Programma van 26 jan. tot 1 febr. 1923



Brochure

Bron: FelixArchief nr. 1968#339

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Pas­se­ra à par­tir du 26 jan­ui­er 1923 X Hjal uer­toond wor­den uan af 26 ja­nu­a­ri )923

Çinéma öölogie J Çine­ma-ge­o­lo­gie


ß Opi­ni­on de la Pres­se

Le Matin - Paris.

Ce fut un succès et l’on peut dire que cette œuvre d’ex­cep­ti­on est très supéri­eu­re nu ni­veau de la meil­leu­re pro­duc­ti­on cou­ran­te.

... Ma­da­me Mary Carr est une pro­di­gi­eu­se ar­tis­te dont nous au­rons l'oc­ca­si­on de re­par­ler.

La Cinéma­to­grap­hie Française - Paris.

.... C'est un chef-d'œuvre tout sim­ple­ment. Un chef-d’œuvre d'émo­ti­on na­tu­rel­le, di­rec­te, pro­fondément hu­mai­ne.

... Ce thème est la glo­ri­fi­ca­ti­on de l'amour ma­ter­nel. Et cette glo­ri­fi­ca­ti­on — le mot n'est pas de trop — sera ob­te­nue par le récit très sim­ple et con­stam­ment vrai­sem­bla­ble, réel de la vie d'une mère.

Ma­da­me Mary Carr est une gran­de ar­tis­te 111 est cer­tain que ja­mais film ne nous a donné une plus forte im­pres­si­on de la vie réelle.

... Un chef-d'œuvre, vous dis-je.

PAUL DE LA BOR1E.

La Se­mai­ne Cinéma­to­grap­hi­que * Paris.

Ah l la belle œuvre I

Il faut féli­ci­ter la * Fox-Film „ qui nous a donné la joie de voir un véri­ta­ble chef-d'œuvre cinéma­to­grap­hi­que in­ter­prété par de re­mar­qua­bles ar­tis­tes en tête desquels nous ap­plau­dis­sons et sa­lu­ons res­pec­tu­eu­se­ment Ma­da­me Mary Carr.

... Maman 1 est un film honnête, moral et d'une haute éléva­ti­on de pensée. GUIL­LAU­ME DANVERS.

Ex­port Film « Bruxel­les.

Maman est par-des­sus tout un film hu­main.

... L'œuvre est digne de l'ad­mi­ra­ti­on que lui témoig­ne M. Wil­li­am Fox. C'est la première fois peut-être que nous avons res­sen­ti au cinéma cette poig­nan­te émo­ti­on qui an­gois­se et étreint et, comme Mar­got, nous le con­fes­sons: nous avons pleuré à cette trou­blan­te vi­si­on.

Ma­da­me Mary Carr est une re­mar­qua­ble in­ter­prète.

Quel­le gran­de leçon elle a su nous don­ner. Quel puiasant en­seig­ne­ment que celui qui nous est of­fert pas ce film.

... Maman I a ob­te­nu un tri­omp­he sans précédent aux Etats-Unis sous le nom de u Over the Hill

JAC­QUES PIÊTRINI.

Fox New's * New'-York.

Si les re­cet­tes peu­vent don­ner une idée de la vogue de Maman I: plus de vingt-cinq mil­li­ons de fran­cs ont déjà été en­caissés et le film a tenu l'af­fi­che pen­dant plus d'un an à Broad­way, le quar­tier le plus chic de New-York.

L'Indépen­dan­ce Belge - Bruxel­les.

Nous avons vu ce film à Paris. Quel­le mer­veil­le! La beauté du scénario, sim­ple ce­pen­dant, étonne le spec­ta­teur. Le cœur le plus dur doit se lais­ser at­ten­drir.

... Nous con­ser­ver­ons long­temps le sou­ve­nir de Ma­da­me Mary Carr. Cette ta­len­tu­eu­se ar­tis­te a le don de nous faire vivre avec le drame.

... Oh î ce doux sou­ri­re qui veut ca­cher des lar­mes amères! Votre souf­fran­ce. Maman, est la nôtre. Nous vou­lons ex­pier nos fau­tes et nous im­plo­ro­ns à ge­n­oux notre par­don.

... Œuvre d'une haute mo­ra­lité. Que nous voici loin du sen­ti­men­ta­lis­me com­pli­qué, de la comédie fade: Mon­si­eur, Ma­da­me et son Amant, de l'amour ro­man­ti­que ex­primé du bout des lèvres. MAURI­CE WIDY.

