Programme de 19 à 23 oct. 1924



Livret de programme

Source: FelixArchief no. 1968#882

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Notre Vedette: Lon CHA­NEY

Celui que Jackie Coo-gan appelle « le Diable »

— tant ses savants maquillages lui font d’hor­ribles masques, propres à frap­per gran­de­ment l’ima­gi­na­tion du Kid — a eu un regain de popu­la­rité depuis sa créa­tion de « Qua­si­modo » dans Notre-Dame de Paris.

C’est que Lon a au plus haut point le sens de l’hor­rible en matière de faciès humain; ceux qui l’ont, vu dans les Les Hors la Loi, dans Penalty, et sur­tout dans The Humh­bart of Notre Dame, savent com­bien il excelle à adop­ter les façons, les tics. Fai­lure, les défauts phy­siques de ses peu recom­man­dables per­son­nages.

In the ' street, notre ami Cha­ney ne se dis­tingue pas du com­mun des pas­sants: il quitte sa riante demeure d’Hol­ly­wood, chaque matin, frais comme l’œil, le front serein, un pli impec­cable au pan­ta­lon, comme il se doit. Mais quelques ins­tants plus tard, après qu’il a passé une demi heure ou plus devant la glace de sa chambre de toi­lette au stu­dio, il repa­raît mécon­nais­sable. On l’a vu en céleste aux yeux bri­dés, les dents che­vau­chants les unes sur les autres; en rasta, aux allures cho­quantes; en vieil Orien­tal au pro­fil simiesque. On l’a vu amputé d’un bras, ou d’une jambe, ou encore bossu, ban­cal et cul-de-jatte tout à la fois. C’est à croire que cet homme est démon­table, et qu’il peut par une simple action du tour­ne­vis faire se déta­cher un membre, ou se plier, se rider, s'am­pli­fier ou se réduire toute par­tie de son orga­nisme.

Un coup d’œil dans la boîte de maquillage de ce camé­léon humain donne une idée des moyens dont il dis­pose pour arri­ver à ses fins: il y a là des râte­liers ébré­chés, des mous­taches et des barbes de toutes coupes et de tous poils, des nez à la Cicé­ron, d’autres tenant de « l'ob­longue cap­sule », d’autres cha­fouin, ou tors, ou cro­chus, ou soli­de­ment cam­pés à côté de tous petits, et même de nez quel­conques.

Je passe sur la variété des crayons gras, demi-gras, rouges, gris, des culd-cream, des fonds de teint, des poudres, garés en des vases her­mé­ti­que­ment clos, ou dans des tubes nicke­lés; et puis il y a une variété infi­nie de houppes, de pin­ceaux, de bâton­nets, d'ob­jets dits de toi­lette dont Cha­ney seul connaît l’usage...

Mais aussi le résul­tat de ce tra­vail de méta­mor­phose est fait pour satis­faire les plus exi­geants: Fre­goli lui-même en serait ren­versé. Et nous l’avons été tous, lors de la repré­sen­ta­tion de N.-Dame de Paris, un Qua­si­modo hideux et bos­sue à sou­hait — lus qu’à sou­hait de avis d’au­cun — nous est apparu.

Retra­çons à grands traits la vie de Cha­ney, sa car­rière artis­tique vaut qu'on s’y arrête.

Lon dit même autre­fois, à l'un de nos cor­res­pon­dants d’Amé­rique, qu’à l’âge de dix ans il com­mença à tra­vailler dans les théâtres comme « fur­ni­sher ». Il monta l’échelle sans en excep­ter un éche­lon, et fut tour à tour four­nis­seur en chef au théâtre, puis membre de la Colom­bia Opera, comme cho­riste, direc­teur des trans­ports et maître de la garde-robe, et tout cela pour le salaire « prin­cier » (le mot est de lui) de 14 dol­lars par semaine. Ensuite il par­vint â être comé­dien à la Frazce et Wade Cy, où il créa de nom­breuses opé­rettes.

Le ciné finit un jour par l’in­té­res­ser, momen­ta­né­ment d’abord, puis pour tout de bon; il y débuta dans un rôle excen­trique. En visi­tant l’Uni­ver­sai City, Allan Cur­tis, direc­teur, l’en­ga­geait à jouer avec Max Asher.

Lon, tué cent fois au cours des pro­duc­tions qu’il inter­prète, renaît de ses cendres, chaque fois qu’un rôle lui est confié; mou­rir dans son lit est un luxe qui ne lui fut donné qu’une seule et unique fois à l’écran.

MAR­NIX.


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~iiiii!iiiiiiiiiiiiii!iiiiiiiiiiiiiiiiiiii I iiiiiiiiiiiii!iini mi limn min h in mi mini iiiiiiiiii!i h in iiiiiiiiiiii in il h I il mu iiiiiiiii!ii I in h I n7f.

Dans- son der­nier numéro spé­cial, volume de plus de TOO pages grand for­mat abon­dam­ment illus­trées, «The Cinema » consacre une étude inté-' res­sante trai­tant de la créa­tion, du déve­lop­pe­ment et de la pro­duc­tion du plus grand consor­tium de créa­tion, de loca­tion et d’ex­ploi­ta­tion de films en Alle­magne, — la Ufa.

Au moment où en Bel­gique même, il semble que les milieux finan­ciers consi­dèrent avec un peu moins de dédain le lent déve­lop­pe­ment d’une indus­trie natio­nale du film; il nous paraît utile et ins­truc­tif de mon­trer au public belge à quels résul­tats peuvent par­ve­nir les efforts des créa­teurs d’images ani­mées, quand la haute finance veut bien leur prê­ter leur concours et leur appui.

Les détails qui suivent sont donc emprun­tés à notre confrère anglais, dont nous tra­dui­sons l’étude en l’écour­tant un peu, sans prendre de res­pon­sa­bi­lité quant à l’exac­ti­tude des ren­sei­gne­ments four­nis. Nous croyons cepen­dant que « The Cinema » est parmi les plus sérieux organes de ciné d’An­gle­terre, et que par­tant il n’au­rait accepté d’in­sé­rer aucun ren­sei­gne­ment dont la réa­lité pour­rait prê­ter à quelque doute.

Pour nous, nous serons heu­reux de contri­buer à faire naître la confiance pour ce qui a trait aux entre­prises de cinéma, et espé­rons de

la sorte aider à vaincre la défiance • La 'Tl a Ber­lin, trop sou­vent mon­trée par les finan­ciers belges pour ce qui concerne les entre­prises ciné­ma­to­gra­phiques.

