Programme de 17 à 21 juin 1923



Livret de programme

Source: FelixArchief no. 1968#453

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Une des inter­views les

us inté­res­santes, et les plus touf­fues, qu’il nous ait été donné de faire, comme on va lire.

A notre ques­tion concer­nant les débuts de M. Mar­cel Vibert à l'écran, l’ex­cellent acteur de répondre:

En 1908, artiste de théâtre aimant fol­le­ment mon art, j’étais et vou­lais le res­ter.

Igno­rant tota­le­ment le ciné­ma­to­graphe, je le mépri­sais et ne vou­lais pas en entendre par­ler, ne com­pre­nant nul­le­ment mes cama­rades de théâtre qui ne par­ta­geaient pas mes-vues et s'y inté­res­saient.

Com­ment j’y suis venu?... Ah voilà!... L’oc­ca­sion... du pre­mier coup un rôle... et quel rôle!! I ’In ivrogne qui bat­tait oute sa famille, se jetait à l’eau..., etc... Total:

20 fr. par jour... Comme nous étions loin du cinéma actuel et des appoin­te­ments d’un Char­lie Cha­plin ou d’une Mary Pick­ford!...

— Mais ces débuts que furent-ils, en somme?

— Pour y reve­nir, il n’y avait déci­dé­ment que le pre­mier pas qui devait me coû­ter, car aus­si­tôt après ce pre­mier film, je fis la connais­sance du regretté met­teur en scène Jas­set à la Société des Films « Eclair » et, sous son habile direc­tion, j'ai réa­lisé une dizaine de films dont un fut un des chefs-d’œuvre de l’époque: Au Pays des Ténèbres et eut beau­coup de reten­tis­se­ment.

Appelé par la Société des Ciné­ma­to­graphes « Lux » (main­te­nant dis­pa­rue), j’y tourne éga­le­ment une dizaine de films dont: Le Fils de I Esclave, L’Homme aux deux Visages, etc. sous la direc­tion de Mar­cel Robert...

Puis ce fut le film d’art avec le regretté Pouc­tal

et A. Cal­mettes comme met­teurs en scènes; là, une dou­zaine de films dont: Théo­dora, Serge Panine, Athos dans Les Trois Mousq uetaires, La Dan­seuse mas­quée. Le Man­ne­quin, Un Cri dans la Nuit, etc...

Ensuite une série pour les Films « Val­letta », sous la direc­tion de M. C. de Morl­hon; La Bou­que­tière de Tonèzo, L'Es­car­po­lette tra­gique, L'Usu­rier, etc...

Sous la direc­tion de M. Des­camps, je tourne Les Fron­tières du Coeur, d’après le roman de Paul et Vic­tor Mar­gue­ritte, ce fut d’ailleurs mon der­nier film, car la mobi­li­sa­tion de 1914 est venue arrê­ter tous pro­jets pour l’ave­nir.

— Et les cin­quante mois d’hos­ti­li­tés­j’ar­mis-tice, le retour aux stu­dios, contez-nous cela.

— La guerre... Toute la cam­pagne dans l’in­fan­te­rie, les tran­chées, la mort à chaque set conde, l’hor­reur du moment et les cama­rades qui tombent... pour finir sept mois et demi de cap­ti­vité chez les Alle­mands, puis la fin du cau­che­mar et la démo­bi­li­sa­tion... L’éton­ne­ment de la tech­nique nou­velle du ciné­ma­to­graphe et les places des absents occu­pées par des incon­nus... Un peu d’amer­tume!... oui... mais du cou­rage.

C'est alors mon pre­mier film de retour de guerre: Le Sang des Immor­telles, avec A. Lia­bel comme met­teur en scène; quelle dif­fé­rence avec le cinéma d’avant-guerre et quelle étude... Résul­tat: assez bien.

Vou­lant faire mieux, j'ai tra­vaillé avec toute mon éner­gie ten­due vers ce but: * tou­jours mieux », et ce fut avec G. Rou­dès: La Dette, avec M. Dumont: Irène... Puis avec le grand ani­ma­teur Henry Rous­nOTRE VEDETTE

riAD­CH­VID­CET

Mar­cel VIBERT,

tel que nous le voyons en dehors des théâtres et stu­dios.


Mar­cel Vibert, rôle de Perry-bingle, dans Le Grillon au Foyer, d'après l'œuvre de Dickens.

A droite: Hadid (M. Vibert), photo extraite de Visages voi­lés. Ames closes.

sell: Hadid dans Visages voi­lés... Ames closes l ce beau film pre­mier du genre, qui passe encore dans cer­taines villes après trois années consé­cu­tives d’ex­ploi­ta­tion.

