Programma van 25 tot 30 apr. 1925



Brochure

Bron: FelixArchief nr. 1968#804

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Dette Sacrée

Paul Hol­stou et Jean Möller soul ca­ma­ra­des d’études à t’Uni­ver­sité et à la >eitle d’être pro­mus doc­teurs en méde­ci­ne.

De­puis quel­ques mois déjà, Paul Hol­stou est souf­frapt; un jour, pen­dant un cours cà l’Uni­ver­sité, il perd con­nais­san­ce. Le médecin con­sta­te une tu­ber­cu­lo­se très avancée; il faut en­voy­er le ma­la­de dans le Midi. Jean cache à la vieil­le Mme Hol­stein la gravi lé de la ma­la­die de son fils; il Vend sa mon­tre à un bro­can­teur et es­saie par- là de trou­ver la soi mu néces­sai­re an voy­a­ge de Paul. Dans la bou­ti­que élu bro­can­teur, un cof­f­re-fort est, ou­vert. Jean y aperçoit des li­as­ses de bil­lets de ban­que; d’un geste rapi­de, il prend une de cas li­as­ses et s on­f­nil pour la rc­metl­re à Paul. Möller ra­con­te à Paul et à sa mère que celle somme pro­vient d'un héri­ta­ge d'une pareil­le éloignée.

Mais le vol est décou­vert et Mul­ler arrêté.

Molle]- est con­damné à deux ans de pri­son et cette con­dam­na­ti­on l'ex­clut, de lo.​utes les uni­ver­sités fin |)H\s. Au­cu­ne peine n'au­rait pu être plus cru­el­le pour lui que la défense d'exer­cer sa pro­fes­si­on de médecin. Mais un in­ci­dent qui se produit en pri­son sera bientôt d une im­por­tan­ce déci­si­ve pour sa vie In­li­ne; un d: s pri­son­niers est trap­pe d'un mal vi­o­lenl; le médecin ne pou­vant être appelé .sur le champ, c’est Möller qui opère d’ur­gen­ce, el il réussit plei­ne­ment dans sa noble mis­si­on.

Paul Hol­stou, a passé son der­nier exa­men et a été promu doc­teur. Son étal em­pi­re rapi­de­ment et bientôt la mort le délivre de ses souf­fran­ces.

Dès sa sor­tie de pri­son, Möller se rend chez ses amies.

Le soir, il se re­trou­ve dans lu vieil­le cham­bre de fa­mil­le; tout à coup, une pensée vienl à Möller, elle est af­freu­se, mais c'est pour lui le salut: Mme Hol­stou lui don­ne­ra le diplôme de son lils, lui, Jean, pari ira et ira exer­cer la méde­ci­ne dans un pays où il ne sera pas connu.

Plu­si­eurs années se sont écoulées; la carrière de Möller a,été plus bril­lan­te qu’il n’avait même osé l’espérer. I est de­venu le médecin en vogue de la haute société et son succès éveil­le bientôt la ja­lou­sie du médecin en chef de la cli­ni­que où il opère, lp pro­fes­seur Dr Pe­ter­son. Un mal­heu­reux ha­sard dévoile le se­crel si soing.​neusement gardé. L’homme qe.’au­tre­fois Möller avait opéré eu pri-ison se présente à la cli­ni­que. Le médecin en chef ap­prend par lui le passé de Möller et il n’a rien cio plus pressé que de rui­ner le pres­ti­ge el la réputa­ti­on (le son jeune confrère.

Pen­dant ce temps, la mère de Doro­thy est tombée ma­la­de; et, de­vant subir une opéra­ti­on, elle ne veut être opéré (pie par Möller. On chlo­ro­for­me Mme Holst on. Au mo­ment où Möller veut en­trer dans la salle d’opéra­ti­on, le médecin en chef, es­corté de deux détec­ti­ves, lui barre le che­min et lui in­ti­me l 'ordre de s ren­d­re au com­mis­sa­ri­at. Mol-

PRO­GRAM­ME 25 du au 30 AVRIL

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Comédie avec TOM MOORE

DETTE SA­CREE

GRAND DRAME

Pen­dant la Pause

Récital pour Orgue

PRO­GRAM­MA van 25 tot 30 APRIL

Ci­bou­let­te. . • . R. Hahn

PATHE - REVUE

Tooneel­spel met TOM MOORE

HEI­LI­GE SCHULD

GROOT DRAMA Tij­dens de Poos

Récit aal voor Orgel

l!«m«»ii­i­mi­i­i­ri­inii ....​mmuii.... until l g mm ni 11|1 iinuiiu iini­iiu

Se­mai­ne pro­chai­ne

PRO­GRAM­ME SEN­SA­TI­ON­NEL

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LA MARR LI­O­NEL

BAR­RYM( E

BERT LYTEL

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D'après le scénario de Ouida Bergère

HER­BERT RAWL­IN­SON

VAIN­QUEUR AUX PO­INGS.

Comédie

1er sup­plie qu’oil lui ac­cor­de un délai d’un quart d'heure pour faire l’opéra­ti­on; le médecin en chef re­fu­se, alléguant que Möller u est pas médecin. Le re­tard cause une ca­ta­strop­he 'irrépa­ra­ble.. Mme Hol­stou, prise d’une fai­bles­se car­di­aque, meurt su­bi­te­ment. Brisé de dou­leur, Möller jette, au médecin en chet le nom de meur­t­rier, II est con­vain­cu que son procès le réha­bi­li­te­ra; tous les ma­la­des qu’il a guéris, se »décou­ver­tes sci­en­ti­fi­ques seront des preu­ves .suf­fisan­tes qu’il est vrai­ment médecin. Mais quand il ap­prend que l’Académie des Sci­en­ces l’a radié de la liste de ses mem­bres, quand ses ma­la­des le re­nient sa fierté se chan­ge en ic­wol­te. Le­vant le tri­bu­nal, il présente lui-même sa défense; il s’écrie qu’il n’a pu agir ai­i­lic­menl,,qu’il a obéi aux sail­lies lois de la na­tu­re qui lui pre­scri­vai­ent de se­cou­rir ceux qui souf­frai­ent, avec ou sans diplôme.

