Programme de 1 à 5 juill. 1923



Livret de programme

Source: FelixArchief no. 1968#446

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Van Daele, dans La Bête Tra­quée

J'aime bien Van Daele, parce qu’il a un cœur de Christ inquiet. Il a cette bonté pro­fonde qui irait jus­qu'à la sévé­rité, parce qu'il y a vrai­ment trop de choses misé­rables à voir et à lais­ser vivre. Et avoir du talent par-des­sus le mar­ché.

Sin­cé­rité, sen­si­bi­lité, deux far­deaux pour, un homme, mais c'est pour­quoi il a ce regard comme lavé par la mer.

Louis DEL­LUC,

“ Inti­mi­tés „ dans Cinéa.

Puis­sant, sobre, sin­cère et spon­tané, tel nous appa­raît ce grand gar­çon rêveur; son œil clair dit l’in­gé­nuité des hommes au cœur droit, à l’âme bien trem­pée; sa sil­houette svelte et souple dénote

la rare force mus­cu­laire de ce gars bien bâti.

Si son front pen­sif est creusé de rides pré­coces, c’est d’avoir reçu tant de vies, dans des cen­taines de rôles, au théâtre et à l’écran. Mais il est resté hardi, encore que désa­busé, et s’anime d’illu­sions renais­santes.

Il est, il doit être fla­mand, ce poète: père pari­sien, mère belge, dit une sèche bio­gra­phie; mais son nom n'in­dique-t-il pas une ori­gine thioise? Et cette sobriété dans le jeu, ce pou­voir de faire com­mu­nier nos nerfs et notre cer­veau avec les siens, par le seul lien d’un geste, d’une expres­sion exacte, les seuls conve­nant! ' .

Mais — peut-être fne trompé-je — com­bien ce carac­tère si per­son­nel doit être dif­fi­cile à gui­der! tant qu’il conçoit le rôle comme le met­teur en scène, par­fait; mais pour peu qu’ils dif­fèrent d’opi­nion? Il faut croire cepen­dant que je m’abuse, puisque Van Daele a joué plus de trois cents pièces de théâtre, et tourné soixante films; et parmi ceux qui louent son talent et sa com­pré­hen­sion, Del­luc n’est pas le der­nier à se féli­ci­ter de lui avoir confié des rôles.

Van Daele a fait une longue sta­tion à la scène avant de se don­ner entiè­re­ment à l’art muet.

Il joua au théâtre Popu­laire tous les rôles du réper­toire, depuis Denise jus­qu’aux Gaî­tés de l’Es­ca­dron, en pas­sant par Ruy Bias, La Vie de Bohème, L'As­som­moir et Cham­pi­gnol mal­gré lui.

Van Daele. (Des­sin extrait de l’al­bum de Spat Les Vedettes Mon­diales du Cinéma.)


Il tra­vailla ensuite avec Gémier au théâtre Antoine. Il était alors l’in­ter­prète de: La Danse des Fous, Le Pro­cu­reur Hal­lers,

Le Secret des Mor­ti­gny, Antoine et Cléo­pâtre. Après un court pas­sage au théâtre Impé­rial et au théâtre Albert Ier, nous le retrou­vons au Nou­veau théâtre Libre, où il joue La Faulx, de Bira­beau et Vel­lone. A Bruxelles même — au Molière entre autres, si nos sou­ve­nirs sont fidèles — il rem­plit sou­vent les rôles sym­pa­thiques de « jeune pre­mier » dans les drames

Voilà sa car­rière théâ­trale, qui, bien que très rem­plie, n'a pas mar­qué l’ac­teur et lui a laissé le natu­rel néces­saire aux inter­prètes d'écran.

Ses films sont nom­breux: La Lumière du Cœur, dont il fut le scé­na­riste et le réa­li­sa­teur; Pen­dant la Bataille, qu’il inter­préta avec Armand Bour; Le Fils de Mon­sieur Ledoux, avec Henry Krauss; La Chi­mère, de Lucien Leh­mann, avec Gene­viève Félix; La Croi­sade, de René Le Somp­tier, avec France Dhé­lia; v4mes

Sici­liennes, de J.-J. Renaud, avec

j, . Tn_ Van Daele et France Dhé­lia,

Made­leine Lyrtsse et Dal­len; Na- dans une scène de La Bête Tra­quée.

rayana, de Léon Poi­rier, avec Mar­celle Souty et Madys; La Mon­tée vers l'Acro­pole, de René Le Somp­tier, avec André Nox et France Dhé­lia; Le Des­tin Rouge, de Frantz Tous­saint, avec Made­leine Lyrisse et Syl­via de Pedrelli; Fièvre, de Louis Del­luc, avec Eve Fran­cis et Elena Sagrany;

Pour une Nuit d'Amour, de Jacques Pro­to­za­noff, d’après Emile Zola, avec Blanche Ross;

Les Roque­villard, de Julien Duvi­vier, d'après Henry Bor­deaux, avec Jeanne Des­clos et Des­jar­dins; La Bête Tra­quée, de René Le Somp­tier, avec France Dhé­lia;

Un cri dans T Abîme, scé­na­rio de Sos­so­nin, réa­lisé par René Cari;

L’Ombre du Péché, scé­na­rio de Diana Karenne, réa­lisé par J. Pro­to­za­noff;

Le Che­min de T AM me, scé­na­rio d'après le roman d'Adrien Cha­bot, réa­lisé par René Le Somp­tier.

