Programme de 4 à 9 févr. 1922



Livret de programme

Source: FelixArchief no. 1968#437

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Bro­de­ries

Les objets de layette sont tou­jours bien reçus. Je ne suis pas en peine de l’ac­cueil réservé à cette jolie bavette.

Ce bibe­lot ne manque jamais de ravir les jeunes mamans, et qui de nous hési­te­rait à entre­prendre la confec­tion de ce ravis­sant bavoir, en pen­sant au plai­sir qu’éprou­vera la maman lorsque vous lui en ferez cadeau, La photo montre sui­li­sam-ment les par­ties à bro­der au

S oint de Riche­lieu, anglaise brides ou au plu­me­tis. Le centre des roses se fera nu

S oint sablé, ou mieux, ajouré la grosse aiguille.

Les extré­mi­tés delà bande, fes­ton­née comme le bavoir, atta­chez au point de cou­ture un mor­ceau de ruban de 25cen­tim. per­met­tant de faire un nœud dans le dos du bébé.

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Bro­de­ries

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« La foule vous aime et vous admire, jolie Miss, le savez-vous?»

Cette remarque était faite der­niè­re­ment à la gra­cieuse artiste de talent qu’est Betty Comp­ton, nou­velle étoile qui vient d’ache­ter ses pre­mières « pic­tures » au stu­dio de la Côte Ouest, au ser­vice des « Famous Players Lasky ».

Et l’es­piègle jeune femme de répondre — don­nant par sa réplique une remar­quable indi­ca­tion sur son carac­tère—: a Les spec­ta­teur m’aiment-ils? J’en bien heu­reuse; mais la rai­son de cet atl du monde à mon éga.u, c» u., moi aussi, j’aime mes mil­liers d'ad­mi­ra­teurs. » Miss Comp­ton a rem­porté des suc­cès per­son­nels à l’écran, et son étoile a brillé d’un plus vif éclat encore depuis qu’elle a tourne » avec les Lasky-players. Parmi ses der­nières créa­tions, il sied de men­tion­ner son rôle de Lady Bab­bie dans Le Petit Ministre, une œuvre pleine d’in­té­rêt et de vie, et qui verra pro­chai­ne­ment l’écran en Europe.

Sachant nos lec­teurs et lec­trices friands de détails concer­nant la vie des plus jolies vedettes de l’écran, nous nous sommes infor­més de la façon dont­Miss Betty Comp­ton passe ses loi­sirs entre deux prises de vues:

« Le sport prend pre­mière place dans mes récréa­tions: auto­mo­bi­lisme, golf et nata­tion, ce sont mes passe-temps favo­ris. Si je le pou­vais, je pas­se­rais la majeure par­tie de mon temps dans los values; aussi, quand Un gé m’est accordé, c’est >ie que je vais le pas­ser de la mer!... » wu, v.. notre jolie vedette se double d’une ondine. Sans doute, met­tra-t-elle un jour ses prouesses nau­tiques au ser­vice du sep­tième art. Nous savions déjà que les vedettes mas­cu­lines d’Outre-Atlan­tique excel­laient dans tous les sports, une néces­sité pour obte­nir les films d’aven­tures; leurs sœurs les imitent-elles, voilà qui pro­met d’aug­men­ter encore l’in­té­rêt des pro­duc­tions du ciné amé­ri­cain. X.


Ceux qui fré­quentent les salles de spec­tacles geons du haut d’un phare ou d’un rocher, évo. ciné­ma­to­gra­phiques s’ha­bi­tuent à ne plus lutiong d’un per­son­nage au som­met d’un grat-s’émou­voir lor­saue se déroulent à l’écran les te-ciel, laissent le spec­ta­teur impas­sible.

« Dans les nues. »

situa­tions les plus impré­vues, les tours de D’où vient cette absence d’éton­ne­ment? Ce force les plus auda­cieux. Courses en automo- flegme extra­or­di­naire? Tout d’abord le man-bile, che­vau­chées au bord d’un abîme, pion- que de nou­veau­tés. La per­sua­sion qui incite

Un repor­tage tra­gique, avec Houuini.