En jan­vier 1918, — écrit le chro­ni­queur de « The Cinema » — un cer­tain nombre de mai­sons pro­duc­trices d’Al­le­magne, parmi les plus impor­tantes, déci­dèrent de réunir leurs efforts; un consor­tium se forma grou­pant ci-après, la 'Union Pro­jec­tion C°. Ltd., la Mess­ter Film C°. Ltd., la Nor­disk C°., la Havin Film Control­ling C°., d’autres firmes encore; la nou­velle com­pa­gnie prit le nom de Uni­ver­sum Film Com­pany, Ltd., plus connue sous ses ini­tiales de Ufa, et s’éta­blit avec un capi­tal de 25 mil­lions de marks or.

Depuis 1918, cette mise s’éleva gra­duel­le­ment à 300 mil­lions de marks or!

C’est peut-être la pre­mière fois que la haute finance consen­tit è s'unir à l’in­dus­trie du film,

Euisque les prin­ci­pales ins­ti­tu­tions du Reich — la •eutsche Bank en tête — s’in­té­ressent au déve­lop­pe­ment de la Ufa, et que d’autre part des per­son­na­li­tés impor­tantes du monde finan­cier, vinrent prendre place au conseil de la nou­velle société, ils y repré­sentent les grandes ins­ti­tu­tions ban­quaires de l’Al­le­magne. / Il n'au­rait pas été pol sible à la Ufa de prendre la place pré­pon­dé­rante qu'elle occupe en Europe Cen­trale, si elle ne s'était spé­cia­le­ment atta­chée à entrer en rela­tion directe avec le public par! i n-ter­mé­diaire des salles de ciné­mas qu elle vou­lut contrô­ler; à ce jour, elle dirige plus de deux cents cinés, non seule­ment en Alle­magne, mais en Hol­lande, Fin­lande, Suisse et Pologne. Elle a divisé ses dépar­te­ments de telle sorte à créer cinq com­pa­gnies de contrôle des salles, com­pre­nant vingt-quatre filiales répan­dues par toute l’Al­le­magne.

La réa­li­sa­tion des films de la Ufa a lieu dans deux théâtres de prise/ de vue dif­fé­rente, munis' tous deux des der­niers per­fec­tion­ne­ments néces­saires pour assu­rer une pro­duc­tion sur grande échelle; ce sont, à Ber­lin, les stu­dios de Tem­pel­hof, et la Déclu Bio­scope C° de Neu­ba­bels­berg, cou­vrant ensemble une super­fi­cie de plus de 300.000 mètres car­rés. Parmi les films de la Déclu qui y furent exé­cu­tés, il y a lieu de men­tion­ner: Pas­sion, Décep­tion, Une Nuit d'Ara­bie, Le Cabi­net du Doc­teur Cali­gani, Des­ti­née, Le Doc­teur Mabuse, Les Grands Ducs de la Finance, Un Verre d’Eau, La Prin­cesse Suwa­rin, Dans l'Arène de la Vie, Cen­drilloh, et enfin la plus grande pro­duc­tion de toutes: Les Niebe/ungen.

La tech­nique de ces films est, de l’avis una­nime, excel­lente; de nou­veaux grands films sont depuis en voie d’exé­cu­tion, qui ont toute chance d'aug­men­ter encore le renom des pro­duc­tions ger­ma­niques. Sou­vent aussi, d'autres mai­sons d’édi­tion ont em-

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prunté à la Ufa leurs ate­liers et stu­dios, aux fins d'y réa­li­ser des pro­duc­tions impor­tantes.

La Ufa, consciente de la place pré­pon­dé­rante qu'elle occupe dans le mou­ve­ment ciné­ma­to­gra­phique d'outre Rhin, s’est atta­chée à mono­po­li­ser le mar­ché du film en Alle­magne; à cet effet, ses efforts tendent à être le tru­che­ment entre le public d’Eu­rope Cen­trale et les grandes entre­prises de films du monde; elle seule de la sorte éten­dra le champ d’ac­tion de ses dépar­te­ments de contrôle.

Les nom­breuses direc­tions des entre­prises de la Ufa sont réunies dans un bâti­ment monu­men­tal de Pots­dam Platz à Ber­lin, cou­vrant 10.000 mètres car­rés. Non seule­ment les films d’Al­le­magne sont diri­gés sur ces gigan­tesques bureaux avant dé par­tir-pour l'étran­ger, mais on peut dire que les bâti­ments de la Ufa forment le quar­tier géné­ral des films venant de l’étran­ger en Europe Cen­trale; c’est de là qu'elle dirige ses Opé­ra­tions et répand ses bandes, par l’in­ter­mé­diaire de ses nom­breux agents.

Pour ce qui concerne sa propre pro­duc­tion, la Ufa est fière d’avoir réa­lisé de seize à vingt-et-un films pen­dant la période de 1924-1925, ce qui lui a per­mis de concou­rir avec les plus grandes firmes des autres pays pour ce qui concerne le ren­de­ment de ses stu­dios. La der­nière pro­duc­tion de Fritz Lang, le réa­li­sa­teur bien connu des Nie­be­lun­gen, a nom Metro­po­lis. C’est l’his­toire d’une grande ville il y a cin­quante ans; le scé­na­rio en est de Theo von Har­bon, et four­nit un thème d’un inté­rêt

puis­sant, propre à émou­voir le public ciné­phile de toutes les contrées d’Eu­rope.

Une autre créa­tion que le public inter­na­tio­nal goû­tera, est la réa­li­sa­tion de la légende du Doc­teur Faust; l’œuvre se pré­sen­tera sous le titre de Le Para­dis Perdu, his­toire du Doc­teur Faust et de Mar­gue­rite; elle ne consti­tue pas à pro­pre­ment par­ler une mise à l’écran de l’œuvre de Goethe, qui n’a servi que de base au scé­na­rio dû à Lud­vig Ber­ger, l’au­teur de Cen­drillon et de Un Verre d’Eau.

