Programme de 2 à 6 déc. 1923



Livret de programme

Source: FelixArchief no. 1968#578

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5* ANNÉE N» 36 — 1923

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MOTRE VEDETTE

CAPIILLE VECÏÏADE

M. Pierre d e Cour­celles est armi les auteurs eureux, dont l'oeuvre tra­duite à l'écran.n’a rien perdu de sa beauté et de son inté-térêt. Lui même en est recon­nais­sant à sa princi-pale inter­prète,

Mad. Camille V ernades, auquel il exprime sa gra­ti­tude et son admi­ra­tion en ces termes:

« Ma chère comé­dienne.

Au moment où 'a Brèche d'Ener va entrer en contact avec le public, son grand juge, je tiens à vous dire com­bien j’ai été satis­fait de votre inter­pré­ta­tion du per­son­nage que je vous ai confié. Charme, sen­ti­ment, éner­gie, pen­sée et beauté, toutes ces qua­li­tés vous les avez prê­tées à mon héroïne. Aussi j’au­gure beau­coup de votre car­rière à l’écran et sur la scène, débu­tante qui dépas­sez les vedettes connues dès votre pre­mier essai; et, en vous remer­ciant encore une fois, je vous adresse l'as­su­rance du désir sin­cère que j’ai de tra­vailler de nou­veau avec vous, en même temps que celle de mes sen­ti­ments les plus sym­pa­thiques. » Pierre DECOUR­CELLÉ.

18 décembre 1922.

Ceux qui comme nous eurent l’heure d-’as­sis­ter à la pré­sen­ta­tion de La Brèche d Enfer au public, s’as­so­cie­ront de cœur aux paroles du fer­tile roman­cier, et ceux-la même qui ne virent notre étoile de ce jour que sur les planches, com­pren­dront qu’un élé­ment de la force, de la beauté, de la com­pré­hen­sion de Camille Ver­nades était fait pour les jeux de stu­dios, où tout est exté­rio­ri­sa­tion. Déjà le pas­sage de notre vedette de ce jour, sur diverses scènes de Paris et de Bel­gique, avait été salué d’un mur­mure élo­gieux. Nous retrou­vons l’opi­nion syn­thé­ti­sée des connais­seurs et du public, dans ce billet de M. René Fauc­bois, le génial auteur de

Beet hoven, ou est décrite à grands traits la car­rière de l’in­ter­prète aimée.

« La pre­mière fois que je vis Mme Camille Ver­nades, elle tra­ver­sait la scène des Folies-Ber­gère en disant ces choses vagues que les revuistes placent au petit bon­heur sur les lèvres car­mi­nées de lacom-mère, et il me sem­bla qu’une Prin­cesse authen­tique, exi­lée parmi de bar­bares et lasses figu­rantes, pro­me­nait là sa fierté nos­tal­gique en susur­rant des vers ailés.

Peu de temps après, sur le plus beau théâtre de Paris, elle disait vrai­ment des vers, elle jouait une vraie pièce et ses dons mer­veilleux ravis­saient les connais­seurs.

Camille Ver­nades est belle et sa beauté ne l’em­pêche point de paraître intel­li­gente, ni de l’être en effet.

Si elle ondule encore un peu plus qu’elle ne marche, c’est qu’elle fut sirène dans une exis­tence anté­rieure. Sa voix l'at­teste autant que ce gra­cieux, trop gra­cieux mou­ve­ment d’épaules qui n'est peut-être aussi qu’un sou­ve­nir de son pas­sage dans le morne enfer de la Revue, et qu’elle per­dra vite.

Car elle est volon­taire, et elle sait accep­ter la gêne momen­ta­née des dis­ci­plines sévères qui per­mettent, plus tard, au génie assuré et for­ti­fié, toutes les liber­tés, toutes les fan­tai­sies, tous les tours et les détours de l’Art.

line noble ambi­tion tour­mente Camille Ver­nades. L’amour de la gloire la brûle visi­ble­ment et la déchire.

Si les Des­tins lui sont favo­rables, je veux dire si elle conti­nue de les affron­ter avec* cou­rage et téna­cité, elle pren­dra, au théâtre, une place immense. Et bien­tôt!


Notre vedette, en robe du soir.

Notre vedette, robe de théâtre.

Je crois en elle. Si elle y croit autant que moi et avec le même sérieux, eile sera l’une des grandes comé­diennes de ce temps. Cela dépend d’elle, les Dieux par les pres­tiges qu’ils lui ont confé­rés, lui ayant prouvé déjà qu’ils y sous­crivent. »

Et si à cette opi­nion, il nous fal­lait ajou­ter celle de quelque per­son­na­lité belge, c’est entre vingt autres que nous pui­se­rions celle de M. Vic­tor Reding, direc­teur du Théâtre du Parc, où la talen­tueuse actrice créa maint rôle au cours des deux der­nières sai­sons.

« Jolife femme, dis­tin­guée, élé­gante, de la branche... écrit M. Reding.

» Phy­sio­no­mie un peu étrange, des yeux loin­tains sous le flé­chis­se­ment des pau­pières, une bouche dont le sou­rire, légè­re­ment sar­cas­tique, laisse voir volon­tiers de jolies dents.

» Un ensemble déli­cieux qui rap­pelle. sou­ve­nir déjà loin­tain, la belle Wanda de Boncza.

» Des quali tés irès­rares, dit juste, organe musi­cal: un soup­çon d’ac­cent amé­ri­cain traîne un peu dans la voix avec charme.

» Une non­cha­lance un peu slave, une dis­trac­tion un peu rêveuse, une psy­cho­lo­gie u n peu n.​uageuse.