Après un dis­cours qui produit sur tous les as­sis­tants une pro­fon­de Im­pres­si­on, Möller es,,,c-quil lé-

Hei­li­ge Schuld

Paul Hol­stou en Jan Möller zijn twee Hooge-school­vrien­den, op het punt een di­plo­ma van ge­nees­heer Ie be­ko­men. Om zijn vriend te red­den, door te­ring aan­ge­tast, steell Möller een som geld bij een op­koo­per en wordt aan­ge­hou­den. Zijn ver-oor­deel­ing tol i jaar ge­vang ont­neemt hem te­vens alle mo­ge­lijk­heid om nog ooit een di­plo­ma te win­nen.

Het­geen hij als hoog­ste roe­ping aan­zag: zijn me­de­men­se­hen te kun­nen hel­pen zal hij aldus nooit meer be­rei­ken.

tij­dens zijn op­slui­ting -sterft zijn vriend, na toch zijn di­plo­ma te heb­ben be­haald. Wan­neer hij weer vrij is zal hij de gul­den leu­gen be­gaan, onder den naam van zijn ge­stor­ven vriend zal hij in deji vreem­de zijn edele roe­ping kun­nen vol­bren­gen.

Zijn po­ging lukt bui­ten ver­wach­tin­gen en hij i.s j 111 de ge­lief­koos­de pro­fes­sor waar­van de groei­en­de roem de ij­ver­zucht op­wekt van den hoofd­ge­nees­heer der kli­niek waar hij zich zon­der spa­ren aan zijn hei­li­ge laak wijdt.

Door een toéval wordt het be­drog ont­dekt en Möller aan­ge­hou­den op hel oog­en­blik dat hij de moe­der van zijne oude vriend moei be­han­de­len. Men laat hem zelfs niet meer toe in de ope­ra­tie­ka­mer en de oude vrouw sterft haar eeni­ge doch­ter Doro­thy ach­ter­la­tend.

Möller staat voor de recht­bank, en zijn zelf­ver­de­di­ging is zoo aan­grij­pend sterk dat hij vrij­ge­spro­ken wordt.

Zal hij toch niet meer zijn ambt kun­nen her­val­len to mid­den van die klein­zie­li­ge men­schen dan lacht hem ech­ter de toe­komst toe, een toe­komst met Doro­thy welkè hij reeds zool­ang be­min­de en die met haar lief­de de hei­li­ge schuld zal kun­nen del­gen te­gen­over hem die een­maal haar broe­der van den dood red­den wilde.

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C’est le mer­cre­di 28 jan­vier 1925, h la mai­rie du 16e ar­ron­dis­se­ment, que le ma­ria­ge de la gra­ci­eu­se pro­ta­go­nis­te de Mme Sans-Gêne avec le mar­quis de la Fa­lai­se de la Coud­ray, a été célébré dans la plus stric­te in­ti­mité: nous en avons parlé, toute la pres­se cinéma­to­grap­hi­que a en­tre­fer),!' ses lec­teurs de cet événe­ment, la gran­de pres­se a fait de même, et p le pu­blic on a com­menté l’événe­ment.

u. est que, après avoir été tant de fois mar­qui­se dans des films, à grand succès, la belle étoile améri­cai­ne l’est à présent réel­le­ment, et son bla­son se lit: d’azur à fasce d’or et de gu­eu­les, engrèlèe de cinq pièces, ac­com­pagné en chef de deux crois­sants d'ar­gent et d'une mo­let­te d'éperon de mesme en poin­te avec la de­vi­se:

Sic itur ad astra Ces trois mots latins sont la fi­na­le du vers de Stace;

Macte animo, generöse puer, sic itur àd astra tra­duc­ti­on: “ Cou­ra­ge, en­fant, c’est ainsi qu’on s’élève vers le ciel „ .

— De­vi­se prophétique, a dit un confrère, puis­que le mar­quis de la Fa­lai­se s’est non seu­le­ment élevé, mais en­co­re a con­quis une des plus bril­lan­tes étoi­les:

Et c’est au mo­ment même où la ta­len­tu­eu­se étoile sem­ble avoir at­teint, et par ses dernières ma­gi­stra­les in­ter­préta­ti­ons, et par son al­li­an­ce avec une il­lu­s­tre fa­mil­le française, aux som­mets de la no­to­riété, qu’il était intéres­sant de jeter un re­gard en arrière, pour juger dv Semin par­cou­ru par l’hum­ble pe­ti­te fi| nte des Mack Sen­net co­me­dies.

Car ce fut comme “ girl „ qqe Glo­ria Swan­son fit ses débuts à l’écran. Elle avait le ta­lent inné de por­ter à ravir

Au-des­sus: Glo­ria Swan­son, au bal­con de l’hôtel Carl­ton où elle était des­cen­due pen­dant son séjour à Paris.

jî gau­che: notre ve­det­te, cha­peautée à ravir, prête pour la pro­me­na­de.

En­co­re dans /Vfad a m c Sans-Gène, ce ta­bleau plein de vie, nous mon­trant l’ac­tri­ce sur le seuil de sa. bou­ti­que.

Et voici notre déli­ci­eu­se étoile, na­tu­ra­lisée française par son ma­ria­ge avec le mar­quis de la Coud­ray. aux tés duscéna­ris­te et du met­teur en scène qui portèrent à l’écran l’œuvre de Sar­dou.

Re­con­naîtrait on, sous ces traits et cette mise plutôt négligée, la plus élégante des ve­det­tes ca­li­for­ni­en­nes? C’est pour­tant elle, dans une des

premières scènes de Ca­da­me Sans-Gêne.


Sur notre page, voi­si­ne en un amu­sant des­or­d­re, une scène de Ma­da­me Sans - Gène avec Glo­ria Swan­son; la gra­ci­eu­se étoile q/ tant l’hôtel Carl­ton; un port­rait de notre nou­vel­le com­pa­tri­ote dans Zaza.

Ici, c est Glo­ria Swan­son, en co­quet man­teau de ville, photo prise en 1924. Puis, la gran­de étoile in­ter­viewée par un re­por­ter russe en què.te de copie intéres­san­te pour son jour­nal. Sur tou­tes ces pho­tos, Ma­da­me la Mar­qui­se de Coud­ray, so­bre­ment mais di­vi­ne­ment parée, paraît un petit Saxe fra­gi­le e mig­non.

la toi­let­te, et de paraître “ gran­de dame „ avec le

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1 Q"»Z“ i UN PING­RE I

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Tou­jours ex­cel­lents, les films ayant pour pro­ta­go­nis­te Bry­ant Wash­burn, qui s’est ac­quis dans les comédies une réputa­ti­on presque égale à celle de Tho­mas Mei-ghan; en­co­re peut-on déplo­rer qu’il ne soit point plus sou­vent donné à cet ar­tis­te l’oc­ca­si­on de se pro­dui­re dans un rôle d’en­ver­gu­re; il nous sem­ble avoir tout pour égaler les grands stars aux noms po­pu­lai­res; un type, un genre bien à lui, une mo­bi­lité et une fi­nes­se d’ex­pres­si­on très cap­ti­van­tes, enfin un geste sobre et mesuré suf­fisant à lui faire tra­d­ui­re tou­tes les émo­ti­ons de la vie.

