Programme de 9 à 13 déc. 1923



Livret de programme

Source: FelixArchief no. 1968#581

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iuant la oen­dredi

encore un membre de cette « Stock Com­pany » qui groupe, dans son école de per­fec­tion­ne­ment pour vedettes, un grand nombre des. meilleurs stars des deux sexes, d’Amé­rique. Miss Helen Fer­gu­son naquit en un beau jour de Prin­temps, il y a vingt ans et quelques mois, à Deca­tur, dans l’Illi­nois. Dirons-nous que l’en­fant gran­dit en grâce, intel­li­gence et beauté, — ce sont véri­tés qui se véri­fient au pre­mier regard porté sur nos pho­tos; et quant aux qua­li­tés d’émo­ti­vité, de mimique et de natu­rel de Miss Fer­gu­son, le simple rap­pel des films tour­nés par cette artiste suf­fi­rait pour l’évo­quer à nou­veau.

A peine âgée de seize ans, notre entre­pre­nante demoi­selle par­vient à faire son entrée au « Black­ton-Pic­tures », et sôn ambi­tion la porte à cher­cher bien­tôt for­tune auprès d’autres firmes édi­trices; elle tourne tour à tour à la Metro, chez Goldwyn, et chaque chan­ge­ment de mai­son signi­fie pour elle une amé­lio­ra­tion de situa­tion. Enfin, elle aborde à la « Para­mount », à lacom­pa­gnie des Lasky et des Zukor que Miss Helen Fer­gu­son assura son pre­mier triomphe per­son­nel; ce fut au cours d'une pro­duc­tion de Cecil B. de Mille, Miss Luier Bett, que fut consa­cré le talent de la belle artiste. Et dès lors, les rôles de pre­mier plan furent sou­vent offerts à notre vedette, dont la magis­trale créa­tion dans The Call of the North, aux côtés de Jack Holt, est encore pré­sente à la mémoire de tout ciné­phile.

Que dire encore de la car­rière déjà très four­nie de la jeune étoile, si ce n'est qu'au cours de tous ses films — dont rému­né­ra­tion serait oiseuse et mono­tone — son talent n’a fait que s’af­fir­mer davan­tage, et qu’au­jour-d’hui elle sou­tient la com­pa­rai­son avec celui des plus grandes stars de Cali­for­nie 1 A moïns que quelques détails sur la com­plexion phy­sique de

quelle elle pro­met de res­ter fidèle, autant par gra­ti­tude que par sym­pa­thie pour le per­son­nel des direc­teurs, admi­nis­tra­teurs et artistes. Cette recon­nais­sance s'ex­plique: n'est-ce pas sous les aus­pices de la grande

notre étoile, soient de nature à inté­res­ser nos lec­teurs et lec­trices. Sachez, dans ce cas, belles amies, que Miss Fer­gu­son est haute de cinq pieds trois pouces et pèse cent cin­quante livres (anglaises). Sa che­ve­lure longue et soyeuse — Miss Fer­gu­son se sacri­fie par un genre « gar­çonne » — s'épand en vagues châ­tain cui­vré; elle a les yeux mar­ron foncé, les plus impres­sion­nants du monde...


ÉCHOS ET NOU­VELLES

Le film Inter­na­tio­nal

est dans sa concep­tion un non-sens. D’abord impos­sible à réa­li­ser maté­riel­le­ment, car inter­na­tio­nal, cela englobe aussi bien les Anglais que les Amé­ri­cains, les Espa­gnols, les Russes, les Japo­nais et les Arabes. Et puis on ne peut s’en appro­cher à cét inter­na­tio­na­lisme tant vanté, qu’en ôtant à la bande son carac­tère propre, c'çst-à-dire ce qui fait sa saveur. A l’écran, bien plus que le fond, la forme importe. Et c'est celle-ci qu’on veut édul­co­rer! Nous avons déjà assez du fade inter­na­tio­na­lisme cui­si­nier des palaces... Epar­gnons le cinéma!

Le retour de Charles Ray sur la scène dans " Pre­mier amour — Le grand artiste du cinéma Charles .Ray vient de ren­trer au théâtre pour inter­pré­ter le poème très connu de James Thit­comb Riley The Girl I Loved. Charles Ray avait déjà mis ce poème à l’écran sous le titre de Pre­mier amour et c’est l'im­mense suc­cès de son film qui vient de le déci­der à l’in­ter­pré­ter sur la scène. Pre­mier amour est dis­tri­bué en Europe par les soins de Uni­ted Artists.

Cinéma et Vivi­sec­tion. — Voici encore une très inté­res­sante appli­ca­tion du Cinéma. Lu ces jours-ci dans le Jour­nal, de Paris:

« M. Des­vaux vient de signa­ler au pré­sident du Conseil muni­ci­pal la pro­po­si­tion de M. Henri Lau-

Miss Helen Fer­gu­son dans deux de ses meilleures créa­tions: a gauche, aux côtés de Rosa R o sa v o ta et Otta Led­ner, dans Cœurs affa­més.

En des­sous, dans le même film, avec son " lea­ding mon „ Bryant Wash­burn.