On met la der­nière main, en ce moment, à une pro­duc­tion nou­velle: Le Der­nier Homme; le réa­li­sa­teur en est F.-W. Mur­nau, déjà connu par ses Grands Ducs de la Finance et par Fan­tôme. Cette bande pleine de vie, nous montre d’in­té­res­santes vues d'hô­tels et de demeures; le scé­na­rio ori­gi­nal est dû à Karl Mayer, qui déjà ima­gina les péri­pé­ties du drame bizarre Le Cabi­net du Doc­teur Cali­gari. On a achevé Y His­toire de Man­son Stoure, mise à l'écran de la célèbre nou­velle de Théo­dore Storm, i Lily Dayo­ver, connue par ses créa­tions dans Cali-gaii et Des­ti­née est l’étoile de cette œuvre admi­rable. Le Doc­teur Robinn consacre tous ses efforts à la réa­li­sa­tion des Cor­saires, film dans lequel Paul Rich­ter — le célèbre Sieg­fried — rem­plit le rôle prin­ci­pal; l'œu­vré pro­met d’être réa­li­sée de façon, somp­tueuse. Michael est le titre d’une autre pro- • duc­tion, tirée de la nou­velle très connue de Her­man Bangt, et qui connaît les hon­neurs de l’écran sous les aus­pices du régis­seur danois Karl Dreyer. La

La cité des films de la Ufa de Neu­ba­bels­berg à vol d’oi­seau.


Trois des meilleurs artistes de la Ufa

dis­tri­bu­tion com­pren­dra entr'autres: Ben­ja­men Chris­ten­sen, Wal­ter Hezah et Nozu Gre­gor.

Citons encore parmi les autres pro­duc­tions sur chan­tier: La Comé­die des Cœurs, de Rachus Gliese, réa­li­sée par Lily Dayo­ver et Nigel Bar­rie, avec Ruth Weyer, Colette Bret­tel et Lydia Pot­chini; La Tour du Silence, Homme entre Homme, La Tem­pête, Les Mer­veilles de ï Uni­vers, Le Vin, les Femmes et les Chan­sons, Les Che­mins menant vers Force et Beauté, etc., etc.

Il y aurait bien encore à citer les autres champs d’ac­tion sur les­quels s’est exer­cée l’ac­ti­vité de la Ufa: le film docu­men­taire, le film scien­ti­fique, le film d’école: mais il faut sé bor­ner pour ne pas retom­ber dans de fas­ti­dieuses énu­mé­ra­tions. Quoi qu’il en soit, la pro­duc­tion four­nie par la Ufa en ces der­nières années, prouve sur­abon­dam­ment ce que peuvent les efforts com­bi­nés des meilleurs parmi les cinéastes d’un pays, lors­qu’ils sont appuyés sans lési­ner par la grande finance; quand les hommes d’ar­gent com­prennent que cet art-indus­trie, pour arri­ver à des résul­tats pro­bants et fruc­tueux, doit, comme toute autre entre­prise, être lar­ge­ment sou­tenu et honoré de la pleine confiance des grands consor­tiums ban­caires.

Nous mon­tre­rons au cours d’une pro­chaine étude ayant trait au mou­ve­ment ciné­ma­to­gra­phique belge, ce qu’est l’in­dus­trie du cinéma en Bel­gique, ce qu elle fut, ce qu’elle pour­rait deve­nir chez nous; ce qui com­mence à se faire aussi en France et en lta­lie, et ce qui est com­pris depuis des années parles grands éta­blis­se­ments finan­ciers d’Al­lema-gneet d'Amé­rique. MAR­NIX.

Nou­velles d’Al­le­magne

* * * On vient de pré­sen­ter au public alle­mand un film inti­tulé Die Sklaoenkönigin (La Teine des Esclaves), dont le scé­na­rio se base sur l’his­toire de l’Egypte. On y voit notam­ment le pas­sage de la Mer Rouge, qui d’après ceux qui ont vu le film en ques­tion, consti­tue un vrai chef-d’œuvre de mise en scène.

» * * Lors de la foire de Kiel, qui doit s'ou­vrir pro­chai­ne­ment, un théâtre de la ville pas­sera exclu­si­ve­ment des films pré­sen­tant au public des sujets rëla­tion­nés avec les indus­tries inté­res­sées à la foire. C’est un bon moyen de pro­pa­gande pour l’in­dus­trie ger­ma­nique.

*** Une mai­son alle­mande pré­sen­tera sou s peu un film inti­tulé Nie Wie­der Krieg (Plus jamais de Guerre). Voilà un film que nous aime­rions voir en France. * * * La tra­ver­sée du Sahara par auto-che­nilles a pro­ba­ble­ment entou­siasmé les Alle­mands, car ils viennent de lan­cer un film inti­tulé Der Well­lauf mit dem Tode (Un Pari avec la mort) dont le scé­na­rio est ins­piré sur ce raid célèbre. Bus­ter Kea­ton, sport­man accom­pli Frigo, alias Bus­ter Kea­ton est sans contre­dit un des pre­miers cham­pions spor­tifs de la côte du Paci­fique.

Kea­ton appa­rait dans trois rôles très dif­fi­ciles dans le film Free Jlges (Trois Ages) que nous ver­rons bien­tôt sur les bou­le­vards. 11 appa­rait tout d’abord dans le rôle de chas­seur de mam­mouths dans l’âge pré­his­to­rique, dans celui de gla­dia­teur romain à l’époque des Romains, et dans celui de capi­taine d’une équipe de base­ball à l’époque actuelle. Nous ferons remar­querque Kea­ton est effec­ti­ve­ment capi­taine d'une équipe de Los Angeles.

Emile Jan­nings Il est sans contre­dit le meilleur artiste d'écran d’Al­le­magne. Le voici dans le rôle de Ame­nés de La Femme du Pha­raon.

QOOOOOOOOOOOOOO OOOOOOOOOOOOeOOOOOOOOOOOOOOOO­QOOOOOOOOOOOOOOOOOOOoQ '

Ce que nous ver­rons sur l'écran

- Place aux Femmes

Qooeoooooooooooooo­coooooooo oooooooooooooooo­coQ

Place aux Femmes, dont-on trou­vera ci-après le scé­na­rio, est donc cer­tain d’être bien accueilli par le public qui aime à se déso­pi­ler la rate.