Ciné Jour­nal - Bruxel­les.

Maman I C'est un chef-d'œuvre.

Ciné-Re­vue.

Maman est l’un des films qui nous firent l'im­pres­si­on la plus poig­nan­te, qui nous fut la plus sa­lu­tai­re des leçons: c'est une des œuvres scéni­que­ment les miei­ix traitées et les plus par­fai­tes au point de vue de l'in­ter­préta­ti­on. Il faud­rait citer tous les ar­tis­tes l'in­car­na­ti­on de Maman, par Mary Carr et de Jean (le bon fils), de Pier­re (l'égoïste), sont des rôles tenus ma­gi­stra­le­ment, en­co­re qu'avec me­sure.

Décors sim­ples, parce que ac­ti­on sim­ple. Photo très bonne. Maman est une œuvre en tout point réussie, et qui mérite le grand succès que " Over the Hill „ rem­por­ta outre At­lan­ti­que. MAR­NIX.

Ciné-Re­vue Ciné-Re­vue

EDI­TEUR: J. MEU­WIS­SEN UIT­GE­VER: J. MEU­WIS­SEN

• 10-12, rue Char­les de Cos­ter 10-12, Karel de Cos­ter­straat

Tel. 316.78 BRUXEL­LES Tel. 316.78 BRUS­SEL

Maman, le pre­mier mot du nou­veau-né rieur...

Le re­fu­ge des pe­tits, et des grands, dans la peine...

Maman, toute la dou­ceur...

L'ul­ti­me sanglot des hom­mes, des héros que la mi­trail­le a fauchés et qui répètent « Maman » pour en­dor­mir leur souf­fran­ce et en­trer dans le Ciel comme ils ont com­mencé sur la terre.

« Maman » Vous qui êtes la bonté, la beauté, le sa­cri­fi­ce et la no­bles­se.

Vous dont l'âme ren­fer­me la plus belle ex­pres­si­on de Dieu.

Vous dont le cœur est le plus grand amour du monde.

Re­ce­vez ici l’hom­ma­ge uni­ver­sel de vos en­fants in­grats mais at­ten­dris.

Het eer­ste woord van 'n pas­ge­bo­ren wicht...

De toe­vlucht voor klein en groot...

Moe­der, even­beeld der zacht­heid...

De laat­ste snik der man­nen, dor helt en door het schroot neer­ge­maaid en welke * Mo­vder > her­ha­len, om hunne smar­ten te ver­ge­ten, en in den Hemel te komen zooals zij op de Aarde be­gon­nen waren...

Moe­der, Gij die de Goed­heid, de Schoon­heid en Edel­heid be­li­chaamdt.

Gij wier geest de schoon­ste uit­druk­king Gods is.

Gij wier hart de hoog­ste lief­de der we­reld is.

Ont­vang hier het al­ge­meen hul­de­be­toon uwer on­dank­ba­re, maar be­rouw­vol­le kin­de­ren;

Van allen die zich her­in­ne­ren, en zich schul­dig voe­len wel­eens ver­ge­ten te heb­ben wat ze U te


De tous ceux qui se sou­vi­en­nent et s’ac­cu­sent d'avoir oublié par­fois qui vous êtes> et ce que vous valez, sûrs qu'ils étai­ent de votre éter­nel par­don.

Et cha­cun de nous a été un de vos en­fants. Un de vos six pe­tits dia­bles avec ses défauts et ses qua­lités.

Selon notre tempéra­ment, nous avons été Jean « l’en­fant ter­ri­ble » tur­bu­lent et bon cœur. Nous avons été Pier­re, l'aîné, égoïste et sour­nois, ou Char­les le .petit ar­tis­te un peu veule, ou Tho­mas, ou Su­zan­ne, ou Lucy,..

Le foyer de Mme Ben­ton au­rait pu être le nôtre. Per­son­ne n’a songé à « in­ter­préter » un rôle. C'est la vie même qui nous est «ser­vie» lorsque Maman, avec sa lour­de nichée de six bam­bins, s'exténue de tra­vail et que papa plus op­ti­mis­te ac­cep­te le des­tin comme il vient...

Vingt ans après, nous re­trou­vons tout notre monde.