» Et dienne 1 »

tout cela fait une agréable comé-

Tout cela fait aussi une admi­rable artiste ciné-gra­phique, puisque Mad. Camille Ver­nades a apporté dans le film La Brèche d’En­fer aux péripé-tes mul­tiples, une note dra­ma­tique des plus poi­gnante.

Après avoir été l’idéale jeune fille d’un charme et d une dis­tinc­tion rares, elle a campé un per­son­nage de folle, avec une recherche d’ex­pres­sions empreintes d’une telle vérité qu’elle a pro­fondé\ ment ému.

Ce - sont les débuts de cette étrange artiste à l’écran; ils ont révélé une telle puis­sance de pen­sée, mise admi­ra­ble­ment en valeur par un jeu expres­sif, intense quoique sobre, que 1 on peut pré­dire sans crainte à M”10 Camille Ver­nades la plus belle car­rière ciné­gra-gra­phique.

Notre vedette, qui outre ses qua­li­tés scé­niques, est pho­to­gé­nique et spor­tive, sera pour les réa­li­sa­teurs d’images ani­mées un sérieux appoint.

Une nou­velle étoile est née au ciel ciné­ma­to­gra­phique fran­çais.

EMCÉ.

Mme Camille Ver­nades.

Qooo­qoooooooooo­coooooooooooooooooo­qoooooooooo­cooooooooooooooooo­ooQ

I La Pro­duc­tion Ciné­gra­phique Sué­doise!

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l'or­gane ciné­ma­to­gra­phique le mieux docu­menté, le plus attrayant

PETIT CONCOURS

Des annonces figu­rant dans le pré­sent numéro, quelques unes sont mar­quées d’ini­tiales. En dis­po­sant conve­na­ble­ment ces lettres (en tout 20) vous for­me­rez un pro­verbe bien connu et bien vrai. Quel est ce pro­verbe? PRIX: Une boule de savon de toi­lette « 810 » dans boîte métal­lique ou, sur demande, un étui de savon « Biette » pour la barbe. Les réponses doivent par­ve­nir à la Direc­tion de « CINÉ-REVUE », 10-12, rue Charles Decos­ter, Bruxelles, pour le 15 décembre 1923 au plus tard. Passé ce délai, elles ne seront plus prises en consi­dé­ra­tion.

M. Hei­mar Han­son, -un dos meilleurs ele­ments parmi lès artistes ciné­gra­phiques des pays Scan­di­naves.

Bfter fotog-ran ar Berd. Flo­dia, Stock­holm.

(Suite)

Pour l’in­ter­pré­ta­tion dés rôles, la Svenska a recours aux meilleurs acteurs dra­ma­tiques du pays. Il suf­fit de citer les noms de Jenny Has­sel­q­vist, Mary John­son, Tora Teje, Lars Hans­son, Gôsta Ekman, Ivan Hed­q­vist, Hei­mar Han­son.

Aucune autre mai­son de film euro­péenne ne pos­sède un ensemble de res­sources tech­niques 'areil à celui de la Svenska. Ses ate­liers comptent parmi les plus grands que l’on puisse trou­ver en Europe et aucune autre entre­prise simi­laire du conti­nent ne sau­rait riva­li­ser avec elle en ce qui concerne l’op­por­tu­nité des ins­tal­la­tions, la per­fec­tion de l’ou­tillage pho­to­gra­phique et l’en­semble des machines.

La Svenka pos­sède, trois ate­liers dont l’un au Dane­mark dans le voi­si­nage de Copen­hague. Les ate­liers de Suède sont situés près de Sto­kholm. L’un d’eux qui se trouve à Râsunda .arme le centre des prises de vues pour la pro­duc­tion des films.

C’est une véri­table ville ciné­ma­to­gra­phique moins éten­due peut-être que cer­taines vil­les'ci­né­ma­to­gra­phiques d'outre-mer, mais qui peut riva­li­ser avec n’im­porte quelle autre cité du même genre pour tout ce qui concer­nées ins­tal­la­tions et l'ou­tillage.

On y trouve deux grands halls des­ti­nés à la prise des films. Ces halls com­mu­niquent avec un grand édi­fice pourvu de ves­tiaires et d’un ate­lier de cou­ture.

Le labo­ra­toire contient trois étages entiè­re­ment construits avec des maté­riaux à l’épreuve du feu et des explo­sions. Il est pourvu de nom­breuses machines qui comptent parmi les pro­duits les plus modernes que puissent offrir l’in­dus­trie de nos jours.

A l’in­té­rieur de cette ville qui s’étend sur un ter­ri­toire de 60.000 km. car­rés on trouve en outre des

ÉCHOS

Mary Pick­ford a com­mencé " Doro­thy Ver­non de Had­don

Hall „.— Mary Pick­ford a com­mencé sa nou­velle pro­duc­tion Doro­thy Ver-non de Had­don Hall. La mise en scène sera encore plus gran­diose et plus par­faite, s'il est pos­sible, que celle de Rosita, chan­teuse des rues. Déjà vingt - cinq dif­fé­rents décors ont été construit dans trois châ­teaux de l'époque d’Eli­sa­beth d’An­gle­terre.

ate­liers de menui­se­rie, des ate­liers de pein­ture, etc., des ins­tal­la­tions en béton ou Ton conserve les épreuves néga­tives, un bâti­ment où sont ins­tal­lés les bureaux, un autre avec chambres de pro­jec­tion et un res­tau­rant.