Madame Féli­cité Cas­ca­dier, doc­teur en droit. Pré­si­dente de la Ligue « Place aux Femmes », est le type clas­sique de fémi­niste enra­gée. Ni jeune, ni belle, elle s’est vouée corps et âme à la « cause » reniant toutes les aimables ver­tus de son sexe, négli­geant les plus élé­men­taires devoirs d’épouse, pen­sant à tout... sauf à son mari et à sa mai­son; elle affecte même pour son époux un pro­fond dédain. Mon­sieur Cas­ca­dier, impuis­sant à s’op­po­ser à la manie de sa femme, s’est d’ailleurs rési­gné à son sort. Il s’oc­cupe des modestes soins du ménage... car le fémi­nisme de Madame Cas­ca­dier a déteint for­te­ment sur deux de ses filles. Renée et Camille. Renée s’adonne à la pein­ture, pas­sant ses jour­nées à bar­bouiller des toiles qu’elle signe du speu­do­nyme de « Grog ». Camille pro­fesse la méde­cine avec plus ou moins jde suc­cès. Leur mère a pour elles une grande

Tel esfHe titreT'c­Tun de A de Vala­bregue et Hen­ne­quin, que les ama­teurs de comé­dies légères, du genre bouffe ont prisé très fort. Le suc­cès rem­porté par cette œuvre, inter­pré­tée par des artistes de talent sur des scènes jouis­sant d'un grand renom, donne nais­sance à l'idée d’en faire une adap­ta­tion ciné­ma­to­gra­phique.

La célèbre com­pa­gnie ita­lienne Alba Films n’a eu qu’à se louer dé la réa­li­sa­tion de cette idée, et des sujets émi­nents, tels que Léo­nie Laporte, Liliana Ardea, Vit­to­rio Pieri. Creste Bilan­cia, Alberto Collo, s’y sont fait applau­dir; Les Sur­prises de Divorce, Le Contrô­leur des Wagons-Lits et tutti quanti avaient d'ailleurs dûment éta­bli le suc­cès de ces acteurs.

prêcfï­Tec­tionr’eT élleL ITt­JSST "OTtf1 fftfßlmn pour leur père, et même pour leur sœur Andrée, qui a sim­ple­ment pré­féré être une femme, modèle d'épouse et de mère, dont Je plus grand bon­heur est d’éle­ver ses enfants et d'ai­mer son mari, l’heu­reux Cibou­let.

...​Le fémi­nisme est à la veille d'une grande vic­toire: le Par­le­ment dis­cute la loi qui per­met­tra aux femmes de plai­der. Féli­cité Cas­ca­dier s’est mise à la tête dëTa mani­fes­ta­tion orga­ni­sée par la Ligue pour arra­cher au Par­le­ment un vote favo­rable. Les femmes écoutent la parole enflam­mée de la Pré­si­dente. Cepen­dant, la loi est votée et cette nou­velle calme les esprits les plu bel­li­queux. MQflame Cas­ca­dier exulte, car, elle pourra enfin révê­tir la toge et se pro­duire à la barre.


Cel enthou­siasme est par­tagé non seule­ment par Renée et Camille, mais aussi par Pont-' girard, ami d enfance de' Ci-bou­let, qui pose ces jours-là dans l’ate­lier de Renée, à la main de laquelle il aspire ardem­ment.

Cela ne fait qu’aug­men­ter les sou­cis de Cas­ca­dier, qui doit se dépen­ser pour trou­ver pour sa femme des clients qui ne viennent pas... Mais l’in­suc­cès rend Madame Cas­ca­dier plus har­gneuse, lui fai­sant déchar­ger sa colère sur son mal­heu­reux époux... h exis­tence deve­nait into­lé­rable pour lui, et après avoir cher­ché un peu de conso­la­tion "ur le cœur de U* 'en-tille bli( dsseuse, il résll de quit­ter le toit conju­gal. U alla cher­cher refuge chez Pontgi-rard, devenu son gendre. Fol­le­ment épris de Renée, Pont­gi­rard lui avait offert son cœur et ses ‘

mil­lions, et Renée, tou­chée sur­tout par les mil­lions, avait dai­gné accep­ter le tout, sur l’avis conforme de sa sœur, la doc­to­resse.

Pont­gi­rard aimait sa fpmme, mais il ne pou­vait tolé­rer que ses grands tra­vaux fussent un pré­texe pour lui. refu­ser les ten­dresses qu elle lui devait et qu’il dési­rait si vive­ment. Aussi exha­lait-il sjpn' mépris pour les tableaux de Renée... Renée de son coté ne pou­vait par­don­ner l’af­front jue Pont­gi­rard fai­sait à son talent. Ce fut la brouille, au point que Pont­gi­rard, pour se dis­traire, s’était lais­ser entraî­ner dans une aven­ture galante, ce qui le ren­dait indul­gent aux fre­daines de son beau-père.

Renée se pré­pa­rait à prendre sur son mari un,»/écla­tante revanche... Ah! Pont­gi­rard riait de ses tableaux!.. Ses toiles ne se ven­daient pas!.. Elle mon­te­rait à son mari com­bien il se trom­pait!.. Renée avait fait en secret le.​portrait d’une élé­gante mon­daine, Mal­vina de la Roche Taillée, laquelle vou­lait en faire la sur­prise à son ami du jour, le Comte de Cas­tel-vajour. Mal­vina n’avait pas mar­chandé, et Renée atten­dait avec impa­tience les 10.000 francs conve­nus. Et que dirait l’im­bé­cile de Pont­gi­rard, quand il sau­rait la chose? Mais le rêve de Renée s'éva­nouit lorsque Mal­vina, ayant payé le por­trait, aper­çut la pho­to­gra­phie de


10 Pont­gi­rard, qui n'était autre que le Comte de Cas-tel­va­jour, nom qu’il avait emprunté pour cou­vrir ses aven­tures. C’est lui-même, qui, quelques heures aupa­ra­vant, avait envoyé à Mal­vina les 10.000 francs qui ser­vaient à payer l’oeuvre de sa femme.

La catas­trophe ne pou­vait être plus ter­rible!... Renée exi­gea le divorce, en expo­sant ses condi­tions Mais Pont­gi­rard ne vou­lut rien entendre, lors­qu'il s’agit de fixer une pen­sion à sa femme: un pro­cès de divorce deve­nait néces­saire... Et Féli­cité Casca-dier allait pou­voir enfin plai­der!

Le jour du pro­cès, les inci­dents les plus extra­or­di­naires se pro­dui­sirent pen­dant les débats. Madame Cas­ca­dier, fière d’avoir retrouvé dans le Pré­sident du Tri­bu­nal un ancien pré­ten­dant, devint har­die, et répon­dit par un souf­flet à une inter­rup­tion de son mari. Celui-ci, vou­lant rendre le souf­flet, frappe un huis­sier qui vou­lait s’in­ter­po­ser. Il s'en­suit une bagarre indes­crip­tible... Cas­ca­dier s'en­fuit, pour­suivi par le garde, par sa femme, par les fémi­nistes enra­gés, et réus­sit à leur échap­per.

