Programme de 26 nov. à 1 déc. 1921



Livret de programme

Source: FelixArchief no. 1968#315

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La gra­cieuse artiste amé­ri­caine dont nous avons admiré le talent dans sa der­nière créa­tion La Vierge de Stam­boul, et que nous applau­di­rons demain dans Les Hors-la-Loi, a bien voulu se plier aux exi­geances de l’in­ter­view; nos lec­teurs liront volon­tiers la courte bio­gra­phie de la gra­cieuse vedette qu’est Pris­cilla Dean, connue outre-Atlan­tique sous la jolie appel­la­tion de Molly aux yeux de velours:

— « L’on peut dire, déclara-t-elle, que c’est en dan­sant que je me suis

« glis­sée » dans la car­rière du cinéma. A l’âge de quatre ans, je fis mes débuts au théâtre en jouant un rôle d’en­fant dans Rip van Winkle,

de Joseph Jef­fer­son. Ma mère — May Pres­ton Dean — était jadis une vedette bien connue. Elle tint le rôle prin­ci­pal dans Madame X..., après Doro­thy Donelly, la créa­trice du rôle.

» Lorsque j’eus douze ou treize ans, je me trou­vai devant un théâtre de Broad­way, en par­lant avec un ami, lorsque je fus pré­sen­tée à Phil­lips Smal­ley, le mari de Loïs Weber. 11 me demanda si je n’ai­me­rais pas de faire du cinéma. J’y consen­tis, et je jouai de. rôles d’en­fant dans troi

films. Puis, je retour­nai au théâtre et je dan­sai pen­dant six mois au Folies-Ber­gère — à pré­sent le Ful­ton Théâtre — é New-Yort


Pris­cilla Dean dans

» David W. Grif­fith me vit dans mes exer­cices cho­ré­gra­phiques et me demanda de dan­ser dans un de ses films. Ce fut mon véri­table début: tou­te­fois, M. David Grif­fith sem­blait pré­su­mer que je pour­rais aussi bien jouer que dan­ser.

»Ensuite, je signai un contrat pour la Cali­for­nie en qua­lité d’étoile pour iouer des comé­dies. Après ix mois, je m’en­ga­geai à Uni­ver­sal pour être la irte­naire d’Ed­die Lyons Lee Moran.

» Loïs Wehev cher­chait elqu’un pour inter­pré-r un rôle d'en­fant mi-rable dans sa pièce à ose: Even as Ÿoa and.1. le décida fina­le­ment de e confier le rôle, ei de sorte elle me fit nirer la comé­die dans le . ame.

Gomme le public sem-iit m’ap­pré­cier dans le u, ['Uni­ver­sal décida me lan­cer défi­ni­tive-nt. Il y a, de cela, x ans, et mon pre­mier i fut The eou­led Wo-, n. Mon plus grand ccès fut, jus­qu’ici, The

un rôle de comé­die.

Vir­gin of Stam­boul (La Vierge de Stam­boul) — mais je crois que Out­side the Law (Les Hors-la-Loi), que je viens de ter­mi­ner, éclip­sera tous les autres.»

Disons que le vœu de la gra­cieuse artiste qu’est Pris­cilla Dean fut de bon augure: il nous a été donné d'as­sis­ter aux visions des Hors-la-Loi et de La Vierge de Stam­boul. Ce fut une révé­la­tion. Dans la pre­mière de ces pro­duc­tions, Pris­cilla Dean, aux côtés de Léon Cha­ney et de l’ado­rable bam­bin Stan­ley Goe­thals, a conquis le spec­ta­teur. Pour ce qui est de La Vierge de Stam­boul, ce poème d’amour plein de grâce, et tout bai­gné de la chaude lumière d’Orient, ne doit-il pas à son inter­pré­ta­tion idéale une bonne par­tie des faveurs dont il jouit auprès des ama­teurs de beau et bon ciné?

En résumé, Pris­cilla Dean est en train de se clas­ser parmi les plus grandes étoiles du sep­tième art.​Nous lui sou­hai­tons bonne conti­nua­tion et suc­cès gran­dis­sant. X.

Pris­cilla Dean dans La Y'iargo de St oll

Mar­cel L’Her­bier.

Ce maître ès choses ciné­ma­to­gra­phiques ne fit point ses pre­mières armes au ser­vice du sep­tième ar.t. Esprit exigent, il atten­dit que se déga­gea de cette inven­tion, ces qua­li­tés esthé­tiques et intel­lec­tuelles, qui font dès aujour­d'hui les carac­tères essen­tiels du ciné en France. Des­tiné aux car­rières libé­rales par tra­di­tion de famille, M. Mar­cel L’Her­bier s’adonna tout d'abord au droit, à la phi­lo­so­phie, aux sciences sociales, sans cepen­dant négli­ger la pra­tique des arts. Ses essais esthé­tiques, publiés en volume au titre de « Au jar­din des jeux secrets », puis son « Miracle dra­ma­tique», L'En­fant du Mort, lui valurent de voir repré­sen­tée cette der­nière œuvre au Théâtre Edouard VII, à» la Comé­die des Champs Ely­sées et au Théâtre Pitoëff, de Genève.