A droite, dans l'ovale, nous voyons la sémillante artiste dans un de ses der­niers rôles à la " Pof remount „. V

gier, chef des tra­vaux à la Sor­bonne, rela­tive au rem­pla­ce­ment de .la vivi­sec­tion pra­ti­quée dans les écoles par des expé­riences faites une seule fois et repro­duites par le cinéma. Si ce pro­cédé, comme l’es­time M. Henri Lau­gier, doit don­ner de bons résul­tats scien­ti­fiques, il est à géné­ra­li­ser, car il épar­gne­rait la mort affreuse de nom­breux ani­maux. Mais il faut trou­ver l'ar­gent néces­saire au « fil­mage » des quelques dizaines d’ex­pé­riences clas­siques néces­saires pour les études médi­cales ou vété­ri­naires; M. Des­vaux estime que le Conseil muni­ci­pal pour­rait s’in­té­res­ser à cette réa­li­sa­tion »

Notre dis­tin­gué confrère Verhylle, de Y Ecran, qui a lancé l’idée, il y a une .dou­zaine d’an­nées déjà, constate avec une satis­fac­tion com­pré­hen­sible que lui et d’autres n’au­ront pas répandu leur encre en pure perte, qu’ils n’au­ront pas semé en vain et que le grain a quand même germé en bonne terre.

Réjouis­sons-nous avec tous les amis des ani­maux, et avec les vrais phi­lan­tropes.

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! Visite aux Usines Gau­mont i

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M. Léon Gau­mont, qui pilota les congres­sistes à tra­vers les vastes éta­blis­se­ments dont il a la direc­tion.

Il nous fut donc donné, au cours des jour­nées; du der­nier C.​ongrès Inter­na­tio­nal des Direc­teurs de Ciné­mas, de visi_ ter les vastes ins­tal­la­tions d’une des plus anciennes mai­sons d’édi­tion fran­çaise; celle que dirige avec un constant souci de per­fec­tion­ne­ment, M. Léon Gau­mont.

C’est lui-même qui nous reçût à l’ar­ri­vée, à la des« cente des auto-cars bon­dés où la presque tota­lité des délé­gués étran­gers avaient pris place. M. Gau­mont, l’in­ven­teur du film par­lant et d’un pro­cédé de ciné­ma­to­gra­phie en cou­leurs, — est l’homme le plus simple, le plus affable qui se puisse ima­gi­ner. Lui-même sera notre cice­rone dans cet immense dédale, où sala­borent depuis vingt ans les mer­veilleuses fresques ani­mées por­tant la marque de la grande firme fran­çaise. Et d’abord, un « haut-par­leur » est actionné à notre inten­tion, ren­dant en un écho mul­ti­plié le son de la voix humaine; et c’est par la haute et claire voix de ce porte-voix per­fec­tionné que nous appre­nons quelle exten­sion ont pris les Eta­blis­se­ments Gau­mont au cours des cinq der­niers lustres: en 1896, M. Gau­mont s’ins­tal­lait avec douze aides sur 200 m2 d’éten­due, et dis­po­sait d’une force motrice de 5 HP. Aujour­d'hui, 25,000 m2 sont cou­verts par les usines, qui emploient près d’un mil­lier d'ou­vriers, tech­ni­ciens ét employés, et dis­posent d’une force motrice de

Encore sous l'im­pres­sion de ces chiffres élo­quents, nous voici conduits par M. Léon Gau­mont à tra­vers les vastes ins­tal­la­tions qu’il dirige. Notre cice­rone nous mène d’abord dans le vaste hall vitré, sub­di­visé en cou­loirs et « inté­rieurs »; ceux-ci sont consti­tués par des décors de ves­ti­bule, de salon, de bou­doir, etc. Dans l’un de ces décors M'“« Ger­maine Dulac, l’ha­bile réa­li­sa­trice de La Ciga­rette, tourne avec quelques acteurs, des scènes de Gos­se­tie, une pro­duc­tion que la Société des Ciné-Romans qui verra sous peu l’écran en Bel« gique. .

— Avez-vous encore d’autres tra­vaux en cours

pour le moment? deman­dons-nous à M. L.​Gaumont.

— Oui, nous répond notre cicé­rone. En ce qui concerne nos Eta­blis­se­ments, nous avons en chan­tier actuel­le­ment un ciné-roman de M. Feuillade dont le titre n’est pas encore défi­ni­ti­ve­ment choisi et dont une par­tie a été exé­cu­tée à notre stu­dio dé" Paris et l’autre se trouve en cours d’exé­cu­tion à notre stu­dio de Nice.

Tan­dis que M. Gau­mont parie, nous voici arri­vés devant le grand et pres­ti­gieux décor ser­vant aux grandes mises en scène: un esca­lier monu­men­tal,, reliant le plein pied à une magni­fique gale­rie, en forme le fond. Au centre, des cor­beilles de fleurs; à sénestre, des colon­nades, puis des gra­dins, des por­tières; enfin des­cen­dant de haut pla­fond, des lustres de cris­tal lan­çant mille feux.

Quit­tant ce riche inté­rieur, nous voici, gra­vis­sant esca­liers, tra­ver­sant des cou­loirs enche­vê­trés, arri­vés dans les vastes maga­sins d’ac­ces­soires. Rien d’im­prévu comme le bizarre assem­blage qui frappe nos regards; des meubles de tous styles, de toute forme, de tout usage, voi­sinent avec des armes et des armures; de lourds can­dé­labres, plus loin des fron­tons sculp­tés, des.​verreries, une série de masques japo­nais, une invrai­sem­blable col­lec­tion de choses à laquelle semblent avoir par­ti­cipé tous les peuples et tous les temps. Il n’est pas jus­qu’à des Gobe­lins ou plu­tôt de gros­sières copies de ces tapis muraux, qui ne viennent jeter le colo­ris atté­nué de leurs tons dans cette arche immense et bizarre.