Mais ces évè­ne­ments ont trou­blé pro­fon­dé­ment rârqe de Renée, et l’ont rap­pe­lée à la réa­lité des choses. Elle est bles­sée au plus pro­fond d’elle même par le bruit qui se fait sur ses aven­tures conju­gales. Le bon­heur simple et calm'e de sa sœur Andrée éveille sa conscience de femme. Son cœur s’ouvre enfin à l’amour et à la ten­dresse... Le fémi­niste dis­pa­raît, la femme reste, vivante, pal­pi­tante.. Le divorce ayant été refusé. Renée ne veut pas entendre par­ler d'ap­pel. Elle renon­cera à tout, même à une pen­sion, pourvu que tout nou­veau scan­dale soit évité. Mais son mari veut main­te­nant le divorce... et lors­qu’elle doit le souf­fle­ter devant les domes­tiques, pour don­ner un motif au divorce. Renée l'em­brasse ten­dre­ment, lui demande par­don... lui fait jeter par la fenêtre cou­leurs, pin­çeau, palette... et trem­blante d’émo­tion et d’amour, elle tombe dans les bras de son mari... Pont­gi­rard est désor­mais aussi heu­reux que Cibou­let.. et ils auront beau­coup d’en­fants.

Le super-film “ Ben-Hur „ sera un film en cou­leurs

Les par­ties les plus impor­tantes du super-film Ben Hur, qui est tourné actuel­le­ment en Ita­lie par une des plus impor­tantes mai­sons amé­ri­caines, seront en cou­leurs.

Dans ce but, Mon­sieur J. A. Bail, direc­teur de la West Coast Tech­ni­co­lor, vient de par­tir pour l’Ita­lie. 11 amène avec lui René Guis­sart, qui fut l’opé­ra­teur de Chu Chin Choxo, tourné à Ber­lin pour compte de la Gra­ham Wil­cox, et Mr E. Roy Mus­grave, ex-opéra-teur de Rex Ingram.

Nou­velles et Anec­dotes

* * * Maë Mur­ray, l’étoile de la Metro-Goldwyn, peut être consi­dé­rée comme une artiste inter­na­tion­nale.

Pari­sienne dans ‘Pea­cock Alley, Espa­gnole dans Fas­ci­na­tion, Russe dans Fashion Rotd, nous la ver­rons bien­tôt, en Mexi­caine, dans £XCa­de­moi­selle PfCid­night, le der­nier film qu’elle a tourné pour la Metro-Goldwyn.

* * * Clyde Cook “ Dudule le célèbre comique amé­ri­cain, aux longues mous­taches, se tourne déci­dé­ment vers le côté dra­ma­tique de l’art muet. Après avoir inter­prété un rôle dans L’Homme qui reçoit des Çiffles que Vic­tor Sjos­trom met en scène pour la Metro-Goldwyn et dont Lon Cha­ney est la prin­ci­pale vedette, il va tour­ner sous la direc­tion de Hobart Hen­ley So this is mariage (C’est cela le mariage) avec Elea­nor Board­man, Conrad Nagel, John Patrick et Sham­son Day.

* * * Ramon Novarro, le jeune pre­mier amé­ri­cain que nous ver­rons pro­chai­ne­ment dans Sca­ra­mouche, le film de la Metro-Goldwyn réa­lisé par Rex Ingram, pré­tend devoir à son enfance l’exac­ti­tude de ses jeux de phy­sio­no­mie.

Mon père, dit-il, était den­tiste, et c’est en obser­vant les expres­sions de ses patients que j’ai appris le mieux à expri­mer l’ap­pré­hen­sion, la ter­reur, la souf­france et la joie.

* * * Maë Mur­ray, est non seule­ment une dan­seuse de grand talent, une vedette de l’écran uni­ver­sel­le­ment connue, c’est une très bonne des­si­na­trice et d’ac­cord avec le met­teur en scène, son mari, c’est elle qui com­pose et des­sine toutes les robes et toi­lettes qu’elle porte dans ses films.

Une grande cou­tu­rière amé­ri­caine, enthou­sias­mée par ses créa­tions ori­gi­nales, lui a offert un enga­ge­ment prin­cier comme des­si­na­trice dans sa mai­son, mais Maë Mur­ray a refusé. Elles ne veut pas voir ses toi­lettes por­tées par les autres femmes.

* * * Bus­ter Kea­ton va réa­li­ser un film comique en cou­leurs qui sera en même temps un film en cou­leurs comiques, car c’est sur­tout la pos­si­bi­lité de faire de l’hu­mour avec des cou­leurs qui aurait tenté le célèbre artiste.

* * * Paul Iribe qui fut jadis direc­teur du ser­vice de la déco­ra­tion chez Lasky, vient de mettre en scène un film Chan­ginh Hus­beands, qui a obtenu un gros suc­cès. Ciné-maga­zine annonce, en outre qu’il va com­men­cer la mise en scène d’un autre film.

* * * Tour­jansky ter­mine pour Ciné-France film, Le Prince Char­mant avec Natha­lie Kovanko, Nico­las Roline et Jacques Cate­lain.

* * * Au cours d’une recons­ti­tu­tion ciné­ma­to­gra­phique de la bataille de Mor­gar­ten, à Genève, un acteur s’est noyé avec son che­val.

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I - LES ENNE­MIS DE LA FEMME -

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rête enfin. Les deux hommes sont tom­bés: le Cosaque est mort, Lubi­moff est épuisé.

Et pour évi­ter la colère du Tzar son Maître, Lubi­moff, Ali-cia et deux amis s'en­fuient dans la nüit pen­dant que la neige étend un lin­ceuil blanc sur la dépouille san­glante du Cosaque...

Après un voyage mou­ve­menté, les quatre amis arrivent à Paris au moment de la décla­ra­tion de guerre. C’est la mobi­li­sa­tion, Paris est fié­vreux et fait fête à ceux, jeunes et vieux, qui partent pour défendre la Patrie-

Mais tout cela laisse Lubi­moff indif­fé­rent. Il est riche, il aime, il est aimé. Pour lui, tout chante dans la Nature... pour­quoi pen­ser à la mort? Se faire tuer, c’est bon pour les autres...

Et tout à sa pas­sion pour celle qu’il aime, il se rend chez elle pour lui conter son amour... Ali­cia est là, mais pas seule... Un homme, tout jeune encore l'em­brasse...

Et désa­busé, le cœur meur­tri, plein de haine pour cette femme, pour toutes les femmes, le prince Lubi­moff se retire.