C’était déjà un assez beau résul­tat, mais il fal­lait conti­nuer et tou­jours mar­cher à faire mieux encore. Avec A. Du Plessy, ce fut: Le Col­lier de la Momie, avec G. Monca: Chante/ouve, puis, d’après le petit bijou de Dickens: Le Grillon du Foyer, avec J. Manoussi comme adap­ta­teur et met­teur en scène.

Enfin, sous la direc­tion d’Henry Rous­sell, c’est le comte don Luis de Zuniga y Reque­sens dans Les Opfri­més que l’on a pu voir ces temps der­niers en elgique; je sais que ce film a eu du suc­cès auprès de mes chers amis belges, car j’ai reçu beau­coup de lettres, un peu inté­res­sées il est vrai, car beau­coup d’entre elles me deman­daient une photo, mais si char­mantes, que je me suis fait un plai­sir véri­table d’y répondre dans le sens désiré.

— Rien d'éton­nant à cela, disons-nous à M. Vibert; il est mainte spec­ta­trice qui se déclare conquise par votre jeu digne et per­son­nel, et ce n’est

Cas-peu dire que d’at­ti­rer à ce point l’at­ten­tion des elles, quand un jeune homme frin­gant, et qui plus est de chez nous, rem­plit à sou­hait le rôle de jeune pre­mier! Sans flat­te­rie aucune, votre créa­tion de Reque­sens fut peut-être la plus réus­sie de ce beau et grand film. Et vos pro­jets d’ave­nir, pou­vons-nous les com­mu­ni­quer à nos lec­teurs et lec­trices?

— Pour­quoi non. J'es­père bien avoir l’oc­ca­sion de faire encore beau­coup de films, car j’aime tant le ciné­ma­to­graphe que je veux employer tous mes efforts à faire beau, pour hono­rer ( davan­tage l'art du cinéma-mais oui... vous avez bien entendu: l’art du cinéma, qui pour me punir de mon mépris d’an­tan, m’oblige (et je le fais avec ardeur) à le ser­vir de toutes mes forces, de sorte que main­te­nant je par­tage de façon équi­table et juste entre les deux arts que je ché­ris: le théâtre et le ciné­ma­to­graphe.

J’ai d'ailleurs eu la joie d’al­ler jouer en Bel­gique quelques-unes des pièces que j’ai créées ou reprises à Paris, parmi les­quelles: L'Ap­pa­sio­nata et La Bataille, de Pierre Fron­daie; L’Enigme, de Paul Her­vieu; L'Elé­va­tion, de Henry Bern­stein; et à Bruxelles, Anvers, Char­le­roi, etc. Tout der­niè­re­ment encore à Char­le­roi et à Anvers, j’ai joué le lieu­te­nant-colo­nel Felt dans La Flam­bée, de Kis­te­mae­ckers.

(Voir suite page 74.)

Tan­dis que Fox nous annonce Ville Mau­dite un film où 450.000 gal­lons d'eau ont été employés pour une scène d’inon­da­tion livrant un vil­lage entier aux flots, que Cecil de Mille met la der­nière main à A dam's Rib, que dans les stu­dios de la Para­mount on achève The Cove­red Wagon, film d’his­toire en même temps que d’aven­tures; dans les stu­dios Pick-ford-Dou­glas l’ac­ti­vité est aussi à son comble.

Le met­teur en scène alle­mand Lubitsch n’est-il pas venu se mettre au ser­vice des vastes ins­ti­tu­tions de Doug et de Mary? Même, s’il faut faire abs­trac­tion de la part de for­fan­te­rie teu­tonne, et du bluff yan­kee, qui accom­pagnent l’an­nonce des tra­vaux enga­gés, la per­son­na­lité du grand cinéaste d’outre-Rhin et de ses deux célèbres col­la­bo­ra­teurs est gage d’in­té­res­santes pro­duc­tions.

On sait en effet que Mary Pick­ford a com­mencé la réa­li­sa­tion de Faust, un des plus gram chef-d’œu­vre­lit­té­raires. « The Worl­d’s sweat hart » y inter­pré­tera le rôle de Mar­gue­rite. Cette nou­velle avait causé quelque sur­prise dans « les milieux où l’on tourne »; on s'at­ten­dait en effet à ce que la grande artiste, grende de cœur et de talent, encore que petite de taille, tour­nât d’abord Doro­thy Ver-non de Hed­don Hall, mais il paraî­trait que l'épouse de Fair­banks avait tou­jours eu un faible pour « Mar­gue­rite, » que Lubitsch était arrivé d’Al­le­magne avec « l’idée de der­rière la tête » de réa­li­ser pré­ci­sé­ment Faust, et qu’en­fin sa nou­velle col­la­bo­ra­trice incarne à ses yeux la vraie Mar­gue­rite qu’il avait cher­chée en vain jus­qu’à ce jour. Cette coïn­ci­dence de goûts et de désirs chez le met­teur en scène et sa col­la­bo­ra­trice font que Doro­thy Ver­non devra attendre les jours d’été avant d’être réa­li­sée au stu­dio.