Fan­to­mas en Amé­rique. — Adapté d’après Mar­cel Alassi et Pierre Souvcstre.

le public à croire que tout est tru­qué qu’il n'y a aucun dan­ger pour l’ac­teur qui accom­plit une prouesse ori­gi­nale.

Certes, le tru­quage est usité, mais pas dans la pro­por­tion que l’on vou­drait croire; il n’ern-pèche nul­le­ment un acro­bate de se dépen­ser dans deis scènes spé­ciales. La preuve la plus fla­grante est le nombre d'in­ter­prètes* hommes et femmes, qui ont payé de leur vie, un excer-cice qui devait être le clou d’un film sen­sa­tion­nel.

Il y a quelques mois.

Miss Made­leine Davis tour­nait une bande dans l’K­tat de New-Jer­sey.

Elle devait, étant dans une auto rou­lant en, pleine vitesse, s’ac­cro­cher à une échelle sus­pen­due à un aéro­plane.

Elle réus­sit, mais les mou­ve­ments de l'échelle lui firent lâcher prise et elle tomba sur le sol d’une hau­teur de cinq mètres. Elle mou­rut en arri­vant à l’hô­pi­tal.

L’an­née der­nière, le fameux avia­teur acro­bate Omer’s Lock­laei-,

au cours d’une ran­don­née de nuit à bord de son avion pas­sant de trop près, dans les rayons d’une fusée lumi­neuse éclai­rant le spec­tacle de ses prouesses, prit feu et vint s’abattre lour­de­ment sur la plaine. Omer’s Lock­laer fut tué sur le coup.

En avril 1920, Dou­glas Fair­banks s’est gra­ve­ment blessé à la tête, au cours d’un éboule-ment. Char­lie Cha­plin lui-même ne fut pas non plus épar­gné, et quelque temps après, se fai­sait de graves brû­lures à la suite d’une explo­sion de lampe à acé­ty­lène. Eliùo Lin­coln et Eddie Polo, maintes fois, se sont frac­turé les bras ou les jambes; mal­gré cela, ils conti­nuent tou­jours leurs exploits.

Cer­tains films à épi­sodes demandent l’em­ploi de fauves. Ici encore ce serait erreur de croire que les lions sont de braves gros chiens et que les tigres ne sont pas plus dan­ge­reux que ceux dont on fait une des­cente de lit.

La fameuse pan­thère Baby­las, rap­por­tée du

Tom Ml* dans Le Diable ermite.


Séné­gal par M. Alfred Machin, pro­me­née en fiacre à tra­vers Paris — il s’agis­sait d’une prise de vues en plein air — aga­cées par les trom­peé d’au­to­mo­biles se lève en miau­lant et plante quelques griffes dans le dos du cocher (un acteur déguisé) juste à l’en­droit sen­sible. L’ac­teur comique Bar­tho, manque de ser­vir de déjeu­ner à une lionne.

Par­fois les choses tournent au tra­gique. Mlle Adrienne Cos­ta­ma­gna, de la « Savaia », est ren­ver­sée par un léo­pard qui lui enfonce ses crocs dans la gorge. Dans la Jungle, War­ren Ker­ri­gan, le comé­dien amé­ri­cain, faillit pas­ser de vie à tré­pas. Une après-midi, au stu­dio, un lion en furie l’étrei­gnit et ne le lâcha que lors­qu’on lui eut envoyé deux coups de revol­ver. L’ac­teur Kirby a été mis à mort, il y a deux ans, à Uni­ver­sal City. Deux célé­bri­tés fémi­nines, Miss Swayne, de la Vita-graph, et Miss Ket­tlyn William, de la Selig, furent copieu­se­ment mor­dues et grif­fées.

Miss Pearl White, de la Fox Fiml, et Hau-dine, de la Para­mount, se sont fait une spé­cia­lité dans ce genre de films d’aven­tures. En France, Joë Ham­man, (Ari­zona Bill) tout récem­ment en Camargue, fut ren­versé par un tau­reau furieux qui lui enfonça ses cornes dans les côtes. Ce n’est qu'au prix des plus grandes dif­fi­cul­tés que Joë Ham­man échappa à la mort.