Nice, Monte-Carlo, la Côte d'Azur, le Para­dis de l’Eu­rope, Para­dis où se sont donné ren­dez-vous tous ceux qui n'aiment

Nous sommes en Rus­sie, sous le règne du Tzar, vers 1914. Le prince Lubi­moff, riche, blasé et quelque peu dévoyé, passe sa vie dans l'oi­si­veté, entouré de cour­ti­sanes et de ser­vi­teurs. Son palais, situé à quelques lieues de Mos­cou, est un de ceux où le plus grand lux< règne en maître.

Mais Lubi­moff aime par des­sus tout une jeune et jolie femme qu’il a ren­con­trée pen­dant le cours d'un de ses nom­breux voyages en France et qui se fait appe­ler Duchesse Ali­cia de Lille. Pour l’amour­de­cette femme, Lubi­moff n’a pas hésité à renier d'autres

amours.

Un cer­tain soir, alors que le prince se plai­sait à faire évo­luer devant lui ses dan­seuses favo­rites, un Cosaque venu du fond des Steppes, fait irrup­tion chez lui: « Tu as trompé et aban­donné ma sœur, lui dit-il, et je suis venu tout exprès pour t'obli­ger à répa­rer le mal que tu as fait... sinon...

....​Et dans le froid gla­cial d’une nuit d'hi­ver russe.

sous la lueur des flam­beaux, les deux hommes, à moi­tié nus, se battent comme des fauves...

Le com­bat, acharné, d’une vio­lence extrême, s’ar­pas le bruit des batailles ou le contact de ces héros ous­siè­reux qui savent mou­rir en riant, pour la atrie. Le soleil est ici d’une dou­ceur exquise et


le prince Lubi­moff en veut sa part. Pen­dant que des mil­lions d'hommes se battent, il par­tagé son temps entre les jeux du hasard et ceux de l'amour. 11 est riche, il est Prince.-beau­coup de femmes le savent et beau­coup vou­draient l'ai­mer... — Mais Lubi­moff a été blessé au cœur, il vou­drai­thaïr une femme, toutes les femmes... et cepen­dant, l'image d’Ali­cia ne cesse de pas­ser devant ses yeux...

Il sait qu’ « elle » est éga­le­ment à Nice et il sait aussi quelle fait de fré­quents en-

Entre­temps, la Révo­lu­tion a éclaté en Rus­sie, les ter­ro­ristes sont deve­nus les maîtres de cet immense empire qu’ils sac­cagent de fond en comble.

Le prince Lubi­moff, qui a laissé en son châ­teau la plus grande par­tie de ses tré­sors décide d aller les cher­cher afin de les mettre à l’abri des ter­ro­ristes.

Accom­pa­gné de ses amis, il quitte le pays du Soleil.

Dans son châ­teau désert, quelques ser­vi­teurs fidèles sont res­tés afin de gar­der les joyaux de leur maître.

vois d’ar­gent à « quel­qu'un » du Front-

Dans les salons du Casino enva­his par des gens venus des quatre coins du monde, des for­tunes se gagnent et se perdent avec une rapi­dité ver­ti­gi­neuse, tout le monde se pros­terne devant Sa Majesté l’Ar­gent et per­sonne ne songe que là-bas, tout là-bas, on se tue... A quoi bon?

Et nous voici à pré­sent en plein théâtre de la guerre, de la plus Grande Guerre... Pen­dant que des mil­lions d’êtres humains s amusent, d’autres s'en­tre­tuent sans relâche et, pour ce faire, emploient tous les moyens que la science et le génie humain ont mis à leur dis­po­si­tion.

Nous voici en mer où les sous-marins sour­nois et ter­ribles accôm­plissent leur œuvre de mort.

Puis, c'est la guerre dans les airs, les com­bats d’avions, de diri­geables. Enfin, nous voici sur le front où nous voyons en action les engins les plus meur­triers que l’on puisse ima­gi­ner.

Cepen­dant, dès son arri­vée dans le pays, Lubi­moff a été reconnu et, à peine ren­tré chez lui, une bande de ter­ro­ristes pillards se pré­sente. Lubi­moff donne des ordres rapides et se trouve bien­tôt seul devant les ban­dits qui ont enfoncé les portes.

Le com­bat sau­vage qui s'en­gage ici est indes­crip­tible T— Lubi­moff est brave, il est d'une force et d’une agi­lité peu com­munes — il lutte pour sa vie, pour sa for­tune, contre toute une bande de ban­dits armés....

Enfin, suc­com­bant sous le nombre, il accepte de dési­gner la cachette où se trouvent ses tré­sors — 11 ouvre une porte secrète — tous les bri­gands se pré­ci­pitent, fous du désir d’être riches....

Et lorsque le der­nier homme a passé, Lubi­moff, dans un der­nier sur­saut d’éner­gie,' ferme sur eux cette porte qui, peut-être sera celle de leur tom­beau....

Mais ùn homme est

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resté dehors, un homme d’une sta­ture colos­sale, le chef des ter­ro­ristes, et immé­dia­te­ment, une nou­velle lutte s'en­gage, une lutte ter­rible, sans merci et qui ne peut se ter­mi­ner que par une mort.

Et cette fois encore; c’est Lubi­moff qui par­vient à abattre son ter­rible ennemi. Mais des bruits se font entendre à la porte condui­sant aux caves.... les ter­ro­ristes vont l’en­fon­cer et de nou­veaux com­bats vont s’en­ga­ger.... Lubi­moff ne perd pas de temps, il ras­semble les ser­vi­teurs qui lui res­tent et nous le voyons fuir dans la nuit en empor­tant ses tré­sors...

A quelque temps de là, nous nous retrou­vons à Nice où Ali­cia, à pré­sent com­plè­te­ment rui­née, est res­tée. Elle obtient que Lubi­moff se ren­dra chez elle et lui por­tera quel­qu'ar­gent. Celui-ci a accepté de lui faire ce don afin de lui mon­trer encore qu'il la méprise car il sait que cet argent est des­tiné à « quel­qu’un du front ». Le Prince est tou­jours convaincu que « celui » qui est au front est l’amant d’Ali­cia et celle-ci ne peut lui dire la vérité car celui qui est là-bas, dans la mêlée, c'est son fils, son fils qu’elle adore et elle sait que si elle avouait au Prince qu’elle a un fils de vingt ans, elle paraî­trait trop vieille a ses yeux pour espé­rer d'en être encore aimée. Et cette mère souffre de toute son âme, par­ce­qu’elle aime et le Prince et son fils, par­ce­qu'elle aime deux fois....

