Programme from 13 to 17 Jan. 1924



Booklet

Bron: FelixArchief nr. 1968#595

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nOTRE VEDETTE!

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Me voiçi em­bar­rassé, I-ecteur. La rai­son: il me sem­ble avoir épuisé, au cours de précédents « por­traits » de vedettes, toute la série des épithètes lauda­tives dont dis­pose mon vo­cab­u­laire, pour met­tre en lumière le tal­ent, la grâce, la force ou la beauté de ceux et de celles qui, dans tous les pays du monde, ti­en­nent fière­ment le flam­beau du VII0 Art. Certes, mes en­t­hou­si­asmes sont tou­jours sincères, mais qu’y puis-je si, obligé de fouiller chaque se­maine la vie et les œuvres d’une autre étoile, mon caprice et mes goûts ver­sa­tiles sem­blent ne vouloir ren­dre hom­mage qu’à la dernière en date.

C’est qu’elles sont tant, ces stars mas­cu­lines et féminines, blondes Scan­di­naves, brunes Polon­aises ou Françaises, Ital­i­ennes aux re­gards de feu, Améri­caines volon­taires et sportives, ou pâles An­glo-Sax­onnes. Pour­tant, point de mea culpa, puisque mon ad­mi­ra­tion re­nou­velée reste éminem­ment sincère; puisqu’au­jourd’hui, quoique j’en dise, c’est en­core en toute spon­tanéité que je veux ren­dre jus­tice à l’une des très jolies an­i­ma­tri­ces des écrans français.

La voir, dans un de ses nom­breux rôles je­unes et can­dides, c’est sen­tir mon­ter en l’es­prit et au cœur, comme un vin généreux, l’en­t­hou­si­asme et peut-être l’amour; c’est vivre plus in­tensément, en con­tem­plant cette mu­tine poupée blonde, fine, racée, ex­quise comme un Saxe.

Son auréole de friselis est un rap­pel aux vins pétillants du Pays Rémois, où naquit Andrée. Elle était en­core je­unette que déjà un met­teur en scène de ciné fut frappé de sa grâce fraîche, mod­este et jolie; il se dégageait d’elle un charme d’ex­pres­sion tel que notre réal­isa­teur n’hésitât pas à écrire pour elle un scénario tout neuf et qui de­vait lui ou­vrir les portes de l’Art nou­veau.

Elle plut, elle fut — c’est un cliché, sans doute, mais ici une vérité — elle fut une révé-


Andrée Bra­bant dans «La Mai­son Vide». l'ne -«cène de « La Mai­son Vide» avec Andrée Bra­bant.

la­tion. Sa sim­plicité même fit tourner plus de têtes en quelques mois que les masques les plus pho­togéniques vus jusqu’alors. Elle avait du car­actère, si l’on admet que la spon­tanéité, le geste na­turel, l’émo­tivité, l’in­tel­li­gence, sont des qualités pro­pres à for­mer d’ex­cel­lents artistes d’écrans. Une sûreté de soi, un main­tien décent et des jeux de phy­s­ionomie riches en ex­pres­sion; si tout cela ne révèle point le tal­ent, j’en ap­pelle à l’avis de tous les cri­tiques dont les suf­frages d’une una­nimité in­ac­cou­tumée classèrent défini­tive­ment la débu­tante parmi les vedettes les plus cotées de France et du monde.

Les films créés par elle for­ment une ample col­lec­tion, si l’on tient compte que MUo Andrée compte à peine vingt print­emps. Sans les rap­peler tous, citons Le Droit à la Vie, Les Tra­vailleurs de la Mer, Tra­vail, La Rose, La Ciga-g are tie, La Poupée du Mil­liar­daire, La Mai­son Vide; mais il en est un surtout où ses tal­ents d’artiste se sont donnés libre cours, c’est Le Rêve, d’Emile Zola. Elle a per­son­nifié ce rôle mys­tique d’Angélique d’une façon telle que ce hlm est cer­taine­ment une des meilleures pro­duc­tions françaises.

Sa dernière création est un film feuil­leton, édité par Pathé et publié par le Jour­nal, in­ti­tulé « Tao ».

Ses pro­jets pour l’avenir sont de persévérer dans l’art ciné-graphique; d’autre part, ayant reçu des propo­si­tions d’un au­teur dra­ma­tique, Andrée Bra­bant compte met­tre en re­lief au théâtre les qualités na­turelles qui ont fait d’elle une Star de l’écran.

Notre vœu est que la scène ne nous ar­rache pas la jolie vedette, si

bien faite pour les salles d’écran: « N’ou­blie? pas, belle Etoile, quelle pub­lic du ciné fut votl pre­mier, votre plus fidèle ad­mi­ra­teur...»