Van Daele et Diana Karenne, dans L'Ombre du Péché.

Dans cha­cun de ses rôles. Van Daele nous montre la diver­sité de son talent sûr, com­plet, et qu’il est pénible de ne pas voir uti­li­ser autant qu'il le mérite.

Mais Van Daele, qui fut très bon dans La Mon­tée vers T Acro­pole et La Croi­sade, n'a cepen­dant point trouvé dans ces bandes tout son relief; Narayana lui a été meilleur et plus juste, et son regard y trouve la valeur expres­sive néces­saire. Ce masque, un masque aussi inté­res­sant que celui d’un Sjöström

Des rôles lui conve­nant, il les a dans La Bête Tra­quée et Le Che­min de T Abîme. La pre­mière de ces bandes passe, ces jours-ci, dans cer­tains grands éta­blis­se­ments belges, la seconde ne sau­rait tar­der à être pro­gram­mée. Il faut les voir pour com­prendre l'en­thou­siasme de celui qui à l’ar­tiste cette apos­trophe admi-« Van Daele, votre sobriété de jeu semble.à cha­cune de vos incar­na­tions, s'am­pli­fier... mais s'am­pli­fier en puis­sance. Ce que vous pou­vez exté­rio­ri­ser, sug­gé­rer, ce que vous pouve(

« faire pen­ser », Van Daele, est le per­pé­tuel et inces­sant éton­ne­ment de nos yeux. Et ce pou­voir de faire com­mu­nier nos nerfs et notre cer­veau avec les vôtres se déve­loppe dans une har­mo­nie et une jus­tesse dont la maî­trise s’af­firme pro­fon­dé­ment. « ...​Le cinéma? Com­ment être un par­fait artiste de cinéma, rêvent d’in­nom­brables cabo­tins. S’ils pou­vaient être vous. Van Daele, ils ne rêve­raient plus. Mais je crois qu'ils rêve­ront tou­jours... » Cette cita­tion de H. Lepage achève notre courte étude, parce qu'elle est aussi le reflet de notre pen­sée.

adresse rative:

—Ce que nous ver­rons sur l’écran

cho, après une der­nière entre­vue avec sa fian­cée, s’en­fuit vers l’Afrique.

Afin d'apai­ser la ran­cune de Domingo, et sur­tout pour per­mettre à Pen­cho de reve­nir sans crainte près d’elle; Maria del Car­men pro­pose à Domingo de soi­gner son fils... Le père, désem­paré, accepte, espé­rant que les soins de Maria hâte­ront sa gué­ri­son. Les gens de la Huerta se fiant uux appa­rences, racontent que l’in­té­rêt seul a guidé la conduite de Maria, la cupi­dité pro­ver­biale de ses parents les for­ti­fie dans cette idée.​Pepuso, ami fidèle de Pen­cho, conte au pros­crit les évé­ne­ments, croyant, lui aussi, à la tra­hi­son de la pauvre fille.

Entre­temps, l’in­évi­table: tou­ché par les soins si dévoués de Maria, sub­ju­gué par sa beauté, Xavier, qui se croit com­plè­te­ment guéri, en est venu aussi à l’ai­mer et lui demande d'être sa femme. Elle se récrie et répond qu'elle est fian­cée à Pen­cho. Domingo qui veut, à tout prix, com­bler les vœux de son fils, pen­sant ache­ver ainsi sa gué­ri­son, n'a aucune peine à convaincre les parents de Maria du pro­fit que tous, selon lui, reti­re­raient de cette union. Seule, Maria reste inflexible. Hélas! après plu­sieurs assauts, démo­ra­li­sée, la pauvre fille accepte, la mort

mon cœur.

» Pour la gar­der, mon fer ».

Tra­duite en plu­sieurs langues et ayant notam­ment rem­porté un triomphe mérité au théâtre Antoine, l’œuvre de Félin y Codina devait atti­rer l’at­ten­tion des cinéastes fran­çais. Et MM. Mer­can­ton et Her­vil ont donc voulu faire vivre à l'écran cette Espagne pit­to­resque et vibrante où le soleil darde sur les colo­ra­tions des décors natu­rels, sur les vignes, les mois­sons et les landes, don­nant plus de relief encore aux hautes sta­tues, comme aux carac­tères des héros du récit.