La ville ciné­ma­to­gra­phique de Rêsunda est le modèle des cités de ce genre grâce à l’en­semble de ses res­sources tech­niques et à ses ins­tal­la­tions où

furent minu­tieu­se­ment sui­vis les meilleurs des prin­cipes modernes.

C’est de là que sortent depuis trois ans tous les films de haute valeur qui illus­trent la pro­duc­tion de la Svenska.

Le Ramasse Miettes.


Çooooooooooooo»oooooooooooooo­cooo00*000000000

Expé­di­tion à Bor­néo et dans le Paci­fique

Qooooo­noeooooooooooo­cooooo­coc­coooo­cooooooooooc­cooooooooooooooQ

On nous écrit de Stock­holm:

« Au com­men­ce­ment de décembre, une expé­di­tion en grand par­tira de Stock­holm, envoyée par la Svenska et la mai­son d’édi­tion la plus impor­tante de Suède, Albert Bon­nier, pour Bor­néo et les Iles Paci­fiques, ayant pour but de décrire par lettres et par films la nature et la vie des ani­maux, et, en pre­mier lieu, le peuple poly­né­sien dans sa vie quo­ti­dienne et ses jours-de fêtes. Il y aura trois membres: un des pho­to­gra -phes les plus habiles du Svenska, M. Gus­taf Boge, l’au­teur sué­dois, Sig­frid Sie­wertz et J. Hit­ching, capi­taine anglais. — M. Hit­ching sera lè guide de la troupe. 11 est grand connais­seur des condi­tions colo­niales brita -niques et, en ce qui con -cerne, des expé­di­tions de films il en a acquis de l’ex­pé­rience en par­ti­ci­pant l’an­née der­nière à l’ex­pé­di­tion de film au Nil, de l’au­teur sué­dois, M. Bengt Berg, qui a donné pour résul­tat des pho­to­gra­phies de film extrê­me­ment belles.

M. Sie­wertz est un des auteurs sué­dois le plus esti­més de la jeu­nesse et jus­te­ment ces der­niers jours il a eu un grand suc­cès en Suède avec sa comé­dije de film Mâ/arpi­ra­ter fort fraîche et gaie, der­niè­re­ment tra­duite en fran­çais par Mme Gay. Il fait par­tie à l’ex­pé­di­tion en qua­lité de membre lit­té­raire. Il va donc écrire le scé­na­rio et les textes du film et en même temps envoyer des cor­res­pon -dances du voyage.

» Le nom de M. Boge est lié à plu­sieurs expé­di­tions pré­cé­dentes de

films. Il a tra­versé avec son appa­reil pho­to­gra­phique l'Is­lande, il a pris des films de Pales­tine et des pays de la Médi­ter­ra­née,, et l'été der­nier il a, par film, décrit la vie des Lapo­nais dans la Suède sep­ten­trio­nale. Il convient de dire que, tout der­niè­re­ment, M. Boge a fait u( record en repor­tage d’ap­pa­reil pho­to­gra­phique. Il fut envoyé par le Svenska pour pho­to­gra­phier la céré­mo­nie du mariage du Prince héri­tier sué­dois à Londres avec Lady Louise Mount­bat­ten. Cette céré­mo­nie avait lieu samedi le 3 novembre, à 3.30 h., dans l’après-midi. Immé­dia­te­ment après la céré­mo­nie, M. Boge est parti pour un labo­ra­toire, où on a repro­duit un nombre de copies dans quelques heures, puis le soir il est parti pour la Hol­lande. A 10.35 h., le dimanche, il est parti en aéro-' plane de Rot­ter­dam et déjà à 2.30 h., il est arrivé à Malmö. Là il a rendu les films à un avia­teur de l’ar­mée sué­doise / par­tant à 2.40 h., par un'-temps de grêle, de pluie et de tem­pête et en arri­vant à Malm­slâtt,350km. de dis­tance, à 4.35 h. Là il fut attendu par un train express, par­tant immé­dia­te­ment pour Stock -holm, 222 km., arri­vant sur les 8 heures le soir donc à temps pour que le film put être mon­tré aux quatre ciné­mas les plus impor­tants de Svenska le même soir. »

« PER­SÉ­CU­TION »

L’Art Ciné­ma­to­gra­phique tourne dans son théâtre d’Epi­nay - sur -Orge Per­sé­cu­tion avec, pour ‘ inter­prète princi -palr Mau­rice Dra­don.

M. Boge, un des meilleurs opé­ra­teurs Scan­di­naves, qui fit par­tie de plu­sieurs expé­di­tions pré­cé­dentes, et prend part aujour­d’hui à l’ex­pé­di­tion du Paci­fique, en qua­lité de repor­ter ciné­gro­phique.

M. Sie­witz, un des auteurs sué­dois les plus renom­més, et qui fait par­tie de l'ex­pé­di­tion aux Iles du Paci­fique,

Le Congrès et les Gou­ver­nants fran­çais

Dans une lettre ouverte, adres­sée à M. Ray­mond Poin­caré, pré­sident du Conseil fran­çais, M. Charles Dulac, vice-pré­sident de la Chambre Syn­di­cale de la Ciné­ma­to­gra­phie, exprime son dou­lou­reux éton­ne­ment de ce qu’au­cun des ministres de la Répu­blique n’ait per­son­nel­le­ment honoré les déli­bé­ra­tions de sa pré­sence. Et l'au­teur dit notam­ment:

« L’In­dus­trie ciné­ma­to­gra­phique, vous ne l’igno­rez pas, mon­sieur le Pré­sident du Conseil, est, tant en France qu’à l'étran­ger, une des indus­tries les plus puis­santes du monde. Elle est, en outre, incon­tes­ta­ble­ment, celle qui, par son influence et ses moyens d’ac­tion, peut créer le plus vaste mou­ve­ment d’opi­nion. Véhi­cule mer­veilleux de dif­fu­sion, lan­grue inter­na­tio­nale au pre­mier chef, le Ciné­ma­to­graphe est, entre les mains de ceux qui le détiennent, une force que la presse peut seule essayer de contre­ba­lan­cer. C’est cette force que les orga­ni­sa­teurs du Congrès inter­na­tio­nal de l’Ex­ploi­ta­tion ciné­ma­to­gra­phique avaient mise à la dis­po­si­tion du Gou­ver­ne­ment de la France. Vous com­pre­nez, mon­sieur le Pré­sident du Conseil, notre déso­la­tion de pen­ser que l’on n’en a pas pro­fité.