Mais voici les ate­liers où se confec­tionnent, d’après ori­gi­naux, les cha­blons devant ser­vir à la confec­tion des affiches de lan­ce­ment pour film; ces minces plaques de zinc servent à l’im­pres­sion, qui a lieu dans les éta­blis­se­ments Gau­mont même.

Voici en effet les presses à impri­mer en pleine action, impri­mant suc­ces­si­ve­ment jus­qu’à sept cou­leurs sur une même épreuve.

Puis nous repas­sons dans un dépar­te­ment com­plé­men­taire aux stu­dios pro­pre­ment dit: celui des car­ton­nages et de la déco-

M™» Ger­maine Dulac, qui achève . ces jours-ci Gos­sette dans les Stu­dios Gau­mont.

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ration, où sont peints et repeints les décors, où se tra­vaillent les fûts de colonne et toute pièce d’ar­chi­tec­ture ou d'ameu­ble­ment devant concour­rir à for­mer les milieux situant l’ac­tion des films.

Et encore sous l'im­près­sion de l’ac­ti­vité déployée par les ouvriers et arti­sans des vastes usines, voilà qu’une nou­velle sur­prise nous est réser­vée. M. Léon Gau­mont nous a mené dans la petite salle de pro­jec­tion, et nous annonce que quelques films par­lants vont être dérou­lés devant nous.

Sans alour­dir sa courte digres­sion d’arides détails tech­niques, l'in­ven­teur que dès l'avant guerre son pro­cédé était en en voie de réa­li­sa­tion, et que ces der­nières années furent prin­ci­pa­le­ment employées par lui et ses col­la­bo­ra­teurs à obte­nir des ampli­fi­ca­teurs pei met­tant .de ne pas pla­cer, pen­dant les prises de vues, le pho­no­graphe trop près de l'ap­pa­reil ciné­ma­to­gra­phique.

Aujour­d’hui — comme nous nous en ren­dons compte, devant la vision et audi­tion de la bande humo­ris­tique de Buch, d’un mor­ceau de chant et d’une courte allo­cu­tion pro­non­cée par un indus­triel amé­ri­cain — la per­fec­tion de l’en­re­gis­tre­ment est telle que l'ouïe et la vue sont illu­sion­nées par la concor­dance; l’es­prit ne recherche plus d’où vient ja voix: machi­na­le­ment il lui semble que c’est bien l'image qui l’émet et les deux impies­sions de la vue et de l'au­di­tion se com­plètent l’une l’autre, même si le pho­no­graphe n'est pas rigou­reu­se­ment tout auprès de l’écran.

M. Léon Gau­mont, trop modeste en ce qui concerne l'em­ploi de sa mer­veilleuse inven­tion, ne consi­dère le cinéma par­lant que comme un adju­vant, un/n//ne'ro dans le pro­gramme d’une séance ciné­ma­to­gra­phique. 11 va sans dire cepen­dant qu’une inter­ro­ga­tion telle peut avoir des consé­quences incal­cu­lables, non seule­ment en ce qui concerne les spec­tacles de récréa­tion, mais encore pour de qui est du don d’ubi­quité dont sem­ble­raient

L’ate­lier des déco­ra­teurs aux Usines Gau­mont, à Paris.

Le pres­ti­gieux décor pour grandes mises en scène aux Eta­blis­se­ments Gau­mont.

doués les ora­teurs, les artistes de théâtre, et tous ceux dont le rôle est de se faire voir et entendre du plus grand nombre pos­sible d’au­di­teurrs.

Il ne nous est cepen­dant pas pos­sible, aujour­d’hui, de repor­ter notre pen­sée sur les consé­quences inap­pré­ciables du pro­cédé de syn­chro­ni­sa­tion Gau­mont, pas plus que sur la ciné­ma­to­gra­phie en cou­leurs natu­relles d’après la méthode tri­chrome. Nous entre­tien­drons nos leç­teurs à ce sujet au cours d’une pro­chaine cau­se­rie car le temps presse et le flot des visi­teurs nous porte dans les autres divers dépar­te­ments de la vaste entre­prise. Ici les chambres de réserve où les films sont clas­sés par genre, titre et sup­port, prêts à la / livrai­son; ailleurs, la salle de véri­fi­ca­tion où une ' cin­quan­taine de jeunes femmes bobinent et débo­binent les bandes, coupent, collent et retouchent pour écar­ter toute défec­tuo­sité; enfin le titrage, l’étude de la publi­cité à faire, la salle d'ex­pé­di­tion, celle d’ac­cès aux clients, et bien d'autres réduits, bureaux ou vastes salles où un per­son­nel assorti concourt, cha­cun dans la mesure de ses capa­ci­tés, à pro­duire, amé­lio­rer, mettre en valeur et faire vendre les belles pro­duc­tions d’une des plus grandes et plus anciennes mai­sons d'édi­tion de France et d’ailleurs.

Cette jour­née de visite aux éta­blis­se­ments Gau­mont, — elle fut pour les ciné­philes que nous sommes, une leçon et un régal! MAR­NIX.

Mary Plck­ford scé­na­riste.