Quoi qu’il en soit, tech­ni­ciens et artistes se sont mis à la tâche pour aider à réa­li­ser le célèbre opéra.

Lé scé­na­rio en est dû à M. Edward Kno-block, auteur connu d’outre - Atlan­tique, en col­la­bo­ra­tion a/ec M. Lubitsch. Faust mar­que­rait l’apo­gée de la car­rière de Mary Pick­ford. L’his­toire est tirée d'une sélec­tion de dif­fé­rentes légendes de Faust, celle de Chris­top­fer Mar­lowe (Doc­tor Faus­tus) et celle de Goethe, et de divers libret­tos.

Dou­glas et Mary ont engagé le direc­teur artis­tique Mit­chell Lusin, chargé de des­si­ner tous les cos­tumes de Faust ainsi que ceux du film pro­chain de Dou­glas, dont l’ac­tion se passe chez les pirates du XVII* siècle. Mit­chell Lusin, depuis de nom­breuses années atta­ché aux stu­dios d’Hol­ly­wood, a tra­vaillé pen­dant long­temps avec les frères Cecil et William de Mille; c’est lui qui a des­siné tous les cos­tumes de Robin des Bois et ceux de la der­nière pro­duc­tion de Charles Ray: Comt­ship o/ Miles Stan­dish.

Mary Pick­ford et Ernest Lubitsch ont fait construire, pour les besoins de la pro­duc­tion espa­gnole qu'ils tournent actuel­le­ment, des décors encore plus grands que ceux uti­li­sés par Dou­glas Fair­banks dans Robin des Bois. On a recons­ti­tué aux « Pick­ford Stu­dios » une ville com­plète repré­sen­tant l’an­cienne Tolède comme elle était il y a un siècle. Un nou­veau châ­teau féo­dal a été éga­le­ment édi­fié, ainsi qu’une énorme forte-

Ernest Lubitsch «u tra­vail: le voici haran­guant la figu­ra­tion et se déme­nant pour expli­quer ce quil désire d'elle.

teur s'élèvent au des­sus du com­mun des mor­tels pour obte­nir les effets dési­rés. Voici Lubitsch monté sur un écha­fau­dage " ad Loc „ diri­geant les prises de vue du pro­chain film de Mary Pick­ford.


Mi»* Eve­lyn Brest, nou­velle

recrue de Doug. 1# voici posant pour son buste qu’exé­cute Milba Lloyd.

qui sert de pri­son au héros et à l’hé­roïne, Georges Walsh et Mary Pick­ford.

De La Chan­teuse des Rues, le titre défi­ni­tif de cette pro­duc­tion, on a tourné déjà plus de 900 scènes sur place; un seul dépla­ce­ment, lors d'une prise de vue à la fron­tière mexi­caine.

L'in­ter­pré­ta­tion com­prend quatre per­son­nages prin­ci­paux: Le Roi d’Es­pagne joué par Hol­brook Blinn, la Reine d'Es­pagne jouée par Irène Rich, le comte de Don Diego d'Al­cala inter­prété par Georges Walsh, et la com­tesse d'Al­cala, Mary Pick­ford. Ajou­ter à cela que Mary se montre très fière d’avoir dans sa troupe actuelle un lord anglais et un duc ita­lien. 11 s'agit de Mario Carillo dont le nom véri­table est duc Mario Car­ra­chola et du lord anglais Gle­rawly, qui jouent tous deux des rôles secon­daires dans La Chan­teuse des Rues. M. K.

Le der­nier por­trait de Doug

{A gauche.) Phi­lippe Lacey, — un enfant trouvé dans les décombres d'un vil­lage fran­çais, et que l'in­fir­mière amé­ri­caine Edith de Lacey a adopté — fait ses débuts au stu­dio. A ses côtés, Mary Pick­ford.

France Dhé­lia

10,000 francs de prix en espèces Nom­breux prix en nature

Püla Negri

Concours de la PemmQ Oelge la plus Pelle et la plus Pho­to­gé­nique

Mal­gré la bonne volonté évi­dente, de mil­liers de jeunes filles s’of­frant chaque jour pour l'in­ter­pré­ta­tion de films, il est sou­vent dif­fi­cile aux met­teurs en scène de trou­ver un élé­ment réunis­sant toutes les qua­li­tés dési­rables pour faire une bonne artiste ciné­ma­to­gra­phique.

Pour per­mettre aux .emmes belges, qui se croient des dis­po­si­tions pour la car­rière des stu­dios, de se faire connaître et s’as­su­rer peut-être un ave­nir brillant, CINE-REVUE a décidé d'or­ga­ni­ser le Concours de la femme la plus pho­to­gé­nique.

