Programme from 28 Sep. to 2 Oct. 1924



Booklet

Bron: FelixArchief nr. 1968#893

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FILM-RE­VUE

Nos Bi­ogra­phies

GINA RELLY

INA RELLY est née à Paris le le 25 décem­bre 1897, un jour de Noël, ce qui est un heureux présage. Son père était un très fin dessi­na­teur et sa mère une ex­cel­lente mu­si­ci­enne. Elle se des­ti­nait à l’opérette et fit de sérieuses études de chant. Elle débuta dans une pièce de revuïste parisien Rip. Mais elle fut immédi­ate­ment sol­licitée par G. Monca pour « es­sayer » un petit rôle dans un de ses films.

Gina Relly a conté elle-même dans quelles con­di­tions cet essai eut lieu.

— Monca, dit la sym­pa­thique artiste, avant de m’en­gager défini­tive­ment, voulut me faire « tourner un bout ». C’était la première fois que je jouais de­vant l’ob­jec­tif. Je suivis toutes les in­di­ca­tions du met­teur en scène avec soin. Lorsque tout fut ter­miné, je m’ap­prochais de Georges Monca.

— Eh bien! lui de­mandais-je.

— Eh bien, quoi.

— Com­ment me trou­vez-vous?

— Char­mante.

Il ne s’agit pas de cela. Com­ment

me trou­vez-vous au cinéma.

Il me prit par le bras, me con­duisit dans un coin et me mur­mura à l’or­eille:

Ecoutez! Je ne puis pas vous le

dire, vous ne saurez cela que dans une trentaine d’années, je suis lié par le se­cret pro­fes­sion­nel....

« Ja­mais, je me sen­tais moins en humeur de plaisan­ter. Que M. Monca me par­donne, j’ai eu envie de lui tirer la langue.

« Mais c’est envie de l’em­brasser que j’eus deux jours plus tard,-lorsqu’il m’annonça qu’il al­lait me faire en­gager pour un film de Prince. »

A par­tir de ce mo­ment elle ne quitta plus l’écran et fut engagée par la mai­son Pathé pour jouer l'ingénue avec Prince Rigadin dans « Les Femmes Col­lantes ». Elle tourna suc­ces­sive­ment, sans presque / s’arrêter « Mi­rage du Cœur » avec Tré-ville, « Nine », avec Sutto; « La Chimère » avec Lehmann, « La Dette » pour les cinématographes Harry. Ce dernier film lui valut d’être re­marquée par William Fox, le grand cinématographiste améri­cain qui était de pas­sage à Paris..

Il l’en­gagea immédi­ate­ment et l’em­mena à New-York où il lui con­fia le rôle prin­ci­pal d’un grand film The face at Your Win­dow. William Fox voulut la garder comme étoile, mais à ce mo­ment, elle fut rap­pelée par René Le Prince qui lui pro­posa de tourner le rôle de Syl­vette dans « l’Em­pereur des Pau­vres ». G. Monca l’en­gagea en­suite pour tourner « Le Sang des Finoël ». Sur ces en­tre­faits,, elle resta sans en­gage­ment, la crise ciné- matographique paraly­sait l’ac­tivité des stu­dios français. Elle fut alors sol­licitée par l’Ufor de Berlin. On lui signa un bril­lant con­tract. Gina Relly ne par­tit pour l’Alle­magne que con­trainte et forcée et après avoir fait de nou­velles démarches auprès de di­verses firmes françaises, en vue d’obtenir un en­gage­ment. Elle resta dix mois en Alle­magne, et tourna trois grands films. Elle ren­tra subite­ment à Paris pour y subir l’opéra­tion de l’ap­pen­dicite.

Désor­mais elle espère ne plus quit­ter la France. En effet la char­mante artiste a signé un en­gage­ment avec les « Lauréa Films » de Mar­seille.

Gina Relly est en­core céli­bataire.

NEMO.

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ROYAL - ZO­OLO­GIE CIN­EMA

BROAD­WAY

New-York. — La grande métro­pole avec ses im­meubles trouant les nues — et Broad­way.

Voilà la scène de notre, drame qui com­mence à Green Vale, une pe­tite ville dans la par­tie supérieure de l'Etat de New-York, Dans ce hameau pais­i­ble vivent Thomas Drake, fils d’un pas­teur, et Irène Mar­ley, une jeune fille, belle, donl l’âme est pro­fondément sincère.

Malgré sa je­unesse, Thomas con­nais­sail déjà la sig­ni­fi­ca­tion du mot: Amour... ce mot, est de­venu la rai­son de sa vie.

Un di­manche matin, pen­dant qu’Irène chan­tait au chœur, le jeune homme com­prit qu’il l’aimait. Le lende­main, il lui dit son amour en lui met­tant au doigt une bague: « Portez-la tou­jours, Irène, sans ja­mais vous en défaire! »

Quelques se­maines s’écoulèrent.

Dans l’église Irène chan­tait et Tom l’ac­com­pa­g­nait à l’orgue.

Un auto s’arrêta sur la route.

Ran­dall Sher­rill, le fameux dra­maturge new-yorkais, en de­scen­dit ac­com­pagné de son amie (la dernière!) Jenny King, une étoile de la comédie mu­si­cale.

Celte femme avait connu le mal trop tôt et le bien trop tard.

L’at­ten­tion de l’au­teur est attirée par un chant mélodieux. Il écoule émer­veillé et entre dans l’église.

Poli, élégant, beau phraseur, gen­tle­man par­fait, il se présente à Irène et à Thomas.

S’adres­sant par­ti­c­ulière­ment à Irène:

— Made­moi­selle, il est dom­mage, qu’avec une voix si belle vous ne soyez pas à Broad­way. De­main, j’ai une au­di­tion à mon théâtre. Voulez-vous y venir?

Trène ac­cepta. Tom re­fu­sait de dire quoi que re soit afin de ne pas in­flu­encer sa fiancée. Il se résig­nait au si­lence, alors que celle-ci le pri­ait de l’aider à so­lu­tion­ner cette ques­tion, la plus im­por­tante qu elle eût ja­mais à résoudre.

Broad­way scin­tille de lumières et d’ors. C’esl la joie. Le Car­naval sans fin. Irène, depuis trois mois’ est de­v­enue une toute autre jeune fille.

Femme, au­jourd’hui, elle veut être adulée, flattée, Elle est par­tie pour conquérir le succès... elle veut se le réserver.

En­tretemps, Ran­dall Sher­rill, amoureux d’Irène, pour sa beauté et son in­no­cence, choses rares dans son mi­lieu, aban­don­nait Jenny King.

Main­tenant parmi les réclames lu­mineuses de Broad­way se trou­vait le nom d’Hélène.

Un de ses rêves était ac­com­pli et l’autre... oublié!

Sher­rill, ce soir-là, pro­posa à Irène de l’épouser; après avoir réfléchi celle-ci ac­quiesça à sa propo­si­tion.

Deux heures plus tard elle était « Madame Sher­rill. »

Jenny King, folle de rage et de jalousie, télégra­phie à Thomas: Si'vous n’avez pas oublié Irène Mar­ley, venez de suite, elle cour! les plus graves

PRO­GRAMME du 28 SEPT, au 2 OCT.

La Reine Muette

(ou­ver­ture)

Dorcine

5in - 5in - Hatus

Mack-Sen­nett comédie in­terprétée (

BEN - CURPIN

BROflD­DBV

grand drame mod­erne

Pen­dant la Pause

Récital pour Orgue

PRO­GRAMMA van 28 SEPT, tot 2 OCT.