Maman n’est plus qu’une bonne vieil­le à che­veux blan­cs. Les en­fants sont de­venus des hom­mes et des fem­mes et se sont mariés. Jean; le seul, est resté près de ses pa­rents. La for­tu­ne ne lui a pas souri. Il n’a pu se décider à ten­ter la for­tu­ne au loin, à quit­ter Maman et Isa­bel­le, sa pe­ti­te fiancée de tou­jours qui lui souf­flait déjà les répon­ses de ses problèmes sur les bancs de l’école.

La fête de Maman a réuni tous ses en­fants au­tour d’elle. La bom­ban­ce du­re­ra qua­tre jours. C’est la joie pour tout le monde, sauf pour papa qui doit four­nir l’ar­gent qu’il faut.

Et papa, de­puis long­temps, se livre à un « com­mer­ce » fa­ci­le qui lui de­man­de moins d'ef­forts qu’un tra­vail honnête: il va voler des che­vaux le nuit.

Cette nuit-là, les gen­dar­mes sont postés. Jean, re­tour de chez sa douce Isa­bel­le avec qui il vient d’échan­ger dés ser­ments,

sur­prend son père en fla­grant délit. Il s’in­ter­po­se. Il veut faire ren­trer les che­vaux et fa­vo­ri­ser l'éva­si­on de son père.

C’est lui qui est sur­pris et arrêté, et il ne' dira rien, parce que la faute d'un en­fant, une bre­bis ga­leu­se dans un trou­peau n'est rien; mais le déshon­neur du père re­jail­li­rait sur toute la fa­mil­le.

Le papa re­pen­tant doit ac­cep­ter cela • mais il meurt de dou­leur et de re­gret tan­dis que Jean subit sa peine de trois années d'em­pri­son­ne­ment.

Tout passe... Jean vient sur­pren­de sa vieil­le Maman. Il a payé sa dette à la Société.

La réunion, pas pour long­temps, remet du bon­heur dans le vieux foyer de plus en plus aban­donné.

Jean ne peut pas res­ter dans le pays où il se­rait en butte aux quo­li­bets.

Avant de par­tir, il ren­con­tre son frère aîné Pier­re et lui re­com­man­de de pren­d­re soin de Maman à qui d’ail­leurs, il en­ver­ra chaque mois une somme d’ar­gent suf­fisan­te pour son en­tre­tien.

Jean parti, les au­tres en­fants déci­dent que Maman « à son âge » ne peut plus tenir sa mai­son pour

dan­ken had­den, te zeker dat zij waren van uwe eeu­wi­ge ver­gif­fe­nis.

Moe­der, voor U bui­gen wij diep. Zoo gij, in deze ge­schie­de­nis,, den naam draagt van Mary Ben­ton, 't doet niets ter zake. Is niet het hart van ééne Moe­der, dat aller moe­ders? Dus waart gij ook onze Moe­der.

En elk onzer was een uwer kin­de­ren, uwer zes klei­ne dui­vels met hunne vele ge­bre­ken en wei­ni­ge deug­den.

Vol­gens ons tem­pe­ra­ment waren wij Jean de ei­gen­wij­ze jon­gen, wis­pel­tu­rig maar goed­har­tig. Wij waren Pier­re, de oud­ste, ik­zuch­tig en ge­nie­pig; of Karei, de klei­ne kun­ste­naar; een wei­nig zwak; of Tho­mas, Su­zan­na of Lucy...

Me­vrouw Ben­ton's haard had de onze kun­nen zijn. Nie­mand dacht er aan een < rol » te spe­len. Wij zien het wer­ke­lij­ke leven wan­neer Moe­der met hare zes kin­de­ren zich af­slooft bij

het werk, ter­wijl vader meer op­ti­mist, het leven op­neemt zooals het komt.

Twin­tig jaar later vin­den wij allen terug.

Moe­der is nog slechts eene goede oude vrouw met wit haar. De kin­de­ren zijn ge­huw­de man­nen en vrou­wen ge­wor­den. Jean, al­leen, is bij de ou­ders ge­ble­ven.

Het lot was hem niet gun­stig. Hij had er niet kun­nen toe be­slui­ten verre weg te gaan om for­tuin te zoe­ken, zijne Moe­der en Isa­bel­la te ver­la­ten — zijne klei­ne ver­loof­de welke hem reeds op school hielp, bij het op­los­sen van vraag­stuk­ken.

Moe­ders naam­dag brengt alle kin­de­ren en klein­kin­de­ren weer eens in het ou­der­lijk huis. Het feest zal vier dagen duren. Allen zijn uit­ge­la­ten, be­hal­ve vader die de on­kos­ten moet be­ta­len. En se­dert lang drijft vader een ge­mak­ke­lij­ken han­del welke min­der kracht­in­span­ning vergt dan eer­lijk werk: hij gaat s nachts paar­den ste­len...