C'est vers cette époque que l’écri­vâin son­gea à mettre sa plume et son talent au ser­vice de l’art nou­veau, qui après les pre­miers essais com­men­çait à s’orien­ter verg des réa­li­sa­tions d’une plus haute valeur artis­tique.

C’est ainsi qu’un jour, voyant à Sils-Maria la vie inces­sante d’un tor­rent, belle de force pro­fonde et de rumeurs, il conçut la pen­sée de faire d’un tor­rent le per­son­nage prin­ci­pal d’une œuvre; ce drame, seul l’écran four­nis­sait les moyens de le rendre...

M. Mar­cel L’Her­bier étu­dia tout d’abord, la tech­nique ciné­ma­to­gra­phique,, dans un effort

louable des­tiné à lui four­nir tous les moyens tech­niques pour la réa­li­sa­tion de son œuvre. Il cher­cha et décou­vrit des m yens nou­veaux concer­nant l’éco­no­mie pro­fonde de l’art muet, et fixa le résul­tat de ses recherches dans des livres témoi­gnant d’une fer­tile étude: « Her­mès et le silence », « la France et l’art muet », » les Sou­ve­nirs de l’Idée de Force », d’autres encore. P.​uis l’au­teur vou­lut réa­li­ser par i’éf­cran ses propres tra­vaux.

Alors nous fut pré­senté » Rose France » (ean-tilène en noir et en blanc), une œuvre ori­gi­nale, nou­velle,... qui ne pou­vait plaire encore à tous, mais éveilla du moins les dis­cus­sions, les hos­ti­li­tés et les enthou­siasmes. Par cela même, M. L’Her­bier avait fait œuvre bonne, l’es­prit du public qui n’ap­pre­nait, que dou­ce­ment à s’in­té­res­ser davan­tage aux choses du ciné, reçut un pre­mier coup d’ai­guillon; de pareilles dis­cus­sions naî­trait un jour la lumière.

La -seconde œuvre du maître a nom: « Le Car­na­val des Véri­tés »; y col­la­bo­rèrent Suzanne Des­près, Jacques Cate­lain et Mar­cel Pra­dal. C’est une pro­duc­tion riche, variée, d'une réa­li­sa­tion par­faite, d’un carac­tère neuf; elle obtint comme la pré­cé­dente l’ap­pro­ba­tion d’es­prits auto­ri­sés, tels que MM. Laurent Tail­hade, Nozière et Boi­sy­von, et connut un immense suc­cès.

Puis, tan­dis que le j.​eune met­teur en scène fran­çais per­fec­tion­nait sans cesse sa mer­veilleuse tech­nique, et met­tait au point des pro­cé­dés nou­veaux des­ti­nés à vaincre la matière au ser­vice de l’art, de nou­velles réa­li­sa­tions parais­saient à l’écran: ce fut d’abord une « marine », << L’Homme du Large », œuvre magis­trale tant au point de vue tech­nique qu’au point de vue de l’idée direc­trice du scé­na­rio qui nous mène d'émo­tion en émo­tion d’un bout à l’autre du drame.

Enfin, bien­tôt, « El Dorado » sera pro­jeté sur nos écrans belges; dans ce film tous les


dons de M. Mar­cel L’Her­bier sont répan­dus avec une égale pro­fu­sion et le thème lui-même sou­lève l’émo­tion et l’en­thou­siasme le plus intense.

A la veille de cette paru­tion, nous revien­drons en détail sur cette œuvre magis­trale, à la réa­li­sa­tion de laquelle ont

pen­sant qu’à la minute pré­sente, appa­raissent (pho­to­gra­phi­que­ment) d’une façon très nette Seule, au centre, Sibi­lia quit' 'y comme l’ex­plique le sous-titre, « a l’âme ailleurs » (car elle pense à. son ’s malade et elle souffre d’être obli­gée de res­ter là), Sibi­lia seule ( par un pro­cédé pho­to­gra­phique; appaiait floue » A la minute où ses cama­rades

Dans la maieon de danse El Dorado.

Pra­dot. Ces noms seuls, à côté de celui de M. Mar­cel L’Her­bier pro­mettent le suc­cès.

Des détails sur les ten­dances de M. Mar­cel L’Her­bier, sur sa concep­tion de l’art ciné­gra-phique et les moyens tech­niques pour y atteindre, nous sont four­nis par une inté­res­sante inter­view que Mar­cel Yon­net publie dans le der­nier numéro du Cour­rier Ciné­ma­to­gra­phique. Nous repro­dui­sons volon­tiers çi-après l’ex­posé que M. Mar­cel L’Her­bier fit à notre confrère:

« A mon sens, nous sommes encore en ciné­ma­to­gra­phie, à là période des-tâton­ne­ments.

» Per­son­nel­le­ment, mes ten­dances se résument en ceci: don­ner au-ciné­ma­to­graphe, lan­gage inter­na­tio­nal, une signi­fi­ca­tion qui soit bien fran­çaise. Pour y par­ve­nir, tâcher par tous les moyens de créer, de déve­lop­per, de répandre une concep­tion fran­çaise du ciné­ma­to­graphe.