Roman­tique, mais d’un roman­tisme qui a sa source dans des pas­sions fières, belle parce que les actions, les types et les mou­ve­ments du cœur, s’y marient heu­reu­se­ment avec la splen­deur ou la poé­sie des milieux: telle nous appa­raît cette pro­duc­tion qui est parmi les plus riches en tant qu’ex­pres­sion de carac­tère.

Dans la Huerta de Mur­cie, fré­quentes sont les que­relles au sujet des eaux d’ir­ri­ga­tion, sou­vent détour­nées par « Ceux d’en Haut » dont le chef est Xavier, fils de Domingo, riche fer­mier. « Ceux d'en Bas » sont entraî­nés par Pen­cho le batailleur, fiancé à Maria del Car­men, la plus belle fille du pays.

• Une nuit, « ceux d’en-bas » sur­prennent « ceux i’en-haut » en train, encore une fois, de chan­ger les

vannes du canal. Les deux par­tis en viennent aux mains. Au cours d’un duel sévère, Xavier tombe gra­ve­ment blessé par Pen­cho. Les amis du blessé et

son père arrivent sur les lieux, Domingo trouve à terre le cou­teau de Pen­cho, arme redou­table connue de toute la Huerta à cause de la légende gra­vée sur la lame: « Pour la ché­rir.

Maria del Car­men et Pen­cho.

Sur les ins­tances de ses amis, Pen-

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dans l'âme, ce hon­teux mar­ché. 'II faut bien sau­ver son Pen­cho des menaces de Domingo.

Mais le bouillant Pen­cho, averti par Pepuso, accourt défendre la femme qui est sienne. Un soir, Maria, sous ses fenêtres, entend sa tendre séré­nade, elle consent à le voir et le sup­plie de s'en­fuir, jus­qu'après son mariage uvec Xavier auquel elle a donné sa parole. Pen­cho ne l'en­tend pas ainsi. Il tombe le len­de­main, au milieu de la fête des « accor­dailles ». Il avoue publi­que­ment son duel et qu'il a blessé Xavier. Il délie ainsi Maria del Car­men de sa parole. Mais Xavier l'in­sulte et veut sa revanche.

Pen­cho est consi­gné par le maire d.​ans la mai­son

Pen­cho a griè­ve­ment blessé Xavier.

de Domingo, et, der­nier, la nuit venu vient lui rendre la liberté sui­vant le pacte conclu avec Maria.

Mais le pri­son­nier refuse: il doit se battre avec Xavier. Celui-ci arrive bien­tôt. Ils sortent tous deux et sur­prennent une conver­sa­tion entre le père et le méde­cin: Xavier est irré­mé­dia­ble­ment perdu, ses jours sont comp­tés... Domingo n'a qu'à se rési­gner.

En enten­dant cette sen­tence, Xavier chan­celle, sou­tenu par Pen­cho. Revenu à lui, Xavier dit à son adver­saire: « Viens me tuer »; mais Pen­cho, loyal avant tout, refuse natu­rel­le­ment et lui dit: « Je ne suis plus ton ennemi ». (Voir suite, p. 74.)

10,000 francs de prix en espèces Nom­breux prix en nature

Concours de la Pemme Oelge la plus Pelle et la plus Pho­to­gé­nique

Mal­gré la bonne volonté évi­dente, de mil­liers de jeunes filles s’of­frant chaque jour pour l’in­ter­pré­ta­tion de films, il est sou­vent dif­fi­cile aux met­teurs en scène de trou­ver un élé­ment réunis­sant toutes les qua­li­tés dési­rables pour faire une bonne artiste ciné­ma­to­gra­phique.

Pour per­mettre aux femmes belges, qui se croient des dis­po­si­tions pour la car­rière des stu­dios, de se faire connaître et s’as­su­rer peut-être un ave­nir brillant, CINÉ-REVUE a décidé d’or­ga­ni­ser le Concours de la femme la plus pho­to­gé­nique.

Cette com­pé­ti­tion inté­res­sera toutes les classes de la société, puis­qu’elle don­nera à toute can­di­date les mêmes chances de réus­site, et que seront admises à concou­rir toutes celles qui sui­vront les don­nées faci­le­ment exé­cu­tables de son règle­ment.

Ciné-Revue fera paraître les por­traits de toutes les can­di­dates; de plus, les pho­tos ori­gi­nales des com­pé­ti­trices seront réunies dans un album, mis à la dis­po­si­tion des met­teurs en scène belges et étran­gers, leur per­met­tant de iuger des tré­sors de beauté et de grâce dont dis­pose la Bel­gique.

Après un pre­mier triage, un cer­tain nombre de can­di­dates seront repré­sen­tées à l'écran, et parmi celles-ci le public sera chargé de dési­gner la femme la plus pho­tov génique.