De Stomme Königin

(open­ingstuk)

Dorcine

2. 5in - 5in - Hatus

( ( ack-Sen­nett tooneel­spel ver­tolk door

BEN - CURPIN

BRO­HDBHy

groot modem drama

Ti­j­dens de Poos

Récitual voor Orgel

Se­maine prochaine

2 premières vi­sions en Bel­gique, f

Vérité en te Nue

comédie-vaude­ville in­terprété par

G A PE rH HUGHES (Jimmy)

L’Autre Aile

grand drame mondain in­terprété par

MM Marthe FER­RARE et J. MURAT

Et Thomas cou­rut vers la gare.

Le drame se précip­ite.

Le jeune homme ar­rive à l’ap­parte­ment de Fau­teur dra­ma­tique.

Une querelle éclata entre les deux hommes. Com­bat... coup de re­volver... et derrière un rideau s’écroule Jenny King, mortelle­ment blessée.

Sher­rill est cause de la mort de sa dernière amie, cepen­dant il ac­cuse Thomas d’être le meur­trier. L'At­tor­ney du Djstrict fait com­paraître Thomas de­vant les As­sises.

Sher­rill af­firme sous faux ser­ment que le jeune homme est coupable. Le témoignage d’Irène est, seul, en sa faveur.

Mais dans l’Etat de New-York il y a une loi qui défend à une épouse de déposer pour ou con­tre son mari. Irène est rayée de la liste des témoins à décharge et Thomas est con­damné à être élec­tro­cuté à Sing Sing.

C’est dans la salle d’exécu­tion de cette vieille prison que le drame at­teint son point cul­mi­nant.

Après une course pas­sion­nante entre doux lo­co­mo­tives, — l’une por­tant Irène en pos­ses­sion d’une con­fes­sion écrite par Sher­rill et qui sauvera la vie de l’homme qu’elle aime, et l’autre por­tant, le par­jure — Tom est sauvé à la dernière minute.

Un train ar­rive en sens in­verse sur la voie unique, une col­li­sion for­mi­da­ble dans laque­lle périt Sher­rill.

Dans la pais­i­ble bour­gade, Thomas Drake et sa femme connaîtront en­core des jours heureux.

BROAD­WAY

dan­gers.

Tn een klein stadje, dicht bij New-York, hebben Tom en Irena zieh leeren Be­minnen, ter­wijl hij in de kerk liet orgel be­speelde om haar zil­v­eren zang te begelei­den.

Ran­dall Sher­rill, een gek­ende New-Yorker too-neelschri­jver, voor­bij de kerk ri­j­dend met zijn vriendin Jenny King, getrof­fen door de zuiv­er­heid van Irena’s stem, stelt haar voor naar Broad­way, --de wereld van het fac­tice goud — te komen als zan­geres. Zij stemt toé, en na drie maan­den is zij in dien roes een gan­sch an­dere gewor­den. Tom is ver­geten: zij huwt Sher­rill. Wat een razende jalo­er­schheid ver­wekt bij Jenny, die Tom ver­wit­tigt dat Irena aan een groot gevaar bloot­staat .

Tom snelt naar Broad­way en tuss­chen de beide man­nen ontstaat een gevecht waar­bij Jenny gedood wordt. Tom wordt beschuldigd van moord: al­hoewel hij zelf de dader is klaagt Sher­rill hem aan. Tom wordt ter dood vero­ordeeld.

Na een wilde vaart van twee loko­motieven — de eene ver­vo­erend Irena, draag­ster eener schriftelijke beken­te­nis van Sher­rill, veropen­har­ing der waarheid, de an­dere de mei­need­ige — wordt Tom op het laat­ste oogen­blik gered.

Tn een vreeselijke trein­bots­ing vindt ten slotte Sher­rill den dood.

Ter­wijl, terug­keerend naar hun klein stadje, Tom en zijn vrouw Trena voor­taan een rustig geluk zullen ken­nen.

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FILM-RE­VUE

A pro­pos du Petit Jackie

L’en­t­hou­si­asme des récep­tions qu’on lui a faites est-il ex­ces­sif?

LE PETIT Jackie Coogan fait en Eu­rope la tournée que l’on sait et il est ac­cueilli partout avec en­t­hou­si­asme.

Une foule, une foule énorme s’as­sem­ble pour l’ap­plaudir, on le cou­vre de fleurs, on le porte en tri­om­phe.

C’est ex­ces­sif! dis­ent cer­tains jour­naux. C’est ridicule et c’est scan­daleux! procla­ment les plus exaltés. Oui, scan­daleux: alors que des sa­vants, des artistes de tal­ent végètent dans l’ob­scu­rité, une pareille man­i­fes­ta­tion en l’hon­neur d’un gosse déjà privilégié grâce à des ap­pointe­ments dis­pro­por­tionnés,.... un tel en­goue­ment com­paré à une telle in­différence ne peut qu’in­digner les gens de bon sens!...

Ces protes­ta­tions, ces récrémi­na­tions, nous sommes habitués à les en­ten­dre chaque fois qu’un cham­pion de la boxe, de l’au­to­mo­bil­isme ou du cy­clisme est l’objet des sym­pa­thies publiques à l’oc­ca­sion d’une vic­toire.

Et elles nous parais­sent in­jus­tifiées. Certes, nous es­ti­mons qu’il n’y a pas de com­para­i­son pos­si­ble entre un ac­teur ou un homme de sport, si « glo­rieux » soit-il, et un homme de sci­ence émi­nent ou un homme d’art de réel tal­ent.

La sci­ence et l’art mériteront tou­jours la place d’hon­neur dans la vénéra­tion de tous. C’est en­tendu.

Aussi bien s’agit-il de placer la ques­tion sur son véri­ta­ble ter­rain — c est à dire d’ex­am­iner les droits de cha­cun à la re­con­nais­sance publique et d’en­vis­ager de quelle façon cette re­con­nais­sance doit être man­i­festée.

Est-ce de la même manière? Je ne crois pas. Je ne vois pas bien, par ex­em­ple, le pro­fesseur Branly, l’il­lus­tre in­ven­teur de la T. S. F., ou Ana­tole France,

ar­rivant à Lon­dres et être porté en triom-pne par .une foule en délire. Une telle exubérance pop­u­laire au­rait, de par son sans-gêne, de par sa fa­mil­iarité, quelque chose de choquant, d’irrévéren­cieux.

Du reste Branly et Ana­tole France ont beau être des gloires uni­verselles, ils ne sont pas, à pro­pre­ment par­ler, des hommes « publics »; ce ne sont pas des hommes ayant avec la foule des rap­ports di­rects. A eux le re­spect, la con­sidéra­tion, les hon­neurs (décora­tions et titres); et à Coogan, à Char­iot, à Dempsey, à Bot­techia, voire à M. Her­riot les bravos de la rue.

La pôularité, a dit Vic­tor Hugo, c’est la gloire en gros sous.

Oui mais voilà, ne man­querez-vous pas d’ob­jecter. Oui mais voilà: ces gros sous ce ne sont pas les Branly qui les gag­nent, ce sont les Coogan!... Et c’est là qu’ap­pa­rait l’in­jus­tice hu­maine.

Là-dessus nous sommes par­faite­ment d’ac­cord. Mais à qui la faute?... Si Jackie Coogan fait re­cette à l’écran, n’est-il pas juste qu’il ait sa grosse part dans la dite re­cette? Faudrait-il, de préférence, laisser s’en­richir à ses dépens les firmes cinématographiques qui lui font tourner ses films?... Vous se­riez les pre­miers à pro­tester.