» Si le Congrès des exploi­ta­tions ciné­ma­to­gra­phiques a réuni dix-neuf nations, nous sommes per­sua­dés que le Congrès de 1925 réunira tous les peuples dans Une mani­fes­ta­tion una­nime.

» Nous ferons de notre mieux pour pré­pa­rer ce Congrès. De toutes nos forces et de tout notre cœur, nous agi­rons pour que ces résul­tats Soient féconds. Le fait d’avoir obtenu qu’il tienne ses assises à Paris est, pour la France, une grande et très légi­time vic­toire; mais, peut-être, n’est-il pas pré­ma­turé d’ap­pe­ler votre atten­tion et celle de vos ser­vices sur la grande mani­fes­ta­tion qui se pré­pare, afin qu’à l’heure vou­lue, nous trou­vions auprès du Gou­ver­ne­ment fran­çais l’aide, le concours et, sur­tout, le sou­tien moral aux­quels nous pen­sons que l’in­dus­trie ciné­ma­to­gra­phique a droit.

» Peut-être alors, comme vous l’avez très jus­te­ment fait pour l’in­dus­trie auto­mo­bile, ver­rons-nous le Pré­sident du Conseil, entouré de tous les membres du Gou­ver­ne­ment, venir appor­ter à l’en­semble des nations que nous allons réunir, l’as­su­rance que notre pays cherche, dans un fécond labeur et dans des ententes inter­na­tio­nales dignes et rai­son­nées, la base même de sa poli­tique faite de paix, de concorde et de tra­vail. »

Nous avons tenu à repro­duire quelques pas­sages de cette « Lettre ouverte » qui montre com­bien en France, comme ailleurs, les ciné­ma­to­gra­phistes, conscients de la valeur de leur indus­trie, tiennent à la voir hono­rée et encou­ra­gée au même titre que les autres grandes branches d’ac­ti­vité. M. K.

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Boris Godou­nov, Czar de Rus­sie

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Texte spé­cia­le­ment écrit pour Airell-Films, par Georges d'Es­par­bès.

A l’heure où com­mence ce drame, « Ivan le Ter­rible » qui doit son sur­nom à son féroce carac­tère, règne sur la Rus­sie, Les exploits de sa cruauté sont connus. 11 avait éven­tré de son épieu Tun de ses fils, Yvan. Mais le plus sage esprit de gou­ver­ne­ment, et en par­ti­cu­lier, l’ins­ti­tu­tion d’un juste sys­tème juri­dique connu sous le nom de Sou­deb­nik ont peu à pqu racheté, aux yeux des his­to­riens, l’hor­reur de ces crimes abo­mi­nables.

Deux fils lui res­tent. Le pre­mier Féo­dor., nature mys­tique encline au rêve; le second Dimi­tri, reflet de son ter­rible père, mani­feste déjà une nature June excep­tion­nelle féro­cité.

De funestes pré­sages sont appa­rus dans le ciel. Une comète d’as­pect sinistre inquiète par­ti­cu­liè­re­ment l'âme super­ti­tieuse du peuple. Un devin est appelé par Ivan le Ter­rible, et l'au­gure révèle au sombre Czar qu’il n'a plus que treize jours à vivre.

La pré­dic­tion va s’ac­com­plir. Mais Yvan a com­pris que Féo­dor le mys­tique, son faible fils Féo­dor ne sau­rait assu­mer la charge trop lourde de l'Em­pire. Il conçoit alors le pro­jet de défé­rer le pou­voir à un Conseil de cinq membres, à la tête duquel il place son fami­lier .Boris Godounöv.

Ce Boris Godou­nov, inter­prète des funèbres des­seins du < Ter­rible », va tra­ver­ser le film tout entier et oppri­mera l'écran des aspects mul­tiples de sa farouche figure.

Le Czar Yvan est mort.

Féo­dor son fils ainé monte aus­si­tôt sur le trône. Son pre­mier plan est d’exi­ler à Uglitch son cruel frère Dimi­tri, ainsi que la Cza­rine sa mère. Il fait par­ta­ger cet exil à sa nour­rice, à l’amant de celle-ci, Bit­ja­gow et à leur fils Gré­go­rio, frère de lait du . Cza­re­witch.

Boris Godou­nov, exé­cu­teur tes­ta­men­taire d’Yvarv le Ter­rible, mande Bit­ja­gow à Mos­cou et lui donne l’ordre de sup­pri­mer Dimi­tri, ainsi que son com­pa­gnon de jeux, Gré­go­rio, qu’il ignore être le fils de Bit­ja­gow.

Le man­da­taire de meurtre Bit­ja­gow retourne à Uglitch et assas­sine Dimi­tri, mais il ne fait que simu­ler l’as­sas­si­nat de gré­go­rio. Le crime accom­pli, il dérobe la croix de dia­mants, insigne de la nais­sance du prince, puis charge un de ses séïdes de conduire son fils Cré­go­rio en Pologne et de l’aban­don­ner devant le châ­teau du comte Mni­check, où il sera en sécu­rité.