Il sera alloué pouf ce Concours 10.000 francs de prix en espèces et de nom­breux prix en nature. Enfin la jeune fille ou femme la plus pho­to­gé­nique qui aura réuni le plus de suf­frages, sera pro­cla­mée: La femme belge la plus pho­to­gé­nique, et (si elle montre des dis­po­si­tions pour le tra­vail ciné­ma­to­gra­phique) un enga­ge­ment lui sera assuré pour tour­ner un grand film.

Règle­ment pour les Can­di­dates

I" Peuvent prendre part au Concours, toutes les femmes ou jeunes filles de natio­na­lité belge, ayant atteint l’âge de 16 ans au 1er mars 1923, .et qui se confor­me­ront aux direc­tives conte­nues dans le pré­sent règle­ment.

2° La can­di­date fera par­ve­nir à l’adresse de Ciné-Revue:

a) Deux de ses por­traits, l’un de face, l'autre de pro­fil, for­mat carte-pos­tale, mais de telle sorte que le visage ait au moins deux cen­ti­mètres de hau­teur;

b) Le bon à déta­cher de Ciné-Revue, dûment rem­pli (voir page 15). L’en­ve­loppe, conte­nant por­traits et bon, devra por­ter à l’adresse sui­vante: CINE-REVUE, 10-12, rue Charles Decos­ter, Bruxelles, et l’in­di­ca­tion: Concours de la femme belge la plus pho­to­gé­nique.

3° Les envois dont il est fait men­tion à l'ar­ticle 2 seront reçus à par­tir du 1er mars jusque et y com­pris le 15 juillet 1923.— Pas­sée cette date, nulle can­di­da­ture ne sera prise en consi­dé­ra­tion. Au fur et à mesure de leur récep­tion, les por­traits des can­di­dates paraî­tront dans Ciné-Revue.

4° Un jury com­posé de: Trois ciné­ma­to­gra­phistes; trois artistes belges; trois écri­vains ou jour­na­listes belges, sera chargé de faire un pre­mier triage des mil­liers de can­di­da­tures, et de dési­gner 20 can­di­dates parmi les­quelles le public belge sera chargé d’élire la femme belge la plus pho­to­gé­nique.

Ces 20 can­di­dates seront convo­quées aux frais de Ciné-Revue, pour être fil­mées; elles seront, en effet, pré­sen­tées à la, fois à l’écran et dans les numé­ros de Ciné-Revue, de manière à faci­li­ter le choix des votants.

MICHEL MAT­THYS Auto-Pi«noa DUCA­NOLA, PHI­LIPPS, Rou­leaux

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Fran­cesca Ber­tini

Krna Morena


Quelques Can­di­dates

POUR LE

CONCOURS

de la Femme Belge la plus belle •et la plus pho­to­gé­nique

Puni* ALBEUDA

Mar­gue­rite RAE­MAE­CKER8

Mar­celle liEL­VAL

Louise NIELS

Le» SIMON

Marthe RICHE­LIEU

»reelle G1L­BOT

Marie BON­DABI

Jeanne DUVAL

Alix DENV8

Jeanne VAN DE VENNE

Fer­nande GOE­THALS

Marie BODEUI

Elvire DEMAUW

Marthe VAN ROM­PÈE

Clemco MAUX

Char­lotte VER­MEU­LEN

Maryse JOSÉE

LIL­LIAN

Anna C0ST­KR­MAN8

Liane PIROTTE

Suzanne LELOUP

Esther MECHER­ZIG

Irma DES­CHAMPS

Angèle WILLEM­SHv

Elena DEK­NYFF

Josée STRUE­LENS

Marie-Louise DUTRIEUX


10

Ger­maine MOER!

Yr bEBEU­CKE­LAER

Kachel VEY­DAG

Julia HOE­BEKE

föeörgette MAR­TENS

Jeanne LAM­BERT

Mariette de PAU

Veu TCHER­KOWA

Ody DEV­LÊE

Pau­lette THIR10N

Mar­gny DE MATE

QUELQUES

CAN­DI­DATES

POUR LE

Sidon LAGAEttT

Lonise LEVIGNE

Made­leine CARIAUX

CONCOURS

Nini SCHMITZ

Comme nos /ectrices l'au­ront lu clans le règle­ment du concours, la date de clô­ture de celui-ci est remise au 15 juillet 1923. De la sorte, il sera loi­sible aux retar­da­taires de rat­tra­per le temps perdu. Dans un de nos pro­chains numé­ros, no( entre­rons dans Je détail des dis­po­si­tions prises pour le vote et la dis­tri­bu­tion des prix. LA RÉDAC­TION.

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Le duc d’An­jou reçut Mon­so­reau avec ce visage sévère qui fai­sait trem­bler ses gen­til-hommes les plus fidèles. On savait la cruauté du prince et son habi­leté dans la ven­geance.

— Votre Altesse m’a mandé? dit Mon­so­reau fort calme.