MARNIX.

NOU­VELLES

Dou­glas Fair­banks gagne un pro­ces in­tenté con­tre cer­taines com­pag­nies améri­caines qui coupaient et réédi­taient ses an­ciens films. — Une des plus grandes et des plus im­por­tantes déci­sions en ce qui con­cerne les copy­rights des hlmsi cinématographique vient d’être prise à la Di­vi­sion d’Appel de la Cour Suprême de New-York en faveur de Dou­glas Fair­banks conre M. Yyman Winik, le di­recteur de la Film Cor­po­ra­tion, la Com­pag­nie Ma­jes­tic Mo­tion Pic­ture et la Tri­an­gle Film Cor­po­ra­tion.

Le juge­ment a in­ter­dit aux dites com­pag­nies de rééditer et de re­con­stituer cer­tains films de Dou­glas Fair­banks en réduisant leur longueur et en les trans­for­mant en films de deux par­ties avec suite entre eux, ce qui con­sti­tu­ait une sért plus ou moins longue de films montés en deux par­ties.

Un prix qui tombe bien.— Miss Kim­ball, qui habite la pe­tite ville de Apalachicola, en Floride, vient de gag­ner le prix de 10,000 dol­lars à un con­cours de scénar­ios. Le sien porte comme titre Chaînes brisées et est primé par la Gold­wyn Cos­mopoli­tan. Miss Kim­ball n’a pas quitté sa be­sogne du­rant qua­tre ans, temps qu’elle em­ploya entière­ment à son scénario.

Comme on le voit, persévérance trouve tou­jours sa récom­pense.

Encor» nu» scène d’une dos plus jolies exécu­tions d’Andrée Bra­bant: «La Mai­son Vide».

EE LLE

Al­fred Green et son in­terprète Thomas Meighan, se préparant*à tourner « The Man who saw to mor­row ».

Les dieux artistes vi­en­nent de quit­ter l’hy­dravion qui les a con­duits aux toux de prises de vues.

Thomas Meighan avi­a­teur. — Rien de ce qui a trait au sport ne doit rester étranger à un ou une star de ciné. Ex­em­ple: Mai ghan, déjà ex­pert en boxe, f nata­tion, équi­tation, et «fingt autres ex­er­ci­ces physiques. Voilà-t-il pas qu’il est prêt de conquérir son brevêt de pi­lote? Du moins a-t-il dû se per­fec­tion­ner dans l’art du vol pour rem­plir à sat­is­fac­tion un rôle de pre­mier plan dans The Man who saw to Mor­row.

A New-York, Rosi ta ba' tons Us records. — h Rosita, chanteuse des rues », le dernier hlm de Mary Pick ford passera si­mul­tanément dans les plus grandes villes d’Amérique. Il a été déjà présenté à New-York et à Chicago. Le pub­lic s’est présenté si nom­breux au Capi­tol, le plius grand cinéma d’Amérique, que

M. Henri Baudin dans son stu­dio.

Rosita » a battu tous les re­tords et, de­vant l’af­flu­ence, la di­rec­tion du Capi­tol a dû pro­longer d’une se­maine îa pas­sa­tion du film. A Chicago, « Rosita, chanteuse des rues» a passé à l’Orphéum The­atre. Ce théâtre n’a ja­mais connu, depuis dix-sept ans qu’il ex­iste, des re­cettes aussi élevées.

<( Rosita » est le meilleur film de l’année, dit Mae Tinee dans The Tri­bune. L’ac­tion ne se ralen­tit pas un seul in­stant, il n’y a pas une sec­onde d’ennui. Je suis en ad­mi­ra­tion de­vant « Rosita » de la pe­tite Mary! Mais quelle trans­for­ma­tion! Mary est de­v­enue une femme main­tenant! Du com­mence­ment à la fin on s’aperçoit du génie et de l’art de l’artiste et du met­teur en scène.

« Rosita » est un film en huit par­ties, qui pro­cure le 5


plus agréable des di­ver­tisse­ments dit « {’Op­ti­mist » de 1’Evening Amer­i­can. Ce film nous révèle beau­coup de choses. En pre­mier lieu que Mary est tou­jours notre pe­tite Mary, qu’elle nous re­tient par son charme déli­cieux et qu’elle se révèle en­core une plus grande artiste dans un rôle de car­actère. Rarement nous avons admiré un jeu aussi par­fait, rarement les scènes de foules ont été si bien réussies. Tous aimeront « Rosita » et seront comme tou­jours fascinés par la grâce de « notre Mary ».