Mary Pick­ford a aidé à la com­po­si­tion du scé­na­rio du nou­veau film que Jack Pick­ford tourne en ce moment, La Val­lée du Loup. La plu­part des scènes de ce film ont été tour­nées dans des contrées tout à fait désertes ayant pour cadre les mon­tagnes sau­vages du far-west cali­for­nien. L’his­toire relate avec un réa­lisme poi­gnant dans ses maints détails la vie pri­mi­tive et par­fois dra­ma­tique des mon­ta­gnards.

Ce que

nous ver­rons

sur l’écran

Aeeoooo­coooooooooooooooooeeoooooooooeokoór

OOO­Qooooooooooooooooj

II y a quelques mois déjà, nous pro­met­tions à nos lec­teurs, de fixer leur atten­tion sur quelques pro­duc­tions, vedettes et ins­ti­tu­tions d’Ita­lie. Et n’avôns nous pas tenu parole? Après celle de Soava Gal­lone, nous avons donné une bio­gra­phie détaillée de Pina Meni­chelli; puis, le film Le Ravin de la Mort nous four­nit l’oc­ca­sion de van­ter les mérites de Lucio Alber­tini, artiste dont les prouesses d’équi­libre et

de sport sont célèbres, et dont l’in­ter­pré­ta­tion à l’écran, s'af­firme chèque jour meilleure.

Aujour­d’hui, un concours heu­reux de cir­cons­tances, nous per­met de don­ner quelques pages exclu­si­ve­ment consa­crées à un film dont la belle Ita­lia Almi­rante est la pro­ta­go­niste. L'Ombre fut fixée à l’écran, d’après un scé­na­rio tiré de l'œuvre écrite de Darius Nic­co­demi. Une des plus actives


entre­prises ciné­ma­to­gra­phique de la pénin­sule — la Alba-Film.

mené à bien cette tâche, en s'as­su­rant la col­la­bo­ra­tion de quelques artistes de tout pre­mier plan, parmi les­quels la scul­tu­rale Almi­rante, rem­plis­sant à la per­fec­tion le dif­fi­cile rôle de la jeune femme para­ly­sée; puis. Mes­de­moi­selles Litiana Ardea et Rita d’Har­court et Mes­sieurs Albert Colla, Vic­tor Pieri et Domi­nico Mar­verti, tenant les rôles de Hélène, maî­tresse du mari, de l'in­fir­mière, de Gerard Tre­gnier, de Mutel et du doc­teur. Une photo claire et très bien venue nous offre le régal de vues choi­sies avec soin, autant en ce qui concerne les pleins-air, que les inté­rieurs. Et main­te­nant, retra­çons à grands traits l’in­trigue de l’ac­tion.

Berthe avait épousé, à la fleur de l’âge, le peintre Gerard. Etait-ils heu­reux? L’ar­tiste avait du talent, il s'im­po­se­rait cer­tai­ne­ment, et dans cet espoir tra­vaillait avec ardeur, encore que sa vie s'écou­lait sans sou­cis ni heurts. N’avait-il pas pour épouse, une femme jolie, agréable, tolé­rante et... riche. L'ave­nir leur sou­riait, et Berthe buvait à longs traits les joies de l’exis­tance famil­liale heu­reuse, et cela mal­gré les cri­tiques risibles de ce vieux gro­gnon de par­rain, au demeu­rant le meilleur homme du monde. Pour­tant une ombre obnu­bi­lait par moments le front des époux; ils auraient tant aimé qu'un petit ché­ru­bin vint égayer leur gite, et la nature sem­bait devoir à jamais leur refu­ser ce droit.

Pour­tant leur vie s'écou­lait har­mo­nieuse et sans entraves» jus­qu’au jour où une catas­trophe vint faire som­brer ce bon­heur qui sem­blait à l’abri de toute cala­mité.

lin matin, Berthe toute à la bien­fai­sante agi­ta­tion du sport, s’ap­prê­tait à sai­sir sa raquette, lors­qu’elle retomba comme figée dans les bras de son mari. Un banc s’of­frait, elle s’y assit, mais la para­ly­sie qui l’avait sai­sie ne fit qu’em­pi­rer, et dès lors l’usage de ses membres lui fut impos­sible. Tel un man­ne­quin, dont seuls les yeux visaient, elle resta éten­due sur un divan, pen­dant toutes les heures de la jour­née, et cette situa­tion hor­rible per­dura pen­dant des jours, des mois, des années.

Se rend-on compte de la déso­la­tion du mari, durant cette période; et de la muette dou­leur de cette femme, hier adu­lée et heu­reuse, aujour­d’hui comme muée en sta­tue...

Gerard Tre­gnier tâcha d’abord de conser­ver quelque espoir, mais avec le temps il dut se rendre compte que jamais sa com­pagne ne lui serait ren­due; et bien­tôt, quoi­qu’il ne ces­sait de pro­di­guer à Berthe ses encou­ra­ge­ments, et l’as­su­rant de son indé­fec­tible atta­che­ment, — un sen­ti­ment de pitié fit place à l’amour qu’il avait éprouvé pour sa femme.