Bit­ja­gow se rend à Mos­cou pour rendre compte de sa mis­sion. 11 apprend que le nou­veau Czar

Féo­dor vient de mou­rir et que Bons Godou­nov s’est emparé de la cou­ronne. Bit­ja­gow est, par l’ordre de Godou­nov, jeté immé­dia­te­ment en pri­son.

Dix ans ont passé, Gré­go­rio, qui a grandi dans le châ­teau du comte Mni­check, est devenu amou- ' reux de la fille du comte. Mais, à la suite d'une alter­ca­tion avec le fiancé de celle-ci, il a pris la fuite. Bit­ja­gow, qui est par­venu à s’éva­der, s’est mis à la recherche de son fils. Il apprend alors sa dis­pa­ri­tion et révèle men­son­gè­re­ment au comte Mni­check que Gré­go­rio est en réa­lité le Cza­re­vitch Dimi­tri que l’on croyait mort; la preuve en sera faite par la pré­sence au cou de Gré­go­rio, le pseudo Dimi­tri, de la croix de dia­mants révé­la­trice de sa nais­sance.

Aus­si­tôt l’am­bi­tion du comte s’éveille; car si Dimi­tri par­vient au trône, sa fille devien­drait Cza­rine! 11 part donc à la recherche du fugi­tif et découvre sa retraite.

Pour prendre la défense d’une dan­seuse nom­mée Nata­cha, Gré­go­rio a pro­vo­qué un offi­cier polo­nais, le baron Jaro Lenski, et un duel en est résulté. Empri­sonné à la suite de cette équi­pée, il est déli­vré par Nata­cha deve­nue amou­reuse de son défen­seur.

C’est au moment où le couple errait à la recherche d’un refuge que le comte Mni­check retrouve Gré­go­rio, le faux Dimi­tri.

Convaincu de sa des­ti­née, le pré­ten­dant se met à la tête d’une horde qui bien­tôt devient une armée;il arrive ainsi à Mos­cou, où il se fait

cou­ron­ner. Boris Godou­nov est aus­si­tôt jeté en pri­son. Mais il a conservé de zélés par­ti­sans; au cours des céré­mo­nies du cou­ron­ne­ment, ils démasquent l’im­pos­ture du men­teur Dimi­tri.

Boris est tiré de sa pri­son, mais il n’en sort que pour tom­ber sous le poi­gnard d’une incon­nue: c’est la dan­seuse Nata­cha. Grégo-rio-Dimi­tri tombe lui-même percé d’une flèche; il expire sous les yeux de sa mère qui, dans la foule l’a recon­nue...​Et sur les marches du palais, vic­times lamen­tables de la haine, de l’am­bi­tion et du men­songe, deux femmes pleurent: c’est la triste mère de Gre­go­rio et l’humble amou­reuse Nata­cha.

Ce drame si com­plexe et si intense com­por­tait une réa­li­sa­tion sin­gu­lière. Les paroles étant vaines, le simu­lacre des mots deve­nait super­flu. II.​importait donc, par la seule qua­lité du geste et l’ex­pres­sion des grands visages de « pre­mier plan » de tra­duire les valeurs tra­giques de l’ac­tion.

Cela, les artistes l’ont réa­lisé. Toutes les péri­pé­ties du drame se liront, mieux même qu’en d’im­puis­santes légendes, sur ces figures sua­ve­ment émues ou atro­ce­ment tour­men­tées; elles per­dront ainsi leur carac­tère de figures pour n’être plus que les signes exté­rieurs des âmes. On peut donc consi­dé­rer ce film extra­or­di­naire comme une réa­li­sa­tion ciné­gra­phique idéale, où toutes les res­sources dra­ma­tiques sont résu­mées dans les seuls mirages des traits et des yeux... GEORGES D'ES­PAR­BÈS.


Nou­velles ciné­ma­to­gra­phiques

Pour l'ob­ten­tion directe des posi­tifs. — De la Ciné­ma­to­gra­phie Fran­çaise

« Les jour­naux ont annoncé la décou­verte, par un peintre russe nommé Kalou­gan et habi­tant Mos­cou, d’un pro­cédé qui per­met­trait de se pas­ser de néga-'tif en pho­to­gra­phie. Certes la chose est au plus haut degré digne d’in­té­rêt, car il ne s’agit rien moins que d’une sorte de révo­lu­tion en matière pho­to­gra­phique et ciné­ma­to­gra­phique.

» Déjà, ne l’ou­blions pas, avec les auto­chromes on obtient direc­te­ment le posi­tif en cou­leurs, ce posi­tif pou­vant être repro­duit par contact; mais toutes les recherches jus­qu'ici n'ont pas abouti pour la pho­to­gra­phie en noir.

» Nous ne don­nons la nou­velle que sous toutes réserves, car il a fallu sou­vent démen­tir pareilles infor­ma­tions. Rap­pe­lons l'af­faire du film inin­flam­mable d’Al­le­magne; celle du film en cou­leurs directes, même source,; et celle du syn­chro­nisme mer­veilleux réa­lisé par un Nor­vé­gien et dont per­sonne ne parle plus, et pour cause.