Cette fois, on lui a donné une par­te­nai­re con­sidérée à bon droit comme une des plus gran­des étoi­les de Ca­li­for­nie: la déli­ci­eu­se et très ex­pres­si­ve Lois Wil­son.

tels éléments étai­ent de na­tu­re à as­su­rer une in­ter­préta­ti­on de tout pre­mier choix, ce qui n’a pas manqué.

Et voilà com­ment est née cette très at­ta­chan­te comédie de mœurs, tirée d’un roman de Wil­li­am Sla­vens Mc Nuth. Le scénario, cette fois est assez touf­fu, comme on en pour­ra juger par le résumé, forcément très suc­cinct que nous en don­nons:

Com­mis chez son oncle, vieil épi­cier du grand vil­la­ge de Flo­wer-vil­le et com­merçant des plus cu­pi­des,

John Har­low (Bry­ant Wash­burn) est un brave garçon qui trime ferme du matin au soir pour un mai­g­re sa­lai­re dont il ne con­sta­te pas sou­vent le pai­e­ment. Un jour qu’il comp­te aller en pro­me­na­de avec sa bonne amie

ses. Ce médecin pre­scrit à son client de faire du sport, et comme John prétend n’en avoir point le temps, le doc­teur l’en­ga­ge alors in­stam­ment à pra­ti­quer au moins la danse le soir après le dîner.

Ce n’est point sans re­grets, pour le temps perdu et l’ar­gent dépensé, que notre avare fréquen­te assidûment le Lyric Jazz, académie de danse de son quar­tier, où

M. Har­low, com­merçant cu­pi­de, re­fu­se à son neveu le moind­re sou pour ses menus plai­sirs ji gau­che: Bry­ant Wash­burn, rôle de John Har­low, dans Un Ping­re

d’ail­leurs, il ren­con­tre comme pro­fes­seur de shim­my, son an­ci­en­ne bonne amie. Décou­ragée par la sor­di­de avari­ce de ce tri­ste val­seur, Jen­nie Las­kin cher­che un moyen de le guérir de ce vice, et pour cela, le con­fie un soir à une amie, Laura Lowel (Lois Wil­son) qu’elle fait pas­ser pour une nou­vel­le maîtres­se de danse. Elle comp­te pou­voir ainsi sur­veil­ler la ma­noeu-vre et faire agir le cou­ple in­con­sciem­ment à sa guise. Mais Laura est une char­meu­se en sa sim­pli­cité, et John ne lui résiste pas long­temps: cet amour soud­ain et sa­lu­tai­re va même tuer en lui la pingre­rie pour exal­ter sa générosité! Et c’est un homme nou­veau qui, au grand dése­spoir de la ja­lou­se Jen­nie, épou­se­ra bientôt la gen­til­le Laura, en dépit des obsta­cles dressés sur le* pas des deux amou­reux par l’ex-bon­ne amie.

John est un brave garçon qui trime ferme du matin au soir pour un sa­lai­re des plus mai­g­re.

Je­an­ne Las­kin, John se voit re­fu­ser le moind­re fond de bour­se par son in­exo­ra­ble pa­tron d’oncle. Désap­pointée par ce con­tretemps, la jeune fille va en par­tie de plai­sir avec un autre ca­va­lier plus ar­genté, non sans se mo­quer pu­bli­que­ment de la ni­ai­se­rie du pau­vre ex­ploité.

Mais, hu­mi­lié par cet af­front, John jura de ne plus s’ex­po­ser ja­mais à être sans le sou. Aussi, quand nous le re­trou­vons cinq ans plus tard à Métro­po­lis, co-di­rec-teur d’un com­mer­ce de quin­cail­le­rie en gros, a-t-il déjà fait for­tu­ne, grâce à des prin­ci­pes d’éco­no­mie peut-être exagérés, qui le font pas­ser par­tout pour le roi des pingres! Abusant de sa santé pour «»’éviter les frais de col­la­bo­ra­ti­on, John se voit forcé d’écou­ter les sages con­seils de son as­so­cié et com­man­di­tai­re, Mar­tin Breen, qui l’obli­ge à con­sul­ter un spéci­a­lis­te des ma­la­dies ner­veu

t.​ncore une scène du film Un Ping­re.


PE­TI­TES NOU­VEL­LES

* * * Tout dernièrement au stu­dio de Long Is­land, un fait très cu­ri­eux se pro­dui­sit: la scène du bai­ser de A Kiss in the Dark qui a donné son nom au film, fut tournée, après ar­ran­ge­ments spéciaux entre le so­leil et la lupe, pen­dant l’éclip­se to­ta­le qui a eu lieu au mois de jan­vier. Ce te coïnci­den­ce étran ge est à noter. Au mo­ment psy­cho­lo­gi­que, qui ne re­vien­dra qu’en l’an 2024,Adolp­he Men­jou at­ti­ra la jolie Lil­li­an Rich et lui baisa les lèvres dans l’ob­scu­rité.

Et la scène du “ bai­ser dans la nuit „ fut tournée avec la plus gran­de fa­ci­lité grâce à l’éclip­se com­plai­san­te.

* * * Jack Holt fut récem­ment vic­ti­me d’un ter­ri­ble ac­ci­dent de che­val qui au­rait pu lui coûter la vie, en tour­nant The Thun­de­ring Herd. Son che­val, lancé à bride abatt­ue, buta dans un trou re­cou­vert de neige et tomba pro­jetant sous lui son ca­va­lier. Si on n’avait porté se­cours à Jack Holt à cette mi­nu­te tra­gi­que, l’in­for­tuné au­rait été broyé par les cha­ri­ots qui le sui­vai­ent à toute vi­tes­se, et dont les con­duc­teurs ne pou­vai­ent arrêter les mon­tu­res.

comme uni­que: il vient en effet de décou­vrir un vi­o­lon que les ex­perts at­tri­buent à Ni­co­las Amati qui, on le sait, fut le maître de Stra­di­va­ri­us.

