Programme from 12 to 16 Oct. 1924



Booklet

Bron: FelixArchief nr. 1968#886

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A la cam­pagne, dans Denis Car­cide. a rassemblé des snobs et des snobi­nettes dont le seul souci parait l’amuse­ment et la seule règle leu

l'ad­mirable pro­priété de une gar­den-party mod­ern-style

bon

plaisir. Cachés derrière les palmiers du jardin d’hiver.

/ jeux nou­veaux venus con­versent.

' — Alors, ça t'amuse, ce monde là?

— Ça m’amuse et ça ne m’amuse pas. Ça m'intéresse. N’y a-t’il pas de quoi? Ces je­unes filles qui s’émancipent, qui re­jet­tent toutes les règles an­ci­ennes de la morale...

— Oh! de la morale...

— Met­tons, si tu veux, des vieilles con­ven­tions, des con­ven­tions mondaines qui font bien un peu par­tie de la morale, c’est à dire de la règle des mœurs.

— Voilà bien de grands mots.

— Non pas de grands mots, de grands défauts, de pro­fondes er­reurs.

— Tout ça parce que la pe­tite Hélène Forbe et sa sœur Mado por­tent les cheveux à la Ninon...

— Ou à la Garçonne.

— C’est la même chose. Et qu elles ne sont

Deux pho­tos de Glo­ria Swan­son dans Les Femmes Li­bres

de l'ar­gent en Egypte! Comme s’il n’en avait pas assez!

— Ça n’est pas mod­erne pour un sou,

' — Ah, non! il n’est pas mod­erne, le père-Forbe, pas à la page, pas désalé.

— Enfin tout ça...

— Oui, tu as rai­son. At­ten­dons.

Le lende­main matin. Madame Forbe est rentrée seule au logis, les je­unes filles? On ne sait pas. C’est la mode d’au­jourd’hui. Cha­cun va, vient, fait sa vie, selon son

CONTE FILMÉ

Les femmes li­bres

plus les pe­tites oies blanches de nos grand’« mères. Tu trou­ves ça joli, toi, des oies blanches, des saintes ni­touches arriérées, qui ne savent rien, ou qui font sem­blant.

— Celles-ci savent tout ou veu­lent tout savoir et tout faire.

— Le règne de la lib­erté.

— Elles vont plus loin. Elles entraînent leur trop faible maman dans leur sil­lage. As-tu vu cette pau­vre Madame Forbe, toute ra­je­u­nie par

les soins du pro­fesseur de beauté, toute rapiécée,

retamée, re­luisante. Papa Forbe ne la re­connaîtra plus à son re­tour.

— Aussi quelle idée, d’aban­don­ner ainsi son foyer, sa femme, ses filles, pour aller gag­ner


Une scène de Les Femmes li­bres.

Théodore Roberts et les deux prin­ci­paux fémidins dans Les Femmes li­bres.

rôles

caprice. On vit; ylprès? on verra.

Hélène ei Mado sont rentrées au petit

jour. Avant de se coucher elles se

con­tent leurs aven­tures.

— Moi? C'est un vrai roman que cette nuit. Non. Tu me croiras pas. Pen­dant le feu d’ar­ti­fice, je m’étais un peu écartée du groupe des invités. Soudain une aile blanche dans la nuit. C'était un avion qui at­ter­ris­sait sans bruit près de moi.

— Comme tu as dû avoir peur!

— Peur? Ah! mais non! La peur ça n’est pas mod­erne, pas chic du tout. Au con­traire, je me suis avancée vers l’avi­a­teur, un beau brun char­mant, l’idéal de mes rêves. Nous avons causé et...

— Et il m’a enlevée. Oui, ma chère, enlevée. J’ai passé ma nuit dans les airs avec un jeune in­connu qui m a fait la cour la plus mod­erne qui soit et me voici.

— Et me voici! Oh oh I Papa la trou­verait raide tout de même.

— Tu crois? Bee, et toi?

— Oh moi! C’est beau­coup plus sim­ple. Je n’ai pas quitté les sa­lons de Car­cide. Mais j'y ai trouvé aussi à qui par­ler, ou plutôt à qui en­ten­dre. Seule­ment le mien n’était pas un beau brun, c,est un beau blond Il ne court pas les airs, il en fait.