— J'en apprends de Del les, mon­sieur, s’écria tout de suite Fran­çois d’An­jou, lais­sant explo­ser sa colère. Tan­dis que l’on feint d’être le plus dévoué à ma per­sonne et à mes des-

— Je vou­drais voir cela.

Votre Altesse le verra sans doute, conti­nua Mon­so­reau de plus en plus assuré, parce que je deman­de­rai cette grâce au roi de France, non pas au roi Henri, mais au roi Fran­çois, qui a été sacré l’autre nuit au cloître Saint-Cie­ne­viève.

Fran­çois d’An­jou pâlit.

Tais-toi, mal­heu­reux. Nous sommes au Louvre. Les murs ont des oreilles, peut-être.

seins, on me tra­hit dans l’ombre. Et l'on me prend la femme que j’ai­mais.

— Je l’ai épou­sée devant Diieu.

— L’eusses-tu épou­sée »devant tous les diables, tu la ren­dras. Ce mariage, tu le rom­pras. Oui. tu le rom­pras, te dis-je. Demain, Diane sera ren­due â son père et tu par­ti­ras en exil.

— Votre Altesse se trompe, répli­qua froi­de­ment le grand veneur. Je ne ren­drai pas Diane de Méri­dor et je ne par­ti­rai pas en exil. Votre Altesse elle-même me sup­pliera de n’en rien faire.

.— Et ce roi. pour­sui­vit encore Mon­so­reau, n’ou­bliera pas qu'il me doit sa cou­ronne.

— Tais-toi, te dis-je. Je te par­donne. Oui, je te par­donne.

-v- Et je gar­de­rai Diane, Mon­sei­gneur?

-~ Tu la gar­de­ras.

• — Et vous me per­met­tez de rendre public

mon mariage clan­des­tin et de pré­sen­ter â la' Cour Madame de Mon­so­reau?

-— Peut-on refu­ser quelque chose à un bon ser­vi­teur?

— J’ai la parole de Votre Altesse?

Vous avez ma parole. Allez.


12

l.e len­de­main, M. de Mon­so­reau pré­sen­tait sa femme à la reine.

Bussy n’y com­pre­nait plus rien.

Il avait voulu voir le duc pour obte­nir la clef du mys­tère. Mais le duc n’était visible pour per­sonne, pas même pour son brave Bussy qui dut ron­ger son frein.

11 le ron­gea pen­dant plu­sieurs jours.

Paris était en ébul­li­tion.

Les Guise et les conspi­ra­teurs du cloître Sainte-Gene­viève exci­taient par leurs émis­saires le peuple de Paris si prompt aux mou­ve­ments de révolte, dès qu’il croit à quelque injus­tice. M. de Guise avait ima­giné de faire croire aux bour­geois de Paris que 1« reli­gion était mena­cée par les Hugue­nots, que le roi Henri HT était trop occupé à ses plai­sirs avec ses mignons pour oser défendre la sainte Eglise, qu’il fal­lait donc faire la Ligue des bons contre les méchants. Et à tous lés car­re­fours de la Capi­tale, des registres avaient été dépo­sés sur des tables, devant les­quelles des pré­di­ca­teurs pareils au frère Goren­fiot exhor­taient les bour­geois pari­siens à venir appo­ser leurs signa­tures.

Ce fut 1« jour­née de la Ligue.

Elle n’alla pas sans mou­ve­ments popu­laires, fixes et duels.

De telles jour­nées’n’étaient pas faites pour la tran­quillité des .maris.

Mon­so­reau envoya donc Diane, avec son père, à Meri­dor.

Mais tan­dis que sa charge le rete­nait à Paris, il ne savait pas que Bussy, furieux contre le duc. et avec rai­son, quit­tait Paris lui aussi et pre­nait une route où le petit dieu Amour lui ména­geait une aimable ren­contre.

On pense 'bien que iBussy ne fut pas long à décou­vrir ta retraite enchan­tée. 1,1 venait tous ies jours à iMé­ri­dor, péné­trait dans te parc, par une brèche du mur, -et pas­sait des heures déli­cieuses et idyl­liques.

Sur­venu à l’im­pro­viste, Mon­so­reau sur­prit Diane avec un homme qu’il croyait le duc d’An­jou et qui en réa­lité était Bussy.​En vérité, il n’avait aperçu que des ombres. Mais il croyait bien être sûr de son fait et it réso­lut de s'adres­ser à Saint-Luc pour, en avoir le cœur net.

Diane de Meri­dor savait se défendre éner­gi­que­ment des attaques de Mon­so­reau

Diane de Meri­dor, la " Dame de Mon­so­reau „

La conver­sa­tion tourna à l'aigre et la que­relle finit par un duel.

- Y es-ttu? inter­ro­gea Je comte.

— Par­dieu,,répli­qua Saint-Luc, en.​engageant, le fer, j’y suis- on ne peut mieux.

Mon­so­reau, en effet, trans­percé de part en part, s’ef­fon­drait sur une touffe de coque­li­cots.