Tout n’est pas rose dans la car­rière d’ac­teur ciné­ma­to­gra­phique et si cet article dés­illu­sionne quelques jeunes filles et jeunes gens qui rêvent «faire du ciné», c’est que j’au­rai atteint mon but: apprendre à se méfier du beau côté d’un rôle,-car ici c’est la scène brillante et là les cou­lisses sombres.

Mau­rice WIDY.

A Tra­ders la Presse

L’His­toire moderne.

Un

Il paraît que ces brillants épi­sodes de FHiis-toire contempo, raine ont été pris avec:1a plus grande exac­ti­tude. Les deux artistes qui jouent les rôles de Charles et de Zita sont d'ad­mi­rables sosies de 'leurs anciens monarques.

Ciné­ma­thèque.

Oui, certes, le jour n’est pas éloi­gné où cer­tains Mécènes — car il faut encore être riche pour se payer ce luxe-là — auront chez eux une ciné­ma­thèque ou. si vous le vou­lez, une biblio­thèque de ifi­liiis.

IDéjà, à iPar.​is, depuis de longues années,

M. Albert Kahn a réuni une très curieuse col­lec­tion de néga­tifs qui se rap­portent presque tous à des évé­ne­ments qui se soi­rit dérou­lés à Paris.

iGette 'Ci­né­ma­thèque, inédite et très impor­tante, vient d’être mise à la dis­po­si­tion de la ville de Paris par M. Albert Kahn. La muni­ci­pa­lité tirera 'das posi­tifs qui vien­dront s’ajou­ter à ceux qu’elle pos­sède déjà dans sa ciné­ma­thèque. {« Le Cinéma ».)

Constance Tal­madge va divor­cer.

L’étoile n° 2 de la « Tal­madge family », qui com­prend, on le sait, la tri­nité Norma, Constance et .Nata­lie, avait épousé l’an der­nier un niche impor­ta­teur de tabacs de New-York, John Pia­lo­glou. Aujour­d’hui, elle divorce. C’est le ciné qui en est la cause.

iM. (Pia­lo­glou ne voyait pas d’un bon œil que sa femme conti­nue à être une étoile de l’écran. 'Comme il n'avait pu la faire renon­cer à sa pro­fes­sion, tous deux »’étaient sépa­rés ami­ca­le­ment, le mart était retourné à ses tabacs •et sa femme à Los Angeles. Aujour­d’hui, c’est le ’di­vorce.

Comme il ne faut jamais rien lais­ser perdre, cela pourra faire .l’ob­jet d’un beau scé­na­rio « Le film triom­phant... Plus fort que l’amour ». Les mora­listes se lamen­te­ront... Les mar­chands de tabacs diront de leur côté, à la suite de M. Pia­lo­glou, que ce triomphe-là n'égale pas celui des déli­cieuses ciga­rettes

X. Y. Z... En Amé­rique, tout finit tou­jours par de la publi­cité.

Le Chas­seur exi­geant.

M. Pierre tBe­noit a un grand ami dans la per­sonne d’un chas­seur de res­tau­rant à la mode, comme le bœuf.

— Pour­riez-vous me don­ner deux places pour voir T« Atlan­tide », au cinéma, demanda le chas­seur à Pierre Benoit.

— Impos­sible! répon­dit l’au­teur de « Pour don Car­los », sachez que je ne puis y aller moi-même qu’en payant ma .place!

Et le chas­seur continu, mélan­co­lique:

— C'est comme moi, quand j’ai voulu voir

le « Chas­seur de chez .Maxim’s », j'ai payé, comme tout le monde... C'est vrai­ment déso­lant! (« Bon­soir ».)

Sans doute, j’étais venu curieux et inté­ressé, voir l’adap­ta­tion à l'écran de cette œuvre toute de grâce et de sen­ti­ment, qu’est « l.a Petite Fadette ». Mais je me sen­tais aussi scep­tique, ne pou­vant admettre que le met­teur en scène aurait pu déga­ger tout le roman­tisme de l’œuvre de Georges Sand, et faire goû­ter au public la saveur un peu âpre des carac­tères à la fois simples et farouches, des per­son­nages.