* 'r * Pour la première fois de­puis qu elle est en Amérique, Pola Negri se prépare à aller re­voir sa pa­trie, la Po­log­ne. La gran­de star fera en Eu­ro­pe un séjour de trois se­mai­nes auprès de sa mère. Elle s’oc­cu­pe­ra en même temps de l’orp­he­li­nat qu’elle possède en Po­log­ne et pren­dra des dis­po­si­ti­ons pour que cette in­sti­tu­ti­on puis­se abri­ter désor­mais 500 en­fants po­lo­nais. Pola Negri s’arrêtera en­s­ui­te quel­ques jours à Paris, avant de re­gag­ner New-York. .

* * * Betty Comp­son, la char­man­te star de Pa­ra­mount, a dû tra­vail­ler la danse cl»«j-si­que sous la di­rec­ti­on' s Théodore Kos­loff, avant cle tour­ner différen­tes scènes de Now Lives for Cld. On' ajou­te que, charmée par ces

John fréquen­te les sal­les de dansc6, il fréquen­te assidûment le Lyne Jazz, académie de danse de son quar­tier.

* * * Ro­dolph Va­len­ti­no mène ac­tu­el­le­ment une vie des plus ac­ti­ves à Hol­ly­wood. Levé à 5 heures du matin, il part aus­sitôt à che­val et s’entraîne pen­dant une heure aux exer­ci­ces d’équit­ati­on les plus péril­leux. Tout ceci en vue de la réali­sa­ti­on de son pro­chain film cC7ie Scar­let Power.

Ro­dolph Va­len­ti­no est un col­lec­ti­on­neur pas­si­onné. La lu­therie re­tient tout par­ti­cu­lièrement son at­ten­ti­on. Le sym­pa­thi­que créateur de SK­Con­si­eur ffeau­cai­re vient d’adjoind­re à sa col­lec­ti­on une pièce qu’il con­sidère

Grâce à ses prin­ci­pes, voilà John passé le di­rec­teur d’une im­por­tan­te quin­cail­le­rie: il faut dire que nulle be­sog­ne ne l’a rebuté / ar­ri­ver à amas­ser un petit magot.

Au des­sus: L’homme nou­veau qu’est de­venu John ne lésine plus j rien n’est trop beau, trop cher, pour la gen­til­le Laura, sa fiancée.

Les pho­tos pa­rais­sant sur cette page ont trait au film Un Ping­re, dont il est parlé en page 5 du présent numéro.

exer­ci­ces, Betty Comp­son est de­venue une fer­ven­te des dan­ses an­ci­en­nes

* * * Pola Negri sera étin­ce­lan­te de beauté dans The Char­mer. Gaie, spi­ri­tu­el­le, “ flirt, „ enjôleuse, elle a com­posé un déli­ci­eux “ type de per­son­na­ge que nous ne lui con­nais­si­ons pas. Le pu­blic ai­me­ra Pola Negri tour à tour pas­si­onnée et ca­pri­ci­eu­se, véri­ta­ble bour­reau de cœurs, qu’il ig­no­rait dans ce genre de rôle.

* * * May Mac Avoy qui in­ter­prète le prin­ci­pal rôle féminin de Ben-Hur, le su­per-film que Fred Niblo réalise pour la Me­tro-Gol­dwyn aux en­vi­rons de Rome, A éprouvé une gran­de désil­lu­si­on.

Elle avait tenu à ren­d­re vi­si­te sous sa tente à Ab­du-lah Kada, cheik arabe au­then­ti­que qui avec une par­tie de sa tribu a été engagé pour fi­gu­rer dans le film.

May Mac Avoy a dû man­ger avec ses doigts, s’as­seoir par terre, et la barbe noire du chef arabe a achevé de démolir ses il­lu­si­ons sur les héros du désert.

— “ J’ai­mais mieux Ru­dolph Va­len­ti­no „ - a-t-el­le avoué en quit­tant son hôte orien­ta).

EN­VOIS DE LEC­TEURS

Les en­vois de ca­ri­ca­tu­res, cro­quis et des­sins de nos lec­teurs et lec­tri­ces af­flu­ent au point que, pour don­ner à beau­coup la chan­ce de voir leurs œuvres re­pro­dui­tes dans nos pages, il nous a fallu en réduire cer­tai­nes de façon presque'ex­ces­si­ve. Mais tels qu'ils se présen­tent ils suf­fi­sent ce­pen­dant à mon­trer sinon du ta­lent, du moins une ex­cel­len­te bonne vo­lonté, se déga­ge­ant des en­vois de Sen-Sen, de Ca­pier, de Dolly, de A. B., de Vel­luet, d’Es­pi­na­del, de Mimi Co­li­bri, de C.-M. Guil­le­min, — j’en passe, et non des moind­res. C. R.


René Clair est un de ceux qui ont le mieux com­pris le cinéma pour en faire l’éblouis­se­ment des yeux; il vient de nous le prou­ver une fois de plus dans son film Le Fantôme du tt­Cou­l­in Rouge, qui est bien la plus amu­san­te fan­tai­sie qu’on ait pu réali­ser.

Le di­rec­teur d’un jour­nal, Gau­tier, me­na­ce de pu­blier des do­cu­ments com­pro­me­t­tants pour l’an­cien Mi­ni­stre Vin­cent.

Vin­cent a une fille, Yvon­ne, et Gau­tier, pour prix de son si­len­ce, de­man­de à Vin­cent la main de cel­le-ci.

Yvon­ne aime Ju­lien Boiss­sel, l’un des plus jeu­nes mem­bres du Par­le­ment; mais quand ce­lui-ci veut ren­d­re leurs fiançail­les of­fi­ciel­les, il se heur­te à un refus d’Yvon­ne que son père sup­plie de re­non­cer à l’amour du député.

Ju­lien, désespéré, délais­se tout tra­vail et, pour ou­blier sa peine, com­men­ce à fréquen­ter les lieux de plai­sir.

Un soir, au Mou­l­in Rouge, alors que Bois­sel se grise de cham­pag­ne, de mu­si­que, de jo­lies fil­les, un in­con­nu s’ap­pro­che et lui pro pose “l'oubli,,.

Un pacte étran­ge se con­clut et Ju­lien suit son étran­ge in­ter­lo­cu­teur.

Paris, bientôt, est mis en émoi par la dis­pa­ri­ti­on du jeune député et par une foule d’événe­ments mystérieux dont, l’au­teur reste in­vi­si­ble.