— 11 en fait?

— Oui, c’est un chan­son­niet mondain dont le réper­toire est d'un pi­quant!

— Tant que ça?

— Tant. Et puis ça chauf­fait, au

Miss Swan­son en cos­tume de’ sport.

point qu'entre deux chan­sons d’après-de­main, il m’a pro­posé de m'épouser, comme ça tout de suite. Qu'en dis-tu?

— Ce que j’en dis? Je dis que j'ai som­meil. Al­lons, petiote, fais de beaux rêves, des rêves har­monieux.

— Et toi, planes.

— Plus haut, tou­jours plus haut!

— Pas mal, comme de­vise. Bon­soir.

— Bon­jour, plutôt! Oui bon­jour!

Un jour pour­tant le richissime in­dus­triel J. D. F orbe est rentré d’Egypte, tout heureux de retrou­ver son home mais Dite épou­vanté des mœurs nou­velles qui s’y sont in­tro­duites. Il a raisonné sa femme. Il a morigéné ses filles. Hélène et Mado ont donc décidé de quit­ter la mai­son pa­ter­nelle et de jouir de la lib­erté pleine et entière. Pau­vres Mignon­nesl Per­dues dans leur rêve d’un mod­ernisa me exagéré, elles durent vile déchanter, quand elles se trouvèrent aux prises avec les réalités. En­fants prodigues, elles rentrèrent un jour au logis et se jetèrent dans les bras de leurs par­ents. Papa Forbe fut généreux.

— Vous vous êtes trompées, voilà tout. Sans doute les con­ven« tions mondaines sont de mul­ti­ples en­traves à nos caprices, à nos ins-tincts.En réalité,elles re­posent tout de même sur un fonde­ment néces­saire, la tra­di­tion qui est elle-même le code de la vieille expéri­ence des ancêtres. La tra­di­tion peut changer.

Glo­ria Swan­son de­vant la grille; un en­sem­ble su­perbe, on toi­lette japon­aise riche­ment brodée

évoluer. Elle change, elle évolue, mais lente­ment, comme elle s'est formée. Quand on veut la brusquer, briser tout d'un coup avec elle, on peut éprou­ver cer­taines jouis­sances éphémères, mais on souf­fre, parce qu’on est dans le désor­dre. On souf­fre tant que l'on est rentré dans l'ordre. Com­prenez vous?

— Oui papa.

— Vous avez com­pris, c'est par­fait. Nous pou­vons tuer le veau gras. N'est-ce pas, maman Forbe?

— Oui mon mari.

— Alors, en avant, madame est servie,

Jean BLAISE

ie soit ce qui ravit le plus: la char­mante ap­pari­tion er ou le gril­lage puis­sam­ment ciselé!

Viola Dana, pro­priétaire d’un garage

Voilà que les “stars,, de­vi­en­nent pro­priétaires de garage! Viola Dana, artiste de la Loew-Metro, vient d’acheter un garage situé sur une grande route menant à Los An­ge­les. La seule rai­son de cette ac­qui­si­tion est que, à ce qu’il parait, miss Viola Dana ne peut pas, avec son salaire de 1.500 dol­lars par se­maine, ar­river à join­dre les deux bouts. Pour se créer des revenus supplémen­taires elle n’a rien trouvé de mieux que d’ex­ploiter un garage.

In­utile de dire qu’elle s’est ac­quis tout de suite toute une clientèle com­posée surtout d’artistes de cinéma.

Nous voulons espérer que main­tenant, avec ses émol­u­ments comme “ star „ et ses gains comme garag­iste miss Viola Dana saura se débrouiller.

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Les pas­sionnés du Base-Bail

M'y a quelques temps, une heure était ac­cordée à midi pour jouer, mais il y eut des abus, car cer­tains artistes ne se gênaient pas pour jouer jusqu’à deux heures; c’est alors que les di­recteurs sup­primèrent complètement ce passe-temps.

Doréna­vant tous les artistes au­ront le droit de jouer pen­dant une heure avant le coucher du soleil.