Réservez plutôt vos protes­ta­tions pour les adresser aux gou­verne­ments, aux Etats, comme aussi aux sociétés in­dus­trielles, qui prof­i­tent égoïste­ment du génie des sa­vants, des artistes et, abu­sant de leur manque de sens pra­tique, leur adressent de beaux dis­cours au lieu de leur as­surer des ressources hon­or­ables!

Mais, de grâce! ne ren­dez pas le pub­lic re­spon­s­able!.:..


FILM-RE­VUE

GARETH HUGHES

LA VÉRITÉ EN TENUE!

FILM SATIRIQUE EN 5 PAR­TIES

JIMMY est af­fligé d’une imag­i­na­tion si abon­dante que les men­songes qu’elle lui fait dire font le désespoir du vil­lage de Barns­field.

Un jour, il tra­verse la rue prin­ci­pale de la lo­calité en cri­ant: « Sauve qui peut! Le bar­rage! » Tout le monde croit que le bar­rage derrière lequel se trouve le vil­lage est rompu et la pop­u­la­tion s’en-

Outré de la panique causée par ce men­songe, le con­seil com­mu­nal décide d’en­voyer Jimmy dans une mai­son \ cor­rec­tion. Les femmes parvi­en­nent cepen­dant à amadouer le bourgmestre qui con­sent à en­voyer Jimmy chez un spécial­iste qui promet de le guérir.

En effet, après quinze jours Jimmy re­vient, in­ca­pable de dire un men­songe.

fuit vers les hau­teurs où se trouve la mai­son du maire. Jimmy a em­poigné une jeune fille, l'a « sauvée » et menée à la mai­son du maire. En­tretemps ce dernier a déjà téléphoné au gar­dien du bar­rage et ap­pris que celui-ci n’a pas bougé.

C’est alors que tout le monde dans le vil­lage ap­prend que la vérité est bien plus désas­treuse que le men­songe!

En rue, chez l’épicier, dans les réunions publiques, il de­vient, avec son in­ca­pacité de men­tir, le fléau du vil­lage,

FILM-RE­VUE

au point que les au­torités le ramènent le spécial­iste pour lui ren­dre « l’usage du men­songe », mais le sa­vant doc­teur avoue qu’il ne possède pas cette sci­ence de faire « ma­chine en arrière ». Seul une grande émo­tion peut faire cé mir­a­cle.

Or, Jimmy revoit la jéune fille qu’il a sauvée et dont il est folle­ment amoureux. L'amour... est un tissu de jolis men­songes, et nous voyons Jimmy en faire un abon­dant usage.

, Cette his­toire philosophique est adroi-V .lent mise en scène et jouée à la per­fec­tion.

Film con­t­role de

Rue Neuve, (>S, Brux­elles

CAM­OU­FLAGES

Drame Scan­di­nave, film russe, grand film japon­ais, autrichien, que de fois n êtes-vous pas entrés dans un cinéma dont les af­fiches extérieures vous promet­taient un spec­ta­cle intéressant, un film de prove­nance étrangère — mais ja­mais alle­mande — et com­bien de fois avez-vous vu se dérouler à vos yeux un drame banal, une comédie fade d’orig­ine ger­manique? Mais pourquoi cette trans­for­ma­tion? Pourquoi ce cam­ou­flage Peut-être les loueurs éprou­vent-ils une cer­taine honte à présen­ter un film provenant d’un pays en­nemi; peut-être, par con­tre, craig­nent-ils qu’un foyer pa­tri­o­tique en­core à (( at la­tent dans l’âme du pub­lic ne se ra­vive subite­ment que le film soit boy­cotté.

Non! Il ne doit pas être ques­tion de pa­tri­o­tisme! Il n’y a pçs lieu de cam­ou­fler un film parce qu’il est alle­mand; ce qui im­porte, c’est la valeur réelle d’un film.

En effet, il faut bien l’avouer, l’Alle­magne nous a prouvé, par ses dernières pro­duc­tions, qu’elle possède au plus haut degré la per­fec­tion tech­nique dans la réal­i­sa­tion. C’est cette per­fec­tion que nous de­vons at­tein­dre; c’est dans le progrès de 1 art cinématographique alle­mand que nous de­vons trou­ver cer­tains fac­teurs in­dis­pens­ables à la pro­duc­tion na­tionale des films, de même que nous em­prun­terons au film français son scénario, ses artistes, et au film améri­cain, ses mises en scène, sa pho­togra­phie.

«Le Cab­i­net du Doc­teur Cali­gari» et d’autres films en­core: « Nos­fer­atu le

Vam­pire », « Inri », que nous ver­rons bientôt, mar­quent un réel progrès qu’il est néces­saire de connaître.

Nous voulons, nous de­vons voir les bons films alle­mands; et cela sans au­cune fausse-honte, sans crainte d’être taxés d’an­tipa­tri­o­tisme, car l’art est uni­versel, in­ter­naitonal, et les films qui pour­raient nous être utiles pour nos pro­pres réal­i­sa­tions ne peu­vent être ignorés.

Mais, ce ne sont pas tou­jours les bons films alle­mands dont la prove­nance est ainsi cam­ouflée; d’in­nom­brables ban­des d’intérêt à peu près nul, des films de sec­ond ordre, et achetés en Alle­magne en rai­son de leur prix mod­ique inon­dent not marché cinématographique, et ce sont ces films surtout que l’on voudrait faire passer pour des pro­duc­tions d’un pays ami. Ce cont ces films-là que nous ne voulons pas voir; ils ne présen­tent aucun intérêt pour nous et ne peu­vent que faire du tort à la renommée du pays auquel on les at­tribue!

Et pourquoi voyons-nous aussi un autre cam­ou­flage, celui des titres?

A tout in­stant, un film venant de France, d’Amérique ou d’ailleurs est présenté en Bel­gique sous un titre différent de celui qu’il por­tait en son pays d orig­ine; et ce titre, bien en­tendu, adopte une tour­nure qui fait croire aux ten­dances pornographiques du di- film.

Ce procédé, qui a pour résul­tat cer­tam une af­flu­ence de spec­ta­teurs, est tout à fait mal­honnête; c’est une fraude vul­gaire qui cause un grand préju­dice à la renommée de la cor­po­ra­tion cinématographique.

Et c’est cela que nous ne pou­vons ad­met­tre. Raoul DANOT


FILM-RE­VUE

Vari­a­tions sur la cen­sure

OUS au­rons à Brux­elles une ex­po­si­tion du cinéma; Paris vient d’avoir la si­enne.

Ces man­i­fes­ta­tions de l’énergie in­dus­trielle des en­tre­prises de l’écran provo­quent des dis­cus­sions utiles sur bien des points.

M. Adrien Bruneau di­s­ait récem­ment que le cinéma ap­prend à voir mieux et plus vite que la réalité parce qu’il isole et répète. Il est donc in­con­testable­ment un aux­il­i­aire intéressant de l’en­seigne­ment. Et nous n’en­ten­dons pas par là isoler dans un cadre spécial les films in­struc­tifs, les doc­u­men­taires ou les pro­duc­tions pure­ment his­toriques.