VAutre Aile. —- Cette pro­duc­tion, an­noncée à Paris, est bâtie sur un scénorio de C. F. Ca-nudo, l’ar­dent cinéaste ar­raché à ja­mais à l’ad­mi­ra­tion des « Amis du VIIr Art », réalisé par Dal Medico, avec An­dri­ani comme met­teur en scène. La photo ci-jointe nous mon­tre les in­terprètes, prenant un in­stant de repos au Bour­get. On re­mar­quera, de gauche à droite, M. Deublin (chef pi­lote de la Com­pag­nie Franco-Roumaine de Nav­i­ga­tion aéri­enne, com­man­dant de groupe, 21 Boches à son actif, es­capes in­terprètes de «L’Autre Aile», goûtant un in­stant de repos au Bour­get.

Baudin at home. — L’in­terprète de Sarati le Ter­ri­ble, qui rem­plit divers autres rôles de vi­lain, est en famille et « in the street » le meilleur des hommes. Nous avons eu l’heur de le présen­ter dernière­ment à nos lecteurs sous l’as­pect d’un autre Alain Ger­bault. Voici qu'il nous per­met de jeter un coup d’œil dans son home, le plus artis­te­ment agencé qui se puisse imag­iner. Et tou­jours, en papa modèle, il pose (oh! si peu) de­vant l’ob­jec­tif, avec son petit Pierre auprès de lui.

Une nou­velle rose « Maty Pick­ford. - A une récente ex­po­si­tion d’hor­ti­cul­ture en Cal­i­fornie, M. Fred. H. Ploward, de Los An­ge­les, a exposé de mer­veilleuses créations flo­rales qui ont l'em­porté de nom­breuses médailles. La plus belle de ces créations est une mag­nifique rose que M. Howard a dédiée à la « pe­tite bien-aimée du monde ». M. A. D. Houghton, de l’Uni­ver­sité de Cal­i­fornie, en dédiant la rose à Mar}' Pick­ford, a loué le génie moral et très artis­tique de la gra­cieuse artiste.

drille des Ci­gognes), Jean Murat, André Ber-traux, M. Juge (de la Com­pag­nie Franco-Roumaine), Marthe Fer­rare Charles Vanel, Dal Medico et l’opéra­teur Dan­tan.

Une 0-pin­ion re­ligieuse.— Le Rev. F.H. Nel­son, de Cincin­nati, dans l’Ohio, a déclaré, lors d’une réunion à Colombes « Que le Cinéma était une in­dus­trie comme les autres, et qu’elle met­tait à con­tri­bu­tion des gens de la meilleure société. Dans toutes les af­faires, il y a du bon et du mau­vais, il faut faire la part de cha­cune, et veiller à ce qu’on ne trouve pas du scan­dale là où il n’ex­iste pas ».

Les Sou­venirs de la Guerre. — Le chef d’Etat-ma­jor de la sec­tion his­torique du War-Ofhce de Wash­ing­ton vient de faire savoir aux jour­nal­istes qu’on al­lait brûler un tas d’archives et qu’ils avaient à pho­togra­phier ce qui pour­rait con­stituer des sou­venirs pour les généra­tions fu­tures. Plusieurs films ont été mis de côté ainsi qu’un cer­tain nom­bre de pho­togra­phies. Et main­tenant on peut brûler.

Louiset tra­vail­lait à Mar­seille quand il ap­prit par un com­pagnon venu de son patelin, que sa sœur Blanche était fiancée à Robert Es-tève.

\Ce qu’il ne savait pas, v_ était le mal qu’avait eu Robert Estève pour faire agréer ses avances. Certes, le brave père Césarin qui con­sidérait tou­jours Blanche comme sa fille se trou­vait flatté des recherches du châtelain. Il s’enorgueil­lis­sait d’avoir un mar­quis pour gen­dre.

Mais la jeune fille n’ou­bli­ait pas Louiset. Elle ne pou­vait ar­racher de son cœur cet amour qu’elle croy­ait coupable. D’au­tant plus que le mar­quis lui ap­pa­rais­sait comme un être orgueilleux, plein de préve­nances, certes, pour sa jolie fiancée, mais de préve­nances sans grâce ni at­ten­drisse­ment.

Elle se de­mandait par­fois si quelque mo­bile se­cret n’avait pas déter­miné Robert à l’épouser.

Les femmes ont de ces pressen­ti­ments.

/ j Dans les af­faires sen­ti­men­tales elles possèdent un in­stinct presque in­fail­li­ble.