Au­guste et Mau­rice

An­guste et Mau­rice vi­en­nent de se séparer, les larmes aux yeux. Le pre­mier ne veut plus rien faire, le sec­ond re­grette de n'avoir plus rien à faire!!

Au­guste est le chim­panzé de Machin qui vient de tourner un grand film avec comme parte­naire M. Mau­rice de Féraudy.

Le grand artiste du Théâtre Français est, en effet, désolé de se séparer de son fidèle ami. Le film est ter­miné, et-sera présenté prochaine­ment à Paris.

Les ap­pren­tis ne sont plus à la mode.... en Aniérique

A-pro­pos de Buster Keaton, cet artiste reçut dernière­ment d’An­gleterre une let­tre rédigée en ces ter­rpes:

“ J’ai seize ans et crois posséder des dis­po­si­tions pour le comique. Si par hasard vous aviez be­soin d’uri ap­prenti comédien, je vous prie de me le faire savoir! Je serais heureux d’être ap­prenti chez vous pen­dant qua­tre ans ou plus, afin d’ap­pren­dre le métier. Mon père serait dis­posé à vous payer qua­tre shillings par se­maine pen­dant la période d’ap­pren­tis­sage. Dans l’es­poir de re­cevoir sous peu une réponse fa­vor­able, veuillez agréer, etc. „

Buster Keaton lui répon­dit par une let­tre de re­grets, et dans laque­lle il in­for­mait le jeune homme que les ap­pren­tis n’étaient plus à la mode en Amérique.

Au mo­ment même où les pon­tifes de l’art muet, en Amérique par­tent en guerre con­tre les cheveux courts, cer­tains cinématographistes et non des moin­dres se sac­ri­fient pour mon­trer qu’à tout prix il faut résis­ter aux idées de là-bas.

Le pre­mier, Jean Châtaig­nier a sac­rifié ses mous­taches.

Ie sec­ond, Charles Bur­guet a fait couper sa barbe de fleuve...

Qu’ils y vi­en­nent les Améri­cains 1!

Les artistes de Los An­ge­les sont en général des pas­sionnés du base-bail, mais la pas­sion de quelques uns va si loin qu’ils en sont arrivés à faire insérer une clause spéciale dans leur con­trat de tra­vail. Cette clause stip­ule que chaque artiste aura au moins une heure tous les jours pour jouer une par­tie.

IVAN MOSJOUKINE, qui jouera le rôle du Général Bona­parte, pre­mier Con­sul et Em­pereur dans I#1 film Napoléon, sous la régie d'Abel Gance.

PAIfBA/W

Une com­po­si­tion artis­tique du célèbre dessi­na­teur, Steine Stevens, des­tinée à il­lus­trer le dernier film de Dou­glas Le Voleur de Bag­dad.

Un remède con­tre les brûlures causées par le soleil

Le célèbre comique améri­cain Buster Keaton vient de décou­vrir un moyen de guérir rad­i­cale­ment les brûlures causées par le soleil. C’est tout sim­ple­ment de l’eau glacée qu’il faut em­ployer.

Cette décou­verte eut lieu pen­dant que Buster Keaton et sa troupe se trou­vait à Truc­kee, pour la fil­ma­tion de Our Hos­pi­tal­ity (Notre Hos­pi­talité). Keaton avait tra­vaillé pen­dant toute une journée sous le soleil, et le jour suiv­ant Keaton con­stata en se lev­ant que sa peau était cou­verte de bour­sou­flures.

Pour les be­soins du film il dut plonger dans le lac qui se trou­vait à prox­imité et dont l’eau était glacée. Quelle ne fut pas sa sur­prise en sor­tant de ce bain forcé, de con­stater que ces brûlures avaient presque complètement dis­paru.

Hor­resco Ref­er­ens...

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I CRO­QUIS BELGO-HOL­LAIÏDAIS |

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Vue d'extérieur prise en Hol­tende.

