètres, soit récom­pensée à la dernière par­tie; que le si­ni­stre ban­dit ayant exercé des ra­va­ges pen­dant une heure, dis­pa­rais­se à l’ul­ti­me scène; que le jeune homme sym­pa­thi­que, mais un peu bête, qui aura été vic­ti­me de l’égoïsme de ses con­tem­po­rains, pren­ne une re­van­che écla­tan­te à la fin; que la femme fidèle re­trou­ve son époux chéri; que le po­li­cier ait rai­son des voleurs; que le fi­nan­cier véreux soit mis en pri­son; bref, que les der­niers mètres soi­ent la douce image d’un cou­ple enlacé, dans un décor champêtre, avec, à l’ho­ri­zon, le so­leil se cou­chant sur la mer, ou la lune se le­vant dans la mon­tag­ne.

» Tan­dis qu'en Fran­ce — tou­jours d'après les décla­ra­ti­ons de M. Lasky — on aime les fins tra­gi­ques: la jeune fille qui aura souf­fert pen­dant quin­ze cents mètres, verra sa déli­vran­ce dans la mort; le si­ni­stre ban­dit dont on nous aura montré les ex­ploits fi­ni­ra dans la peau d’un homme re­pen­ti; le jeune homme un peu bête sera acculé au sui­ci­de; la femme fidèle fi­ni­ra elle aussi par trom­per son mari; le po­li­cier sera roulé jusqu’au bout; le fi­nan­cier véreux sera décoré; bref, il faut, que les der­niers mètres mon­trent une cham­bre d’hôpital avec une ago­nis­san­te ou des cier­ges brûlant djins un décor funèbre.

» Je ne con­tes­te pas la psy­cho­lo­gie de M. Lasky. C’est, je le répète, un'grand bu­si­ness­man.

» Mais j’at­tends avec une cer­tai­ne cu­ri­o­sité les films ar­rangés dans ces con­di­ti­ons. Je me sou­viens à ce pro­pos, d’un film présenté l’année dernière, et que les Améri­cains au­rai­ent tourné « exprès pour nous ». C’était « Les plus forts » de Ge­or­ges Cle­men­ceau. Ils s’ima­gi­nai­ent conquérir d’emblée notre marché avec cette bande; n’ont-ils point fait er­reur?

» Re­ven­ons aux films à dou­ble fin.

»‘Quand les Améri­cains tour­neront la vie du Christ — cela vien­dra, soyez sûrs! — on verra, dans la ver­si­on trans­at­lan­ti­que, le fils d* Dieu épou­ser Ma­rie-Ma­de­lei­ne qui l’a beau­coup aimé. Dans la ver­si­on européenne, il est pos­si­ble que le Christ soit cru­ci­fié, en­co­re qu’il fail­le tenir comp­te de la- Cen­su­re, qui n’admet poin­L­ce genre de plai­san­te­ries.

MA­CHI­NE A LAVER

MO­RISONS

lave le linge sans déchi­rer un seul fil, sans aucun méca­nis­me intérieur pou­vant en­dom­ma­ger les tis­sus.

Pas de bil­les, pas de res­sorts, pas de rou­leaux.

L’eau de savon est chassée à tra­vers le linge de gau­che à droi­te, de droi­te à gau­che, du mi­li­eu vers les côtés et de bas en haut.

Le la­va­ge ne de­man­de que six mi­nu­tes. Plus de cui­s­son néces­sai­re. La ma­chi­ne est mise en mou­ve­ment par son prop­re poids.

Une femme peut la ser­vir, soit as­si­se, soit de­bout.

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» Dans le film qui sera fait de nou­veau dans quel­ques années, sur les Aaours de Marc-An­toi­ne et de Cléopâtre, on vyrra d’une part la reine d’Egyp­te vivre d’heu'Peux jours avec An­toi­ne, vain­queur à Ac­ti­um, et, d’autre part, la mort de la belle, con­for­me à l’His­toi­re.

» Qu»d, après les Al­le­mands, les Améri-

cains s’at­ta­queront à l’His­toi­re de Fran­ce, on verra les cho­ses les plus pro­di­gi­eu­ses: Ca­mil­le Des­moulins mour­ra en­touré d’une nom­breu­se fa­mil­le, à un âge avancé; Marat épou­se­ra Char­lot­te Cor­day vers la soixan­tai­ne; Ma­rie-An­toi­net­te se fera carmélite après 93, etc. Ce sera char­mant. »

Mar­cel BO­N­A­MY.

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