» Nous pou­vons cepen­dant dire qu’en leurs labo­ra­toires, nos fabri­cants de pro­duits et plaques tra­vaillent à l’ob­ten­tion directe des posi­tifs. »

Don Juan. — Un autre Don Juan, tiré de l’œuvre de Mozart, verra sous peu l’écran; il sera inter­prété par M. Henri Chel­to­rom. Nous l’irons voirr lé connaî­trons et le com­pa­re­rons avec l’œuvre fran­çaise dont Catè­lain fut le pro­ta­go­niste; en atten­dant voici des vers accom­pa­gnant l’an­nonce du film.

Don Juan!... le voilà ce nom que .tout répète 1 Ce nom mys­té­rieux que tout l'uni­vers prend. Dont cha­cun veut par­ler et que nul ne com­prend! Si vaste et si puis­sant qu'il n’est pas de poète Qui ne l’ait effleuré dans, son cœur et-sa tête Et pour l avoir tenté n’en soit resté plus grand...

La Pré­sen­ta­tion de “ Opi­nion publique „ à New-York. — Opi­nion publique, le pre­mier film dans lequel Char­lie Cha­plin se révèle auteur et met­teur en scène, a été pré­senté à New-York la semaine der­nière. Les cri­tiques sont una­nimes à qua­li­fier cette pro­duc­tion d’œuvre tout à fuit remar­quable, tant dans le fond même du scé­na­rio, dans

la forme tech­nique d’un genre nou­veau, que dans .l’ex­cel­lence dé l’in­ter­pré­ta­tion.

Cha­riot avait tenu à assis­ter à New-York à la pre­mière de Opi­nion publique où il se pré­sen­tait pour la pre­mière fois au public comme auteur et met­teur en scène. Après la pré­sen­ta­tion, il est reparti à Hol­ly­wood conti­nuer son pro­chain film dans lequel il tient le pre­mier rôle •.'Le Club des Sui­ci­dés.

Un Avis. — Court et boni — Inter­rogé « par exprès » sur les rap­ports entre le ciné et le théâtre, l’ex­cellent artiste Mar­cel Vibert a répondu tout bon­ne­ment:

« Eh bien, voilà! Au théâtre, j'ai le trac; au ciné je n’ai pas le trac. D'où je déduis que ce sont deux choses bien dif­fé­rentes, tout au moins pour moi. / » Quand à l’ave­nir du ciné, faites-nous avoir, par le canal de quelque inven­teur génial, des lumières qui ne fassent pas mal aux yeux, et vous aurez bien servi la cause du cinéma et celle des artistes sur­tout... Merci d’avance! »

Cet avis n’est peut-être pas trans­cen­dant, mais il est ori­gi­nal! note un confrère.

Frank E. Woods col­la­bore avec Jack Pick-ford. — Frank E. Woods, réa­li­sa­teur de L'Es­prit de che­va­le­rie qui est resté plus de quatre ans comme édi­teur et direc-teur en chef aux stu­dios de D.W. Grif­fith, puis cinq STÉNO-DAC­TYLO

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Le Secret de Poli­chi­nelle

. M. et Mme Jou­ve­nel inquiets de la résis­tance de leur fils, à qui ils offraient en vain le beau parti, la petite Gene­vière Lan­jeac, que d’autres eussent été si par­ti­cu­liè­re­ment heu­reux et fiers d'épou­ser, avaient résolu d’en avoir le cœur net. Ils étaient là dans le petit salon, Mme Jou­ve­nel assise devant la table, les traits un peu angois­sés, son mari debout

espé­rances. Une famille d’une hono­ra­bi­lité sans tâche. Avec ça, un beau brin de fille, pas vrai, et jeune, et douce, et qui a du monde, pas trop. Encore sous l’aile mater­nelle. Que veux-tu de mieux, voyons? Que lui reproches-tu?

— Je ne lui reproche rien, papa.

— Je ne lui reproche rien, je ne lui reproche rien... mais alors?

allant et venant, simu­lant un calme que démen­taient son front plissé et ses gestes brusques.

Henri entra.

Et tout de suite, mal­gré son atti­tude de pieuse défé­rence, une réserve mêlée d’obs­ti­na­tion lui des­sina un mus­qué volon­taire.

M. Jou­ve­nel brus­qua l’at­taque.

— Alors, ça tient tou­jours çe refus là?

Henri haussa les épaules en un geste qui disait: « que vou­lez-vous que j’y fasse? »

— Voyons, mon gar­çon, qu’est-ce que tu lui reproches à Gene­viève? Une dot royale et des

— Alors, elle ne me dit rien. Tout ce que tu pour­ras me diré, j’en conviens, elle est tout cela et encore quelque chose de plus peut-être. Et puis à quoi bon? Je te l’ai dit. Gene­viève Lan­jeac ne sera pas ma femme.

Mme Jou­ve­nel regar­dait son fils qui détour­nait les yeux. Il fuyait les regards char­gés d'une inquié­tude crois­sante.

— Mon petit Henri, dit sou­dain la mère, regarde-moi.

Où, maman.

— Là, bien dans les yeux, dans ces yeux là si


12

clairs jadis et qui me paraissent troubles aujour­d’hui. Là, bien en face. Main­te­nant dis-moi, à moi ta mère, pour­quoi tu ne veux pas de Gene­viève. Car il y a une rai­son.

Et bien, dis-la nous là tout sim­ple­ment» Tes parents ne dési­rent que ton bien, ton bon­heur. Ce n'est pas pour eux qu'ils ont sou­haité d’avoir Gene­viève...

— ! >is, mon petit.

-— Eh bien, j'ai une amie, une petite ouvrière, gen­tille, oh! si tu savais.

— Sans doute, reprit le père, sans doute, tu as Une petite amie. On lui fera une situa­tion à ta petite amie. On lui don­nera...