Certes, il y a des films im­moraux et dan­gereux, et le légis­la­teur a rai­son de les sous­traire à la vue de la je­unesse. Il ne s’agit pas de savoir ici si cette mesure est égale­ment ap­pliquée aux autres man­i­fes­ta­tions, plus an­ci­ennes de la pensée hu­maine, telles le roman, le théâtre ou le dessin. Nous nous en tenons stricte­ment au cinéma, puisque lui seul connaît en ce siècle de progrès, l’hon­neur de se voir at­tribuer une cer­taine force d’in­flu­ence sur les cerveaux juvéniles.

Une plume plus méchante que la mi­enne en con­clu­rait que cette ex­clu­sivité n’est pas à l’hon­neur de la littéra­ture et des autres arts.

Le grand mal at­tribué au cinéma est qu’il in­cit­erait à l’im­i­ta­tion de scènes imag­i­naires présentées par l’écran.

Ce re­proche n’a ja­mais été fait à la Bible, qui pour­tant four­mille d’ex­em­ples d’actes vi­o­lents, in­spirés même par le Très-Haut.

Tout le monde connaît la ter­ri­ble his­toire de Sam­son et de la mâchoire d’âne et cepen­dant, ja­mais loueur ne s’en est in­spiré pour aller à la com­mis­sion de contrôle ar­racher la mâchoire de l’un des censeurs pour en as­som­mer tous les autres...

A ce sujet, M. G. Dureau donne, dans le Cinéopse, le résul­tat d’une curieuse enquête. Il y a quelque temps, deux médecins firent une com­mu­ni­ca­tion sur des faits sin­guliers qui s’était passés dans le

même hôpital, et dans la même se­maine. Trois per­son­nes s’étaient présentées, venant s’of­frir pour une opéra­tion de trans­fu­sion du sang, mais elles en­tendaient don­ner leur sang en to­talité. Dans un sen­ti­ment al­tru­iste, elles avaient fait le sac­ri­fice de leur vie. Leur dévoue­ment ne fut pas mis à l’épreuve, d’ailleurs, mais com­ment ex­pli­quer ces trois démarches?

Les médecins con­clurent que c’étail

« une petit épidémie d’idées mys­tiques déter­minée, chez des débiles, par un spec­ta­cle cinématographique auquel ils avaient as­sisté. Assurément, ils avaient été frappés par une scène qui mon­trait cet acte d’abnégation.

Or, M. Dureau a relevé avec la plus grande at­ten­tion les pro­grammes des cinémas dans la période coïnci­dant avec ces trois vis­ites à l’hôpital, ou les précédant, et aucun film n’avait été donné qui pût in­spirer l’offre de se prêter à une expéri­ence médi­cale. Il ap­par­tient aux doc­teurs qui avaient in­criminé le cinéma de chercher une autre ex­pli­ca­tion de cet em­presse­ment si­mul­tané à servir de sujet à une opéra­tion.

Dès lors on com­prend mal le parti pris sou­vent hargneux de cer­tains mem­bres de la com­mis­sion de contrôle.

Si le seul fait de voir sor­tir un revol de sa gaine pou­vait in­citer notre je­unesse à tuer son prochain ou sa prochaine, nous nous trou­ve­ri­ons de­vant de nou­velles généra­tions joli­ment af­faib­lies, nous qui en sommes les au­teurs!

La plu­part des drames de l’écran finis­sent, comme la plu­part des ro­mans, par le châti­ment des coupables et le tri­om­phe de la vertu, il est très rare qu’un as­sas­sin y soit présenté sous un jour réelle­ment fa­vor­able. Nous en­ten­dons fort bien que l’on con­damne pour la je­unesse les sug­ges­tions d’une vengeance longue­ment préméditée, cru­elle et vic­to­rieuse; le succès per­sis­tant d’une en­tre­prise de vice ou d’es­cro­querie, etc. Mais com­bien rares sont les films qui présen­tent de tels scénar­ios!

Tous les autres sem­blent plutôt mon-

FILM-RE­VUE

trer que si les sen­tiers de la vertu sont par­fois arides aucun chemin du crime ne con­duit à la félicité.

II n’est pas ad­mis­si­ble qu’on remette entre les mains de moral­istes, d’au­cuns fort sincères, mais d’autres forte­ment

Votre Opin­ion et la Nôtre

Sous cette rubrique, nos lecteurs pour­ront émet­tre leur opin­ion sur tout ce qui con­cerne le cinéma. Nous met­tons à leur dis­po­si­tion une es­pace de 25 lignes. Cepen­dant les ar­ti­cles que nous juge­ri­ons dignes d'un intérêt général seront insérés en en­tier. Nos col­lab­o­ra­teurs oc­ca­sion­nels à cette rubrique doivent toute­fois nous faire connaître leurs nom et adresse, mais peu­vent signer d’un pseudo.

Ils restent entière­ment re­spon­s­ables de leurs ar­ti­cles et la rédac­tion se réserve le droit d'in­ser­tion.

L’AT­LANTIDE

Opin­ion d’une fidèle lec­trice. Gisèle Es­coffier (à qui nous adres­sons re­merci­ments di­rec­to­ri­aux pour pro­pa­gande) sur ce film: « An­gelo s’est ad­mirable­ment pénétré de son rôle. Quelle mag­nifique sérénité sur son vis­age. J’ai vu le film deux fois avec en­t­hou­si­asme ». P. Mon­not a vu le film coupé.

Nous avouons hum­ble­ment ne pas avoir re­marqué cela.

SCE­NAR­IOS POUR EN­FANTS

Petit René Pois­son s’ex­erce à écrire des scénar­ios pour en­fants, car il es­time que l’on a tort de ne pas faire des oeu­vres spéciale­ment réservées à la je­unesse. Les plac­era-t-il C’est une autre ques­tion.

CIN­EMA AU VIL­LAGE

Un ami du cinéma préconise le ciné au vil­lage, pour retenir à la cam­pagne les paysans. Bravo, mais qui fournira l’ar­gent néces­saire à l’en­tre­prise?

FILMS COMIQUES

Rudiez, Elie May blâment les films comiques par trop bur­lesques, lis préfèrent les fines comédies. Thérèse Mas­son s’en prend à E. du Bois qui préfère Zig­oto à Chap­lin. Elle défend l’in­terprète du « Gosse » et se désole à la pensée qu’il veut aban­don­ner le genre comique.

FILMS HIS­TORIQUES ET SCI­EN­TIFIQUES

L’An­toine émet le vœu que l’on dote le ciné belge de beaux films his­toriques et sci­en­tifiques. Elle pro­pose: « Bo­duog­nat », « Les Pays Bas

Es­pag­nols », a Christophe Colomb ».

ET LES VIEUX FILMS

Nar­cisse Berluron veut savoir ce que de­vi­en­nent les vieux films. On les re­fond ou on les vend à des forains. Mais nous ne con­seil­lons pas à nos lecteurs d’es­sayer de les acheter. Ils sont dans un état lam­en­ta­ble, déchirés, rayés. Si nous osons dire, on les use jusqu’à la corde.

prévenus, le sort com­mer­cial d’une cor­po­ra­tion d’honnêtes citoyens qui ne de­man­dent qu’à gag­ner leur vie et à faire vivre de nom­breux autres citoyens de la prospérité de leur com­merce.

PARAFOX.

Aux amis du Film

Nous por­tons à la con­nais­sance des nom­breux lecteurs la for­ma­tion de 1’« Antwerp Ciné Club » qui comme dans de nom­breux villes tant en Eu­rope que dans les deux Amériques, groupe les nom­breux amis du Film en une société dont les mem­bres par­ticipent aux séances qui leurs sont of­fertes par 1’« Antwerp Ciné Club « et en même temps bénéficie d’une réduc­tion dans de nom­breux cinémas dont l’adresse leur sera com­mu­niqué ultérieure­ment.