C’est qu’aussi, cette vie anor­male lui pesait. Et puis, une autre pre­nait la place de la para­ly­tique, dans son coeur. C’était cette jolie et un peu liber­tine Hélène, qui déjà lors de son mariage avait


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dû faire taire sa jalou­sie: elle aimait en secret Gerard, et ce fut par dépit qu’elle s'unit à M. Pré­ville, qui lui était tota­le­ment indif­fé­rent. Ce mariage ne fut point heu­reux, et bien­tôt le divorce vint rémé­dier à l’in­com­pa­ti­bi­lité d’hu­meur des ‘Conjoints.

Main­te­nant Hélène retrou­vait Gerard, libre ou presque. Ils s’ai­mèrent, et à côté de la chambre de la malade, fon­dèrent un foyer. Elle fut sa maî­tresse, puisque la belle para­ly­tique empê­chait tout hymen. Mais elle, du moins, consa­cra par la venue d’un bébé, le nou­veau bon­heur du jeune peintre.

Pour­tant, il sem­blait bien que la longue crise d’im­mo­bi­lité que tra­ver­sait Berthe, ne serait pas éter­nelle. D’abord, il sem­blait que tout espoir doit être aban­donné, mais bien­tôt des signes pré­cur­seurs firent entre­voir aux méde­cins la pos­si­bi­lité d'une gué­ri­son. La jeune épouse cepen­dant, avait tenu à ce que le doc­teur ne fissent pas entre­voir à Gérard, un réta­blis­se­ment pos­sible. Dans son esprit, ce serait pour son mari une récom­pense unique, que celle de tout son être, qu’elle pro­di­gue­rait après six années d’at­tente et de fidé­lité.

Le jour où enfin Berthe recou­vra l’usage de ses nerfs, elle était seule; elle se leva, soi­gnant avec un soin par­ti­cu­lier sa toi­lette, puis se diri­geait vers l’ate­lier de son mari. Il sem­blait désert, ci- et là des toiles nou­velles, et sur­tout beau­coup de por­traits d’en­fants, repro­dui­sant tou­jours les traits d’un même petit modèle: des études sans doute, pen­sat-elle. Et pour­tant, à des riens, il lui sem­bla que quelque chose d’hor­rible allait sur­ve­nir, anéan­tir sa joie. Mais non, voici Gerard qui pénètre dans son stu­dio, et reste frappé de stu­peur à la vue, de sa femme. Oui, il s'in­forme de sa santé, s’étonne, mais sa voix tra­hit plus le désar­roi que le bon­heur. Et, pressé de ques­tions par Berthe, oui, il avoue quelle orien­ta­tion nou­velle il a donné à sa vie....

Tout le rêve caressé si long­temps par l'épouse, s’anéan­tit donc! Mais du moins, jure-t-elle de recon­qué­rir son bon­heur perdu. La rivale doit quit­ter ces lieux, et lâcher sa trop facile proie.

— Papa l a crié une voix d’en­fant. C'est le gar­çon­net,.assoupi dans un fau­teuil, que les éclats de voix ont éveillé et qui cherche auprès de son père, quelque pro­tec­tion contre cette femme incon­nue...

Allons, Hélène a gagné son pro­cès; cet enfant s’est fait par sa seule appa­ri­tion, l’avo­cat de sa mère. Berthe cède, et sou­haite seule­ment qu’une nou­velle crise de para­ly­sie la jette à jamais sur sa couche. Mais pour­tant, cet accès de déses­poir est de courte durée. Qu’ap­prend-elle? Hélène, l’in­sou­ciante amou­reuse fut infi­dèle à Gérard! Est-elle digne de lui, cette femme capri­cieuse et fri­vole. Non, — et Berthe par­vint enfin à rebâ­tir son bon­heur sur les cendres du passé.

Elle sera la mère du petit, et son mari et elle refon­de­ront un foyer, uni comme autre­fois.

Telle est, esquis­sée à grande traits l’ac­tion de ce drame, d’un indi'cible inté­rêt, et d’une mora­lité par­faite.

Cette pro­duc­tion qui peut

riva­si­li­ser avec les plus

par­faites du genre, fut

pri­mée au grand concours de Turin, et mérite gran­de­ment la médaille d’or qui lui fut ullouée.

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Ce qxie noms ver­rons sur l’écran

Voilà semaines et semaines que ce mot bizarre, frap­pant comme un reproche, se pré­sen­tait dans tous les coins libres — dits « pavés » — des maga­zines de ciné fran­çais, irri­tant la curio­sité du lec­teur. Ren­sei­gne­ment pris; il s’agis­sait du titre d’un film, ou du nom du per­son­nage prin­ci­pal; et nous avons admiré cette sagace mode de publi­cité ins­pi­rée des modes amé­ri­caines.

Bitvu est d'ailleurs une excel­lente pro­duc­tion, à laquelle par­ti­cipent d’ex­cel­lents élé­ments: Wal­lace

D'autre part; Mischka Vleck, per­cep­teur des finances, pariote humain et clair­voyant, et qui, alors qu’il était secré­taire du prince Mar­koff, s'était fol­le­ment épris d’An­nia, fille de ce der­nier, sauve la jeune prin­cesse et la cache en son domi­cile.

Cepen­dant Bavu a besoin d'une licence de mariage pour s’unir à Olga et de quatre pas­se­ports pour fran­chir la fron­tière. Il se rend donc chez Mischka Vleck, qui, seul, a le droit de déli­vrer ces papiers, et là il aper­çoit, séchant près du poêle, les sou­liers de satin de la prin­cesse; il en induit aus­si­tôt que son cama­rade Mischka est le sau­veur d’An­nia, et que la prin­cesse est cachée en son appar­te­ment. Venu d’abord en humble sol­li­ci­teur, il parle main­te­nant en maître! Il exige que les pas­se­ports et la licence lui soient remis sans delai. Pour ne pas perdre celle qu’il aime plus que la vie, Mischka consent à les lui remettre.