Cette com­pé­ti­tion inté­res­sera toutes les classes de la société, puis­qu'elle don­nera à toute can­di­date les mêmes chances de réus­site, et que seront admises à concou­rir toutes celles qui sui­vront les don­nées faci­le­ment exé­cu­tables de son règle­ment.

Ciné-Revue fera paraître les por­traits de toutes les can­di­dates; de plus, les pho­tos ori­gi­nales des com­pé­ti­trices seront réunies dans un album, mis à la dis­po­si­tion des met­teurs en scène belges et étran­gers, leur per­met­tant de iuger des tré­sors de beauté et de grâce dont dis­pose la Bel­gique.

Après un pre­mier triage, un cer­tain nombre de can­di­dates seront repré­sen­tées à l’écran, et parmi celles-ci le public sera chargé de dési­gner la femme la plus pho­to­gé­nique.

Il sera alloué pour ce Concours 10.000 francs de prix en espèces et de nom­breux prix en nature. Enfin la jeune fille ou femme la plus pho­to­gé­nique qui aura réuni le plus de suf­frages, sera pro­cla­mée: La femme belge la plus pho­to­gé­nique, et (si elle montre des dis­po­si­tions pour le tra­vail ciné­ma­to­gra­phique) un enga­ge­ment lui sera assuré pour jOur­ner un grand film.

Règle­ment pour les Can­di­dates

1° Peuvent prendre part au Concours, toutes les femmes ou jeunes filles de natio­na­lité belge, ayant atteint l’âge de 16 ans au l*r mars 1923, et qui se confor­me­ront aux direc­tives conte­nues dans le pré­sent règle­ment.

2 La can­di­date fera par­ve­nir à l’adresse de Ciné-Revue:

a) Deux de ses por­traits, l'un de face, l’autre de pro­fil, for­mat carte-pos­tale, mais de telle sorte que le visage ait au moins deux cen­ti­mètres de hau­teur;

b) Le bon à déta­cher de Ciné-Revue, dûment rem­pli (voir page 15). L’en­ve­loppe, conte­nant por­traits et bon, devra por­ter à l’adresse sui­vante: CINÉ-REVUE, 10-72, rue Charles Decos­ter, Bruxelles, et l’in­di­ca­tion: Concours de la femme belge la plus pho­to­gé­nique.

3 Les envois dont il est fait men­tion à l’ar­ticle 2 seront reçus à par­tir du 1er mars jusque et y com­pris le 15 juillet 1923.— Pas­sée cette date, nulle can­di­da­ture ne sera prise en consi­dé­ra­tion. Au fur et à mesure de leur récep­tion, les por­traits des can­di­dates paraî­tront dans Ciné-Revue.

4° Un jury com­posé de: Trois ciné­ma­to­gra­phistes; trois artistes belges; trois écri­vains ou jour­na­listes belges, sera chargé de faire un pre­mier triage des mil­liers de can­di­da­tures, et de dési­gner 20 can­di­dates parmi les­quelles le public belge sera chargé d’élire la femme belge la plus pho­to­gé­nique.

Ces 20 can­di­dates seront convo­quées aux frais de Ciné-Revue, pour être fil­mées; elles seront, en effet, pré­sen­tées à la fois à l’écran et dans les numé­ros de Ciné-Revue, de manière à faci­li­ter le choix des votants.

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Joae­pliina BROD­MAN

Valen­tina RUTH

Car­men SANTA

Berthe MICHIELS

lio­nise CRE­MER

Wil­hel­mine BAS­TIN

Wil­helm!na MER­TENS

Daisy LEJEUNE

Thino DENSE

Maud FRICHE

Lily MICHEL

Emma BRAIV'

1 hy MAR­CHAND

Adrienne KLAT­ZER

Maria VAN DE VELDE

Marie RENARD

Anna VERHEV­DEN

Marthe MOR­LE­MIEM

Quelques Can­di­dates

POUR LE

CONCOURS

de la Femme Belge la plus belle et la plus pho­to­gé­nique

Yvonne DETI1ÏSK

Nady LORIOT

Vugu­sîa LOWIES

Joha BOWSKA

Mar­gue­rite ANTOINE

Emma MOR­TIER


10

Lisette GOP­FART

Irène 8UI­KER­BUIK

Lam­li­fir­tiue LANGE

S. CAPELLE

f~ ii. HQi-niEita

QUELQUES

can­di­dates

POUR LH

CONCOURS

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Comme nos lec­trices l'au­ront lu dans le règle­ment du concours, la date de clô­ture de celui-ci est remise au 75 juillet 1Q23. De la sorte, il sera loi­sible aux retar­da­taires de rat­tra­per le temps perdu. Dans un de nos pro­chains numé­ros, nous entre­rons dans le détail des dis­po­si­tions prises pour le vote et la dis­tri­bu­tion des prix. LA RÉDAC­TION.