» Ni roman­tique comme l’Ita­lienne, ni mys­tique comme la Sué­doise, ai prog­ma­ti­qne comme l’Amé­ri­caine: clas­sique. »

» Sou­li­gner et mettre en relief le carac­tère psy­cho­lo­gique de cer­tains moments du drame, voilà les deux rai­sons essen­tielles de toutes les par­ti­cu­la­ri­tés de la prise de vue que vous avez pu remar­quer dans' El Dorad-o. Le ciné­ma­to­graphe est dépourvu de la parole, de la cou­leur, du relief.

» A ce point de vue il s'at­teste infé­rieur au théâtre pour expri­mer la vie. J’ai donc cher­ché à étendre, à enri­chir son voca­bu­laire d’ex­pres­sion, ainsi queje vous le disais tout à l’heure Pour cela, j’uti­lise les flous par­tiels, les flous totaux et les visions défor­mées.

» Dans la pre­mière par­tie d'El Dorado, Sibillia est assise au milieu de quatre autres dan­seuses ryth­mant avec leurs cas­ta­gnettes la musique de la mai­son de danses.

>» Ces dan­seuses, occu­pées à leur plai­sir, ne

la rap­pel­le­ront à la réa­lité en l’aver­tis­sant que c’est son tour de dan­ser, le flou qui estom­pait Sibi­lia se dis­si­pera, et elle app­pa­raî­tra aussi nette que les autres femmes. 1

» Pour rendre un ins­tant psy­cho­lo­gique de la pen­sée de Sibi­lia, quit­tant son fils ago­ni­sant pour venir exé­cu­ter une danse gitane « peu à peu triste et loin­taine comme son âme (ainsi l’ex­plique le sous-titre) j’uti­lise le flou total. Aux yeux de la dan­seuse pré­oc­cu­pée, dou­lou­reuse, la salle paraît se brouiller, se brouiller de plus en plus, deve­nir même com­plè­te­ment floue comme si elle était regar­dée à tra­vers des larmes.

» Un jeune peintre contemple une cour de l’Al­ham­bra. Il ima­gine le tableau qu’il pour­rait en faire et il exa­mine la réa­lité en la défor­mant selon sa propre concep­tion per­son­nelle. D’où une image dont la pré­ci­sion réelle se déforme peu à peu selon la vision du peintre.

» J’es­saie même de sug­gé­rer au spec­ta­teur par cer­taines défor­ma­tions ma propre concep­tion sub­jec­tive de tel ou tel carac­tère de per­son­nage:

» Ainsi je repré­sente une vieille gitane et un buveur s’en­ivrant dans le caba­ret au milieu de l’étour­dis­se­ment des musiques, de la fumée et de la cha­leur,

» Leur visage est épa­noui, dilaté par leur saou-lerie. Il cha­vire dans l’ivresse. Et la défor­ma­tion, ’en leur fai­sant perdre leur appa­rence habi­tuelle et humaine, en les ren­dant bes­tiaux, sug­gère mieux le triste résul­tat de leurs ins­tincts.. »

« Je vou­drais », résume Mar­cel L’Her­bier, « reti­rer aux images leur carac­tère mono­tone-ment objec­tif, les per­son­na­li­ser, les rendre sub­jec­tives.

» Je ne pré­tends pas, bien entendu, avoirs-ion att­teint de défi­ni­tif, de par­fai­te­ment satis­fai­sant... L’art, vous le savez, exige une conti­nuelle recherche. »

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1’hon­neur d’une Femme

lin vue d'y l'aire du théâtre et dans l’es­poir de trou­ver un mari mil­lion­naire, Lucy But­ler a quitté la Vir­gi­nie pour venir s’ins­tal­ler à New-York avec sa tante. Irma. Enga­gée au corps de bal­let d’un music-hall, elle ne tarde pas en effet à être remar­quée par un jeune et riche finan­cier de Wall­street. Elle le lui signi­fie d’ailleurs très net­te­ment: elle ne veut être pour lui rien autre que sa femme légi­time.

Comme il y a aussi un jeune auteur dra­ma­tique à l’ho­ri­zon, direc­teur d’une petite feuille heb­do­ma­daire de la Vir­gi­nie dont les ins­tances se font pres­santes auprès de Lucy, l’agent de change s’exé­cute, je veux dire se décide à des fian­çailles offi­cielles avec la bal­le­rine. Celle-ci s’em­presse d'in­for­mer ses col­lègues et le maître de bal­let de son pro­chain départ pour cause de mariage avec Robert Wil­son.

Or, elle s’est fait une enne­mie en la per­sonne d’une cama­rade Dodo Mur­ray, d’abord en accep­tant les témoi­gnages de cor­diale ami­tié du p'étit Fred Bart­ley qui lui a faci­lité les débuts sur les planches, et ensuite, chose plus grave en flir­tant, bien inno­cem­ment avec le mari quin­qua­gé­naire do celte vin­di­ca­tive per­sonne. Celle-ci n’ad­met pas qu’on songe il lui prendre ses amis plus ou moins légi­times. Elle menace donc de faire échouer les pro­jets de mariage de Lucy en révé­lant tout à Wil­son.

A la veille de quit­ter la scène, Lucy But­ler se fait accom­pa­gner un soir jusque chez sa tante par son ami Fred. Il accepté de mon­ter dans l’ap­par­te­ment, chose per­mise puisque la bonne dame s'y trouve elle-même. Et les deux jeunes s’at­tardent à se dire adieu tan­dis que de la pièce voi­sine, la parente de Lucy qu’ils croient endor­mie ne perd rien de leur conver­sa­tion.