Illet­tré jus­qu’au point de ne pou­voir signer son nom, Bavu a fait agréer comme sceau du Comité sa bague-cachet. Or, cette bague, il l’a remise à

Beery, Estelle Tay­lor, For­rest Stan­ley, Syl­via Brea­mer et Joseph Swi­ckord. Le rôle prin­ci­pal, digne d’être tenu par un Lon Cha­ney, est mer­veilleu­se­ment rendu; voici au cours de quelle action Wal­lace Beery et les autres inter­prètes font montre de leurs excel­lentes qua­li­tés:

Un maré­chal-fer­rant, un ille-tré, chef du Comité exé­cu­tif, pro­fite de la période chao­tique qui sui­vit la misé­rable fin du meilleur des Roma­nov, pour s’em­pa­rer du tré­sor des Mar­koff. Il cherche ensuite à s’en­fuir avec sa fian­cée Olga.

Michka et Annia.


Olga; et elle lui manque, actuel­le­ment, pour en appo­ser l'em­preinte sur les papiers et les rendre valables: le vojlà donc contraint à l'al­ler cher­cher.

Pen­dant l'ab­sen­ce'de Bavu, Mischka Vleck bâtit un plan, dont il fait part à Annia, qui consiste à s'em­pa­rer du cachet, puis à pro­fi­ter de l'igno­rance, de l'im­pé­ri­tie du rustre, pour sub­sti­tuer, sur les pas­se­ports et sur la licence, le nom de la prin­cesse et le sien à ceux de Bavu et d’Olga. C'est en cette inten­tion que tous deux se., rendent chèz Bavu; mais là leurs pro­jets sont déjoués par la jalouse et astu­cieuse Olga.

Bavu a construit un caveau secret, en lequel il a enfermé le tré­sor dérobé au prince Mar­koff, — caveau qu’il doit murer jus­qu'au jour où, la tour­mente pas­sée, il pourra venir reprendre les joyaux.

Comme Mischka a dis- . paru subrep­ti­ce­ment,

Bavu le soup­çonne de s’être caché dans cette pièce secrète; alors, pour se ven­ger d’avoir été berné par son cama­rade, il ordonne d'en murer la porte; et cela mal­gré les sup­pli­ca­tions de Annia, qui croit, elle aussi, que son cher Mischka s'est réfu­gié dans ce caveau-

Quelques ins­tants après, pen­dant que Bavu et ses domes­tiques pré­parent leur fuite, Annia fait une brèche dans le mur fraî­che­ment édi­fié; mais Bavu, reve­nant inopi­né­ment, l’em­pêche

d’ache­ver son tra­vail, —

. „„„„ Des cen­taines de dim­gers

non pas tou­te­fois sans cepen­dant à la fin, le

qu’une lutte s'en­gage

entre elle et lui, lutte en laquelle Annia serait inévi­ta­ble­ment vain­cue si Mischka n’ar­ri­vait. — Après un due! au sabre, dont Mischka sort vain­queur, là prin­cesse et son pro­tec­teur aper­çoivent, au moment de quit­ter la demeure de Bavu, un bras inerte qui pend à la brèche faite par Annia au mur du caveau, et dont la main porte, au petit doigt, le sceau du Comité. Ils s’em­parent du pré­cieux cachet et s’en­fuient, pen­dant que Bavu, hor­ri­fié, meurt d’avoir tué invo­lon­tai­re­ment le seul être qu'il ait jamais aimé.

Et à l’aube, quand Annia et Mischka arrivent en Rou­ma­nie, d'une prin­cesse et d’un plé­béien, le dieu de l'amour a fait deux amants. X.

Nou­velles ciné­ma­to­gra­phiques

De la poli­tique au cinéma. —- Sam de Grasse, qui était un poli­ti­cien amé­ri­cain a changé de théâtre, si la poli­tique est une aussi vilaine comé­die qu'en France. Il a aban­donné la lutte pour se reti­rer dans le cadre doré des stu­dios, quit­tant ainsi un, théâtre pour un autre. La vie n'est-elle pas une comé­die qui se joue dans tous les domaines?

Mbnte Carlo. — Le prince de Monaco a auto­risé le met­teur en scène de la Goldwyn Cos­mo­po­li­tan, à tour­ner des inté­rieurs dans les parcs splen­dides de son palais. Blasco Iba­nez, le grand roman­cier espa­gnol, dont on adap­tait l’œuvre Les Enne­mis de la femme, assis­tait à la prise de vues et s’est déclaré enchanté de la façon dont le gou­ver­ne­ment avait reçu les artistes amé­ri­cains. Le film qui est main­te­nant à la veille d’être pré­senté à Paris, a connu le grand suc­cès à New-York.

• Pearl White à Ëpi­nay. — Pearl White

tourne en ce moment

à Bpi­nay sous la di» |

rec­tion de M. Bré­guet,

le met­teur en scène

d’Eclair.