Nous évo­quions dernière­ment la sil­hou­ette gra­cieuse de Mejuf­frouw Annie Bos, la gr­rande étoile de nos voisins d'outre-Mo­erdijk; nous di­sions que, dans un avenir proche, cette gloire de l'écran néer­landais ul­lait venir, ac­com­pagnée de son régis­seur, M. A. Benno, et flanquée d’une im­por­tante troupe d'artistes belges et hol­landais, tourner les extérieurs d'un film im­por­tant à Mache­len-lez-Vil­vorde.

Or, voilà qui est fait à présent. Mooi Ju­ultje van Volen­dam — c’est le titre orig­i­nal de l'œuvre — a été mis sur chantier, dans les grands stu­dios de la Belga, loués à cet effet pour une quin­zaine par

1’ « Actuel Film ». Fuis, met­teur en scène et in­terprètes ont con­tinué les pièces de vue, pour ce qui con­cerne les extérieurs, « aux lieux mêmes de leur résidence habituelle » — comme di­s­ait notre confrère Rou­vray. — Et cette réal­i­sa­tion faite — par­tie en ter­ri­toire belge — et par­tie en terre batave, avec un heureux as­sem­blage d’éléments des deux pays, nous per­met au­jourd’hui d’écrite une page de cro­quis « belgo-hol­landais ».

Ce n’est pas sans intérêt que nous avions suivi cette col­lab­o­ra­tion; et le jour même du départ de la troupe pour les brumes du Nord, nous voy­ait

Scène d'intérieur, prise dans le stu­dio de la “ Belga „ à Macheleri-lez-Brux­ellès.


errer en­core dans le stu­dio presque désert, où seuls sub­sis­taient de l'ac­tivité des heures précédentes, des décors de cham­brette, de cabaret et d'al­cove, qui avaient en­cadré l'ac­tion très at­tachante du film.

Notre com­pa­tri­ote Rasquin — at­taché lui aussi è 1' « Actuel Film », et en qualité de représen­tant pour la Bel­gique, et en celle d’in­terprète — nous fit les hon­neurs du « plateau ». Et nous évoquâmes avec lui les scènes prin­ci­pales qui furent prises à Mache­len: la mort de la maman, les tableaux animés au café — ou le baas défend de danser, et met sans autre forme de procès les am­a­teurs de chorégra­phie en cham­bre à la porte de son étab­lisse­ment, d’autres tableaux en­core de la vie privée des pêcheurs volen­dammois.

— C'est un film qui fera son chemin, celui-ci, nous ras­sure notre cicérone. Nulle crainte qu’il ne soit goûté par le pub­lic belge comme par celui qui fréquente les

Pas de décors, mais de véri­ta­bles maison­nettes de pêcheurs Volçndamois à l'arrière plan de cette scène où les artistes prin­ci­paux de Mooi Ju­ultje ap­pa­rais­sent de­vant l'écran; à gauche: deux por­traits de la célèbre vedette; au dessus: de la fille du vil­lage; au dessous: en belle toi­lette de soirée. A droite: en­core deux scènes du film; celle d'en bas, Ju­ultje auprès de sa mère mourante, prise à Mache­len.

« bio­scopen » de nos voisins; « les Jan­t­jes ». autre œuvre hol­landaise, et dans son essence et dans sa présen­ta­tion, n'a-t-elle pas tenu l'af­fiche avec un grand succès à Brux­elles et à An­vers? Ce qui put être réalisée avec cette comédie, le sera à plus forte rai­son avec la pro­duc­tion montée par M. A. Benno. Cela, d’au­tant plus qu’1« Actuel-Film », la firme éditrice, n’a point lésiné cette fois, et a com­pris que des sac­ri­fices fi­nanciers étaient in­dis­pens­ables pour créer une œuvre durable, d’une tech­nique par­faite, et par­tant d’un ren­de­ment com­mer­cial cer­tain.


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V°ici les beautés, im­portées de France — et de Bel­gi­ciue — qui col­la­borent avec dVl. Fred Niblo pour la mise à Förnön 1 Gt* ej, Hurde gauche à droite. Di­rec­tor Fred Niblo, Madame Fanny Cauz­zoe (née Berth­elot), Yvette Bro­han, er lande Brod­heoux, Olga Calve, Hen­nette Grandin, Alice Storey, Hen­ri­ette Lux, Chris­tiane Ives, Mar­celle Baas, virette Le Fur, Andrée Mau­nier,.Si­mone Dar­bel, Princesse Sameyama, Yvonne Pon­tri­anne, Lea Nag­gar, Lu­ci­enne Mas­set.