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C'était en 1578.

La France se divi­sait en deux camps: d’un ccté le Roi Henri III, que ses mignons entraî­naient à mille folies, de l’autre côté les Guise et le duc d’An­jou, frère du Roi, qui ne ces­saient de com­plo­ter contre la cou­ronne de France.

Sombre époque où les luttes reli­gieuses se mêlaient aux que­relles d'in­té­rêt pour dégé­né­rer en guerres civiles.

chant un appui et une pro­tec­tion contre une façade noire, il sen­tit une porte s'ou­vrir der­rière lui, il tomba et roula sur les marches d’nn esca­lier, tan­dis que la porte se refer­mait et que les agres­seurs se jetaient sur elle sans par­ve­nir à l'ébran­ler.

Une fois dans l’es­ca­lier, le gen­til­homme per­dit connais­sance. En vérité, il était cou­vert de bles­sures et per­dait beau­coup de sang. 11 faut croire que les habi­tants de la petite mai­son de la rue Saint-Antoine étaient hos­pi­ta­liers. Car, lors­qu’après

Diane de Meri­dor

Les rues de Paris étaient à peu près chaque soir ensan­glan­tées par des com­bats de par­ti­sans et, le soir venu, les bons bour­geois pré­fé­raient la sécu­rité de leurs portes closes plu­tôt que d’er­rer dans les ténèbres où pas­saient des ombres plus noires.

Ce soir-là, la rue Saint-Antoine, proche de lu Bas­tille, som­meillait dou­ce­ment, quand sou­dain un gen­til­homme qui pas­sait, insou­ciant, tomba dans une embus­cade, et un com­bat ter­rible s’en­ga­gea.

— A mort, criaient les agres­seurs.

— A vous. Mes­sieurs, répon­dait le gen­til­homme, fer­raillant de son mieux, tou­chant l’un à la cuisse, l’autre au poi­gnet, avec une dex­té­rité, qui n'avait d'égal que son coü­rage.

Cepen­dant la par­tie était trop forte.

Le gen­til­homme allait suc­com­ber, lorsque,, cherle délire causé par la fièvre le jeune homme reprit ses sens, il se vit cou­ché dans un lit magni­fique. Il se sou­vint sou­dain de l’at­taque, de l'heu­reuse aven­ture de la porte, de son éva­nouis­se­ment et d’une femme, belle comme une fée, qui s’était pen­chée sur son som­meil. Un jeune méde­cin le veillait et lui avait appli­qué sur ses bles­sures un baume mer­veilleux de son inven­tion, dont l’in­fluence agis­sait rapi­de­ment.

Quand il fut sur pied, il vou­lut connaître la jeune femme qui pas­sait dans ses rêves.

11 la vit enfin.

A genoux devant elle, il lui expri­mait sa recon­nais­sance.

— Madame, que ne vous dois-je pas? Je mets à vos pieds mon épée, ma vie même, la


13

vie de Louis de Cler­mont, comte de Bussy.

— Bussy, s'écria naï­ve­ment la jeune femme, vous êtes le brave Bussy. Ah! Ger­trude, conti-nua-t-elle en se retour­nant vers sa sui­vante, nous n’avons plus rien à craindre. Je mets dès ce moment mon hon­neur

sous la sau­ve­garde du Pl

gen­til­homme de France.

plus noble et plus loyal

On peut ima­gi­ner la joie du jeune homme à deve­nir ainsi le che­va­lier de la femme dont il avait rêvé dans son délire et qui, dans tout l'éclat idéale, offrait aux yeux la plus la beauté.

— Je vous défen­drai fût-ce contre le diable, s’ex­clama-t-il.

— Le diable offri­rait sans doute moins de dan­ger, répli­qua la jeune femme en sou­riant, que les hommes aux mains de qui je suis tom­bée.

Ils étaient entrés dans un petit salon.

— Ecou­tez, reprit la jeune femme, il fout que

' vous sachiez qui je suis et le dan­ger qui me ' menace.

Bussy s’in­clina.

— Je suis Diane de Méri­dor, fille du baron de Méri­dor, héri­tière d’un des plus vieux noms de l’An­jou.

Je ne vous dirai pas ma jeu­nesse rêveuse et claire dans le domaine pater­nel. Ce sont des jours heu­reux, par consé­quent sans his­toire.

Mes mal­heurs datent du jour où je ren­con­trai, dans une chasse, le

comte de Mon­so­reau, qui s'éprit de moi, au point de deman­der ma main.

— Mon­so­reau, le grand veneur de Sa Majesté?

— Lui-même. Il avait conquis la confiance de mon père. Mais je refu­sai d’en­tendre par­ler de ce mariage avec un homme que je détes­tais pour sa bru­ta­lité.