Des conférences leurs seront donnés sur tous ce qui re­garde les Films tant sur la mise en scène que sur la prise de vue. Une ou deux fois par an la fac­ulté de vis­iter un stu­dio leur sera ac­cordé. Du­rant la vis­ite des causeries seront or­ga­nisé, en vue de met­tre les mem­bres au courant des mystères du fil­mage.

Les conférences et con­seils seront donnés par un pro­fes­sion­nel du Film.

Toutes les cor­re­spon­dances de­vront être adressées au domi­cile du Di­recteur Swee-gers Rodolph, Marché aux Gants, 17, An­vers.

Deux tim­bres à 0,25 de­vront être join's aux let­tres pour la réponse et les frais de cor­re­spon­dances.

QUE le père de Bryant Wash­burn était un pas­teur protes­tant et qu’il tenait beau­coup à voir son fils em­brasser la même carrière?

QUE Vi­vian Rich est née en pleine mer?

QUE l’héroïne de Pear! White est Jeanne d’Arc?

QUE Flora le Bre­ton chausse la plus pe­tite poin­ture de toutes les étoiles de l’écran?

QUE Viola Dana fait elle-même sa pro­pre cui­sine?

QUE Betty Blythe est une joueuse d’échecs red­outée?

QUE William S. Hart est tou­jours fu­rieux quand il perd au jeu de whist?

QUE Mary Carr, l’émou­vante in­terprête de « Maman » est mère d’une demi-douzaine d’en­fants?

QUE le passe-temps fa­vori de Tom Santschi est le cerf-volant?

QUE Dorothy Davon­port, la veuve de Wal­lace Reid, re­tourne à l’écran?


FÏLM-RE­VUE

Un Nuage passa...

Comédie dra­ma­tique auec

Bebe Daniels et Nita Naldi

Scénario de Lloyd Shel­don D’après un f man Lth Whar­ton

FILM PARA­MOUNT

48, rue Neuve, 48, BRUX­ELLES

âLA suite de re­vers, cer­taines je­unes filles du meilleur monde, placées sous la dépen­dance de vagues par­ents for­tunés, sont générale­ment fort à plain­dre de ne pou­voir se tirer d’em­bar­ras per­son­nelle­ment. On ren­con­tre sou­vent une de ces pau­vres pe­tites an­ci­ennes riches dans les plus chics Grands Ma­g­a­sins de la cap­i­tale: Susy de Ver­dor, or­phe­line sans ressources, suc­ces­sive­ment re­cueil­lie par de généreux par­ents aussie riches qu’éloignés. Elégante par­v­enue, am­bitieuse et pas sionnément co­quette, Agnès Vau­clin a dernnière­ment pris la jeune fille sous sa pro­tec­tion. Elles ont comme amie une autre jeune femme de même monde, Hélène Van­der­lyn, qui eut la chance

miers mois de vie con­ju­gale, puis allèrent finirent l’année à Vénise au Palais des Van­der­lyn, à l’époque du veg­lione. Là, Nick espérait pou­voir ter­miner son roman in­ti­tulé Un nuage Passa!... C’est là aussi que Susy avait l’im­pres­sion de vivre un doux rêve d’amour... lorsqu’ef­fec­tive­ment un nuage passa sur leur lune de miel!

Ex­pli­quer en détail la suite de ce roman d’amour serait en déflo­rer re­gret­table­ment l’in­trigue qui mérite de cap­tiver jusqu’au bout à l’écran l'at­ten­tion du pub­lic.

Pour con­trarier sa co­quette amie Agnès, la belle Hélène, — qui a beau­coup de ressem­blance avec son homonyme Troyenne — va s’en­ten­dre avec Vau­clin pour faire épouser Susy à Nick: ils met­tront quelques chèques dans la cor­beille de mariage pour fa­ciliter les débuts de ce jeune ménage et s’arrangeront pour leur offir aussi pro­vi­soire­ment la plus écos­saise des hos­pi­talités dans leurs différentes vil­las. Tant pis pour le Mar­quis Con­tran de Cham­panay, à la veille de de­venir Duc, à qui Agnès réserve Susy! Après la cérémonie nup­tiale Agnès se mon­tra belle joueuse en don­nant une somptueuse fête avant les préparat­ifs du voy­age de noce. Ainsi Nick et Susy passèrent heureuse­ment leurs pred’épouser un étranger mul­ti­mil­lion­naire, en la com­pag­nie de qui on ne la voit ja­mais, car son ex­is­tence n’est qu’un flirt con­tin­uel. Dans la de­meure des richissimes Vau­clin, Agnès règne en sou­veraine, tan­dis que Susy ne fait que sub­sis­ter. Le mari, Al­fred Vau­clin, est un fi­nancier de grande en­ver­gure à qui le foyer con­ju­gal sem­ble tou­jours désert, même et surtout quand sa femme y est. Car Agnès aussi flirte à out­rance avec Nico­las Dambière, ro­mancier sous le pseu­do­nyme de Nick qui a pu con­server son indépen­dance, bien que ses revenus men­su­els fussent diminués de trop de pa­piers refusés par les édi­teurs. C’est d’ailleurs Susy que Nick choisir­ait pour femme si la ro­manesque jeune fille n’avait pas peur de la misère.


FILM-RE­VUE

BURI­DAN

LE HÉROS DE

LA TOUR DE NESLE

d’après le roman de Michel ZE­VACO Epopée d’Amour et de Com­bats en 6 Epo­ques (Edi­tions J. Tal­landier) Cinématogra­phie et Re­con­sti­tu­tion his­torique de Pierre MAR­O­DON

Résumé des deux premières épo­ques

|î EHAN Buri­dan et sa fiancée quit­tent la chapelle. Dans le cortège, Mar­guerite de Bour­gogne, reine de France, du haut de son char, a appelé Strag­ildo, l’exécu­teur aveu­gle de ses désirs les plus se­crets, et lui a donné l’or-

Buri­dan, ainsi que Gau­tier et Philippe d’Aulnay, ont été con­voqués au ren­dez-vous.

Mar­guerite et ses deux soeurs courent à la Tour de Nesle, lieu du ren­dezvous.

Les deux frères sont arrêtés et jetés dans la Seine. Buri­dan les sauve.

dre de lui amener, le soir même Buri­dan et ses deux amis à la Tour de Nesle.

Marigny est le père de Myr­tille, mais la jeune fille l’ig­nore. Myr­tille est arrêtée par Val­ois.

Une scène ter­ri­ble éclate entre Marigny et Val­ois.

Lancelot raconte qu’il a été jadis au ser­vice de Charles de Val­ois, qui al­lait épouser Anne de Damans, dont il avait eu un en­fant. Mar­guerite de Bour­gogne avait poignardé Anne de Dra­mans et avait donné à Lancelot l’ordre de noyer l’en­fant. Lancelot n’avait pas obéi.

FILM AUBERT - BRUX­ELLES

FILM-RE­VUE

Notes d’un pro­fane

Ils Jouent au film cen­suré!