Médium, le doc­teur Win­dord, à qui Bois­sel s’est aban­donné, a pu dédou­bler

La place nous man­que pour don­ner, sans les réduire au point de leur faire per­d­re de leur clarté — plus de scènes de l'amu­san­te fan­tai­sie réalisée par René Clair. Parmi les ta­bleaux que nous avons ex­traits du film, on no­te­ra ce­pen­dant celui où le di­rec­teur de L'Echo de Paris tente d'abu­ser d’Yvon­ne; celui où fantôme et me­di­um ar­ri­vent à point voulu à l’in­sti­tut pour res­sus­ci­ter Ju­lien; une scène où l’on voit le jeune député quit­tant son “ en­ve­lop­pe char­nel­le „ couchée dans l’ap­par­te­ment de Neuil­ly, pour don­ner toute li­berté à son âme va­gabon­de; d’au­tres en­co­re, qui ne don­nent mal­heu­reu­se­ment qu’une idée in­com­plète de cette pro­duc­ti­on, dont tou­tes les ima­ges, par­fois in­suf­fi­sam­ment lu­mi­neu­ses, ne se prêtent pas aussi heu­reu­se­ment à la re­pro­duc­ti­on.

Le procédé de su­rim­pres­si­on em­ployé dans ce film par l’ori­gi­nal met­teur en scène qu’est René Clair, lui per­met d’ob­te­nir pour nos yeux des vi­si­ons sans cesse renou­velées du plus amu­sant effet.

On peut peut-être lui re­pro­cher des pho­to­grap­hies in­suf­fi­sam­ment lu­mi­neu­ses, des lon­gueurs, des in­vrai­sem­blan­ces comme, par exem­ple, la scène de l’In­sti­tut où il était si fa­ci­le de se ser­vir du téléphone; mais, tel qu’il est. au point de vue tech­ni­que, ce film sus­ci­te le plus grand intérêt et le pu­blic qui aime les ima­ges, lui fera grand succès.

L’in­ter­préta­ti­on réunit les noms de Ge­or­ges Vaul­tier, dans le rôle du Député Ju­lien Bois­sel, San­dra Mi­lo­wan­off, blon­de et ten­d­re Yvon­ne. Schultz, an­cien mi­ni­stre, Vin­cent, un Gau­tier qui se mon­tre cy­ni­que et bru­tal à sou­hait, dans le rôle du di-:teur de L’Echo des Rues.

Ci­tons en­co­re Ma­de­lei­ne Ro­dri­gues, déli­ci­eu­se­ment co­quet­te dans le rôle de Jac­que­li­ne et Préjean, re­por­ter vrai­ment très entraîné.

Phi­li­ber­te de FLAU­GER­GUES.

TMT

du MOUM

la per­son­na­lité de Ju­lien et, tan­dis que sa “dépouil­le char­nel­le,, re­po­se dans 1 ap­par­te­ment de Neuil­ly, son âme va­gabon­de dans Paris où elle joue mille tours aux pas­sants.

Léger, sans sou­cis, le député s’amuse fol­le­ment de son in­vi­si­bi­lité, mais il ap­prend bientôt que le pro­fes­seur Win­dord, chez

le­quel un re­por­ter trop adroit a re­trouvé son corps, est in­culpé de meur­tre et qu’on va procéder à l’au­top-( sie! C’est la mort pour lui; nous as­sis­tons là à une série de scènes tout à fait cu­ri­eu­ses, tout à fait amu­san­tes, jusqu’au mo­ment où fantôme et médium ar­ri­vent à l’In­sti­tut médi­co-légal, pour res­susi­ter Ju­lien.

Les do­cu­ments com­pro­me­t­tants ayant été re­pris par le bon fantôme et ren­dus à Vin­cent, le Député épou­se­ra y Yvon­ne.


FOUR L’in­DE­PErt­DATÎCE

('Suite et fin)

Déjà, croy­ant la par­tie gagnée, il s’oc­cu­pait d'aller se­con­der l'ef­fort de ceux qui at­ta­quai­ent le fort Sa­cri­fi­ce.

Et ce fut à ce mo­ment qu’il en­ten­dit le cri de Nathan HoMen;

. — Char­gez!

U n’avait en­co­re pu pren­d­re au­cu­ne dis­po­si­ti­on que

son flanc droit cre­vait comme une digue qui s’ef­fond­re sous la poussée des eaux. Il ap­pe­la à lui ses « ha­bits rou­ges » qui lui fai­sai­ent une sorte de garde fidèle, mais il ne put en réunir qu’une tren­tai­ne. Son ordre n’ar­ri­va pas jusqu’aux au­tres.

La ca­va­le­rie de Nathan entra comme un coin dans son armée, tour­bil­lon­na, déferla et en­ve­lop­pa les fan­tas­sins.

Les trou­pes de But­ler quittèrent les pen­tes et dévalèrent, pour­sui­vies par les dhe­vaux. Nathan lais­sa ces .par­tis démembrés, il vou­lait détrui­re le cœur de la fac­ti­on et il se ren­dait comp­te que son en­ne­mi se te­nait avec ses « ha­bits rou­ges », qui gar­dai­ent en­co­re une gran­ge à demi ruinée, près de la­quel­le cou­rait un ruis­se­au. Il y lança ses hom­mes et fut se­condé par les fan­tas­sins améri­cains qui re­venai­ent à la char­ge.

La gran­ge fut rapi­de­ment net­toyée, mais on n’y trou­va point But­ler.

Le ca­pi­tai­ne l’avait quittée seul, non point par lâcheté ou par peur d’être pris, mais parce que ce sol­dat ave­n­tu­reux pen­sait tou­jours à la re­van­che quand il sen­tait la défaite.

' Lais­sant ses hom­mes lut­ter seuls et les voy­ant prêts à se défen­d­re jusqu’au der­nier, il sor­tit par derrière et gagna un ter­rain cou­vert d’où il pou­vait s’en­fuir vers la cam­pag­ne.

Si But­ler n’avait pas été échauffé par l’ac­ti­on, il eût peut-être passé et échappé aux Améri­cains, mais il avait grand soif et, en tra­ver­sant le ruis­se­au, il ne put s’empêcher de boire.

U y trem­pa son quart, le rem­plit et, le por­tant à ses lèvres, leva la tête pour se désaltérer et pro­nonça à voix haute:

Un cla­que­ment, un seul. Le quart tomba des mains du ca­pi­tai­ne But­ler et lui-même s’abat­tit, la tête dans le ruis­se­au.