La vision fut une belle sur­prise: M. Raphaël Adam a réa­lisé de façon pit­to­resque le cadre

rus­tique qui sied; il a su recons­ti­tuer avec de sobres moyens, ce milieu cam­pa­gnard, et sur­tout fami­lial, où se déve­loppe l’af­fec­tion réci­proque des deux « bes­sons », comme on dit au Berry. Autour de cette ami­tié, de l’amour de l’un d’eux pour la petite Fadette, et du sen­ti­ment de jalou­sie né au cours de l’autre fête, gra­vite toute l’ac­tion.

Deux frères jumeaux sont liés entr’eux, depuis l’en­fance, par les plus solides liens d’af­fec­tion. Mais tan­dis que Lan­dry a un carac­tère viril, celui de Sil­vi­net est fait d’étroite


6 Séné­gal par M. fiacre à tra­vers prise de vues trompes d’ plante (un L’

de dé

jalou­sie pour tous ceux qui ten­te­raient de lui faire par­ta­ger le cœur de son frère.

Lan­dry se sent attiré vers la jolie Fadette, petite fille d’une vieille qui passe pour sor­cière dans le pays. Fadette ayant rendu ser­vice à Lan­dry, celui-ci pro­met de lui obéir quand elle le lui deman­dera. C’est ainsi qu’il doit dan­ser avec elle, à la/ète; mais ce qu’il ne ile­vait pas faire, arrive quand même: l’amour naît entre ces deux cœurs, l’un fruste mais aimant, l’autre par­tagé entre la pitié et la peur du « qu’en dira-t-on »

Car- les pay­sans tiennent en effet la gué­ris­seuse et Fadette à l’écart Lan­dry éprouve donc une vive résis­tance de la part de ses parents lors­qu’il laisse voir ses sen­ti­ments. En outre, Syl­vi­net est si désolé. de voir le cœur de son frère s’öuvrir à une autre affec­tion qu’il tombe sérieu­se­ment malade. Fadette, pour en finir

s’en va tra­vailler $ apprend la mort de ris­seuse » thé­sau­ri­sait, qu’ap­pre­nant, les paren gent d’avis et ne demandent l’ac­cep­ter pour bru. D’ailler même, conquis par la bonne gr se réjouit de leur bon­heur.

L’in­ter­pré­ta­tion de cette char­man tion met en relief le talent de Mlle J Elsche, de Mme Bou­cher, de MM. Jean et Je«i Adam.

Mlle Jeanne Van Elsche est une artiste fran­çaise, d’ori­gine hol­lan­daise, à l’école de danse de Jane Ron­say, et débute à l’écran.

Une men­tion spé­ciale doit être don­née à Mme Lauth-Sand, petite-fille de l’illustre écri­vain, à qui fut laissé le choix de la prin­ci­pale inter­prète, sous la direc­tion de qui les exté­rieurs, frais et enso­leillés, ont été tour­née.

« La Petite Fadette» est un film qui mérite d’être vu.


« La Petite Fadette »

La ques­tion des décors, au cinéma

Am cours d'une excel­lente chro­nique, pas­sée der­niè­re­ment dans « La Revue belge du Cinéma », notre confrère Raphael Rens nous rend compte d'une confé­rence concer­nant lu ques­tion des décors au cinéma, don­née par M.​Clou-zot, le cri­tique ciné­ma­to­gra­phique averti du ajour­nai de Genève». Nous déta­chons de cet article l’in­té­res­sant pas­sage qu'on va lire:

.Deux « écoles » sont actuel­le­ment en pré­sence: l’une, celle du film tourné au sein de la nature ou dans des inté­rieurs réels, dans des décors véri­tables, sans stu­dio; — l’autre, celle du film tourné au stu­dio.

La France et l’Amé­rique, L Franse sur­tout, semblent se rat­ta­cher à la pre­mière école (du film tourné sans stu­dio) dont Mer­can­ton est le créa­teur; il pos­sède un groupe élec­tro­gène et il va de ville en ville et de bour­gade -n bour­gade, choi­sis­sant ses inté­rieurs et ses sites et les tour­nant sur place.