Il fei­gnit de se sou­mettre à sa des­ti­née. Quelque temps après. Menaces le duc Fran­çois d’An­jou

qui m’avait vue dans d’une jeu­nesse une fête où mon père avait été invité par l'in­pure image de ter­ven­tion de M. de Mon­so­reau, s'éprit de moi

au point de me faire enle­ver et enfer­mer dans son châ­teau de Beaugé.

Vous ima­gi­nez mon déses­poir et celui de Ger­trude qui m’ac­com­pa­gnait.

Nous étions réso­lues à nous jeter dans les fos­sés pleins d’eau du vieux don­jon, quand d’autres hommes mas­qués se pré­sen­tèrent en barque, avec une lettre de mon père, me sup­pliant de me confier à eux. Que pou­vions-nous faire que de les suivre? Nous tra­ver­sâmes le fossé, lais­sant mon voile sur l’eau pour faire croire à un sui­cide et ainsi pro­té­ger ma fuite.

Des che­vaux tout sel­lés nous atten­daient dans le bois.

Je recon­nus M. de Mon­so­reau dans le chef de la troupe. Aus­si­tôt je vou­lus m’en­fuir, mais le comte pos­sé­dait une autre lettre de mon père m’en­joi­gnant de suivre Mon­so­reau et Diane mon sau­veur dans une

retraite où il me condui­rait pour m’ar­ra­cher au sort mons­trueux qui me mena­çait.

Cette retraite, c’est cette mai­son où nous sommes ensemble.

A peine nous y trou­vions-nous que M. de Mon­so­reau me remit une troi­sième lettre où mon père me priait d’épou­ser le comte de Mon­so­reau, afin que la com­tesse de Mon­so­reau échap­pât aux pour­suites hon­teuses que Diane de Méri­dor ne pou­vait évi­ter de la part du duc d’An­jou. J’ai résisté long­temps, deman­dant à voir mon père, avant de consen­tir au mal­heur de ma vie. Hélas I je n’ai reçu aucunes nou­velles de Méri­dor. Et voici que le duc d’An­jou, ayant retrouvé ma trace, me mena­çait de nou­veau.

Le dan­ger m’ap­pa­rut si pres­sant que je finis par accep­ter les pro­po­si­tions, ou plu­tôt à me sou­mettre aux exi­gences de M. de Mon­so­reau. J’ac­cep­tai de l’épou­ser, mais à la condi­tion que je ne serai réel­le­ment sa femme que lorsque j aurai revu mon père. „

Hélas! je n’ai de lui aucune nou­velle.

UN CÉLÈBRE TRIO

Le pro verbe dit: Le cœur revient tou­jours à ses pre­mières amours, et certes, il ne semible pas men­tir en cette occa­sion.

Il y a douze ans, Mary Pick­ford, appe­lée à juste titre, ja Petite .Fée du Monde, et King Bagi­got, son « ilea­ding-man », aujour­d’hui célèbre met­teur en scène pour le compte de la Uni­ver­sal Pic­tures Corp., tra­vaillaient toiis les deux pour Cari Leammle, à l’an­cien lmp. Stu­dio, qui depuis a dis­paru.

Douze années! cela semble rela­ti­ve­ment court; pour­tant, que de che­min par­couru .depuis ce temps-là! quel chan­ge­ment dans l’in­dus­trie ciné­ma­to­gra­phique; les pro.​gjrès en cette 'branche ont été _si rapides que presque tous les acteurs de ce temps, pos­sèdent ma-in-

— Je vais donc me mettre en cam­pagne, répon­dit Bussy. Je m’en irai donc d’abord à Méri­dor et je vous amè­ne­rai votre père. Ensuite...

— Ensuite? inter­ro­gea Diane en se pen­chant avi­de­ment vers le jeune homme.

— Ensuite, je ver­rai le duc d’An­jou. Le duc d'An­jou est mon ami, et cha­cun sait que je suis à lui. Il m’ac­cor­dera ce que je lui deman­de­rai, et tout d’abord, de faire cas­ser ce mariage qui est nul, étant l’ef­fet de la contrainte.

Une espé­rance pal­pita dans les yeux de Diane, qui regar­dait Bussy avec une confiance char­mante.

— Je me fie à vous. Mon­sieur, dit-elle, je me fie à votre hon­neur de gen­til­homme.

-r- Dans quinze jours, je serai revenu et j’au­rai dévoilé les intrigues de M. de Mon­so­reau.

Et Bussy, saluant Diane, avec un res­pect mêlé d’amour, s’en alla vers sa demeure.

— Ah bien! voilà mon malade guéri et enfui, cria der­rière lui le jeune méde­cin.

— Ton nom, mon brave?

— Rémy, pour vous ser­vir. Mon­sei­gneur.

— Va pour Rémy, déclara Bussy; à par­tir de ce moment je t'at­tache à ma per­sonne et à ma mai­son.