Le grand veneur en réchappa. Par quel miracle? Il arrive ainsi sou­vent que la des­ti­née se refuse à arran­ger des choses quii ne deman­de­raient qu’à être arran­gées. Le grand veneur gué­rit. Et afin de fuir un pays où Fran­çois d’An­jou était tout puis­sant, di s’en revint à Paris, porté sur une litière, tan­dis que Bussy sui­vait à che­val et rega­gnait par­fois le cor­tège afin d’échan­ger quelques mots d’amour avec Diane.

Il est pro­bable que ies choses se fussent fina­le­ment arran­gées pour la joie des deux amou­reux, si un démon méchant n’avait veillé.

Ce démon c’,était d’An­jou. Prince fourbe, hypo­crite, cruel et sans hon­neur, ce frère du roj de France qui n’hé­si­tait pas à tra­hir le roi, ne se fai­sait pas faute de tra­hir ses amis quand son inté­rêt l’exi­geait ou sim­ple­ment son désir de ven­geance. Il en vou­lait à Diane de pré­fé­rer le brave Bussy à un fils de France, il en vou­lait sur­tout à Bussy de lui ravir l’amour de Diane.

Il sur­prit le secret des ren­dez-vous de Bussy el en aver­tit le comte de Mon­so­reau. Aus­si­tôt ce der­nier pré­para de sombres embûches.

Une nuit que Bussy ren­dait visite à Diane dans sa petite mai­son de la rue Saint-Antoine, quinze assas­sins à la solde de Mon­so­reau et sous ses ordres enga­gèrent le com­bat contre le brave gen­til­homme. Ce fut une mêlée épique. Douze hommes y suc­com­bèrent, parmi les­quels Mon­so­reau lui-même et Bussy.

Et Diane, veuve de Mon­so­reau et en deuil du brave Bussy qu’elle aimait,se réfu­gia de nou­veau dans les bois de Meri­dor.

Jean BLAISE.

ÉMEUTE?

bst-ce une scène de lu san­glante révo­lu­tion russe? Et le per­son­nage de droite ne semble-t-il pas un autre Kerensky essayant de cana­li­ser la fureur popu­laire? — Non, lec­teur, ce n’est autre que notre ami Cecil B. de Mille, l’ha­bile met­teur en scène de Adam ’.s Ri!., un film en pré­pa­ra­tion qui verra 1 écran en Europe pen­dant l’hi­ver pro­chain.

Nou­velles ciné­ma­to­gra­phiques

Ce que nous conte I’ « Hebdo-Fllm »:

*** Une firme s’étant créée pour tour­ner des films his­to­riques, on fit appel à un met­teur en scène de talent. Celui-ci dut subir ies conseils de deux ou trois per­son­na­li­tés pas du tout ciné­ma­to­gra­phiques. Il refusa donc avec justes rai­sons de se plier aux exi­gences de cette « com­mis­sion », de laquelle est, paraî­til. Henry Bor­deaux.

***Henry Bor­deaux était un jour an stu­dio d’Epi­nay, de pas­sage. 11 avait écrit déjà du cinéma, jetant sur le papier des juge­ments lan­cés d’une main sûre. Donc, aper­ce­vant un bout de pel­li­cule, il eut cette ques­tion ingé­nue: « Et tout est impres­sionné sur d« petites images comme o?Ile-ci?...

La peur du Tigre.

Alors qu’il tour­nait les der­nières scènes du « Voile du Bon­heur », M. Ed. Vio­let reçut un

jour la visite de M. Cle­men­ceau, auteur de la pièce d’où fut tiré 1,» scé­na­rio du film. Le Tigre s’in­té­ressa fort au tra­vail de l'ha­bile met­teur en scène, mais, au grand dam des opé­ra­teurs, se mon­tra assez peu dis­posé à se lais­ser pho­to­gra­phier. L’un d’eux, pour­tant, s’était pro­mis de gar­der pour le film un sou­ve­nir de cette visite du Tigre. Aussi s'em­bus­qua-t-il. chas­seur rusé, dans une chaise à por­teur de grand style, que l’on avait ce jour-là relé­guée dans un coin du jar­din chi­nois, mer­veilleu­se­ment recons­ti­tué à l’en­tour de la demeure du prin­ci­pal per­son­nage du drame, et c'est de là. qu’à l’af­fût, il visait le Tigre, de son objec­tif. Tout eût été très bien, si la beauté de la chaise à por­teur n’avait attiré tout à coup la curio­sité du Tigre qui, ne résis tant pas à l’ad­mi­ra­tion qu elle lui ins­pi­rait, en ouvrit sou­dain la porte... décou­vrant le pho­to­graphe embus­qué.

Vous vous dou­tez bien qu’il ni.» put s’en fâcher...

« Qu’As­se­lin ne tienne », a-t-il dû dire — 'ou à peu près...