L’autre école, qui est dia­mé­tra­le­ment à t’op­posé de la pre­mière, est celle du film tour-aé entiè­re­ment, ou presque, au stu­dio; c’est cole alle­mande et sué­doise, et il faut bien Connaître que, là Aussi, d’ad­mi­rables ré-

sul­tats ont été atteints. M. Clou­zot en a fait la démons­tra­tion sai­sis­sante au moyen de nom­breux cli­chés, pris au cours de sa visite des véri­tables villes ciné­ma­to­gra­phiques le la Svenska Film de Stock­holm, et sur­tout des impo­santes

Le Rich­ter sus­dit pousse à tel point les consé­quences de sa théo­rie qu’il ne prend aucune vue d’ex­té­rieur en Egypte: il estime qu’une scène des Pyra­mides inter­ca­lée dans le film... déton­ne­rait for­te­ment (il est dérou­tant, le Mon­sieur!!), et que » les déserts arti­fi­ciels construits à Ber­lin » cadre­ront beau­coup mieux » avec les inté­rieurs recons­truits ».

Pos­sible! Kurt n’en a pas moins une, de santé!

Nous ne nous com­pre­nons déci­dé­ment pas, eux et nous. Je ne sais qui Ta dit le pre­mier, meus il a dit vrai. Raphaël RENS.

J3 Appa­reil prise de

L’ap­pa­reil de prise de vues se com­pose essen­tiel­le­ment: 1° d’un objec­tif; 2° d’un méca­nisme cl’en­traî­ne­ment et 3° de deux boîtes maga­sin dont une d’elle contient la pel­li­cule néga­tive. Le tout est ren­fermé dans une boîte (de forme sui­vant le modèle).

Le mou­ve­ment inter­mit­tent de la pel­li­cule est pro­duit par un cadre porte-griffes animé d’un mou­ve­ment rec­ti­ligne alter­na­tif de haut

ech

cond disque por­tant les mêmes per­met le réglage de l’ad­mis­sion mière.

L'en­semble obtu­ra­teur reçoit un mou­vemë de rota­tion continu par l’in­ter­mé­diaire de1 gnons réglés de telle por­tel, qu’il fasse une demi-révo­lu­tion pen­dant le mou­ve­ment d’al­ler | et retour du cadre porte-griffes.

La pla­tine arrière du méca­nisme d’en­traîne-

Le met­teur en scène A. Du Prbssy et ses opé­ra­teurs Léon Deboeck (appa­reil Debrie) et Hep­phlin (appa­reil Pré­vost),

durant la réa­li­sa­tion de: Ame Belge

en bas. Les griffes pénètrent dans les per­fo­ra­tions ‘ du film et les entraînent dans le mou­ve­ment de des­cente; à l’ex­tré­mité de leur course, elles aban­donnent les per­fo­ra­tions et remontent sans entraî­ner la pel­li­cule. Le cadre porte-grif­feis reçoit son mou­ve­ment alter­na­tif d’un méca­nisme tel que la vitesse du cadre soit maxi­mum dans le milieu de sa course et mette à l’ins­tant dix les griffes prennent ou aban­donnent la pel­li­cule.

L’ob­tu­ra­teur, dont la fonc­tion est de démas­quer l’ob­jec­tif pen­dant l’im­mo­bi­lité de la pel­li­cule, est consti­tué par un disque por­tant, oppo­sées l’une à l’autre, deux échan­crures semi-cir­cu­laires. Ce disque, placé en avant de> l’ob­jec­tif, est visible lors­qu’on ouvre la porte anté­rieure de l’ap­pa­reil. La posi­tion d’un semant est per­cée vis-à-vis de l’ob­jec­tif d’une ouver­ture rec­tan­gu­laire appe­lée fenêtre et dont les dimen­sions déte­riîiinent celles de l’image néga­tive. Au-des­sous de cette fenêtre deux fentes ver­ti­cales pla­cées de part et d’autre de la fenêtre et dont l’écar­te­ment, cor­res­pond à la lar­geur de la pel­li­cule forment une sorte de cou­loir tapissé de velours afin d’évi­ter le frot­te­ment de la sur­face sen­sible contre la pla­tine. Le cou­loir dont le but est de gui­der la pel­li­cule, est fermé par une porte per­cée à la hau­teur de la fenêtre d’une ouver­ture un peu plus grande que celle-ci et obtu­rée par la cadre pres­sant. Ce cadre, pressé contre la fenêtre par deux res­sorts, assure la pla­néité de la pel­li­cule pen­dant la durée de l’ex­po­si­tion. Sous le cadre pres­seur et fixées à la


griffes

remeiit

élas-ssorts Sarent lé iffes après dans la et concourent de la pel­li­cule, affleurent très le velours du