Mais à son retour, vers cinq heures du mutin, Fred trouve la sûreté chez lui. Dodo Mur­ray vient d’être assas­si­née dans son bou­doir. Et comme le jeune homme refuse de dire où il a passé la nuit pour sau­ve­gar­der la répu­ta­tion de Lucy But­ler, il se voit aus­si­tôt arrêté. Tout en effet semble l’ac­ca­bler notam­ment une chaude dis­pute qu’il a eu la veille au soir avec la vic­time, et sur­tout un télé­gramme de celle-ci le convo­quant chez elle de toute urgence.

Le mil­lion­naire veut hâter le mariage. N’est-ce

# QVJVWm’Wm’W.V

Pi’opain­nie ilii 2« niiv. mi l il«. Proi­raiiia van 26 Ui lol I Dm.

G alii ont-J o u r n a I Pour l’hon­neur G a U mont-Week blad f — Voor de eer

d’une Femme eener Vrouw

Comé­die dra­ma­tique en 5 par­ties inter­pré­tée par Mary Mac Làren Dra­ma­tisch too­netls­pel in o dee­len ver­tolkt door Mary Mac Laren

Pas­sion Tzi­gane Drame en 5 par­ties avec Diana Karenne dans le rôle prin­ci­pal Zigeu­ner Liefde Drama in 5 dee­len met Diana Karenne in de hoof­drol

La semaine pro­chaine: l1' épi­sode de

L’OR­PHÉ­LINE

Ciné-roman de

Aans­taande week

Ie epi­sode van

DE WEES Cine-roman van

Louis Feui lade

pas le seul moyen de sous­traire Lucy au risque de voir son nom mêlé à cette affaire. Ce Fred est trop com­pro­met­tant... Mais, alors cou­ra­geu­se­ment, sa fian­cée lui révèle pour­quoi Fred Bart­ley ne peut-être cou­pable puis­qu’il se trou­vait avec elle à l’heure du crime. Du coup la voilà brouillée avec Wil­son car il ne veut rien croire de ses affir­ma­tions sur la par­faite cor­rec­tion de la visite noc­turne de son cama­rade. Il en vient même jus­qu’à la bru­ta­li­ser et la quitte furieux.

Mais, inci­dem­ment, le jeune auteur dra­ma­tique apprend de tante Irma com­ment elle a assisté de son lit à l’en­tre­vue des deux jeunes gens. L’écri­vain s’em­presse de conduire Lucy au com­mis­sa­riat pour y faire une dépo­si­tion de nature à mettre Fred hors de cause.

Au reste la police suit déjà une autre piste, four­nie par la décou­verte sur les lieux du crime d’une ciga­rette révé­la­trice. On no tarde pas à mettre la main sur le véri­table cri­mi­nel: Anto­nio Sal­va­tore, ancien amant de la vic­time. Confondu, il est obligé d’avouer qu’il a suivi Dodo jusque chez elle vou­lant lui repro­cher de l’avoir •quitté pour épou­ser un sac d éçus. C’est au cours de! alter­ca­tion qu’il l’a frap­pée, sans pré­mé­di­tion aucune...

Et, le sur­lé­de­main matin, Robert Wil­son, le mil­lion­naire, apprend par les jour­naux et la dépo­si­tion de Lucy en faveur de Fred et les expli­ca­tions de tante Irma. Hon­teux de sa conduite, il accourt chez sa fian­cée où elle vient presque de céder aux ins­tances de l’écri­vain et de lui pro­mettre sa main. Fort embar­ras­sée, car seul le mil­lion­naire pour­rait la tirer de ses embar­ras d’ar­gent, Lucy ne sait plus com­ment sor­tir de cet impasse.

C’est encore Fred qui va l’ai­der à triom­pher de J la dif­fi­culté. Remis en liberté il sur­vient à l’im­pro-j viste, dési­reux de prendre congé de s’ex­cu­ser du j tort qu’il croit avoir fait à l’ar­tiste.

Elle le retient. Tous ses doutes sont éclair­cis eu effet. 11 n’a pour lui que son cœur et sa jeu­nesse,

; il n’est rien. Mais c’est jus­te­ment pour cela qu’elle j sera sa fern nie. La lumière est faite dans son esprit: le simple et brave gar­çon lui don­nera le bon­heur qu’elle ne veut plus attendre ni du finan­cier butor, ni de l’écri­vain, gauche et mal­adroit. Que i ceux-ci se consolent en se contant leurs peines.

Voor de eer

eener Vrouw iji;

Met het inzicht op het too­neel te komen, en er oenen rij­ken echt­ge­noot te vin­den heeft Lucy But­ler Vir­gi­nie ver­la­ten, en zich te New-York met hare tante Irma geves­tigd. Deel makende van het bal­let­korps van eenen music-hall wordt zij wel­dra door eenen rij­ken ban­kier opge­merkt. Zij laat hem vers­taan, dat zij niets anders wil wezen dan zijne wet­tige vrouw. Daar er ook eenen jon­gen schri­j­ver haar het hof maakt, zoo wordt de offi­cieele ver­lo­ving met den ban­kier bekend gemaakt. Lucy ver­wit­tigd hare vrien­din­nen van haar aans­taande ver­trek, en haar huwe­lijk met Robert Wil­son.