Quand deux Belges se ren­con­trent, ils com­men­cent par aller pren­dre un verre. Le Belge a tou­jours soif. Comme Pa­nurge, il dort salé. Puis, le verre pris, ils cherchent le moyen le plus ef­fi­cace de con­tourner, d’éluder une loi, ne fût-ce que pour en­nuyer le légis­la­teur. 11 en est ainsi de la loi sur les jeux, de la loi sur l’al­cool, de la loi sur la journée de huit heures, il en est ainsi de la loi qui ex­clut les en­fants qui n’ont pas seize ans de cer­taines séances cinématographiques. Je ne suis pas sans savoir que la po­lice veille; que les in­frac­tions sont presque im­pos­si­ble. Seule­ment l’in­ter­dic­tion des films préten­du­ment dan­geureux pour la prime je­unesse a pro­duit un effet assez inat­tendu, dont je vais vous nar­rer les péripéties d’une plume diri­gente.

Il va de là que, pour les gosses, les films qu’ils ne peu­vent voir ont l’irrésistible at­trait du mystère. Si ces je­unes curieux pou­vaient les voir se dérouler, ou bien ils ne com­prendraient pas, ou bien ce que l’on trouve dan­geureux passerait in­aperçu. Main­tenant dans telle ville que je sais, il s’est passé ceci: des en­fants se sont procuré le scénario d’un film non contrôlé par la cen­sure, ils sont aller voir les pho­togra­phies à l’entrée du cinéma et ils les ont étudiées. Ils ont fait une re­con­struc­tion quasi complète de l’in­trigue, puis, ils ont joué le film chez eux, s’im­pro­visant ac­teurs et ac­tri­ces dans un gre­nier faisant of­fice de stu­dio. « Dans un gre­nier qu’on est bien à 15 ans! » comme on chan­tait, à peu près, jadis.

Si ce di­ver­tisse­ment se généralise, l’es­poir du pays ne s’amusera plus à jouer Colin-Mail­lard, saut-de-mou­ton, à l’es­car­po­lette et au kno­ta­bos, au di­a­bolo et au cerf-volant. Même l’enky­tolé et la main chaude leur sem­bleront bien vieux jeu. Par bribes et morceaux, ils ap­pren­dront ce qui se passe sur l’écran où sont pro­jetées les his­toires des­tinées aux grands, ils en par­leront entre eux, ils fer­ont des expéri­ences de métaphysique

com­parée sur la na­ture desquelles je n’in­siste point.

Les conséquences? Vous les devinez. Chez les gosses sus­dits, qui, donc, ont re­con­stitué chez eux un film in­ter­dit aux en­fants, il s’est passé une chose assurément inat­ten­due: une des pe­tites filles, âgée de qua­torze ans, a porté la re­popu la­tion à l’ordre du jour, — ou plutôt à l’ordre de la nuit — avec la col­lab­o­ra­tion d’un gamin de qua­torze ans et demi. La mère et l’en­fant se por­tent bien. Quant au père, il peut se glo­ri­fier d’être le plus jeune papa de France et de Navarre. On peut dire, de ces gosses, qu’ils ont perdu leur vertu, mais pas leur temps.

Eh bien, voyez com­ment sont fait nos lois. Le jeune papa, n’ayant pas quinze ans, n’ayant donc pas en­core de carte d’iden­tité, doit avoir éprouvé une cer­taine gêne en faisant la décla­ra­tion de nais­sance de son re­je­ton: il a dû avouer, à l’em­ployé de l’état-civil, que légale­ment il n’avait pas en­core d’in­di­vid­u­alité, et il ve­nait d’en créer une! De­vant la loi, il est en­core un en­fant, comme celui dont il est le père. Et, vous allez voir: lorsque le jeune père et mère

au­ront at­teint l’âge de seize ans, et pour­ront donc as­sis­ter à la représen­ta­tion d’un film non cen­suré, ils seront les pre­miers à s’écrier:

— Et c’est tout? Ah, zut! On avait

cru que ce serait plus croustil­lant. Tout

ce qu’on nous mon­tre là, il y a un petit mo­ment qu’on le sait!

Par la loi qui in­ter­dit l’entrée des cinémas, pour cer­tains films, aux en­fants de moins de seize ans, on a éveillé leur cüriosité.Le théâtre de per­son­nes en âge de ne plus faire de bêtises est de­venu la porte derrière laque­lle il se passe quelque chose. Et lorsqu’ar­rive le jour de gloire fixé par notre chaste gou­verne­ment, le jour où ils au­ront seize ans, comme Manon où, brusque­ment la loi leur confère le droit de savoir de quoi il re­tourne, ils assiégeront les cinémas, par sim­ple cu­riosité, et pour voir si 1 on n a pas trop éman­cipé les « vieux ». G. P.


FILM-RE­VUE

VIR­GINIA VALLI

LE VEILLEUR OU RAIL

Du haut de son poste, l’aigu­illeur veille sur les rails qui s’en­tre­croisent il tient dans sa main la vie de mil­liers d’êtres.

Le poste d’aigu­il­lage de Noyo était un des plus im­por­tants du dis­trict. De mi­nuit à midi, David Tay­lor, l’aigu­illeur-chef veil­lait, rem­placé pen­dant les douze heures suiv­antes par son aide, l’oncle Billy.

Les heures de garde passées, David

der son mari à ne plus louer la « cham­bre d amis ». Mais David lui ex­pli­quait la néces­sité de pren­dre un pen­sion­naire, afin que de pe­tits revenus supplémen­taires leur per­mis­sent de se ren­dre entière­ment pro­priétaire de leur mai­son, et Saly s’in­clina de­vant la néces­sité: le soir-même, Joe Stamich ar­riva au poste et ac­cepta leur hos­pi­talité.

La plus heureuse de cette in­tru­sion fut Gertrude. Une co­quet­terie effrénée la

5cene­from"THE SIG­NAL TOWER S+amn£Vl­RGINIA, VALU, Sup­posed by WAL­LACE BEERY and ROCK­UFFE FEL­LOWES

se hâtait vers sa mai­son où l’at­tendaient sa femme Sally, aussi char­mante qu’ef-fectueuse, et son fils Sonny, un joli bam­bin de 4 ans. Juste­ment, ce jour-là, la cou­sine Gertrude était arrivée de la ville. Par con­tre, l’oncle Billy ve­nait de re­cevoir son ordre de re­traite, l’ordre por­tant égale­ment que le rem­plaçant ar­riverait le soir-même. Le départ de l’oncle Billy at­tris­tait la pe­tite famille, mais Sally voulait en prof­iter pour décipous­sait à aguicher Joe, qui répondait à ces avances, tout en mar­quant une réelle préférence pour Sally. Mais l’âme honnête et droite de la jeune femme éprou­vait une vive répug­nance pour ces flirts équiv­o­ques et d’ac­cord avec son mari, elle ren­voya Gertrude dans sa famille.

Un peu ef­frayée par la présence du sin­gulier aide-aigu­illeur, Sally pria David de lui con­fier une arme. Sonny l’alla

FILM-RE­VUE

chercher au poste; son père déchargea le re­volver, avant de le lui remet­tre, mais l’as­tu­cieux bam­bin réussit à sub­tiliser une car­touche qu'il glissa, sur le chemin du re­tour, dans le chargeur. Pour tran­quiliser sa jeune femme et pour calmer ses pro­pres inquiétudes, David sig­nifia à Joe son congé.

Malgré toutes ces précau­tions, l’aigu­illeur, au haut de son poste avait le coeur serré d’an­goisse, ce soir-là. Tout près de lui, le télégraphe scan­dait ses ap­pels.