Des réfé­rences. —

D. Baker, un met­teur en

scène de Culver-City

(Cali­for­nie) deman­dait à

un jour­na­liste ce qu’il

menacent les jeûnes gens; enten­dait par réfé­rences, sort leur est favo­rable. v c

Celuici lui répon­dit que

les preuves de capa­cité de tra­vail consti­tuaient

des réfé­rences, tout comme d’ailleurs les preuves

d'hon­nê­teté.

— Alors cela va bien, répon­dit Baker, j'en suis au nonante-sixième film que je tourne depuis que je suis dans le métier.

Nonante-six? On juge de la valeur d’un tel élé­ment.

Caprices. — Miss Bush est une des inter­prètes qui brille par­ti­cu­liè­re­ment dans le Ren­dez-vous, de Mar­shall Nei­lan. Elle des­ti­nait sa vie au théâtre, auquel elle renonça bien trite. Elle ne se plut pas pMs au vau­de­ville. En fin de compte, elle fit du ciné. Main­te­nant elle se déclare heu­reuse, et aime, après son art, le che­val, la danse et le golf.

M15 INT LT TC T (suite)


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Nous ne dou­tons pas que nos lec­trices lie tiennent h pro­fi­ter, nom­breuses, de cés avan­tages, et nous çy ir \y>» nous pro­po­sons d'en offrir bien­tôt d’autres éga­le­ment inté­res­sants à tous ceux qui aiment et lisent O assi­dû­ment Ciné-Revue. , 'La Direc­tion.


ROYAL - ZOO­LO­GIE CINEMA

AO P. VS

Ce film par­ti­cu­liè­re­ment inté­res­sant a divisé en six étapes (|ui «ont les sui­vantes:

1. La Capi­tale de la Bir­ma­nie. — C’est une grande ville cos­mo­po­lite de 3oo.​ooo habi­tants où à chaque pas la civi­li­sa­tion euro­péenne heurte l’Orient, sans jamais se mélan­ger.

2. Les Elé­phants au Tra­vail. — Les par­chy­der-mes pré­his­to­riques sont deve­nus les col­la­bo­ra­teurs pré­cieux de l’homme moderne. Le cor­nac, per­ché sur leur cou, leur parle, les excite par la pres­sion de ses talons. Le docile ani­mal, en s'ai­dant de sa trompe, de ses défenses, de ses pieds, pousse, déplace, porte les plus for­mi­dables troncs d’arbres et les range en bon ordre.

B. — BASSE-BIR­MA­NIE.

î. Promc. — Prome fut naguère la capi­tale d’un grand royaume, mais ne compte plus que 3o.​ooo habi­tants. De magni­fiques pagodes sont les der­niers ves­tiges du glo­rieux passé. Nous y assis­tons h des danses bir­manes très typiques.

a. L'iraouaddy. — Ce fleuve, dont les eaux jaunes entrent en crue chaque été, est l’ar­tère maî­tresse du pays et. la voie de com­mu­ni­ca­tion la plus impor­tante, mal­gré le réseau de che­mins do fer. Le tra­di­tion­nel bateau bir­man, à la poupe sur­éle­vée et sculp­tée, y croise le navire moderne et les radeaux inter­mi­nables de bois de teck qui des­cendent des forêts du Nord vers les chan­tiers de Ran­goun.

3. La Vie des Vil­la­geois Bir­mans. — C’est la vie ances­trale dans les vil­lages entou­rés d’une bar­rière solide dont les portes sont fer­mées chaque soir.

C. — LA HAUTE-BIR­MA­NIE.

1. Man­da­lay. — La der­nière capi­tale des rois bir­mans (fon­dée en 1807-1860) et sur­tout remar­quable par son splen­dide et immense palais.

2. Les mines de Mogok. — Renom­mées pour ses rubis étin­ce­lants et exploi­tées depuis cinq siècles par des indi­gènes.

D. — LE PAYS DES PAGODES.

Les pagodes sont innom­brables. La Pagode Swee Dagon est la plus belle et la plus sainte de l’Indo-Chine. Idle domine de loin le pay­sage et dresse fiè­re­ment sa cou­pole dorée de 98 m. au-des­sus d’un mame­lon qui com­mande la ville.

La Pagode d'Ara­kan, le temple de l’Elé­phant Blanc (une des incar­na­tions de Boud­dha) sont d’une extra­or­di­naire richesse d'or­ne­men­ta­tion.

Si la Bir­ma­nie est le pays des pagodes, on y trouve aussi des monas­tères par cen­taines. Les bonzes, à la tête rasée et la longue robe jaune, ne vivent que de cha­rité.

E. — LE CAMP DES ELE­PHANTS.

Le pays, loin des che­mins de fer el des bateaux è vapeur, est cou­vert d’une végé­ta­tion luxu­riante. Le tra­vail des élé­phants sur les chan­tiers de bois dure 8 mois par an; ensuite élé­phants et cor­nacs