Quand nous la retrou­vons chez elle, une amie lui apporte un télé­gramme venant du front: son fils a été tué....

C’en est trop cette fois, la pauvre mère s'af­fale vain­cue, déses­pé­rée, devant un Christ.

Et cepen­dant, ce télé­gramme était érronné car ce fils adoré n’était pas mort. Le Des­tin se plait à jouer ainsi avec les humains....

Mais tous ces évè­ne­ments n’ont pas man­qué d’im­pres­sion­ner vive­ment l’âme de Lubi­moff et celle de ses amis car tous ces êtres égoïstes et dévoyés qui avaient voué une haine stu­pide « à la Femme » com­mencent petit à petit à se deman­der s’ils sont dans le vrai....

La Nature conserve tou­jours ses droits en toutes choses et sait rame­ner dans la voie com­mune ceux qui tentent de s’en écar­ter....

Aussi Lubi­moff, fati­gué de la vie qu’il mène et voyant que ses amis retournent l'un après l'autre vers la vie nor­male, décide d'or­ga­ni­ser une der­nière fête, une fête comme les Princes de la Vie seuls peuvent en conce­voir: « Je vais mon­trer au monde blasé, dit-il à ses amis, com­ment on retourne vers « la Femme »,

El dans ses salons immenses, somp­tueux et mer­veilleu­se­ment déco­rés, se ren­contrent à pré­sent les dévoyés, les aven­tu­rières et une foule de para­sites venus de tous les points du Globe. Tous ces êtres sans âme dansent, chantent, boivent, s'élancent....

Cepen­dant, un jeune offi­cier Fran­çais est là, impas­sible... Il a été envoyé par ordre du Ser­vice des Ren­sei­gne­ments afin de sur­veiller ces étranges sus­pects. Cét offi­cier, c’est Gas­ton, le fils d'Ali­cia de Lille.

11 ne sait rien des rela­tions de Lubi­moff et de sa mère et, peut-être pur ins­tinct, il n'éprouve pour le Prince que du mépris.... Et lorsque la fête bat son

Flein, lorsque Lubi­moff a jeté à tous ces gens qui entourent ses joyaux, ses parures, ses bijoux, toutes ses richesses, Gas­ton se pré­ci­pite vers lui indi­gné et lui jette son mépris à la face: * Par ces temps d’im­menses sacri­fices, vous devriez faire un meilleur usage de tant de richesses ».

Et ce jeune offi­cier, cet héros, c’est à pré­sent toute l’âme de la France qui se dresse dans cette orgie.

Le len­de­main matin, sous le doux soleil du Prin­temps, deux hommes vont se battre en duel. Ces hommes sont Lubi­moff et Gas­ton.

Ils arrivent.Ils se saluent.Ils choi­sissent leurs armes. Dans le loin­tain une voi­ture arrive de toute vitesse de ses che­vaux fou­geux...

Les hommes visent. Ils tirent...

Au même moment, une femme se pré­ci­pite, éper­due. C’est Ali­cia. Son fils est là, devant elle, mort.

Et cette fois, dans un cri de déses­poir, cette mère éplo­rée ose enfin dire la vérité à Lubi­moff: « Vous avez tué — mon — fils.

Et cepen­dant, Lubi­moff qui était mal­gré tout un galant homme avait été pris de com­pas­sion pour cet homme, si jeune et n’avait pas voulu le viser; Gas­ton avait été tué par l’émo­tion.

Lubi­moff, devant ce der­nier mal­heur qu'il n’a pas voulu, se trouve désem­paré et il com­prend enfin que ceux qui sèment l’égoïsme ne récoltent jamais que le vide des cœurs.

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11 Nou­velles ciné­ma­to­gra­phiques

Para­mount vient d’en­ga­ger une nou­velle star

Mlle. Dolores Casi­nelly vient d’être enga­gée par la com­pa­gnie Para­mount pour jouer le deuxième rôle du film Dan­ge­rous Money (Mon­naie Dan­ge­reuse), dont le rôle prin­ci­pal sera tenu par Bebe Daniels.

On demande un concierge

Maë Mur­ray cherche un concierge. Le vieux ser­vi­teur, nègre qu’elle avait à son ser­vice depuis des années vient d’être arrêté pen­dant qu’elle tour­nait Circè, de Blasco Iba­nez pour la Me-tro-Goldwyn.

L’étoile eut beau user de son influence, la police amé­ri­caine s’est refu­sée à relâ­cher le noir domes­tique convaincu de poly­ga­mie.

Ses cinq femmes tra­vaillaient toutes pour le compte de la dan­seuse, soit comme cui­si­nière, blan­chis­seuse, femme de ménage, etc., etc., et Mae Mur­ray a déclaré au juge que le vieux Sam' devait lui pré­sen­ter comme jar­di­nière. une sixième négresse, sa der­nière conquête pro­ba­ble­ment.

Ah! Quel nez!

Il parait que Jack Demp­sey, pour être plus pho­to­gé­nique, a subi, une habile opé­ra­tion du nez qui a par­fai­te­ment réussi. Le nez du célèbre boxeur est, paraît-il, pré­sen­table aujour­d’hui à tel point que son mana­ger va subir la même opé­ra­tion.

Demp­sey renon­ce­rait-il à la boxe? Sinon, gare à son nez!

“ Louise „ au Cinéma

La célèbre “ star „ Lil­lian.- Gish a été sol­li­ci­tée der­niè­re­ment par Gus­tave Char­pen­tier pour paraître dans une ver­sion ciné­ma­to­gra­phique de l’opéra Louise, mais Miss Gish a refusé. Ce film sera tourné en France.

Lil­lian Cish a actuel­le­ment un contrat avec C. H. Duell, et il est pro­bable qu’elle paraisse dans Peter Pan.

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|| Le Chant de l'Amour Triom­phant

1. La Parade des Sol­dats de Bois

L. Jes­sel

Du temps de la Renais­sance ita­lienne, Muzio et Fabio, deux jeunes gens de la haute noblesse vivaient à Fer­rare. Ils étaient unis par les liens de la plus cor­diale ami­tié. Alors qup Fabio s’adon­nait à la pein­ture, Muzio était un musi­cien accom­pli. Or le sort vou­lut qu’ils s’éprissent, l’un et l’autre de Valé­ria, jeune fille d’une beauté remar­quable. Ils s’avouèrent mutuel­le­ment leur pas­sion et jurèrent s\ir Ja croix que si l’un d’eux avait le bon­heur de conqué­rir le cœur de Valé­ria, l’autre s’in­cli­ne­rait en silence. Long­temps ils firent en vain la cour à la jeune fille. Sur les Conseils de sa mère, elle finit par accôr­dèr sa main à Fabio. Dès qu’il eut appris sa déci­sion, Muzio ven­dit ses terres et s’em­bar­qua à des­ti­na­tion de pays loin­tains. Au moment de par­tir il embrassa cor­dia­le­ment son ami et lui dit: « Sols heu­reux mon cher Fabio ».