Doch in de per­soon van Dodo Muray, heeft zij eene vijan­din gevon­den, en deze is van plan dit huwe­lijk te belet­ten. Den dag dat zij het too­neel ver­laat doet zij zich door Fred Bart­ley ver­ge­zel­len Deze neemt aan haar in hare kamer te vol­gen waar zij elkan­der vaar­wel zeg­gen, ter­wijl de tante hun ges­prek in de andere kamer afluis­terd.

Op zijne terug­komst, te 5 uren ’s mor­gens, vindt Fred de poli­tie bij hem. Dodo Muray is in haar bou­doir ver­moord gewor­den, en daar hij wei­gert te zeg­gen waar hij den nacht heeft door­ge­bracht, wordt hij aan­ge­hou­den.

Om te voor­ko­men dat Lucy in deze zaak zou gemengd wor­den, wil den ban­kier het huwe­lijk verhaas­ten. Zijne ver­loofde zegd hem dat Bart­ley niet schul­dig kan zijn, daar hij zich op het oogen­blik der moord bij haar bevondt. Van dit oogen­blik breekt Wil­son met haar af.

Maar onver­wachts ver­neemt den jon­gen schri­j­ver van tante Irma hoe zij de samens­praak der twee jon­ge­lie­den had afge­luis­terd.

De schri­j­ver en Lucy spoe­den zich naar het kom­mis­sa­riaat om Fred uit de zaak te hel­pen, doch de poli­tie volgt reeds een ander spoor en gelukt erin de dader Anto­nio Sal­va­tore aan te hou­den.

Den ande­ren dag ver­neemt Wil­son het nieuws in de dag­bla­den, en is bes­chaamd over zijh gedrag. Hij begeeft zich naar Lucy, om zich te veront­schul­di­gen, welke juist op het punt staat hare hand aan den schri­j­ver te geven. Alleen Wil­son zou haar uit de gel­de­lijke ver­le­gen­heid kun­nen red­den. Zii weet niet wat doen. Tuist op dit oogen­blik komt Fred bin­nen, en deze zal haar uit de moei­lij­khe­den hel­pen. Hij heeft voor haar, anders niets dan zijn hart en zijne jeugd, maar juist daa­rom zal zij zijrte vrouw wor­den. Het licht is in haar ont­waakt. De een­vou­dige jon­gen zal haar het geluk goveu.

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Pays de popu­la­tion res­treinte —mais pays heu­reux « où le goût court les rues » — ia Suède a su se conqué­rir une place mar­quante en tête des nations domi­nant le mou­ve­ment géné­ral de Part ciné­ma­to­gra­phique; et ce résul­tat fut moins acquis par l’abon­dance que par des qua­li­tés d’ori­gi­na­lité, de vie, d’émo­tion, en même temps­j­jue par la vue tech­nique

égale et par­fois supé­rieure à celle des meilleures pro­duc­tions d’Amé­rique.

Il est vrai que les œuvres des grands écri­vains Scan­di­naves — Ibsen, Bjornst­jerne Bjorn­son, Knut Ham­sun, Séria Lager­lof, e. a. se prêtent sou­vent de façon par­faite à l’adap- 1 tation ciné­gra­phique; par la vertu d’un art sin­cère, vivant et ému, et sur­tout déli­vré d’une


recherche mes­quine d’ef­fet et de mou­ve­ment, des films comme » Dans les remous », « La montre bri­sée », « La petite fée de Sol­ba­ken », nous entraînent vers le beau, simple, pur et émou­vant.

Il nous a été donné de voir pro­je­ter sur les écrans belges quelques-unes des meilleures pro­duc­tions des pays Scan­di­naves; demain peut-être, aurons-nous l’heur d’as­sis­ter à la pro­jec­tion de Hedda Gabier, d’après le célèbre roman d’Hen­drik Hib­sen.D’autre part, un film sué­dois plein d’au­dace et de sen­ti­ment, inter­prété par Jenny Has­sel­quist, Mathias Taube et Uhro Somer­talmi, verra bien­tôt l’écran: c’est « A tra­vers les Rapides », de la Svenska Film, dont nous aime­rions aujour­d’hui entre­te­nir bis spé­cia­le­ment nos lec­teurs.

Le scé­na­rio nous montre tout d’abord une équipe d’ou­vriers se ren­dant ä Selan­ger pour pro­cé­der aux tra­vaux s’as­sè­che­ment d’un marais. Parmi ces hommes, Pierre Sal­ler­dam fait aus­si­tôt la cour à une jeune fille, Maryt, ser­vante chez un fer­mier, Jean Styn­del. Elle l’ai­me­rait volon­tiers, mais elle croit que son galant la trompe avec une autre fille et, quand l’ou­vrier quitte le pays, c’est une gifle sonore que la ran­cu­neuse Maryt lui octroie pour tout au revoir.

Du temps passe, Maryt finit par épou­ser son patron. Mais elle n’a pas oublié son ancien ami et quand ce der­nier repa­raît devant, elle, tout le passé res­sus­cite et la jeune femme doit s’avouer qu’elle n’a jamais cessé de l’ai­mer.