Il prit la com­mu­ni­ca­tion: un ac­ci­dent ve­nait de se pro­duire; une rup­ture avait séparé la lo­co­mo­tive et son ten­der du reste d’un train de marchan­dises; les wag­ons de­scendaient à toute al­lure dans la vallée, et l’ex­press ar­rivait sur la même

force décuplée de son énergie ar­rivait à dis­join­dre les rails, au mo­ment où le train meur­trier se précip­i­tait en trombe dans la vallée. Juste à ce mo­ment l’ex­press ar­rivait en sons in­verse, la voie était hérissée par David, de torches lu­mineuses et le mécani­cien stop­pait.

Pen­dant que l’aigu­illeur re­ce­vait des félic­i­ta­tions, Sonny ac­courait grelot­tant, trempé par la pluie et bal­bu­tiant: «Papa, vite, Joe, à la mai­son, défoncé les portes. » Mais à peine avait-il ter­miné que Sally elle-même ar­rivait, échevelée et ha­garde. 11 y avait une heure Joe était venu frap­per à la porte, de­vant le mutisme ob­stiné de la jeune femme, il avait pénétré dans la mai­son; de cham­bre en cham­bre il l’avait pour­suivie; pour

Scene fron­THE- SIG­NAL TOWER Sbat-rin VIR­GINIA VALLI Sup­ported WAL­LACE: BEE.R.Y and ROCK­UFFE., FEL­LOWES

voie; dans quelques in­stants un choc épou­vantable al­lait se pro­duire. Une an­goisse folle s’em­para de l’aigu­illeur, et, con­scient de sa lourde re­spon­s­abilité, il prit rapi­de­ment la déci­sion de précip­iter au fond du ravin le train dan­geureux. Dans la nuit, sous la tempête, avec une hâte in­ouie, David déboulon­nait les rails, il se déchi­rait les mains; mais toute sa

l’ef­frayer, elle avait saisi le re­volver qu’elle croy­ait déchargé; mais en le braquant sur lui, le coup était parti et Joe était tombé, frappé au cœur.

Et Sonny, d'un air pi­teux, avoua le vol d’une «ar­touche afin de pou­voir viser « comme papa », et la joie du dan­ger évité les serra da­van­tage l’un con­tre l’autre.

UNI­VER­SAL FILM 28, rue St. Michel 28,

Brux­elles


FILM-RE­VUE

OPIN­ION PUBLIQUE

lifr

Comme on lui de­mandait pourquoi et com­ment il avait conçu OPIN­ION PUBLIQUE, Char­lie Chap­lin s’ex­prima en ces ter­mes:

« Je n’ai trans­porté cette his­toire à l’écran qu’afin de pou­voir ex­primer la beauté de la vie, con­denser ces min­utes d’in­tense émo­tion et ar­river à dis­traire le pub­lic. Après tout, que cherche-t-on dans la vie, si ce n’est la beauté, beauté de la joie, beauté des larmes! La beauté ex­iste en tout dans le bien comme dans le mal, mais seuls les artistes et les poètes savent l’y retrou­ver. Un tableau représen­tant un naufrage en mer, un autre un Saint-Georges et le dragon, nous sem­blent, quant au fond, ter­ri­fi­ant, mais nous trans­portent au point de vue dessin et ar­chi­tec­ture. L’analyse du sujet glace le coeur, le sens artis­tique il­lu­mine l’âme de beauté.

» Le but du cinéma est de nous trans­porter du monde dans lequel nous vivons dans le roy­aume de la beauté. Ce but ne peut être at­teint qu’en côtoy­ant de très près la vérité. Plus nous sommes in­stru­its plus nous con­nais­sons la vie, plus nous avons be­soin de vérité. Pour dis­traire le pub­lic, il faut le con­va­in­cre

de réal­isme. Dans « Opin­ion Publique », j’ai fait mon pos­si­ble pour faire vivre mon his­toire. Don­ner de la vie non seule­ment à des héros et à des traîtres, mais à des êtres hu­mains, hommes et femmes agis­sant avec toutes les pas­sions que Dieu leur a données.

» Mon seul but a été: dis­traire le pub­lic. Mais, si un peu de morale s’est in­filtrée dans mon roman, cette morale n’est là que pour prêcher à ceux qui ont été désil­lu­sionnés une meilleure compréhen­sion et un peu de tolérance... 11 est si facile de con­damner! Si dif­fi­cile de com­pren­dre et de par­don­ner, nous sommes tous con­duits par la des­tinée, mais, qu’est-ce la Des­tinée? Je ne sais.

>> Si j’in­siste sur le point que la vérité a été mon guide dans ma dernière pro­duc­tion, c'est que j’ai traité la com­po­si­tion et la tech­nique de façon tout à fait différente de ce qui a été fait jusqu’ici.

» J’ai re­marqué que dans les mo­ments d’émo­tion in­tense, les femmes comme les hommes, es­saient tou­jours de cacher leurs vrais sen­ti­ments plutôt que de les ex­primer. C’est cette méthode que j’ai suivie, dans mon désir d’être aussi réal­iste que pos­si­ble. »

A votre ser­vice

1° Notre « Boite aux Let­tres » est gra­tu­ite. 2° Il est répondu à trois ques­tions par se­maine.

3° Posez Vos ques­tions séparément et nu-mérotez-les.

4° N’avons pas be­soin de connaître votre nom ni adresse: signez d’un pseudo.

AU­RORE. — 1°) Ce pro­duit n est pas en­core connu ici.

2°) On bouche alors l’ou­ver­ture avec un peu de cire blanche dur­der.

N. B. — Ces réponses plaisent « l’Académie de Beauté », quoi?

MI LENK A. — J. Bar­ney Sherry est né en 1865; ne connaît que l’Anglais; marié à Jenny Ring­ham: adresse: c/o 6015 Hol­ly­wood Boul­vard, Hol­ly­wood (Cal.) Ü. S. A.

JENNY. — 1 °) Vous pour­riez vous adresser à la « Grande Li­brairie » (Anct. Fôrst) rue des Tan­neurs. E/V.

2°) Pour de­venir artiste de cinéma il faut avoir, en pre­mier lieu, une forte chance, puis être pho­togénique et en dernier lieu avoir du tal­ent.

DEN­TOR. — 1°) Bet'y Comp­son vous en­verra gra­tu­ite­ment sa photo; adresse: c/o Para­mount Pic­tures, 6284, Selma Av­enue, Hol­ly­wood (Cal.)

2°) Paul Bernard, adresse: p/a, 3. rue de

Ro­croy, Paris.

MAR­CEL. — 1°) Eileen Percy, est née à Belfast en 1898; mariée à Ul­rich Busch; adresse: c/s Fox Stu­dios. 1401 West­ern Av­enue, Los An­ge­les (Cal.) U. S. A.

2°) Régi­nald Denny, adresse: Uni­ver­sal Stu­dios, Uni­ver­sal City (Cal.) U. S. A.

3°) Gladys Wal­ton, adresse: 456 South West­ern Av­enue, Les An­ge­les (Cal.) U. S. A.

N. B. — En­voient tous gra­tu­ite­ment leur photo.

ROSIT A. — 1°) C’est un pro­jet in­sensé; on meurt de faim aux Etats Unis comme en France et les stu­dios de Hol­ly­wood sont as­sail­lis pour

FILM-RE­VUE

une jambe de pau­vre di­a­ble qui courent le ca­chet.

2°) René Lor­say est mort; il fai­sait un petit rôle de 1« At­lantide ».

3°) San­dra Milowanoff, Georges Bis­cot, Fer­nand Her­mann et Ed iMathé ne jouent plus en­sem­ble.

QUERIDO. — Genica Mis­sirio vient de tou:ner dans « Le Cav­a­lier Fantôme ». Com­ment pou­vez-vous-sup­poser qu’un artiste, vu de l’écran, ait un défaut de langue?