— Et je serai de l’aven­ture?

— Tu seras de l’aven­ture, foi de Bussy, car il y aura sans doute des coups à don­ner et à rece­voir, et des bles­sures à soi­gner.

tenant leur propre com­pa­gnie. Tel est le cas entre autres de Mary Pick­ford.

Pour­tant, elle n’a pas de fausse .honte à rap­pe­ler ses débute, et c’est avec joie qu’elle vint tout der­niè­re­ment à Uni­ver­sal City rendre visite à son ancien patron, M. Cari Leammle, aujour­d’hui pré­sident de la Uni­ver­sal Pic­tures Cor­po­ra­tion. Là aussi, elle retrouva son ancien par­te­naire, M. King .Bag-got, qui a .su en ces der­nières années acqué­rir la for­tune et la gloire. En ce moment, il dirige une nou­velle pro­duc­tion pour la Uni­ver­sal, dans laquelle Gla­dys Wal­ton tien­dra le rôle stel­laire.

Si vous vous sou­ve­nez, l’an­née der­nière, plu­tôt par curio­sité, Uni­ver­sal Pic­tures Corp sor­tit up film âgé de douze ans et appelé « Going, Straight », dans lequel Mary Pick­ford et King Bagi­got, comme de bien entendu, tenaient Jes rôles prin­ci­paux. Ce film, quoique vieux, n’en rem­porte pas moins un énorme suc­cès dans tous les Etats-Unis.

M. .Cari Leammle a tenu abso­lu­ment à être pho­to­gra­phié avec ses anciens élèves, apssi je vous envoie, espé­rant vous faire plai­sir, une photo de ce célèbre trio.

Pierre BEGIN AUI).

Jean BLAISE.


MAR­CEL VIBERT

(Suite de- la page 4.)

Croyez que c’est pour moi un bon­heur, chaque fois que l’oc­ca­sion m'en est offerte, d’al­ler por­ter la pen­sée fran­çaise à nos chers amis de la vaillante Bel­gique.

— La pen­sée fran­çaise est tou­jours reçue avec recon­nais­sance dans notre Bel­gique ouverte de part sa situa­tion pri­vi­lé­giée à tous les cou­rants intel­lec­tuels et arfis­tiques. Mais dites-nous, pour nous en tenir plus par­ti­cu­liè­re­ment à la branche qui nous occupe, que pen­sez-vous de l’ave­nir du cinéma dont le monde, et par­ti­cu­liè­re­ment en France et en Bel­gique; vos séjours parmi nous ne vous ont-ils pas per­mis d’ap­pré­cier l’ef­fort belge à cette matière?

— Sans doute, mais je ne suis point pro­phète, et pour­rais-je prendre nos désirs pour des réa­li­tés? Je sou­haite ardem­ment voir cet Art qut est aussi une admi­rable indus­trie, ne l’ou­blions pas, sor­tir du marasme où l'ont plongé la non­cha­lance des uns, l’in­dif­fé­rence des autres et i’in­cu­rie des pou­voirs publics... Comme je désire voir les capi­ta­listes venir enfin au ciné­ma­to­graphe sou­te­nir ceux qui le défendent avec achar­ne­ment et veulent à tous prix le faire vic­to­rieux, mal­gré toutes les embûches semées à pro­fu­sion sur sa route.

Je suis abso­lu­ment per­suadé qu’il y a beau­coup à faire avec le ciné­ma­to­graphe et aussi de l’ar­gent à gagner dans des entre­prises sérieuses; il y en a, croyez-moi, j’en connais.

On parle d’une alliance pos­sible avec cer­tains capi­ta­listes de Bel­gique; puisse-t-elle se faire bien­tôt, car je suis sûr du résul­tat excellent que l’on pour­rait en tirer.

Enfin, je forme des vœux sin­cères, pour voir aider effi­ca­ce­ment ceux qui défendent notre cher Cinéma contre tous ses enne­mis y com­pris la concur­rence déme­su­rée des films amé­ri­cains, dont j’ap­pré­cie pour­tant fort la super­pro­duc­tion. Et puis... et puis... je tiens à le redire encore une fois, j'ai une invin­cible confiance en l’ave­nir de l'art ciné­ma­to­gra­phique.

Ces paroles dites dans un élan d’en­thou­siasme, M. Mar­cel Vibert nous serre cor­dia­le­ment les mains, réité­rant ses sym­pa­thies pour notre beau pays, com­blé dit-il de tant de tré­sors et où l’art de tous temps trouva des pra­ti­quants habiles, des défen­seurs fidèles. Nous quit­tant, l’ar­tiste emporte l’ex­pres­sion de notre admi­ra­tion pour son jeu excellent et très per­son­nel, et en même temps qu’un cor­dial bon­jour lui adressé au nom de tous les lec­teurs de Ciné-Revue. M. K.