Aveu­glée par sa pas­sion, elle aban­donne


tout pour le suivre et Pierre l’en­lève dans une barque à tra­vers les rapides écor­nants du Karn­lunge où le frêle esquif bal­lotté, roulé par le tor­rent, est cent fois sur le point d’être englouti par les eaux furieuses. Le couple finit par abor­der un îlot où Pierre pos­sède un gîte som­maire. Là, Marÿt com­prend bien vite que l’amour de cet homme est loin d’être ce qu’elle croyait et un vieux pay­san l’aver­tit que Pierre est incons­tant et volage et que nom­breuses sont les jeunes femmes qui sont déjà venues avec lui.

Aussi, quand Jean Styn­ger, désolé du dé-

part de sa femme, par­vient enfin à la retrc ver, Maryt revient avec lui repen­tante et h<: teuse.

Disons aussi que ce dra­me'donne lieu à r pré­sen­ta­tion des plus belles marines, des pt sages pit­to­resques de la côte de Suède; la pho to est très claire, lumi­neuse à sou­hait, et les per­son­nages jouent avec aisance et natu­rel. ( En résumé, « A tra­vers les Rapides » est on des meilleurs filme des pro­duc­tions Scan­di­naves, qui en compte tant de très bons.

EMKA.

Les sosies à. l’écran

Sous le titre « Effets d’op­tique et trucs », Filma publie une série d’in­té­res­santes études de trucs de cinéma. Ces lignes, signées H* Dia­mant-Ber­ger, ont par­ti­cu­liè­re­ment attiré notre atten­tion cette semaine, en ce qui concerne le pro­cédé des sosies. Nous les repro­dui­sons volon­tiers pour nos lec­teurs:

On a usé et même abusé, au cinéma, des sosies joués par le même acteur, ce qui est obtenu en pre­nant deux vues suc­ces­sives. Dans la pre­mière, qui ne com­porte que la moi­tié du décor, le sosie A est. seul pris; dans la seconde moi­tié, prise à son tour sur la pel­li­cule en cachant la moi­tié déjà impres­sion­née, le sosie B est seul pris. On remar­quera dans ces vues que jamais il ne se passe rien dans une espèce de zone neutre située au milieu du décor et que les sosies ne se touchent jamais et ne se croisent pas. S’ils le font, c’est qu’à ce moment, un acteur de même sil­houette s’est sub­ti­lisé dans l’un des rôles à l’ac­teur double et on ne verra jamais sa phy­sio­no­mie à ce moment. On a obtenu ainsi des tru­quages abso­lu­ment par­faits et dont réel­le­ment on ne s’aper­çoit pas un ins­tant.

H. DIA­MANT-BER­GER.

LA COMÉ­DIE C1NÉ­GRA­PH1QUE

Harold I.​oyld

Clyde Cook, dit « Dudule».

A mesure que le cinéma s’est dégagé de la tutelle théâ­trale — indis­pen­sable dans les débuts — les petits vau­de­villes muets ima­gi­nés par les Prince et les Riga­din — rois éphé­mères durent faire place à des sketchs dont le scé­na­rio avait été bâti avec un souci plus

grand de faire appel aux pos­si­bi­li­tés de réa­li­sa­tion à l’écran.

Il importe de dire d’ailleurs que la bonne for­mule amé­ri­caine qui fit de Cha­riot le vrai roi de l’hu­mour, ne fut point trou­vée immé­dia­te­ment; en France, par­ti­cu­liè­re­ment, s’il faut rendre jus­tice à un Levesque, qui sut faire dans ce genre de remar­quables trou­vailles, ce n’est que petit à petit que l’on vou­lut admettre que les comé­diens de ciné d’outre-Atlan­tique étaient sur la bonne voie. L’Amé­rique, cepen­dant, nous mon­trait des maîtres du moment, Rio Jim et Tom Mix, dont le jeu sou­vent est plu­tôt d’une méca­nique à aspect humain et s’exa­gère encore par la trans­crip­tion pho­to­gra­phique: ce ne sont­que­cul­butes, glis­sades sur par­quets cirés, invrai­sem­blables déraille­ments et acci­dents d’auto sans effu­sion de sang d’ailleurs, for­mant un tout hila­rant, mais las-santà lalongue.Plus amu­santes nous­sem-blent les bai­gneuses en maillot­sa­ve­cHar-ry Polar etZi­goto, et les scènes à la fois

riantes et jolies des Sun­shine Come­dies? entinK les films inter­pré­tés par des ani­maux — Joë Mar­tin, entr’autres, dont nous »avons entre­tenu nos lec­teurs, il y peu de semaines — marquent aussi un grand pas dans la réa­li­sa­tion de l’Im­mour à l’écran.

Trois comé­diens se sont sans contre­dit clas­sés hors pair dans ce genre: Cha­riot, Fatty et Harold Loyld

Du pre­mier, nous avons dit les mer­veilleuses qua­li­tés d'ar­tiste de ciné, et nous ren­voyons d’ailleurs nos lec­teurs au très inté­res­sant livre de Del­luc, trai­tant de Char­lie Cha­plin et de son art

Fatty—quelque peu oublié devant sa récente

mésa­ven­ture qui tour­nera peut-être au tra­gique — s’ex­prime direc­te­ment par l’image, sans qu’au­cune légende visant au comique vienne s’in­ter­po­ser. La cor­pu­lence natu­relle de cet homme l’a incliné à jouer les pas­tiches tru­cu­lents de films cow boy, et l’on ne peut oublier la scène où ce magni­fique mas-

Falty Baby.


todonte décharge fleg­ma­ti­que­ment douze coups de revol­ver dans la direc­tion de son rival, sans pour­tant que ses lèvres quittent un seul ins­tant les lèvres de sa Gar­men­cita ado­rée.