QUIEU SALIE? — 1°) Le sous­signé a qua­tre-vingt-dix neuf ans, et tra­vaille au moyen de iriples, lunettes; vous voilà fixé!

2°) Ap­prox­i­ma­tive­ment: 1’« At­lantide » et « Robin des Bois » (3.500 m.); les Op­primés (3.000 m-).

3°) « Le Crime d’une Sainte » dis­tri­b­u­tion:

Corvel (Gas­ton Jacquet); Robert Desroches (La-grenée); Flo­ri­mond (Pienre Stephen); Ker­nadee (Ar­mand Han ernie); Mme de Ker­nadee (Céline James); Berthe (Mireille Yvan).

PICKE ORD-TOOL. — î°) Jack Pick­ford est veuf d’Olive Thomas; il s’est re­marié le 30 juil­let 1922 avec Mar­i­lyn Miller à 2 heures 30 de l’après midi par l’of­fice du Rev. Neal Dodd en l’Eglise « Church around the Cor­ner » à Hol­ly­wood. Le témoin de Mar­i­lyn était sa soeur Mrs. John Steel Sweeney; celui de Jack était Vic­tor Her­man.

2°) Harry Philbin, la tal­entueuse artiste de « Che­veaux de Bois » est âgée de 19 ans.

3°) Gen­nica Mis­sirio es: Roumain et âgé de 30 ans en­v­i­ron.

TOMMY. — 1°) Shirley Mason est venue de S. Bernard Dur­min.iq; elle ne s’est pas en­core re­mariée.

2°) Fer­nand Her­mann est veuf de la can­ta­trice Angèle Grill, décédée en oc­to­bre 1921.

3°)Wal­ter Hiers s’est marié en 1923 avec Miss Adah Mac William; son épouse est une per­sonne très svelte; lui ne pèse que 125 kgr.

AMOUREUSE. — 1°) Wanda Haw­ley, mariée en 1916 à Allen Bur­ton, s’en est di­vorcée en 1923 parce qu’il vi­vait aux frais de Wamda, et qu’il ne voulait pas tra­vailler.

2°) Charley Chap­lin, adresse: A’hlétic Club. Les An­ge­les (Cal.) U. S. A.

3°) Genevieve irélix, adresse: 35, rue du Sim­plon, Paris.

N. B. — Aux ques­tions nous par­v­enues après le Di­manche sera répondu dans le prochain numéro.

AS-TICOT. — Viola Dana est née à Brook­lyn New-York (U. S. A. le 28 juin 1898; dès l’âge de 16 ans elle était déjà venue de John Collins; en­core tou­jours céli­bataire; est la sœur de Shirley Mason et Edna Flu­giruth; son véri­ta­ble nom est Viola Flu­gruth; elle a des cheveux bruns et yeux verdâtres; mesure 1.48 m. et pèse 100 livres; adresse: 7070 Franklin Av­enue, Los An­ge­les (Cal.) U. S. A.

GEO-GEO — Priscilla Dean est née à New-York (U. S. A.) en 1896; mariée à son parte­naire de la « Vierge de Stam­boul » Wheeler Oak-man; pas d’en­fants; est améri­caine; cheveux et yeux bruns; mesure i .63 m.; adresse: c/o 6015 Hol­ly­wood Boul­vard, Hol­ly­wood (Cal.) U. S. A.

N. B. — Nous avons beau­coup de rai­son pour croire que vous n êtes pas in­connu jdu précédent et vice-versa, pas vrai?

CLEOPA­TRE. — Nor­man Kerry ne possède que l’Anglais. Marié, mais d’après les dernières nou­velles en in­stance de di­vorce; adresse: Uni­ver­sal Stu­dios, Uni­ver­sal C:ty (Cal.) U. S. A.

2°) Her­bert Rawl­in­son, adresse: 1735 High­land Av­enue, Hol­ly­wood (Cal.) U. S. A.

3°) Lila Lee, adresse: Lasky Stu­dios, Vine Street, Hol­ly­wood (Cal.) U. S. A.

N. B. — Il n’est répondu qu’à trois ques­tions par se­maine.

CON­STANT STEVENS Jr. — 1°) Her­bert Rawl­in­son, voyez adresse réponse N° 2 à « Java ».

2°) Elaine Ham­mer­stein, adresse: c/o Selznich Pic­tures Fort Lee, New-Jer­sey, U. S. A.

3°) Tom Mix. adresse: 5841 Carl­ton Way, Hol­ly­wood (Cal.) U. S. A.

SANE GRAY. — Les scènes dont vous nous par­lez Madame, n’ont pas be­soin d’être décrites. Nous ne voyons pas que cela puisse ren­dre un grand ser­vice.

ADELQUI. — 1 ) Il faut croire que votre idée n’est pas pop­u­laire, puisque le film dont vous par­lez a tté sifflé lors de la présen­ta­tion.

2) Ecrivez à Léon Mathot si, vous voulez, mais il ne répon­dra pas; il est marié.

3) Agnès Souret était d’ailleurs une mau­vaise artiste; elle a renoncé à l’art muet.

DE­RINA. — 1 ) San­dra Milowanoff est mariée à G. de Meck; ils ont une pe­tite fille.

2) On n’est pas néces­saire­ment de l’an­cien siècle parce qu’on veut empêcher les en­fants de faire des bêtises.

3) I! est par­fois délicat de de­man­der ces ren­seigne­ments. Au fond, c’est un peu puéril.

NOC­TURNE. — 1) Sig­noret, « Le Rêve », «Le Père Gorid», « Roger la Honte ».

2) Pe­tite amie, vous vous énervez trop et prenez les choses au trag­ique. Tout a un temps, vous vous lasserez peut-être de vouloir faire du ciné. Ne maud­is­sez pas votre maman qui veut votre bien. Vous pou­vez écrire au met­teur en scène en ques­tion, mais il ne vous répon­dra pas.

3) Mar­jorie Daw est née dans le Col­orado aur Etats Unis en 1902, de son véri­ta­ble nom Mar­garet House.

VESUVE. — 1) La première séance de cinéma date de Noël 1895.

2) On tourna réelle­ment «La Terre du Di­a­ble» dans le cratère de votre_ pseudo.

31 Croyez-vous réelle­ment que cette soi-dis­ant école de cinéma serve à pra­ti­quer la traite des blanches? Nous savons bien qu’un des di­recteurs est un trafi­quant, mais nous ne pou­vons croire que la po­lice le lais­serait faire.

NEMO

N. B. — Aux ques­tions nous par­v­enues après le di­manche, sera répondu dans le prochain numéro.

Echos

L’AR­RIV­ISTE — La présen­ta­tion de « l’Ar­riv­iste », qui a eu lieu à l’Aubert-Palace à Paris, a été un véri­ta­ble tri­om­phe. La réal­i­sa­tion cinématographique du roman de Féli­cien Champ­saur est ad­mirable en tous points. C’est un film Français de grand style, à la mise en scène lux­ueuse, à la photo ad­mirable, à l’in­terprétation magis­trale. C’est en un mo; un film ex­ces­sive­ment pub­lic et très com­mer­cial.


Of­fice Général Cinématographique: Place de Brouckère, 22, Brux­elles

lmp, Ex­cel­sior, s.a. — An­vers

FILM-RE­VUE

TJno scène dir film sen­sa­tion­nel

CHU-CHIN-CHOW

avec la célèbre artiste BETTY BLYTHE dans le rôle prin­ci­pal