— Ah! non, s’ex­clama le jeune homme. Cette petite amie sera ma femme. D'ailleurs nous avons un petit gar­çon de quatr

— Un petit gar­çon? cria M. Jou­ve­nel.

— De quatre ans! pour­sui­vit Madame Jou­ve­nel.

— Eh bien oui, là; il y a assez long­temps que je vis dans le men­songe. Ça me fait du bien que vous le sachiez à la fin. Et vous voyez bien main­te­nant que je n’épou­se­rai pas Gene­viève Lau­jeac.

Main­te­nant Henri était sorti.

Les deux Vieux époux se regar­daient tris­te­ment, hochant la tête, médi­tant sur leurs rêves détruits, leurs pro­jets abo­lis, leur diplo­ma­tie en défaut.

— Que faire? que faire? s'en allait le père.

— Je n’au­rais jamais cru ça

de mon petit Henri, mur­mu­rait la mère.

11 fal­lait avi­ser.

M. Jou­ve­nel se sou­ve­nant peut-être de sa jeu­nesse et de cer­taines liai­sons anciennes s’était ima­giné qu’en offrant à la petite ouvrière un chèque impor­tant, il l’amè­ne­rait à rompre avec son fils. Mais dans sa visite clan­des­tine à Marie, il avait été quelque peu sur­pris de la résis­tance de la jeune femme. Elle invo­quait l'amour d’Henri et sur­tout l’ave­nir du bam­bin, un joli bam­bino dont la vue n’avait pu flé­chir le vieux père.

Aussi bien, dantÿ une nou­velle conver­sa­tion avec son fils, il avait été non moins étonné des idées de la jeu­nesse d’au­jour­d’hui. Henri lui parais­sait prendre la vie très au sérieux ma foi. Conscient de ses devoirs envers la jeune fille qu’il avait séduite il pré­ten­dait n’avoir pas le droit, même s’il en avait la pen­sée, d’aban­don­ner ni la femme ni l’en­fant. M. Jou­ve­nel se disait que de son temps...

Mais il se rai­dis­sait dans sa décep­tion.

11 en vint à rendre insup­por­table à son fils le séjour à la mai­son pater­nelle.

Ce jour-là, Henri s'en alla vivre com­plè­te­ment auprès de celle qui consi­dé­rait comme sa femme.

La rup­ture était défi­ni­tive.

Les deux vieux se retrou­vèrent seuls, dans la mai­son luxueuse, si vide à pré­sent, où tout leur rap­pe­lait celui qui était parti.

Et la vision d'un bam­bin déli­cieux han­tait leurs rêves tristes et déso­lés.

( A suivre t. JEAN BLAISE.

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LA FLAMME DE LA YIE

Jeanne Lowrie, une ardoi­sière dans une des mines les plus impor­tantes, était un exemple typique de sa classe. Depuis son enfance elle avait été obli­gée de tra­vailler de longues heures, après quoi elle pou­vait s’en retour­ner chez elle auprès d un père qui n’avait pas la moindre notion d’un sen­ti­ment humain.

Or un jour, arriva dans la mine un nou­vel « over man », qui regar­dait les tra­vailleurs comme des frères et tachait de les aider.

I n jour Lover inan», trouve Dan Lowrie, père de teanne, en train de fumer une pipe contrai­re­ment au règle­ment. Il le ren­voie sur le champ. Dan s’en va en jurant de se ven­ger. Lorsque Jeanne s’en retourne le soir, son père assou­vit sa colère sur elle et la jette dehors dans la nuit noire.

Entre-temps Dan est allé au bar du vil­lage et, se pro­met de ren­con­trer Der­rick cl de lirer de lui une ter­rible ven­geance. LU com­pa­gnon de tra­vail l’aver­tit que Der­rick arrive et Dan com­mence à cher­cher noise. Une bataille s’en­gage et pour la pre­mière fois de sa vie Dan est vaincu.,

Une des filles de la mine devient mère. Jeanne l’as­siste et l’ac­cueille chez elle. Le soin de la mère et du pauvre enfant révèle en l’âme de Jeanne les plus beaux sen­ti­ments.

Un jour le bon­heur de cette petite demeure est brisé par le retour de Lowrie. Il déclare qu’il veut tuer le contre-maître. Jeanne, forte dans son nou­veau cou­rage, l’aver­tit qu’elle fera tout ce qui est en sön pou­voir pour l’em­pê­cher de mettre son plan en exé­cu­tion

La pre­mière pen­sée de Jeanne est pour Der­rick et elle court vers sa demeure pour l’aver­tir. Entre-temps Lowrie est entré secrè­te­ment dans la mine et attend Der­rick dans un coin obs­cur. Comme celui-ci approche, Lowrie alumè sa pipe. Der­rick s’élance sur lui et lui arrache les allu­mettes des mains. Une ter­rible explo­sion se déclare el tout le boyau est rem­pli de flammes.

A la sor­tie de la mine il règne une confu­sion extrême. Les mineurs se battent déses­pé­ré­ment pour sau­ver leur vie. Jeanne arrive et avant que I on puisse la rete­nir, elle a saisi une corde et se laisse des­cendre dans la mine. Dans le boyau en feu, Dan a abattu Der­rick et l’a laissé là comme mort. Mais le des­tin fait jus­tice jet pon­dant que Lowrie tente de se sau­ver, une poutre l’écrase (J le tue.

Der­rick reprend connais­sance et tente de se sau­ver. Mais, il tombe et s’en­fonce dans l’eau lorsque Jeanne arrive avec une équipe de sau­ve­teurs.