Dien nacht waren de gen­dar­men op post. Jean keert terug van zijne zoete Isa­bel­la met wie hij ’n te­de­ren eed wis­sel­de, en be­trapt zijn vader op hee­ter­daad. Hij wil de vlucht zijns va­ders be­voor­dee­len. Doch hij wordt ver­rast en aan­ge­hou­den. Jean zal ech­ter zwij­gen.

De be­rouw­vol­le vader moet dit aan­ne­men, maar hij sterft van ver­driet en wroe­ging ter­wijl Jean zijne 3 jaar ge­vang uit­doet-

Alles gaat voor­bij... Jean komt zijne oude moe­der ver­ras­sen. Hij heeft vader s Schuld aan de maat­schap­pij be­taald. De kort­ston­di­ge ver­ee­ni­ging brengt een wei­nig geluk in den steeds meer en meer ver­la­ten ouden haard.

Jean kan in het land niet blij­ven waar ie­der­een hem zou be­spot­ten.

Al­vo­rens te ver­trek­ken ont­moet hij zijn broe­der Pier­re en be­veelt hem aan goed voor moe­der te zor­gen aan wie hij bo­ven­dien elke maand het noo'Lge geld zal zen­den voor haar on­der­houd.


6 elle seule. Tout ce qu'elle possède est par­tagé. Elle va vivre d'abord chez Char­les, l’ar­tis­te dont la femme est fri­vo­le et méchan­te. Maman ne tarde pas à y être Con­sidérée comme une sim­ple do­mes­ti­que et même, bientôt, elle est mise dans l’obli­ga­ti­on de s’en aller.

Chez sa fille Su­zan­ne où elle se tue de tra­vail et de pri­va­ti­ons. Maman ne peut durer que quel­ques mois. On a appelé Pier­re en con­sulta­ti­on. L'aîné prétexte qu’il a deux en­fants et qu'il n’est pas riche.

Maman le prie de la re­cu­eil­lir pour quel­ques jours, le temps d'avoir les répon­ses aux let­tres qu elle écrit à ses deux der­niers en­fants qui ha­bi­tent la cam­pag­ne 'et ont de plus gran­des fa­ci­lités.

Les répon­ses vi­en­nent, en­thou­si­as­tes. en­flammées!...

Mais dans la première, on dit à Maman qu'il fait trop froid et que ce se­rait mau­vais pour elle; et dans l'autre, plei­ne de pro­te­sta­ti­ons non moins ai­man­tes, on lui ex­pli­que que la sai­son des for­tes cha­leurs com­men­ce jus­te­ment, et que sa santé ne pour­rait pas sup­por­ter un tel cli­mat.

Maman ne se plaint pas!

Sa vie n a-t-el­le pas tou­jours été un cal­vai­re? Et, pour­vu que tous les en­fants soi­ent bien, n'est-ce pas l’es­sen­tiel?

Ce­pen­dant, Pier­re ex­pli­que qu'il ne peut con­ti­nu­er son * sa­cri­fi­ce ». Non seu­le­ment il ment, mais en­co­re, de­puis que Jean est parti, il em­po­che régulièrement le chèque qu'il adres­se chaque mois à sa mère, sous prétexte que lui, Pier­re, a souf­fert du préju­di­ce causé par l’ar­re­sta­ti­on de « l’en­fant ter­ri­ble », le voleur de che­vaux.

Et « Maman », tri­ste chose, pau­vre épave, échoue à l'asile des vieil­lards. En route, la bonne Isa­bel­le, la prie de res­ter avec elle jusqu’au re­tour de son Jean en qui elle a tou­jours foi.

Maman n’ac­cep­te pas. Par fierté, elle ne dit pas où elle va. Ses pe­tits... elle ne leur en veut pas! Ils ne sont pas méchants. Ils font de leur mieux...

Et Jean, Jean le ter­ri­ble et bon garçon de tou­jours, re­vient alors qu'on ne l’at­ten­dait pas.

Il croit d’abord que Maman est morte. Puis il finit par dévoi­ler la cu­pi­dité de son frère et l'in­fa­mie de tous les au­tres. Sa colère est gran­de. Il sai­sit Pier­re et le frap­pe. Il va le traîner jusqu’à l’asile des vieil­lards pour qu'il aille im­plo­rer son par­don.