Séné­gal par M. fiacre à tra­vers, prise de vues trom­peé d’a plante (un ac L’ac­tei de

loir et lont suffi sam

ent saillie pour entraî­ner

pel­li­cule; mais leur arti-

'cu­la­tion au cadre por­te­griffes ainsi que leur taille

en biseau pro­voquent leur

retrait et leur glis­se­ment

sur la pel­li­cule pen­dant le

mou­ve­ment ascen­sion­nel

du cadre. Pour évi­ter

les effets d’une trac­tion

inter­mit­tente sur un grand

poids de pel­li­cule, cel­leci est débi­tée d’une façon

Pau­line Fre­de­hiek cher­chant à Palde du viseur de l'ap­pa­reil Bed Howel, rangle sous lequel sera tourné une des scènes ne La Femme A...

conti­nue par un cylindre denté situé à la par­tie supé­rieure du cou­loir. Un même dis­po­si­tif, à la par­tie infé­rieure, per­met d’ob­te­nir la, régu­la­rité du rem­bo­bi­nage.

L’avan­tage des boîtes maga­sin mobiles et inter­chan­geables, c'est la com­mo­dité du char­ge­ment en plein jour et la faci­lité dans la sub­sti­tu­tion d’une boîte à une autre. Chaque appa­reil ren­ferme deux boîtes; l’une contient

la pel­li­cule vierge (ces boîtes contiennent 120 mètres de pel­li­cule, J’app ' iciI pro­fes­sion­nel seul nj; l’autre sert à l’enunn­gasi-nage de la même pel­li­cule après son impres­sion.

La boîte, géné­ra­le­ment en bois noirci et de forme rec­tan­gu­laire, a sa grande paroi laté­rale mobile, la paroi oppo­sée porte inté­rieu­re­ment et en son milieu un axe mobile qui se pro­longe à l’ex­té­rieur et se ter­ming par une broche. Deux fentes hori­zontf )) gar­nies de velours sont ména­gées en haut et en bas de la face anté­rieure; en de dans et on regard de chaque fente un petit rou­leau pros-seur en {bot­tant sur le velours faci­lite le pas­sage de la pel­li­cule en s’op­po­sant à l’ad­mis­sion de toute lumière. Au centre de la face pos­té­rieure, un écran per­met, l’adap­ta­tion de la boîte sur la paroi pos­té­rieure de l’ap­pa­reil à l’ai­de1 d’une vis dont la tête mol­le­tée est maniable exté­rieu­re­ment.

L’arbre de la mani­velle trans­met son mou­ve­ment à une four­chette par l’in­ter­mé­diaire d’un res­sort à bou­din fai­sant fonc­tion de

Un grroupe de tech­ni­ciens ciné­gra­phistes eu stu­dio de la nFa­nous Players », de Londres, occu­pés ft tour­ner une seine de The Great Day (Le Grand Fait), sous la dire­cUon du met­teur en scène Hugh Ford. y

cour­roie et dont la ten­sion ést réglée pour pré­voir un cer­tain pati­nage à la fin de l’en­rou­le­ment. La broche de la boîte récep­trice engraine avec cette four­chette pour obte­nir le rem­bo­bi­nage du film.

A la sor­tie de la boîte maga­sin, la pel­li­cule vierge passe dans un sys­tème per­fo­ra­teur

dont le poin­çon fait saillie s l’ap­pa­reil.

Entre la glace dépo­lie du viseul veile se trouve le cadran du com aiguille indique le métrage de pell: pres­sion­née.

Et voilà l’ap­pa­reil de prise de Vues d

-Henry A. PARY

<>ukz-vous du siicre, jlear?

V*’' mon cher Aris­tide, on pourI '' ur < n faire livrer 200,000 tonnes

(Clné­ma­gazlne.)

[Ciné maga­zine.) '

(Ciné maga­zine.)