Harold Loyld — «Lui» — s’est plu d’abord comme tant d’autres, à pla­gier lit­té­ra­le­ment Cha­riot; puis enfin, il a fait sa trouée, et s’est dis­tin­gué dans des sketchs plai­sants, où sa mai­greu­ret­su­sil­houette angu­leuse lui ont per­mis de dila­ter à loi­sir la rate des spec­ta­teurs. Son «jeu» cepen­dant, n’a pas le carac­tère per­son­nel des deux autres comiques pré­nom­més, il n’a point su comme eux fixer a un genre ».

Mais à côté de ces rois artistes remar­quables dans l’art de faire naître le rire chez les plus rébar­ba­tifs, il en est vingt autres — vedettes fémi­nines et mas­cu­lines — dont les noms connus suffi sent par­fois à faire rire le spec­ta­teur.

A ces artistes aimés du public, s’est joint ces der­niers temps, une vedette nou­velle, qui si l’on a jugé par ses pre­mières pro­duc­tions, connaî­tra le grand suc­cès et la grande popu­la­rité. Cet homme, c’est Clyde Cook — déjà connu sous le sur­nom de « Du-dulle », celui qui « boit la larme et qui suçe le rire »...

Dan­seur­des­ketchs dans un music-hall, il y fut remar­qué par un direc­teur de la Fox-Film, qui l’en­ga­gea d’em­blée pour faire montre de son talent dans les stu­dios. Clyde Cook s’y révéla, pos­ses­seur non d’un talent acquis, mais d’un don natu­rel de l’hu­mour, et bien­tôt plu­sieurs films inter­pré­tés par le néo-phite furent lan­cés sur le mar­ché: ce fut un suc­cès, une révé­la­tion; Dudule avait créé un • « genre », sus­cep­tible d’amé­lio­ra­tion, certes, mais des­tiné à faire peut-être de lui, dans un ave­nir rap­pro­ché, le rival d’Abru­ce­leet de Char­lie.

S’il faut en croire la courte notice qui nous parle de ce nou­veau prince du rire, Clyde Cook

dit Dudule est décidé à secouer la terre d’un trem­ble­ment de rire; il aurait les pieds gelés, les jambes nicke­lées, la colonne ver­té­brale cir­cu­laire, les nerfs élec­triques, les genoux tire­bou-chon­nants, les join­tures élas­tiques, les muscles flasques, le corps en Sen-Sen-Gum.

On conçoit qu’avec de pareils moyens, un

sketch dont le scé­na­rio est par lui-même déjà amu­sant, doit avoir pour résul­tat un accès de fou-rire continu chez le spec­ta­teur.

Voici d’ailleurs le résumé d’une de ces scé­niètes inter­pré­tées par Clyde Cool(

« C’est le dada de Dudule, gar­çon d'écu­rie, de deve­nir jockey.

La chose le favo­rise. Celui qui doit deve­nir son beau-père vient vendre son che­val de course « Vénus » à son patron.

Dudule le mon­tera. Mais le vieux cour­sier, une anti­quité clas­sée, se croise les membres supé­rieurs pour n’avoir aucune res­sem­blance avec laVé­nusde Milo qui, cha­cun le sait, n’a jamais eu de bras.

Ruiné, Dudule su cepte de gagner lt lOO­dol­lars qui manquent au mari veuf de sa future belle mère, pour payer une dette hur­lante.

11 s’es­saye sur le ring en face de « Mur d’Acier » dont il ne triom­phe­qu’à­grand’ peine et après beau­coup d’as­tuce,

Par bon­heur un savant se trouve dans les envi­rons qui redonne la jeu­nesse à tous les êtres en leur gref­fant des glandes de chim­pan­zés nou­veau-nés, ou autres.

On dote « Vénus » de la glande thy­roïde d’une chèvre et elle ne fait qu’un bond vers le poteau. Dudule a pris le soin de lui mettre aussi un faux nez et elle gagne juste d’un demi museau.

C’est le bon­heur assuré de notre héros et c’est le votre aussi, car le rire désarme, et ce sera le désar­me­ment géné­ral de tous les peuples qui- ver­ront ce film, du moins le pouons-nous espé­rer.

Myn­Nix.

Clyde Cook et les petites femmes des Sun­shine-come­dies, dans Dudule, l’dne et l'her­cule.