Un pay­san de Jo­hn­son Hall qui com­bat­tait, de­puis le. début, dis­si­mulé dans un fourré d où, avec ses va­lets, il ti­rait dans, le dos de l’en­ne­mi, venait de le tuer.

Nathan Hol­den, voy­ant l’armée en­ne­mie rom­pue, ne per­dit pas de temps à re­cher­cher But­ler. Il ne sa­vait pas qu’il était mort, mais pen­sait au moins qu’il ne se­rait pas dange­reux pen­dant long­temps.

Et puis, il fal­lait à tout prix cou­rir au se­cours du fort Sa­cri­fi­ce. ’

11 se de­man­dait ce qui avait pu ad­ve­nir. Il était alors un peu plus que midi. Ras­sem­blant ses ca­va­liers, il re­prit la route du fort. _

C’était là-bas le der­nier sursaut de la résis­tan­ce. Malgré l'ab­sen­ce de But­ler, les trou­pes de Hare et les Mo­hi­cans de Brant se ru­ai­ent à l’at­ta­que fi­na­le.

Ils avai­ent ap­porté des mon­ceaux de pail­le, des fa­gots, tout ce qu’ils avai­ent pu trou­ver de débris à brûler dans les voi­tu­res jetées au pied du val­lon et, les avançant au pied des pa­lis­sa­des, ils y mi­rent le feu.

Si l’in­cen­die ne pou­vait at­t­eind­re le camp tout en­tier, il aveu­g­lait au moins les défen­seurs.

Masqués par la fumée, les as­sail­lants at­ta­quèrent la porte à coups de hache.

On com­prit à l'intérieur que le der­nier mo­ment était venu. Les fem­mes cherchèrent un abri dans la mai­son, on les y pous­sa avec tout ce qu’il y avait d en­fants et d’in­va­li­des. Mais com­bien y en eut-il qui ne pu­rent y

La ca­va­le­rie at­ta­que les lig­nes

pren­d­re place? Cel­les-là de­meurèrent au de­hors, cog­nant con­tre la porte fermée qui ne de­vait plus s ou­vrir, hur­lant leur ter­reur et leur af­fo­le­ment.

L'une d’elle se jeta de soi-même sur une baïon­net­te et mourut, la poitri­ne percée.

Et les au­tres vi­rent soud­ain s’abat­tre la porte de la re­dou­te et l’en­ne­mi se ruer.

;Les blan­cs et les In­diens étai­ent mêlés. Les uns et les au­tres tu­ai­ent avec la même sau­va­ge­rie, à coups de cou­teau, à coups de cros­ses, à coups de dents. Ils s ou­vri­rent un che­min sang­lant à tra­vers tous ces corps sans défene.

ils gag­nai­ent la mai­son, ils al­lai­ent ou­vrir la porte, ils foncèrent...

Mais voilà qu’à ce mo­ment un tu­mul­te inquiétant agita ceux qui se te­nai­ent en­co­re près des pa­lis­sa­des et en ter­mi­nai­ent avec les der­niers défen­seurs.

Un grand cri jail­lit «dhez les In­diens: -

— Les Améri­cains!

Les sa­bots des che­vaux lancés au galop fai­sai­ent sur la terre dure un rou­le­ment de tam­bour. Il y eut au-déhors une salve nour­rie et les as­sail­lants vi­rent fuir leurs ca­ma­ra­des.

Alors, une pa­ni­que les af­fo­la à leur tour, lis quittèrent la re­dou­te, mais il était trop tard. Ils fu­rent en­ve­loppés et sabrés avant d'avoir passé l’en­clos.

Le net­toy­a­ge se fai­sait rapi­de­ment et sans quar­tier. Un en­ne­mi pris était un en­ne­mi mort. On voy­ait les grands sa­bres tour­noy­er au-des­sus des têtes et tom­ber dans un éclair d’acier.

Nathan Hol­den déga­ge­ait à lui seul l’entrée de la

Quoi­qu’un des­cen­dait par là. Deux souliers pe­sants pa­ru­rent d’abord, puis deux jam­bes très mai­gres qui (bat­ti­rent l’air jusqu’à ce qu’elles eus­sent trouvé un appui; enfin, un grand corps dopt les ha­bits étai­ent sin­gu­lièrement froissés, et une tête noir­cie par la suie.

— Il me sem­ble avoir en­ten­du des ac­cla­ma­ti­ons! dit ce sin­gu­lier per­son­na­ge; est-ce que par ha­sard on ne se bat­trait plus?

Telle fut la première pensée qui vint à l’es­prit de Jacob Hiers qui, par la suite, ra­con­ta aux gens du Sud com­ment, au fort Sa­cri­fi­ce, il avait mis à lui tout seul tren­te In­diens hors de com­bat et une dou­zai­ne de sol­dats bri­tan­ni­ques.

Et comme per­son­ne ne lui fai­sait de réflexi­ons désobli­ge­an­tes, un an après, le nom­bre des In­diens qu’il avait tués était monté à cent et celui des sôldats bri­tan­ni­ques à cin­quan­te..

Sir Henri Mon­ta­gue a ap­pris que les grands cœurs

Sir Henri Mon­ta­gue a ap­pris que lés grands cœurs sélévent au des­sus de la nais­san­ce et de la ri­ches­se.

mai­son. Il lui tar­dait de sa­voir com­bien de vi­vants il al­lait trou­ver là.

La porte s’ou­vrit avant qu’il y fut. Il entra parmi ces gens tassés qui croy­ai­ent à peine à la vic­toi­re. Ils vou­lai­ent être bien sûrs qu’ils avai­ent échappé au mas­sa­cre.

Et soud­ain il vit un vi­s­a­ge qui lui sou­ri­ait, un vi­s­a­ge aimé à qui, même au plus dur de l’ac­ti­on, il n’avait pu s’empêcher de pen­ser.

— Vous étiez donc là? dit-il.

Et Nancy lui ten­dit la main.

De­vant Sir Henri, Nathan Hol­den ne sut que dire. Il se te­nait raide et salua ma­chi­na­le­ment. Mais le vieil­lard se­coua la tête.

— Je vous fais mes ex­cu­ses, dit-il, je sais main­te­nant ce que c’est que l'Amérique.

Et tan­dis qu’ils s’étreig­nai­ent, un cour­ri­er du camp de Was­hing­ton ap­por­tait une Jreu­reu­se nou­vel­le.