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(>n dirait qu'elle ne von« recon­naît pu«...

voule/.-vouM? Kl le a com­mence a tour­ner, «lot*« va

11,1 Jl tournt* lu tète!...

(Le Cour­rier Ciné­ma­to­gra­phique.)

(Le Cour­rier Ciné­ma­to­gra­phique.)

Faire de la publi­cité dans

0iné~‘Revue

c’est, tout en sou­te­nant un jour­nal utile, faire un bon pla­ce­ment, une bonne affaire.


loma­tie au Cinéma.

mot de M. Ray­mond Poin­caré pour la méthode employée depuis deux ans „ consiste à ras­sem­bler les pre­miers mi es, à Paris, Londres, Bou­logne, Lympne ou cur s, méthode que M. Poin­caré n’ap­prouve s.

Nous ne fai­sons pas ici de poli­tique, nous nous bor­nons à enre­gis­trer le mot de M. Poin­caré qui prouve la place que le cinéma tient aujour­d’hui dans les mœurs et jusque dans le lan­gage des hommes d’Etat.

(La Ciné­ma­to­gra­phie Fran­çaise.)

Le Cinéma au Maroc.

Le maré­chal Lyau­tey aime le cinéma, et il sait les ser­vices qu’en peut attendre la pro­pa­gande de l’idée fran­çaise. Sur sa demande, et d’ac­cord avec le minis­tère des Belaux-Arts, notre dis­tin­gué confrère Boi­sy­von, de l'In­tran­si­geant, vient de s’em­bar­quer pour faire, dans les prin­ci­pales villes du Maroc, qua­torze confé­rences sur le cinéma, accom­pa­gnées de la pro­jec­tion de frag­ments de quelques-uns de nos plus beaux films fran­çais.

(La Ciné­ma­to­gra­phie Fran­çaise.)

Le PNEU HEVEA n’a rem­porté que des suc­cès au der­nier Salon de l’Auto, à Bruxelles.

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Sous le ciel rouge

L<* capi­taine Yank Bars­low, schoo­ner <( La Croi.r du Sud » ne illu­sion quant è la valour morale son auto­rilé rigide sa direc­tion

com­man­dant le se fai­sait aucune de son équi­page: feline, assu­raient

seules la sécu­rité des pas­sa­gers et celle du bati­ment.

Celui-ci voguait à des­ti­na­tion d'un port amé­ri­cain, a\oc un char­ge­ment de pia­nos. Ceux-ci étaient consi­gnés par Vance Clav­ton, qui se trou­vait à bord avec sa femme Hélène et leur enfant de six ans. Peg.

Par le fail, les pia­nos dis­si­mu­laient des fusils cl des Humi­lions, que Yan­ce'comp­tait bien débar­quer en contre­bande à Kamoii, futur pré­sident d'une répu­blique sud-amé­ri­caine en pleine effer­ves­cence popu­laire. Dans ce hul Clav­ton excita l'équi­page de o La Croix du Sud » à se muti­ner. Pour tenir ses hommes en res­pect, le capi­taine se voit obligé à faire usage de ses armes.

Arrivé à un poi l d'es­cale, un homme de l'équi­page, Burke, dit « Dead Light » accuse Bars­low de ten­ta­tive de meurtre en liante mer. I n seul mol du capi­taine et c'est la mort pour ses laches accu­sa­teurs. Mais cette mère? Cet enfant? Non! il ne peut pas, il ne doit pas par­ler!

Condamné avec son com­pa­gnon, Bars­low par­vient à s’éva­der, sau­vant avec lui son cama­rade. Les fugi­tifs arri­vè­renl ainsi à se réfu­gier parmi un monde de hors la loi; des voleurs, des déser­teurs et cri­mi­nels divers ras­sem­blés par Bal­ti­more Bucko, véri­table bri­gand qui écu­mait la cote occi­den­ta­le1. N près avoir ter­rassé Bucko, Bars­low prit le com­man­de­ment de celle bande.

Kntre­lemps, Clav­ton avait débar­qué sa contre­bande, livré celle-ci à fia mon et ren­voyé Burke qué­rir un second char­ge­ment. Au retour do celui-ci, la révo­lu­tion ayant éclaté, Clay­ton avec les siens trouve un refuge tem­po­raire au consu­lat amé­ri­cain (fui est bien­tôt cerné par les révo­lu­tion­naires.