Ben-Hur„ à l’écran

Nous lisons dans le Roman Mer­cury, jour­nal d'in­for­ma­tion améri­cain édité à Rome, les détails suiv­ants con­cer­nant les prises de vue de Ben Hur.

« Les jolies femmes de Rome au­raient dû mieux veiller à leurs lau­ri­ers. En effet, vingt beautés parisi­ennes ont été invitées à col­la­borer à l’œuvre nou­velle.

« Elles furent amenées ici de Paris par Bess Mendyth, un des meilleurs scénar­istes améri­cains, pour tourner des scènes im­por­tantes de Ben Hur, pro­duc­tion exécutée au Quadraro par le Di­recteur Général Fred Niblo.

« Miss Mendyth a con­voqué à Paris des cen­taines de je­unes femmes parmi lesquelles elle choisit celles qui sem­blaient con­venir le mieux pour les rôles qu’on leur at­tribuerait. »

Or, une de nos com­pa­tri­otes. Made­moi­selle Fer­nande Brod­heoux nous écrit de Rome:

« Je suis ici pour tourner le grand film Ben Hur-, je suis la seule belge engagée, les dix-sept autres sont françaises. D’après les décors et les cos­tumes, on peut déjà voir que ce film sera une mer­veille surtout sous la di­rec­tion du grand met­teur en scène Fred Niblo.

« Le jeune pre­mier Bra­mon Na­vorro se dépassera dans ce film, il est déli­cieux.

« Si vous voulez met­tre les pho­tos ci-jointes dans Ciné-Re­vue vous pou­vez. »

11 était évi­dent que nous ne per­dri­ons pas l’occa-

Made­moi­selle Fer­nande Brod­heoux, notre com­pa­tri­ote, at­tachée à la troupe du " di­rec­tor „ améri­cain Fred Niblo, aux fins de tourner Ben Hur, l'œuvre im­mortelle qui fut un im­mense succès de li­brairie et qui promet d’en être un aussi grand à l'écran.

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sion de présen­ter à nos lecteurs et lec­tri­ces, une des beautés qui il­lus­treront de leur charme et de leur tal­ent, l’œuvre im­mortelle qui aura les hon­neurs de l'écran; surtout que la jolie artiste dont nous pub­lions le por­trait est une belge, dont le nom peut-être sera un jour l’égal de celui des grandes vedettes de France et d’Italie.

Bon succès au met­teur en scène et aux in­terprètes de Ben Hur, félic­i­ta­tions et en­cour­age­ments à notre char­mante com­pa­tri­ote Fer­nande Brod­heoux.

CINÉ-RE­VUE.

DU CINÉMA A LA PHIL­AN­THROPIE

Jackie Coogan part en croisade

Quel est, dans le monde en­tier, le petit garçon le plus pop­u­laire? C'est assurément Jackie Coogan, que con­nais­sent et ai­ment des mil­lions et des mil­lions d’habitués du cinéma. Son jeune tal­ent a con­quis les foules de tous les con­ti­nents. Lais­sez-moi vous an­non­cer que Jackie Coogan va de­venir plus pop­u­laire en­core et qu'il va être le héros bi­en­fai­teur d'une cen­taine de mil­liers de gosses de son âge qui, dans le Proche Ori­ent, sont les vic­times in­no­centes des ter­ri­bles réper­cus­sions de la guerre. Vous aimerez cer­taine­ment l’anec­dote, vous la lirez avec intérêt, vous la racon­terez à votre tour, vous la re­tien­drez.