Le com­man­dant en chef de l’armée bri­tan­ni­que, le général Corn­wal­lis, venait de déposer les armes le jour même.

Au prix du sang de ses en­fants, l’Amérique venait de conquérir son Indépen­dan­ce. Was­hing­ton était de­venu le grand homme de la Li­berté. Et lorsque les sur­vi­vants du fort Sa­cri­fi­ce eu­rent quitté la mai­son du der­nier ef­fort, il y eut dans la che­minée un bruit étran­ge.

s'élèvent au-des­sus de la nais­san­ce et de la ri­ches­se. Nancy est de­venue Ma­da­me Nathan Hol­den et per­son­ne ne s en re­pent.

Dans le grand do­mai­ne de Vir­gi­nie, ils vi­vent en Améri­cains. Nathan a posé le fusil qui, dans le grand salon, est sus­pen­du à côté de l’épée de Char­les, et par­fois il le prend et re­gar­de s’il fonc­ti­on­ne en­co­re.

Cela fait tou­jours un peu peur à Nancy.

— Mon chéri, dit-el­le, vous n’espérez plus vous en ser­vir, j’espère?

Le jeune mari pose alors son arme.

— Si, dit-il, pour aller dans le Nord tuer des sangliers.

Et tous deux sor­tent en se te­nant par la tail­le, et

Sir Henri dit qu’il sera obligé de faire agran­dir tou­tes les por­tes de la mai­son, car Nathan et Nancy, quand ils sont ainsi, pas­sent par­tout de front et préten­dent ne pas céder le pas l’un à l’autre.

— J’ai au­tant de droit que vous à l’hon­neur, dit Nancy, n’étais-je pas à fort Sa­cri­fi­ce?

Et Nathan, qui ne se rap­pel­le pas cette journée-là sans une pro­fon­de émo­ti­on, l’em­bras­se alors et songe qu’il s’en fal­lut de bien peu que Nancy ne fût ja­mais son épouse.

Et en ces mo­ments-là elle lui sem­ble plus chère.


Notre LE STIG­MA­TE

Petit Feuil­le­ton d’après le film réalisé par Louis FEU1L­LA­DE et Mauri­ce CHAM­PREUX

DIS­TRI­BU­TI­ON:

Jean MURAT lient le rôle de ... Len>is Jo­hn­son

Joë HAM­MAN .... L’In­spec­teur Cours­un

J. P STOCK.... . Nor­dier

CHAR­PEN­TIER.... La Com­ble

de RO­ME­RO. Mahm­oud Khan

IV­j­nie Nina OR­LO­VE clans le rôle d’Irène Pe­ti­te Je­ani­ne BLAN­LEU1L . . Gabp

Mlle Ger­mai­ne CHAM­BERT. Mine De­le­si­ang

Mlle Ge­or­get­te LHERY.... Li­li­a­ne

Mme FABRE.... Maman Tou­ri­ol­le

Fran­ci­ne MUS­SEY dans le rôle de Manon et

BOU­BOU­LE dans le rôle de Ge­ne­viève

UN RE­VE­NANT

— l aites en­trer, dit le ban­qui­er Sa­mu­el.

M. Lewis Jo­hn­son, mil­li­ar­dai­re améri­cain, pénétra dans le bu­reau du fi­nan­cier. C’était un homme en­co­re jeune, d une tour­nu­re élégante, au mas­que rasé, à la phy­si­o­no­mie grave, un peu froi­de au pre­mier as­pect, comme il ar­ri­ve chez ces “ self made men „, tout éner­gie, tout réalité, du nou­veau monde; mais à la vue du ban­qui­er, le mas­que avait eu un frémis­se­ment à peine per­cep­ti­ble, et qui n’avait pas échappé à l’œil per­spi­ca­ce de Sa­mu­el.

0 Le mil­li­ar­dai­re s’était in­stallé dans un club.

L’objet de ma vi­si­te, com­mença-t-il, ne man­que­ra pas de vous sur­pren­d­re.

— Je vous écoute.

— Vous avez eu jadis dans vos bu­reaux un em­ployé du nom de Mon­b­run...

- Qui a été con­damné aux tra­vaux forcés pour vol a mon préju­di­ce, par­fai­te­ment, je m’en sou­viens.

— Et qui s’est évadé du bagne, vous le savez aussi, j’ima­gi­ne.

— Les jour­naux nous ont conté cette éva­si­on, en effet; le forçat n’a pas été re­trouvé; sans doute a-t-il

été la proie des re­quins.

Il vit,* Mon­si­eur. Je suis chargé par lui de vous

La pe­ti­te Gène- viève dans l’ate­lier* du pein­tre La Com­ble.

M. La Com­ble et Ge­ne­viève, rôles in­ter­prétés par M. Char­pen­tier et la pe­ti­te Bou­bou­le.

res­ti­tu­er la somme qui vous a été volée. Voici

11 jeta une li­as­se de bil­lets sur le bu­reau du ban­qui­er, un peu sur­pris tout de même, malgré qu’il en eut, et qui d’un œil aigu in­ter­ro­ge­ait la face fermée du mil­li­ar­dai­re.

il s’est re­fait sa vie? dit le ban­qui­er. Al­lons, tant mieux! Ce garçon m'avait tout d'abord séduit, et quand il com­mit son for­fait...

— 11 n'a pas volé, répli­qua vi­ve­ment Jo­hn­son

— 11 n’a pas volé? Mais ses aveux de­vant la cour?

— Croy­ez-moi, M. Sa­mu­el. 11 était in­no­cent Peut-être a-t-il pris sur lui la faute d’un autre qu’il ne pou­vait ni ne vou­lait ac­cu­ser, parce que c'était une femme et qu il l’ai­mait.

Au fait, cela m ex­pli­que­rait en effet cer­tai­nes par­ti­cu­la­rités de cette af­fai­re que je ne com­pre­nais pas. Dans ce cas, di­tes-lui, je vous prie, que je lui rends toute mon esti­me.

Il en sera bien heu­reux, M Sa­mu­el Je vous re­mer­cie vi­ve­ment,

Or, c’était Mon­b­run lui.-même qui. ayant échappé aux re­quins et à la po­li­ce, avait fait for­tu­ne sous le nom de Lewis Jo­hn­son et venait en Fran­ce à la re­cher­che de son an­ci­en­ne maîtres­se Irène, à qui il venait récla­mer sa fille Ge­ne­viève pour l’em­me­ner avec lui en Amérique.