A TRA­VERS LES STU­DIOS

Glana Kim­bal Wrung (que noue venons de voir sur l'écran de l um des meilleurs ciné­mas de. la ville dans la «Femme sau­vage» -—en même temps que La .nieuse Gom­stai­noe Tal-madge — dans la comé­die « Les Bas de S-oie »} se ren­dait .un j-oiur en auto au champ devia­tion près d’Ed-enda­lie, quand un jeune homme, sur la route, .pria le chauf­feur de stop­per, et au nom de la loi « non écrite » de la route, demanda la boîte à outils pour une répa­ra­tion à sa moto. En appre­nant qu’il s-e ren­dait au champ d’avia­tion, on le pria de prendre iplac-e dans l’auto. C’était un gar­çon intel­li­gent et extrê­me­ment bien élevé, -et aus­si­tôt arrivé à des­ti­na­tion, il -exprima le -désir de pré­sen­ter l’étoile à ses parents. Quelques ins­tants -après, il -reve­nait dire à la 'grande -artiste; « iMon père vous attend, 'Ma­dame. » Intri­guée de cette invi­ta­tion péremp­toire, et plu­tôt pour faire plai­sir à son pas­sa­ger, -elle rac­com­pa­gna sur-le-champ... d'avia­tion et deux minutes après on la pré­sen­tait, dans les formes, au roi des Belges et à la relin-e Eli­sa­beth.

On tourne

Au cours de l'après-midi, lia Reine rap­pela graffi-Misê­ment les Étais — quelle aiva-it vus — ou Clara Kim­ball ava­lit paru en étoile, et s’in­té­ressa beau­coup aux détails qui lui furent, d-Minés -sur la vie au stu-dio. On les pho­to­gra­phia ensemble, et le Roi -exprima 1-e désir qu’une épreuve de ce film intime lui fû-t envoyée. Ge qui fut fait quelque temps -après, -et on y.​joignit, sui­vant le sou­hait royal, -une copie des « Jeux de la. Jeu­nesse». Résul­tat: -ce der­nier film fut donné en Bel­gique en accom­pa­gne­ment des « -actua­li­tés » 'com­pre­nant quelques dizaines de mètres inti­tu­lées: « Le Roi en Vacances ».

En Alle­magne

L’ex-«o-ceu-pain-t » tra­vaille. Il -est très «occupé » lui-même, en -ce -moment, dans ies stu­dios. Ber­lin ve-ut dei­ve­miir le -centre de 1-a pro­duc­tion 'eu­ro­péenne -— rien que cela; et on compte là-ibas sur l’énoinme mar­ché russe, comme -débou­ché, aus­si­tôt qu'il s’-ouvrira au com­merce libre. -Les Amé­ri­cains -omit ins­tallé outre-Rhin des agences. On- ne re-gard-e pas à l’ar­gent deux films de Joe May avec M. •May vont sor­tir pro­chai­ne­ment: ils ont -coûté cha­cun dix mil­lions d-e mark.

Le « Nep­tune », il y a quelques jours, sous Je titre: « Tour­nons -un film », se demande si on ne va -pas créer -chez nous un mou­ve­ment en faive-ur du cinéma consi­déré -comme moyen d’en­sei­gne­ment -et dis­pen­sa­teur . de sai-ne m-oral-e et d-e .beauté. L’heure est favo­rable: Je mou­ve­ment -même -a com­mencé. Nous revien­drons su-r ce sujet impor­tant — et d’ac­tua­lité.

Le comble

Ecrire sa -propre -his­toire — auto­bio­gra­phie — en diri­ger la pro­duc­tion à l’écran et y jouer le prin­ci­pal rôle: voilà, pro­ba­ble­ment le point, culmi­nant d’une car­rière cinéma togna­phdqi . Arc Light.


ün inter­prète de 1’ “ Orphe­line ” meurt à Lis­bonne

M. Gas­ton Michel.

M. Gas­ton Michel, un des prin­ci­paux artistes de L'Or­phe­line, vient de mou­rir, à soixante-cinq ans, après une courte mala­die, >à. Lis­bonne, où parmi 1 excel­lente troupe de M. Louis Feuillade, il tour­nait on nou­veau film.

La sai­sis­sante figure de Gas­ton Michel est

bien connue des­tons ceux qui suivent le ciné-roman que publie le Jour­nal. Il fut jadis Bar-rabas; il est main­te­nant, l’énig­ma­tique Sakou-nine, de L'Or­phe­line, hau­tain, sar­do­nique, nuancé, de jeu sobre et par­fait: c’est un des meilleurs artistes du cinéma fran­çais qui dis­pa­raît...

Et par l'étrange pro­lon­ge­ment de l’écran, on pourra voir, pen­dant long­temps encore, celui qui n’est plus, agir, pen­ser, tra­duire la dou­leur et la joie...

tnSfT

LE CINÉMA DANS LE DÉSERT

On « tourne » dans le monde entier, et dans les oins les pins recu­lés du monde, des tro­piques. aux pôles, et du Far-West aiu Thi­bet. Dans la ban­lieue de Tunis, un peu au delà du bar Ter­mi­nus quid manque la limite du tram­way (et bien­tôt on ira jus­qu’au lac Tchad — pour­quoi pas?), les hommes à la mani­velle fonc­tionnent: exté­rieurs, scènes de drame, tra­gé­dies du bled. Depuis que les ciné­mas y tra­vaillant, une entre­prise de loca­tion s’y est fon­dée. On y trou ve tout pour les besoins du filim, comme à Los Angeles, à New-York, à Lourdes ou à Paris. On y trouve même des per­son­nages et acces­soires qui saraie.nl di.​ffi-oila­ment four­nis à pre­mière demande par les agences de loca­tion ordi­naires. Voici un menu — avec le tarif:

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