Jackie Coogan vi­vait heureux à Los An­ge­les, en Cal­i­fornie, la grande ville du cinéma améri­cain, lorsqu'il ap­prit qu’il y avait en Grèce et en Asie Mineure des mil­liers et des mil­liers d’en­fants man­quant de tout, nour­ris à grand peine à cause de leur nom­bre, par des sociétés de sec­ours. L’en­fant, gâté par les tri­om­phes, s'émut en pen­sant aux en­fants mal­heureux du Lev­ant, il conçut un pro­jet pour leur venir en aide. 11 en a réalisé la première par­tie. Il est allé de Los An­ge­les à New-York, en s'arrêtant à Kansas City, Chicago, Détroit, In­di­anapo­lis, Louisville, Cleve­land, Pitts­burg, Cincin­nati, Newark, Brook­lyn et Boston. Dans toutes ces villes, Jackie a prêché la charité, la générosité. Il a dit: « Je vais sauver les en­fants qui souf­frent. Aidez-moi, que cha­cun me donne une obole, du lait con­densé et, avec l’aide de la grande société The Near East Re­lief (Sec­ours au Proche Ori­ent), j’irai dis­tribuer cela là-bas, où il y a tant d’in­for­tunes qui parais­sent sans es­poir ».

Et Jackie Coogan a pu réunir ainsi un charge­ment de un mil­lion de dol­lars — dix-huit mil­lions de francs. — Le « Mil­lion dol­lars cargo of Milk »

vogue vers les pays où les en­fants meurent de faim.

Au début de sep­tem­bre, le « Kid » s’em­bar­quera à son tour, fera une vis­ite à Lon­dres, résidera à Paris une se­maine, s’arrêtera à Rome, puis gag­n­era la Grèce, l’Arménie, la Syrie et la Pales­tine où dans les or­phe­li­nats du Sec­ours au Proche-Ori­ent, des mil­liers d'en­fants anx­ieux at­ten­dent la venue de ce Croisé mod­erne, de ce Croisé qui n’a pas en­core dix ans, et qui va leur dis­tribuer généreuse­ment les trésors de l'Arche mer­veilleuse.

Jackie Coogan à Lon­dres.

L'en­fant prodigue visita entre autre, avec ses par­ents, la Tour de Lon­dres, où noirs voyons ici le gar­dien-chef, dans son pit­toresque cos­tume, lui souhaiter la bi­en­v­enue.

Jackie voy­age avec ses par­ents, à ses frais, pour ne pas gr­ever le bud­get du Near East Re­lief. Sa maman n peur que d’une chose: que .trop d’en­t­hou­si­astes, lorsque Jackie paraîtra en pub­lic à Lon­dres, à Paris, à Rome ou en Grèce, ne veu­lent l’em­brasser. Le baiser est un ter­ri­ble prop­a­ga­teur de mi­crobes. Ac­clamez Jackie Coogan, mais ne l’em­brassez pas, c’est le vœu mater­nel.

Certes, nous ac­clamerons Jackie.

Paul-Louis HERVIER.

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Pe­tites nou­velles

* * * C’est au Ciné-Madeleine que sera réservée l’ex­clu­sivité de La {ßiere, le beau film de Léon Poirier, d'après le roman d’Alphonse Chateaubri­ant.

* * * Près de Daw­son-City en Amérique, il y a une pe­tite hutte de trappeurs dans laque­lle le célèbre écrivain améri­cain, Robert W. Ser­vice com­pose son fameux poème sur le Yukon, T>he Shoot­ing of Dan 5%Cac Grew. Cette pe­tite hutte a été con­servée re­ligieuse­ment par les au­torités de l’Alaska et Clarence Bad­ger, le met­teur en scène de la Métro Gold­wyn a obtenu l’au­tori­sa­tion d’y tourner cer­taines scènes du film qu’il a tirées du fameux poème,

* * * Un étab­lisse­ment, qui fut longtemps un cabaret pour chanteurs mont­martrois sous la di­rec­tion de Mar­tial Boyer et qui con­nut le succès, du temps de Charles Fal­lot, change sou­vent de genre. 11 re­de­vient au­jour-, d’hui “Ciné-Car­il­lon,, et ouvre avec Les Trois Lumières.

* * * On s’éton­nait en France de la dis­pari­tion de la char­mante artiste améri­caine Na­talie Tal­madge. Cela fai­sait plus de deux ans qu’on ne la voy­ait plus à l’écran.