Quatre ans s’écou­lèrent ainsi. Fabio et Valé­ria avaient créé un loyer char­mant. Et sans pré­ve­nir per­sonne Muzio appa­rut sou­dain à Fer­rare. De ses voyages il avait apporté une étrange façon de se vêtir et avait ramené un ser­vi­teur hin­dou. Fabio fut très heu­reux de revoir son ami et l’in­vita à habi­ter chez lui. L’ap­pa­ri­tion de Müzio apporta un trouble sin­gu­lier dans l’at­mo­sphère pai­sible de la demeure de Fabio et de Valé­ria. Avec le concours de son domes­tique Muzio mon­tra à ses amis des choses tel­le­ment sur­na­tu­relles que la jeune femme prit peur. Pour dis­si­per le malaise elle lui demanda s’il conti­nuait à s’oc­cu­per de musique. Sans se faire prier Muzio se fit appor­ter un vio­lon bizarre et d’un archet savant il exé­cuta une mélo­die orien­tale qui fit naître dans l’âme des audi­teurs des sen­sa­tions pro­fondes, jusque là incon­nues. -— Quel est cet air? demanda Fabio. — On me l’a ensei­gné dans l’île de Cey­lan. Il s’ap­pelle «Le Chant de l’Amour Triom­phant».

On enten­dit sou­vent Muzio rejouer cette musique enchan­te­resse. Et toutes les fois Valé­ria était la proie de songes étranges. Or, une nuit, Fabio constata que Valé­ria avait quitté sa chambre pour se rendre au pavillon de Muzio. A son tour il se pré­ci­pita dans le jar­din et ren­con­tra son jimi qui mar­chait droit devant lui sans paraître rien entendre ni rien voir. Fabio crut entendre à nou­veau les accents du «Chant de l’Amour Triom­phant» et poi­gnarda Muzio dans un accès de jalou­sie furieuse. Muzio était mort. Mais voici que son ser­vi­teur se livra à des pra­tiques de la magie occulte et réus­sit à lui insuf­fler assez de vie pour

2 Folies des Gran­deurs

comé­die inter­pré­tée par

Gla­dys WAL­TON

3. South Sea- Moon

L. Hirsch

4. Le Chant de PAmour Triom­phant

grand film d'art

PRO­GRAMMA van 19 tot 23 OCTO­BER

1. Parade der hou­ten Sol­daatjes • L. Jes­sel

2 Groo­theid­swaan­zin

too­neels­pel ver­tolkt door

Gla­dys WAL­TON

3. South Sea-Moon

L. Hirsch

Pen­dant la Pause

Réci­tal pour Orgue

d’après le célé­bré roman de M- HENR

4. De Zang der Over­win­nende Liefde

groote kunst­film

Tij­dens de Poos

Réci­taal voor Orgel

Semaine pro­chaine pro­gramme sen­sa­tion­nel

Pre­mières visions à j\nvers de:

La JSfeige sur les Pas

BOR­DEAUX de l’Aca­dé­mie Fran­çaise

Humour Man­ne­quin

comé­die inter­pré­tée par MARIE PRÉ­VOST

que le mort quit­tât lui-même la mai­son et se mit à che­val. Le charme étrange qui s’était exercé sur Valé­ria se dis­sipa aus­si­tôt et petit à polit la vie des époux reprit son cours habi­tuel.

I De Zang der Ove­riin­nende Liefde 0

Ten tijde der Her­ge­boorte leef­den te Fer­rara twee jonge lie­den van hoo­gen adel: Muzio en Fabio, in har­te­lijkstc vriend­schap, zoo­zeer zelfs dat zij zwoe­ren dat, zoo een van hen het hart kon win­nen van Vale­ria, een jong meisje van betoove-rende schoon­heid, waa­rop beide ver­liefd waren, de andere niets zou doen om dat geluk te vers­to­ren. Wan­neer Vale­ria dan ook de voor­keur gaf aan Fabio, ver­kocht Muzio al zijn goe­de­ren en ver­trok naar verre stre­ken... Vier jaar lang ken­den Vale­ria en Fabio het vol­maakste geluk, tot op zeke­ren dag Muzio terug­keerde, ver­ge­zeld van een Hin­does­chen fakir, die de macht had de won­der­baarste visioe­nen voor te too­ve­ren. Hij zelf zal op een zon­der­linge viool, geheel ver­schil­lend van die­gene welke in Ita­lië wor­den gemaakt, een Oos­tersch hymne vede­len « De Zang der Over­win­nende Liefde », melo­die die de geheim­zin­nig­ste gewaar­wor­din­gen bij de toe­hoor­ders doet gebo­ren wor­den.

En menig­maal hoorde men in den nacht die ver­lei­de­lijke tonen als ondoor­dring­baar raad­sel, zoo­zeer dat zij voor Vale­ria eén onzeg­ge­lijke be-too­ve­ring wer­den. Tot op zeke­ren nacht, onweers­taan­baar aan­ge­trok­kén, zij trok naar Muzio’s pavil­joen in den tuin van haar woonst. Fabio volgde haar op en zag, als een schim, zijn vriend voor­bi­j­gaan, gelijk voort­ge­dre­ven door een boven­men-schclijke pas­sie. En ter­wijl Fabio meende het hymne te hoo­ren van den «Zang der Over­win­nende Liefde», opge­dre­ven door een razende ja-loer­sch­heid, doors­tak hij Muzio... Dan, onder dc heer­schap­pij van des fakir’s macht, was het alsof Muzio ops­tond en te paard steeg... Zoo ver­trok Muzio zon­der dat ooit iemand het vree­se­lijk drama ver­moedde en nooit zou iemand weten waar de Hin­doe het lijk van zijn mees­ter had gebor­gen of begra­ven...

De mys­te­rieuze too­ver, die Vale­ria beheer­schte, ver­ging en lang­za­me­rhand her­nam het kalme, geluk­kige leven van Vale­ria en Fabio zijn gang.

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