Wan­neer Jean ver­trok­ken is, oor­dee­len de an­de­re kin­de­ren dat Moe­der te oud is om het huis voor haar al­leen te hou­den en alles wordt ver­deeld. Zij gaat eerst in­wo­nen bij Karei, den kun­ste­naar, wiens vrouw licht­zin­nig en boos­aar. dig is. Moe­der wordt er wel­dra als eene een­vou­di­ge dienst­meid aan­zien en is spoe­dig ver­plicht te ver­trek­ken.

Bij hare doch­ter Su­zan­na, waar zij zich door wer­ken en ont­be­ring on­der­mijnt, kan Moe­der het slechts en­ke­le maan­den vol­hou­den. Men heeft Pier­re te rade ge­vraagd. Deze be­weert ech­ter twee kin­de­ren te heb­ben en niet rijk te zijn.

Moe­der smeekt hem haar voor eeni­ge dagen op te nemen: de tijd om het ant­woord af te wach­ten, der twee laat­ste kin­de­ren welke den bui­ten be­wo­nen en het dus ge­mak­ke­lij­ker heb­ben haar te her­ber­gen.

De ant­woor­den zijn en­thu-si­as­tisch...​Maar in het eer­ste zegt men dat het te­koud is voor Moe­der en dus on­ge­zond; in het an­de­re, met niet min­der lief­de­be­tui­gin­gen, wordt uit­ge­legd dat het sei­zoen der he­vi­ge wamr­te aan­staan­de is en zij on­mo­ge­lijk zulk kli­maat zou kun­nen ver­dra­gen...

Moe­der klaagt niet. Was haar leven niet al­tijd een kpl-va­rie­berg? En in­dien al de kin­de­ren slechts te­vre­den zijn, is dit niet het voor­naams­te? Pier­re legt haar uit dat hij zich on­mo­ge­lijk nog ver­der kan " op­of­fe­ren„. Niet al­leen liegt hij, maar se­dert Jean ver­trok­ken is, strijkt hij re­gel­ma­tig alle maan­den het geld op dat Jean naar zijne moe­der stuurt, onder voor­wend­sel dat hij, Pier­re, scha­de ge­le­den heeft door de aan­hou­ding van Jean, den paar­den­dief.

En moe­der, de ver­schop­pe­lin­ge, het ouwe wrak, komt in het ou­der­lin­gen­huis te­recht. On­der­weg vraagt haar de goede Isa­bel­la bij haar te blij­ven tot Jean te­rug­komt.

Moe­der neemt ech­ter niet aan. Uit fier­heid zegt zij niet waar­heen zij gaat. Hare kin­de­ren... Zij neemt het hun niet euvel. Zij zijn niet kwaad en doen hun best...

Er, Jean, Jean de ver­schrik­ke­lij­ke en al­tijd goede jon­gen komt terug wan­neer men hem niet meer ver­wacht­te. Hij denkt eerst dat moe­der dood is. Meur ont­mas­kert ten slot­te zijns broe­ders schraap-

Je«n traînant son frère Pier­re n l'Asile des Vieil­lards afin de de­man­der par­don à "Maman,

MARY CARR

à ge­n­oux. Il le traînera en dépit des gens ameutés, et même si Pier­re doit en mou­rir.

Mais, en route, Isa­bel­le sur­vient qui calme son Jean et l’empêche de con­ti­ner cette scène qui bri­se­rait le cœur de Maman si elle la voy­ait.

Jean court à la mai­son des pau­vres. Il enlève la bonne vieil­le qu’il a sur­pri­se, à ge­n­oux, bros­sant et les­si­vant un par­quet.

Maman, qui n’y voit plus très bien, ne le re­con­naît pas tout d’abord. A tra­vers ses lar­mes de bon­heur, elle de­vi­ne son petit qui l’em­por­te en cou­rant.

Des déména­geurs ont re­pris chez tous les en­fants les meu­bles de Maman. Sa mai­son re­de­vient à vue d'œil comme elle était au­tre­fois.

Le foyer est re­con­sti­tué.

Et tous les frères et sœurs re­pen­tants vi­en­nent au­tour d’elle et elle leur par­don­ne, et elle les aime, et elle ne fait dans son cœur au­cu­ne différence entre eux, ses en­fants, ses pe­tits, à qui elle ap­par­tient, pour qui elle end­ure­rait en­co­re tou­tes les souf­fran­ces, pour­vu qu’ils soi­ent bien, et con­tents et heu­reux. Su­per­pro­duc­ti­on:

FOX-FILM.

zucht, als­ook de eer­loos­heid der an­de­re. Groot is 7 zijn gram­schap. Hij grijpt Pier­re vast en slaat hem; en zal hem naar het ou­der­lin­gen­huis si­eepen en hem daar op de knieën ver­gif­fe­nis doen vra­gen.