14

Petites Nou­velles et Échos AUX JAR­DINS DE MUR­CIE

**, Nous appre­nons que M. M. A. Widy s'est rendu à Paris pour vision­ner et rete­nir plu­sieurs grands films de la pro­duc­tion amé­ri­caine 1923-24, et qui seront dis­tri­bués par la Delta-Films, 62, rue du Pont-Neuf, Bruxelles. Nul doute que notre confrère et ami ne pré­sente aux exploi­tants belges une sélec­tion de choix qui leur per­met­tra de réa­li­ser de belles recettes. Nous tien­drons nos lec­teurs nu cou­rant.

»% Nous appre­nons que M>»e Aimée Navarra, dans les vastes stu­dios des Cigognes à Paris, tourne les inté­rieurs de son film Janick.

Voici les noms des prin­ci­paux artistes:

M. Hervé,de la Comé­die-Fran­çaise; M. Mel­chior, le héros de L'At­lan­tide; M. Fra­ser, chef du corps de bal­let de la Comé­die-Fran­çaise; M. Pal­bret, des Music-Hall de Paris; M. Jean Saint Marc; Mme Fa-ber, de la Comé­die-Fran­çaise; Ml|e Corona; Nadia Rutowska; le Corps de Bal­let du théâtre du Châ­te­let sous la direc­tion de M. Fra­ser; une pre­mière dan­seuse de l’Opéra dont le nom ne nous est pas encore connu.

Plu­sieurs mises en scènes comptent plus de trois cents figu­rants.

*** Henry Rous­sell vient de par­tir en Espagne, où il tour­nera Vio­lettes Impé­riales. Aux côtés de l’étoile Raquel Mel­ler qui fit de si brillants débuts dans Les Oppri­més, nous ver­rons Mmes Bian­chetti, Jane Even, Claude France, etc., et MM. O'Kelly, Mor­las, San Juana, etc. Voici, sans aucun doute, un nou­veau suc­cès du film fran­çais qui se pré­pare.

Bijoux artis­tiques des Maga­sins TOLEDO

BRUXELLES. LIÈGE. ANVERS. BAYONNE

(Suite i/o la page Ô.)

Maria del Car­men, dont la fuite avec son fiancé a été pré­pa­rée, sur­vient à ce moment, pen­dant que Xavier dit à Pen­cho de fuir, mais quand il se rend compte que celle qu’il aime va par­tir avec lui, avec l’ins­tinct cruel de l’amour, il s'écrie: « Pas avec elle ». Fina­le­ment, domp­tant son égoïsme puis­qu’il se sait perdu, il acqu .see à leur départ. Lui aussi accepte sa des­ti­née et au moment de se sépa­rer, dans un élan superbe, les deux hommes s'étreignent cor­dia­le­ment.

Les deux amants s'éloignent. Xavier, déses­péré, ramasse la fleur tom­bée du cor­sage de Maria del Car­men et la serre amou­reu­se­ment sur son cœur.

Mise en scène fort bien com­prise, comme on en pourra juger déjà par les illus­tra­tions de nos pages; photo confiée à MM. Vla­di­mir et Agnel, des mieux venue. L’in­ter­pré­ta­tion, enfin, est plus que satis­fai­sante: M,le Arlette Mar­chai, MM. Pierre Blan­char et Pierre Dal­tour — res­pec­ti­ve­ment Maria del Car­men, Xavier et Pen­cho — réa­lisent des. types étu­diés dont on suit avec un sym­pa­thique inté­rêt les mou­ve­ments de la pen­sée et du cœur. Et parmi les autres artistes, tous très sûrs de leurs rôles, M Ne Ginette Mad­die, une Fuen­san­tica très émo­tive, mérite sur­tout d’être citée.

Aux Jar­dins de Mur­cie sera pour la mai­son Aubert, édi­trice de ce film, un fleu­ron de plus à la cou­ronne des suc­cès. M. K.

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ROYAL

L’As des As

- ZOO­LO­GIE CINEMA

Hoot Col­lins et sa mère, pro­prié­taire de Blue Bird, un des Ranch des plus impor­tants de l'Etat de Colo­rado, se rendent au mariage de John­son, un de leurs amis.

Les cow-boys du ranch, invi­tés éga­le­ment au bal, donné à la suite de la noce, s’y rendent en auto­mo­bile, à leur grand déses­poir car aucun d’eux ne. sait conduire.

Hoot et sa mère, se trouvent rejoints sur la route par leurs boys, dont la voi­ture se ren­verse dans le fossé juste sous leurs yeux. Tous se relèvent sans qu’au­cun ne paraisse souf­frir de la chute. Immé­dia­te­ment, ils relèvent la voi­ture et se remettent en route... Cepen­dant, à ce moment pré­cis, se trouve spec­ta­trice de l'ac­ci­dent, une jeune demoi­selle qui fai­sait une pro­me­nade à che­val... Hoot fait sa connais­sance, elle se pré­sente è lui comme une demoi­selle Hamil­ton, télé­gra­phiste au Barr’s Cros­sing...