PRO­GRAMME DU 9 AU 13 DÉCEMBRE PRO­GRAMMA van 9 tot 13 DECEM­BER

1. Faust .

Marelle

Ch. Gou­nod

2. te Châ­teau de „Blois”

s. Vers le port dat­taeî

comique en 2 par­lies

4. La Coleta

Huguet

Le Fils pro­digue

comé­die mon­daine en 2 paît es 2me film des Elé­gances Pari­siennes

6. Sang Vien­nois .

Valse

Strauss

lu Pays îles Papte et îles HfyM

voyage ciné­gra­phique en 6 étapes

1. Faust....​Ch. Gou­nod

Marsch

2. Hét Kas­teel van ..​Blois’

( aar de haven

klucht in 2 dee­len 4. La Coleta....​Huguet

s. De Ver­lo­ren Zoon

Too­neels­pel in 2 dee­len 2me film der Elé­gances Pari­siennes

6. Wie­ner bloed....​SlraUSS

Wals

In Hfl html tli‘r Pii­goAi’ii en diTO­li­rant­fii

Kine­ma­to­gra­fische reis in 6 toch­ten

SEMAINE PRO­CHAINE

Les Ega­rées

drame moderne int( rété pa{ OUISE GLAUM

Semaine de Noël

Pre­mières repré­sen­ta­tions en Bel­gique de

La Légende de Sœur Béa­trix

Légende dra­ma­tique com­po­sée et réa­li­sée par J. DE BARON­CELLI et inter­pré­tée par San­dra Milo­wa­noff, Eric Bar­clay, et Suzanne Bian­chetti. Adap­ta­tion musi­cale pour CHŒUR-MIXTE, ORGUE et GRAND ORCHESTRE

vont se refaire pen­dant!\ mois dans un «camp de repos ».

F. — UN PEUPLE LACUSTRE DANS LES ETATS SHANS.

Ce «ont les indi­gènes qui vivent exclu­si­ve­ment sur le lac Inle, dans des vil­lages aux mai­sons bâties sur hauts pilo­tis, entou­rées de jar­dins flot­tants.

Ce petit peuple lacustre pos­sède natu­re­liei­nenl des bate­liers et des pêcheurs extra­or­di­nai­re­ment habiles; ils sont célèbres dans la région pour les régates qu’ils orga­nisent lors des grandes fêtes.

In lin lii­nil lier l’aplni rn lier

1. De Hoo­jd­stad van Bir­ma­nie. — Het is een Il Kos­mo­po­li­tische groots­tad van 3oo.​ooo inwo­ners

waar hij eiken stap de Euro­peesche bes­cha­ving de Oos­ters­clie raakt, zon­der zich ech­ter te vers­mel­ten.

2. D‘e Oli­fan­ten aan den arbeid. — Beter dan welke moderne machine is het werk van den

oli­fant. Deze, met een cor­nac op z’n hals geze­ten, die hem toes­preekt, hem met een stokje de juiste rich­ting aan­geeft, hem vleit en zel­den steekt of slaat, is een onver­moei­baar wer­ker.

B. — BENE­DEN-BTR­MA­NIË.

1. Proma. — Deze plaats van slechts circa 3o.​ooo inwo­ners, was vóór vele eeu­wen de hoofd­stad van een groot Rijk. Gelijk in de minste stad van dit land zijn er heer­lijke pago­den, clie de oude evo­lu­tie vereeu­wi­gen.

2. De Iraouaddy. — Deze rivier met het gele water is de sla­ga­der van gansch het land en de beste ver­bin­ding­sweg, niet­te­gens­taande de moderne spoor­we­gen.

3. Het leven in de Bir­maansche dor­pen. — Het is het voo­rou­der­lijk leven in de dor­pen waar­rond een sterke omhei­ning loopt, wier poor­ten iede­ren avond wor­den ges­lo­ten.

i. Man­da­lay: laatste hoofd­stad van Bir­ma­nië’s vors­ten (ges­ticht in 1857-1860) en waar een prach­tig en reu­sach­tig paleis opri­jst.

3. De Mij­nen van Mogok. — Robi­j­nen vindt men er en 5 eeu­wen lang ont­gin­den de inboor­lin­gen dien rijk­dom.

D. — HET LAND DER PAGO­DEN.

De eene pagode volgt op de andere, in gelijke en toch zoo diverse schoon­heid.

De Twee Dagon Pagode is een der mooiste en de hei­lig­ste van Indo-China. Van ver beheer­scht zij het land­schap en teekent op den blau­wen hemel haar g5 m. hoo­gen koe­pel, gebouwd op een der heu­ve­len der stad.

De Pagode van Ara­kan, de Tem­pel van den Wit­ten Oli­fant (een der incar­na­ties van Boud­dha).

Is Bir­ma­nie het land der pago­den, dan vindt ïpen er ook kloos­ters bij hon­derd­tal­len. De bon­zen (kloos­ter­lin­gen), met ges­cho­ren sche­del en geel kleed, leven slechts van de lief­da­di­gheid.

E. — HET KAMP DER OLI­FAN­TEN.

Het land, ver van spoor­we­gen en stoom­boo­ten, is liier over­dekt met overv­loe­di­gen plan­ten­groei.

Het werk der oli­fan­ten en hun cor­naks duurt 8 maan­den; de vier ove­rige maan­den gaan zij zich « her­ma­ken » in een rust­kamp.

F. _ EEN VOLK DAT OP EEN MEER LEEFT.

Dat zijn de inboor­lin­gen die uits­lui­tend op het

meer Inle leven, in dor­pen waar­van de hui­zen gebouwd zijn op palen en omringd van dri­j­vende tui­nen.

Dit meren-volk bezit dan ook begri­j­pe­lij­ker­wi­jze onge­meen knappe roeiers en vis­schers.

Het is ove­ri­gens beroemd in de streek voor de won­der­bare fees­ten op het water inge­richt tij­dens de god­sdiens­tige feest­da­gen.

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