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La plu­part des grandes usines (on en compte près de 6,000) font pas­ser des films docu­men­taires et récréa­tifs pen­dant les 'heures de repos et 44,000 églises font suivre le ser­mon du dimanche par un film de pro­pa­gande. Quelques-unes, môme, rem­placent le ser­mon tout entier par un film.

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Sous le dra­peau Amé­ri­cain

17 im 21 juin

Pro­gramma van 17 lol 21 Jont

Rio Jim, vété­ran de l'ar­mée amé­ri­caine, habite les régions déser­tiques aux confins du Colo­rado, avec son fils Bob­bie. Tl y a décou­vert une mine d’or, mais comme il a négligé de faire des décla­ra­tions de pro­priété édic­tées depuis la loi sur les conces­sions minières, il se voit fruste de son bien par deux aven­tu­riers, dont un ins­pec­teur du Gou­ver­ne­ment.

Rio Jim se voyant dépos­sédé sans aucune autre forme de pro­cès, se rend â New-York pour y intro­duire une récla­ma­tion auprès du Chef d’Etat, mais à son grand déses­poir, il ne peut obte­nir jus­tice.

L’âme dévo­rée et aigrie contre l’Etat qu’il a pour­tant tou­jours si fidè­le­ment servi, il décide de se ven­ger d’une façon écla­tante.

Mais â son retour au pays, un plus grand mal­heur l’at­tend. Son fils est mort pen­dant son absence.

Rien ne retient Rio Jim dans l’ac­com­plisse-ment de sa ven­geance. Il se rend au Mexique et se joint aux bandes de pillards de fron­tières, il devient l’âme dam­née de Zapilla Jua­rez, le chef des ban­dits.

fl est sur le point de livrer le camp de Law­ton-Ridge aux Mexi­cains, quand tout à coup il se rend compte de l’im­mense erreur qu’il va com­mettre et grâce à sa volonté de fer, il réus­sira à faire battre les Mexi­cains.

Désor­mais il connaî­tra une nou­velle vie de par­don, car il a adopté l’en­fant d'un sol­dat tué dans la bataille et part avec lui vers une contrée loin­taine, où il finira sa vie en paix.

Fox-Trot

Pas­sing of

Valse

Salomé

Y. Kern

A. Joyce

Betty se débrouille

Comé­die inter­pré­tée par Jackie Saun­ders

Fan­tai­sie

H. Chris­tiné

Sous le dra­peau

Amé­ri­cain

Drame avec W. S. Hart dans le rôle prin­ci­pal

Fox-T rot »

Pas­sing of Salomé

Wals

Y. Kern

A. |oyee

Betty trekt haar plan

Too­neels­pel met Jackie Saun­ders

in den hoof­drol

Fan­ta­sie

H. Chris­tiné

5. Onder Ame­ri­kaansche Vlag

Drama ver­tolkt door W. S. Hart

SEMA.,E PROC, .iINE MISS DU PONT dans

Une femme mer­veilleuse

ANITA KING dans

FATA­LITÉ

Onder Ame­ri­kaansche Vlag

Rio-Jim, oud­stri­j­der van het Ame­ri­kaansche leger, woont in de woes­ti­j­naéh­tige stre­ken der Veree­nigde Sta­ten met zijn zoon Bob­bie. Daar heeft hij goud­mi­j­nen ont­dekt, doch ver­zuimt eene regel­ma­tige bes­chri­j­ving daar­van aan de regee­ring te geven. Twee schur­ken, waar­van een opzich­ter van den Staat, bes­lui­ten Rio Jim van zijne ont­gin, ning te beroo­ven, waa­rin zij ten volle geluk­ken.

Tim denkt dat zijn vader­land jegens hem onrecht­vaar­dig is; hij gaal naar New-York zijn heli a g doen. Doch, daar de stuk­ken der roo­vers in regel zijn, moet hij zich voor hel noo­dlot hui­gen. Ver­bit­terd keert hij naar zijne geboor­te­plaats terug, en vindt er zijn zoontje inlus­schen ges­tor­ven aan de gele koorts. Hij zweert zich op eenc ver­schrik­ke­lijke wijze te wre­ken en Jjcs­luil over de grens naar Mexico te ver­trek­ken ten einde zijn vader­land te verk­lik­ken.

Hij wordt door .de ban­die­ten aan­ge­wor­ven en is op het punt liet kamp van El Paso aan de schur­ken over te leve­ren, wan­neer hij eensk­laps tot bezin­ning komt en de ëven­tueele gevol­gen van zijn ver­raad inziel. Zijne vader­land­sliefde .neemt de boven­hand en dank zijne wils­kracht zal hij er in geluk­ken de Mexi­kaansche troe­pen te vers­laan.

Impri­me­rie du

Kip­dorp, Anver?