Na­talie Tal­madge avait quitté le cinéma pour épouser Buster Keaton (Malec). Nous al­lons la revoir très prochaine­ment aux côtés de son mari dans un des derniers films de celui-ci: <£ACotre Hos­pi­talité, réalisé pour la Métro-Gold­wyn.

* * * Jean Kemm com­mencera bientôt Le {ßossu, d ’après le chef-d’œuvre de Paul Féval. Les prin­ci­paux in­terprètes seront Gas­ton Ja­quet, Paul Guidé. Pré fils et Jarna.

* * # Louis Feuil­lade adaptera bientôt au cinéma Suzette, une pièce très sen­ti­men­tale et fort jolie de Brieux.

* * * Charles Lamy, re­tour de Vi­enne, a vu là-bas le fameux film de Ver­sailles. Ce film ob­tien­dra, nous a-t-il dit, un succès in­ter­na­tional.

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* * * Mosjoukine prépare 1975, dont il a écrit le scénario et dont il sera aussi le réal­isa­teur et le prin­ci­pal in­terprète.

* * * M. Fran­cis Mar­tin, le réal­isa­teur et l’in­terprète du film Un Sol­dat in­connu, a com­mencé à tourner un nou­veau scénario. Un Qamin de {Brux­elles, in­terprété par l'au­teur et Mlle Zuzanne Chrity, M. William Elie et le petit Léo-Adel, jeune prodige de dix ans chargé de per­son­ni­fier un Ketje de Brux­elles.

* * * Robert Mac Kim est un ac­teur de la Metro-Gold-wyn que nous ver­rons aux côtés de Mae Mur­ray dans tTX­Cad­e­moi­selle tTfâid­night.

Mac Kim est né en Call forme, à San Jac­into en 1887. 11 a fait ses études à San Fran­sisco, puis a com­mencé sa carrière à l'écran avec Para­mount. Un de ses films où il fut le plus re­marqué est Le Signe de Zorro qu’il a tourné avec Dou­glas Fair­banks. Les cri­tiques améri­cains sont unanimes à sig­naler sa bonne in­terprétation.

* * * Jean Ep­stein, qui vient de ter­miner pour Al­ba­tros Le Lion des Mfo­gols, avec Ivan Mosjoukine, Lis­senko, Camille Bar­dou, etc., va com­mencer bientôt la réal­i­sa­tion de L'Af­fiche, dont le scénario a été écrit par sa sœur, Mlle M.-A. Ep­stein.

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numéro du modèle dont on désire re­cevoir le pa­tron découpé; 3) le nom et l'adresse de la des­ti­nataire-

*2? vb yTv\ .Vous ne dou­tons pas que nos lec­tri­ces ne ti­en­nent à prof­iter, nom­breuses, de ces avan­tages, et nous * v if \ v nous pro­posons d'en of­frir bientôt d’autres égale­ment intéressants h tous ceux qui ai­ment et lisent