Bars­low. mis au cor­nant de l'in­sur­rec­tion par un déser­teur, arrive au secours des assié­gés avec sa bande, Après un com­bat acharné il délivre h1 consul et la pelile gar­ni­son. Au cours d un com­bat de rue, Clav­ton est luéel Burke mor­tel­le­ment blessé. Avant d'ex­pi­rer il confesse la part qu il a pris«1 dans le mou­ve­ment popu­laire el recon­naît qu il avait faus­se­ment accusé le capi­taine Bar­low.

Quelques jours après, légère d une car­gai­son d’es­pé­rance et de bon­heur, « La Croix du Sud », mou­lée cette fois par* un équi­page de bra­vos el hon­nêtes mate­lots, fran­chis­sait à nou­veau les passes rie la « Parle d'Or. ».

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Onder den roo­den hemel

gedrag, zijn vast bes­tuur, ver-vei­ligh­cid \an pas­sa­giers en

kani­lein Yank Bars­low van den schoo­ner « I.a Croix dit Sud » maakte zich geciie inbeel­din­gen van wat de inoreele waarde zij­ner man­schap­pen hetrof. Zijn streng zeker­den al leen de schip.

Hel schip had voor hes­lem­ming, met eene lading pia­nos, eene Aine­ri­kaan­sohe haven. Me lading was op naam van Vance Clay­ton, welke zich met zijne vrouw en hun Jrind van 6 jaar, aan boord bevond. Doch de. pia­nos ver­bergde wapens en muni­tie welke Vance van plan was, in eene zuid-Ame­ri­kaan-sche­re­pu­bliek bin­nen te smok­ke­len en aan Ramon, aans­taande voor­zit­ter af Ie leve­ren. Tol dit doel zette hij de man­schap­pen van « La Croix du Sud » aan te mui­len; en om (leze in bed­wang te kun­nen hou­den is de kapi­tein ver­plicht van zijne wapens gebruik te maken.

In eene haven geko­men belicht een der man­schap­pen Rars­low xan moord in volle zee. Een enkel woord van den kapi­tein zou de dood zijn voor deze va Ische belich­ters. Maar die moe­der? Dat kind 1' Veen... hij kan niet, hij zal niet spre­ken.

Mei zij­nen maat veroor­deelt, gelukt Rars­low erin te vluch­ten en ook zij­nen vriend Ie red­den; en zoo komen zij in een wereld van bui­ten de wet zijnde: die­ven, deser­teurs en andere mis­da­di­gers, door Bal­ti­more Bucko veree­nigd en welke de w este­lijke kiisl onvei­lig maak­ten. Na Buck o over­won­nen Ie heb­ben nam Bars­low liet kam­mando dezer bende op zich.

Clav­ton was erin gelukt zijne smok­kel­waar te ont­sche­pen, aan Ramon af te leve­ren en had Burke uit­ge­zon­den om eene tweede lading Ie vin­den. Vis deze terugk­wam was de revo­lu­tie uit­ge­bro­ken, en Clay­ton had met de zij­nen eene lij­de­lijke schuil­plaats in hel Ame­ri­kaansch kon­su­laat gevon­den, dat alras door de ops­tan­de­lin­gen omsin­gelt weidt.

Door een deser­teur op de hoogte gebracht, snelt Bars­low met zijne tiende de bele­ger­den 1er hulp. \a een ver­woed gevecht, ver­lost hij den kon­sul en het kleine gar­ni­zoen. In een straat­ge­vecht wor­den Clav­ton gedood en Burke doo­de­lijk gewond, »vorens te ster­ven zegt hij. aan den ops­tand deel geno­men Ie heb­ben, en bekend hij van kapi­tein Bars­tow xai­sche­lijk bes­chul­digd Ie heb­ben.

Benige dagen nadien ver­trek I « La Croix du Sud» met eene lichte lading van hoop en geluk en dit­maal met eene beman­ning van brave en eer­lijke matroo­zen over­schreed het schip wede­rom de pas­sen der « Gou­den Pnorl ».

Impri­me­rie <3n Centre. 26, Rem­part Kip­dorpt Anyers