L’ai­mable jeune fille accepte l’in­vi­ta­tion de Hoot et de sa mère, de les accom­pa­gner sous la pro­messe qu’elle sera recon­duite chez elle après le bal.

A leur arri­vée, la fête bat son plein. Hoot et Miss Hamil­ton les imitent, quand tout à coup, en coup de vent, sur­git un garde des pro­prié­tés de Hoot qui vient l’avi­ser que des bêtes avaient été volées dans le cou­rant de la nuit.

Hoot et ses boys quittent le bal pré­ci­pi­tam­ment el retourne au ranch.

Hoot, mal­gré tout, n’ou­blit pas le len­de­main sa char­mante com­pagne de la veillé et se rend au bureau du télé­graphe de Barr’s Cros­sing, lui faire excuses de sa fuite pré­ci­pi­tée. Cette visite n’est pas inaper­çue de Harry Brow­nell, ins­pec­teur géné­ral des trou­peaux de Colo­rado, qui fait part è Hoot de ce que pour lui, Miss Hamil­ton ne serait autre qu’une Lay­ton, affi­liée à la fameuse bande des Lay­ton qui déso­lent le pays.

Hoot, mal­gré tout, n’ou­blie pas le len­de­main sa Quelques jours après. Hoot se rend compte de son erreur en aper­ce­vant en conver­sa­tion, Miss Hamil­ton el son ami, signalé comme un voleur de bétail et recher­ché par la police du Texas.

Par­tant à che­val dans ses terres, il s’aper­çoit que la rivière, déli­mi­tant ses prai­ries est h sec. Il en conclut que la dis­pa­ri­tion de ses Irou­peaux venait de ce fait, qu’un éclu­sier devait être com­plice des voleurs, qu’il fer­mait l’écluse et de ce fait, assé­chait la rivière.

Aidé de ses boys, il part en expé­di­tion et ils cap­turent la bande.

Hoot par­donne seul à Miss Hamil­ton qui lui avoue être le jouet de son ami, l’as­su­rant que, si les vols ont été décou­verts, ce n’est que grâce à elle, qui s’en est faite la dénon­cia­trice...

Pro­grwM iln I au 5 juillet

1. Marche Mili­taire

2. En Trai­neau

Fr. Schu­bert W. A. Mozart

Amour quand tu

nous tiens

Comé­die en

5 par­ties inter­pré­tée par Bes­sie Love

Les Hiron­delles au vil­lage ]. Strauss

Valse

L’As des As

Comé­die d'aven­tures inter­pré­tée par Hoot Gib­son et Bar­bara Bet­ford

van I 101 5 .lull

Kri­jg­smarsch En Trai­neau

Fr. Schu­bert

W. A. Mozart

Liefde als gij ons bindt

Too­neels­pel in 5 dee­len met Bes­sie Love in den hoof­drol

De Zwa­lu­wen in het dorp J. Strauss

Wals

De knapste van allen

Too­neels­pel ver­tolkt door Hoot Gib­son en Bar­bara Bet­ford

A PAR­TIR DU1 VENDR JI 6 JUILLET

CLO­TURE ANNUELLE

Réou­ver­ture en sep­tembre

De knapste van allen

Op zeke­ren dag ont­moet Hoot Col­lins de eige­naar van een zeer aan­zien­lijke ranch uit den Colo­rado-Slaat, een jong meisje die zich Hamil­ton noemt en zich als bediende uit­geeft bij de Tele­graaf van Barr’s Cros­sing.

Dien­zelf­den dag, ter­wijl bei­den naar een huwe­lijks­feest zijn in de nabi­j­ge­le­gen stad, komt men Hoot mede­dee­len dal in den nacht die­ren uit zijn wei­den waren ges­to­len. Zon­der dra­len ver­laat hij met zijn boys het feesl; doch op zijn gron­den vindt hij geen enkel spoor der die­ven...

Men ver­wit­tigt Hoot dat Miss Hamil­ton slechts een hand­lang­ster is der beruchte bende die de schrik is der streek. Zoo groot is zijn liefde dat hij liet niet geloo­ven wil. Doch eenige dagen later ziet hij zijn onge­lijk in: hij ver­rast inder­daad

Miss Hamil­ton en haar vriend, bekend als een der knapste veeo­plich­ters van Texas.

Hoot houdt het oog open en op een nacht wordt heel de bende gek­list.

Hij ver­geeft alleen Miss Hamil­ton die bekent dal zij slechts de speel­hal was van haar vriend en dat het ook door haar toe­doen was dat de dief­stal­len ont­dekt wer­den.

Dat kan de liefde doen!

VU V-VmVmV-Vm

Impri­me­rie d,u Centre, 26. Rem­part Kip­dorp, Anjer».