Doch on­der­weg ont­moet hij Isa­bel­la welke haar Jean tot kalm­te brengt en hem belet dit tooneel voort te zet­ten dat voor­ze­ker moe­der’s hart zou bre­ken, moest zij het zien.

Jean loopt naar het huis der armen en neemt zijne goede oude moe­der mede welke hij daar vond ter­wijl zij op de knieën bezig was een par­ket­vloer te schu­ren! Moe­der welke niet al te goed meer ziet, her­kent hem eerst niet. Door­heen harer tra­nen van geluk raadt zij haren klei­nen jon­gen welke haar me­de­voert.

Bij al de kin­de­ren wor­den moe­der’s meu­be­len te­rug­ge­haald. En al de broe­ders en zus­ters komen zich met be­rouw­vol hart rond haar scha­ren en zij ver­geeft hun, en zij be­mint hen en in haar hart maakt zij niet het min­ste on­der­scheid tus­schen hare « klei­nen » aan wie zij toe­be­hoort en voor wie zij nog steeds, alles zou lij­den, opdat zij maar wel te­vre­den en ge­luk­kig zou­den zijn.

Su­per­pro­duc­tie: FOX-FILM.


Cri­ti­que de l'œuvre cinéma­to­grap­hi­que “ maman”

Pro­duc­ti­on Fox-Film.

Il est de vieil­les gens dont les for­ces se sont usées pur un ef­fort in­ces­sant pour as­su­rer le bon­heur et l’ai­san­ce de leur nom­breu­se nichée. Les che­veux ont blan­chi, le cœur est resté plein de clai­re af­fec­ti­on pour les pe­ti­ots, de­venus des hom­mes et des fem­mes con­scients de leur tâche de ci­toy­en — mais ou­bli­eux de leurs de­voirs de fils.

Nous con­nais­sons aussi des ma­mans qui passè-

Bcoor­dee­il­ng van 't ci­ne­ma­to­graphisch werk moe­der’

Fox-Film pro­duc­tie

Zulke oude, af­ge­sloof­de oude vrouw­tjes be­staan er, he­laas! die gansch hun leven ge­wijd heb­ben aan de op­voe­ding van haar kroost. Heur sla­pen zijn be­sneeuwd, doch het hart bleef warm klop­pen, vol toe­wij­ding en lief­de voor de klei­ne kleu­ters, die thans vol­was­sen man­nen en vrou­wen wer­den, hun bur­ger­plich­ten in­dach­tig, doch vaak hun kin­der­plicht ver­ge­tend.

rent leurs dernières années chez l’un, puis chez l’autre de leurs en­fants — comme un meu­ble en­com­brant dont on a hsîte de se défaire — pour échou­er enfin dans des mains mer­ce­nai­res et par­fois à l’hos­pi­ce...

Heu­reux en­co­re quand, comme dans le récit filmé qui nous oc­cu­pe, un des en­fants — un seul — rachète un peu de l’in­gra­ti­tu­de de tous les au­tres, et fait qu’après un long cal­vai­re, la vieil­le et vail­lan­te femme peut ache­ver ses jours, en­tourée de calme et d’af­fec­ti­on!...

Le film Maman, présenté par Fox, s’émail­le de vingt dures vérités, qui nous font à tous faire un juste re­tour sur nous-mêmes.

Wij ken­nen zulke « moe­der­tjes » die van het eene huis­ge­zin naar het an­de­re gin­gen, en ner­gens bij haar kin­de­ren, er­ken­te­lijk­heid en me­de­voe­len von­den; en men haasie zich ze gauw weg te heb­ben, als een las­tig plaats­ne­mend meu­bel­stuk.

Ge­luk­kig nog wan­neer — als in het hier­be­spro-ken film­stuk, één der kin­de­ren zich om moe­ders lot ont­fermt, en de on­dank­baar­heid der an­de­re helpt weg­ve­gen; na een lange kal­va­rie­berg, vindt ein­de­lijk dan de oude vrouw, kalm­te en lief­de, tot het graf haar de eeu­wi­ge rust biedt.

De film « Moe­der >, is voor ons allen een harde