Der­rick déclare sou amour à' Jeanne, mais elle refuse de lui don­ner une réponse favo­rable. Elle lui dit qu’elle va aller dans une autre \il!<• pour prendre ser­vice, chez une dame, grâce à l’in­ter­ces­sion de Amice, et qu’elle pourra peut-être lui don­ner la réponse qu'il attend, lors­qu’elle sera reve­nue. Len­te­ment elle dis­pa­raît der­rière la col­line, mais Der­rick ne pou­vant résis­ter à son amour la rejoint aus­si­tôt.

PRO­GRAMME DU 2 AU 6 DECEMBRE

2. Damas

Voyage

PRO­GRAMMA van 2 tot 6 DECEM­BER

1. Au Rhin....​Nie. Genotte : 1. Au Rhin....​Nie. Genotte

Marche

3. Cen­drillon....J. Mas­se­net : 3. Assche­poes

1. Au Rhin

Marsch

2- Damas

( Reis

3. Assche­poes .

J. Mas­se­net

Marche des Prin­cesses

Appe­lez-moi Made­moi­selle

comé­die inter­pré­tée par Mary Miles Min­ter

5. Lakmé ....​Leo Delibes g

Fan­tai­sie »

La Flamme de la Vie i

drame en 7 par­ties inter­prété par la tra­gé­dienne

Marche der Prin­ces'en

Noem mij Mejuf­fer

too­neels­pel ver­tolkt door Mary Miles Min­ter

5. Lakmé....​Leo Delibes

Fan­ta­zie

Pris­cilla Dean

De Vlam van het leven

Drama in 7 dee­len met Pris­cilla Dean

in de hoof­drol

Semaine pro­chaine le film sen­sa­tion­nel

Au Pays des Pau­dei et des Elé­phants

grand voyage ciné­gra­phique en 6 étapes

Pi ocha nement

drame moderne inter­prété par LOUISE GLAUM

Semaine de Noël

Pre­mières repré­sen­ta­tions en Bel­gique de

La Légende de Sœur Béa­trix

Légende dra­ma­tique com­po­sée et réa­li­sée par J. DE BARON­CELLI et inter­pré­tée par San­dra Milo­wa­noff, Eric Bare­lay, et Suzanne Bian­chetti. Adap­ta­tion musi­cale pour CHŒUR-MIXTE, ORGUE et GRAND ORCHESTRE

DE VLAM VAN HET LEVEN 21

In vroe­ger tij­den wer­den de land­slie­den door de hoo­gere klasse mees­tal als sla­ven aan­zien.

1 canne Lowrie bevond zich ook in dit geval. Mijn­werks­ter van in haar pril­ste jeugd,' was zij steeds onder het juk van haar vader, een man zon­der eenig inen­sche­lijk gevoel.

Zekere dag kwam er in de mijn een nieuw opzie­ner,’ een man van heter afkomst, die- de arbei­ders als broe­ders bes­chouwde. Maar zijne woor­den wer­den door de werk­lie­den niet aan­hoord.

Weken gin­gen voor­bij en zekere dag vondt hij Dan Lowrie, een pijp rokende, wat door het regle­ment ver­bo­den was. Hij zendt hem weg en Dan zweert zich te w reken.

Toen leanne ’s avonds tehuis kwam, onts­tak haar vader in zulke woede, dat hij haar mid­den den duis­te­ren nacht het huis uit­jaagt. De opzie­ner, die toe­val­lig voor­bijk­wam, snelt haar ter hulp.

Kort daa­rop spant Dan den opzie­ner een hin­der­laag, maar deze laatste heeft de boven­hand en ver­plicht Lowrie het dorp te ver­la­ten.

Een der werk­meisjes wordt moe­der. De andere vrou­wen overs­tel­pen haar met hoon. Jeanne staat haar ech­ter bij en neemt ze ten harent in.

De opzie­ner zendt haar Amice, de doch­ter van den domi­nee, en onder bei­der wel­da­dige inv­loed, ver­liest zij sti­laan haar ruwe inborst.

Dan ech­ter komt Lowrie op ’t onver­wachts te rug en wil de opzie­ner ver­moor­den. Jeanne tracht haar vader van zijn voor­ne­men te doen afzien, maar wordt onbarm­har­tig door hem ges­la­gen.

Ver­vol­gens snelt hij naar de mijn en Jean­ne’s eerste gedachte is voor Der­rick, de opzie­ner. Langs een geheime weg dringt Lowrie de mijn bin­nen en als hij Der­rick ziet aan­ko­men onts­teekt hij zijn pijp. Der­rick snelt toe, maar te laat: eene ont­plof­fing volgt. Het water dringt de mijn bin­nen. Der­rick tracht zich te red­den ter­wijl een regen van vuur op hem neer­komt.

Bui­len do mijn is het volk samen­ges­nell. Jeanne snelt toe en ver­ne­mende dat Der­rick nog bene­den is, laat zij zich in de diepte met een touw afzak­ken. In een der gale­ri­jen heeft Dan Der­rick neer­ges­la­gen en hem als dood laten lig­gen. Maar het lol deed gerech­ti­gheid en een neer­plof­fend balk ver­plet­tert Dan.

Der­rick komt bij ken­nis en tracht zich te red­den, maar ploft in het water neder. Jeanne komt juist met de red­ding­sploeg toe­ges­nelt en redt hem op tijd.

Der­rick geneest en verk­laart aan Jeanne zijne liefde, maar zij vindt zich hem niet waar­dig en bes­luit Ie ver­trek­ken.

Maar Der­rick ver­voegt haar ach­ter de heu­vel, en... einde goed, alles goed.

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