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Crois heures du matiq

Fut-il ja­mais plus vi­o­lent con­traste qu’entre Betty Winthrop et ses par­ents? Tan­dis que Betty mène une ex­is­tence déréglée, sa livrant aux plus ex­trav­a­gantes folies, risquant sa répu­ta­tion, sa santé, le papa Winthrope est l’ex­em­ple de toutes les ver­tus. Il en est une pour­tant qu’il ne pra­tique pas, c’est sans doute la plus généreuse de toutes: « le par­don ». De­vant les frasques de sa fille, de­vant son irrévérence pour sen au­torité pa­ter­nelle, il reste in­flex­i­ble, et la maman, com­patis­sante comme toutes les vraies ma­mans, aura beau sup­plier son mari, celui-ci ne re­tien­dra pas la jeune fille qui s’en va téméraire et révoltée dans l’in­connu de la grande cité, dans cet in­connu plus grand et plus ter­ri­ble en­core qui s’ap­pelle la Vie. Et la voilà aux prises avec toutes les dif­fi­cultés, tous les dan­gers de la néces­sité et de la soli­tude. Où sont-elles les heures de jadis où Clay­ton Web­ster et elle avaient formé les plus doux pro­jets d’avenir? Ils s’étaient fiancés et cette bague c’est le sym­bole sacré par lequel ils s’étaient à ja­mais promis l’un à l’autre. Clay­ton, où est-il main­tenant? T’a-t-elle1 assez hu­milié, mar­tyrisé? Et lui de1 loin a con­tinué à veiller sur elle. Elle a main­tenant, des plus basses be­sognes où elle avait dû de­scen­dre, retrouvé la sit­u­a­tion qui répond... à ses in­stincts de jeune écervelée, voulant vivre sa vie, indépen­dante, cour­tisée, s’of­frant tous les plaisirs fac­tices et ru­ineux, s’usant à passer les nuits dans ces étab­lisse­ments où le moins qu’une, femme puisse per­dre, c’est le re­spect d’elle-même. Hugo von Stro­hen est son mau­vais génie. Il l’a retrouvée et tirée de la misère où elle se débat­tait et sans qu’elle s’en doute, c’est lui qui paie, de son ar­gent, les ap­pointe­ments qu’elle touche et les succès que lui font toute une bande d’amis com­plaisants. Hugo von Stro­hen ne fait rien pour rien. Ar­rive l’heure où il veut se payer de ses sac­ri­fices et de sa pa­tience. Alors Betty com­prend,. heu-

PRO­GRAMME du 12 au 16 OC­TO­BRE

1. Dans le Sud

(marche)

W. Mid­dle­ton

L’Ac­tion Di­recte

comédie

3. Par Monts et par Vaux . . E. Gillet

grand drame mod­erne in­terprété par Con­stance Bin­ney et Mary Carr

Pen­dant la Pause

Récital pour Orgue

PRO­GRAMMA van 12 tot 16 OC­TO­BER

1. In het Zuiden

(marsch)

W. Mid­dle­ton

De Daad bij het Woord

tooneel­spel

3. Over Berg en Dal

E. Gillet

groot drama ver­tolkt door

Con­stance Bin­ney en Mary Carr Ô

Ti­j­dens de Poos

Récitaal voor Orgel

Se­maine prochaine

Le grand film d’art

Le Chant de l’Amour Tri­om­phant

in­terprété par

Madame NATHALIE KO­VANKO

reuse­ment pour elle, qu’il n’est pas trop tard. Mais que de mal­heurs elle a semé au­tour d’elle! Un en­fant à moitié tué par l’au­to­mo­bile dont elle a fait forcer la vitesse, Clay­ton con­damné et em­pris­onné. Elle n’a pas été moins fu­neste à ses pau­vres par­ents. La mai­son fa­mil­iale a été ven­due et, comble de honte, son acquéreur a fait de la mai­son autre­fois si. re­spectable, le plus mondain et sans doute le plus im­moral des danc­ings! C’est là qu’à l’in­stant fatal, au mo­ment d’être à ja­mais per­due pour les siens et .pour le fidèle Clay­ton qui s’en al­lait désespéré vers une terre qui lui sera moins cru­elle, qu’elle ob­tient le par­don du vieux père, trop heureux d’em­brasser l’en­fant qu’en dépit de ses principes rigides, il n’a ja­mais cessé de chérir. Jusqu’à Clay­ton, à la minute où le bon­heur sem­ble à ja­mais perdu pour lui, qui reprend pos­ses­sion de celle qui dans les aven­tures les plus dan­gereuses de sa vie mondaine était tou­jours de­meurée digne du brave et loyal ami, dont la ten­dresse in­tel­li­gente et fidèle aura mérité les heures ex­quises si douloureuse­ment at­ten­dues.

prie Qur ’s mor­gens

Een jong meisje — Betty Winthrope — met een op­standi­gen vri­jhei­d­szin, ver­laat oud­er­lijk huis en geliefde om zich in het volle1, ver­gulde leven te wer­pen, tot zij ein­delijk het besef kri­jgt harer op­per­ste roekeloosheid, wan­neer puinen en smarten zich rond haar op­stape­len en zij hulpeloos ver­loren schi­jnt.

De vergif­f­e­nis van den vader en die on­wankel­bare trouw .van den geliefde zullen haar red­ding zijn.

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