Que de fois il avait rêvé, là-bas dans l’ennui du bagne, et de­puis, dans la fièvre du tra­vail à New-York, que de fois il avait rêvé au mo­ment où il tiendrait dans ses bras cette pe­ti­te gosse, dont il ne sa­vait qu’une chose, qu’elle vi­vait, et qu’il fal­lait l’ar­ra­cher à la mere in­dig­ne qui te­nait à Nice un bar, où se réunis­sai­ent les fil­les de joie et les rastas.

Après sa vi­si­te au ban­qui­er Sa­mu­el, il s’était im­pressé vers Nice, avait décou­vert l’Iren’s bar et, sans être re­con­nu d’abord, avait étudié les ha­bi­tués. 11 avait bu quel­ques cou­pes de cham­pag­ne avec une fille, Manon, qui s’était of­fer­te, es­comp­tant une riche au­bai­ne. Il avait trin­qué avec l’in­spec­teur de po­li­ce Cour­san, qui sui­vait là-bas la piste de deux ban­dits, Gi­dard et Nor-dier, dont les manœuvres avai­ent pour cen­tre l'Iren’s. Et Cour­san, qui avait au­tre­fois passé les me­not­tes à Mon­b­run, n’avait pas été sans re­trou­ver dans son sou­ve­nir une res­sem­blan­ce.. Mais à l’hôtel du mil­li­ar­dai­re améri­cain on lui avait déclaré: c’est M. Lewis Jo­hn­son de New-York. Il s’était enfin fait re­con­naître d’Irène, qui avait com­mencé par s’évan­ouir, puis, à la de­man­de de Mon­b­run qui vou­lait sa fille, rien que sa fille, elle s’était

trouvée fort em­bar­rassée. Car cette mère in­dig­ne avait cédé tous ses droits sur l’en­fant à un vieux pein­tre, M. La Com­ble, qui dési­rait l’adop­ter et qui l’avait pour ainsi dire achetée.

— Que faire? se de­man­dait l’af­freu­se femme, Mon­b­run of­frait un mil­li­on pour ra­voir sa pe­ti­te Ge­ne­viève.

Le lend­emain elle lui ame­nait une fil­let­te que Mon­b­run cou­vrit de bai­sers.

— Avez-vous le chèque? de­man­da Irène.

— Voici le chèque, répon­dit Mon­b­run, et que Dieu vous protège désor­mais!

11 al­lait s’en­fuir, em­por­tant la ten­d­re proie qu’il venait cher­cher, quand la fil­let­te en­ten­dit des sanglots dans la cham­bre voi­si­ne.

— Je veux voir maman, je veux voir maman, cria l'en­fant.

A ces mots une porte

Un père abusé.

s’ou­vrit. M anon, la fille ga­lan­te se préci­pi­ta.

— Que sig­ni­fie? in­ter­ro­gea Mon­b­run.

Par­don­nez - moi, répon­dit Manon. Je n'ai pu m’empêcher de répond­re au cri de ma pe­ti­te Gaby.

— Gaby? Ce n’est donc pas Ge­ne­viève?

— Ecou­tez. M.​Monbrun, j’au­rais dû me taire. Mais c'est plus fort que moi. Je ne peux pas. Irène ayant cédé sa gosse à un vieux mon­si­eur qui a voulu se char­ger d’elle, m’a de­mandé de vous re­met­tre Gaby comme s elle était votre fille. J’ ai ac­cepté pour que Gaby soit heu­reu­se, la pau­vre! Et main­te­nant voici que je défais tout cet ou­vra­ge.

— Mais c’est abo­mi­na­ble, s’écria Mon­b­run. elle a donc vendu notre en­fant?

11 décro­cha, le téléphone, donna l’ordre à son ban­qui­er de ne pas payer le chèque, puis, se re­tour­nant vers Manon:

— Vous au moins, vous

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êtes une bonne mère, je vous ai­de­rai à vous éta­blir et à élever votre fil­let­te. Mais par grâce, où est ma pe­ti­o­te? Il n’est point de sa­cri­fi­ces aux­quels je ne sois dis­posé pour ren­trer en pos­ses­si­on de cette en­fant.

(A sui­vre). Jean BLAI­SE.

Pe­ti­tes nou­vel­les

* * * Viola Dana a fail­li se noyer l[autre jour; elle tour­nait quel­ques scènes de Lord Chum­ley à bord d’un canot au­to­mo­bi­le très rapi­de, le Lucky Stri­ke II, lorsqu’une voie d’eau se déclara dans la coque, et le petit bâtimen* coula très rapi­de­ment. Le ba­teau de l’opéra­teur qui se trou­vait à 100 mètres derrière, n’eut que le temps d’ap­pro­cher pour re­ti­rer l’ar­tis­te et son méca­ni­cien qui, épuisés, étai­ent sur le point d’aban­don­ner l’épave où ils se cram­pon­nai­ent.

* * * Mäe Mur­ray, qui, aux côtés de John Gil­bert, in­ter­prète le prin­ci­pal rôle féminin du nou­veau film The Merry Widow (La Veuve Joy­eu­se) Unis' en scène par Eric von Stro- heim pour la Metro Gol­dwyn, annonçait dernièrement à son mari, le met­teur en scène Ro­bert Z. Léonard: “ Dear, j’ai l’in­ten­ti­on de por­ter ce soir cette nou­vel­le robe. N’est-el­le pas ad­mi­ra­ble? Un vrai poème „. — “ A en juger par ses di­men­si­ons rédui­tes, je di­rais même un véri­ta­ble épi­gram­me „ précisa Ro­bert Z Léonard avec in­dul­gen­ce.

* * * Les fem­mes ban­dits ont beau­coup fait par­ler d’elles dernièrement aux Etats-Unis. Gela a in­spiré un scénario dra­ma­ti­que à l’écri­vain améri­cain Fred Ken­ne­dy Myton. Ce scénario a été réalisé par la Me­tro-Gol­dwyn qui en a tiré le film “ The Heart Ban­dit.,,.

Viola Dana joue le rôle d’une jeune femme af­fi­liée â une bande de mal­fai­teurs. A ses côtés, Wal­la­ce Mac Do­nald in­ter­prète le rôle de “ Spike „ le chef de bande et le po­pu­lai­re Mil­ton Sills, le rôle du jeune homme pour l’amour du­quel Viola Dana re­de­vient honnête.

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