Blanche ne se trompait pas. Robert Estève savait, par un clerc du no­taire, que le vieux mar­quis avait de son vi­vant déposé chez son no­taire une somme de 800,000 livres, qui de­vait

être versé à Blanche Césarin, le lende­main de son mariage.

L’af­faire en valait la peine.

Le faux mar­quis avait aus­sitôt décidé d’épouser, coûte que coûte, la jeune fille et, une fois touché la somme, ma foi, on ver­rait.

Louiset s’apprêtait à quit­ter Mar­seille, pour aller en­sevelir plus loin en­core sa peine et son misérable amour. A la Com­pag­nie des Indes Françaises, où il rete­nait sa place, le di­recteur, en­ten­dant son nom, lui dit:

— Césarin? se­riez-vous par­ent d’un cer­tain Joseph Césarin?

— C’est mon père, dit le jeune homme.

— Va bene, reprit le di­recteur, je dois lui faire par­venir, de la part d’une cer­taine dame Blanche Lam­bert, un pa­quet d’une im­por­tance extrême, prétendait-elle. Vous pour­riez-vous en charger. Il est vrai que ce n’est pas un bil­let pour votre patelin que vous de­man­dez ici.

— N’im­porte, déclara Louiset, j’irai revoir mon père, avant mon départ. Don­nez-moi le pa­quet.

Il di­s­ait: j’irai revoir mon père. Son cœur ajoutait tout bas: et ma sœur Blanche.

Quand il ar­riva au vil­lage, le mariage ve­nait d’être célébré. Et aus­sitôt se succédaient les coups de théâtre.

Lu « Belle de Mai » à Irani de laque­lle avait pris iplaoe YlonaJè.s

avide d’ar­gent,

-Scènes d’ex­plo­sion et de naufrage en mer, ex­traites du film « Vin­dicta ».


A bard.

Le no­taire, ac­com­plis­sant son offi.​cc, révélait le don de 800,000 francs fait par le vieux inar­quiset qu’elle pour­rait toucher, en l’étude, le lende­main.

Le doc­teur Lan­glois révèle aussi le se­cret de ia nais­sance de Blanche Césarin. Robert Estève a donc épousé, sans le savoir, sa cou­sine Blanche de Sainte-Es­telle

Louiset stupéfait re­garde son père.

— C’est vrai, dit le vieux rétameur.

— Com­ment! s’ex­clame Louiset. Mais, alors, mon père, tu as causé mon mal­heur et celui de Blanche. Si Blanche n’était que fille adop­tive, je pou­vais donc l’airner, elle pou­vait m’aimer. Àh! mal­heureux père! Mal­heureux amants!

Il con­tinua en­core ses imprécations.

Puis, tan­dis que les je­unes mariés mon­tent dans le car­rosse qui va les con­duire au château, Louiset jette à son père le pa­quet de Blanche Lam­bert.

Celui-ci l’ouvre.

Ce sont des doc­u­ments, une let­tre.

— Est-il pos­si­ble? s’ex­clame le brave homme. Est-il Dieu pos­si­ble? Tiens, Louiset, lis, lis vite. Bon Dieu, de Bon Dieu, de Bon Dieu!

Louiset lit.

Une ex­cla­ma­tion fu­rieuse sort de sa gorge.

—- Ah! le ban­dit!

Car ces doc­u­ments et cette let­tre racon­tent toute l’ig­no­minie de l’aven­turier Moralès, son voy­age aux îles, com­ment il a fait dis­paraître le Ms du mar­quis Robert Estève, mort: dans un cat­a­clysme, com­ment il a tenté déjà, là-bas, de tuer Blanche de Sainte-Es­telle sous le nom de Blanche Lam­bert. Les doc­u­ments sont là, l’acte de décès de Robert Estève, les témoignages des témoins de ses derniers mo­ments.

Mais alors...

Celui qui vient d’en­lever Blanche, ce n’est pas Robert Estève, c’est un faux mar­quis, l’as­sas­sin Moralès en per­sonne.

Vite! Vite! Courons!

Et ils courent, les uns vers le chef de la po­lice, les autres, Louiset à leur tête, vers le château.

Moralès a com­pris.

Il est cerné.

Un coup de pis­to­let l’abat.

Quelques gouttes de sang re­jail­lis­sent jusque sur la robe blanche de la mariée, qui s’évanouit d’épou­vante.

Louiset la re­tient dans ses bras.

Et cette his­toire de sang, de vengeance et d’amour, recom­mença bientôt, mais cette fois dans la paix de l’amour heureux, quand Blanche et Louiset Césarin couronnèrent par le mariage la longue ten­dresse de leur en­fance.

Jean BLAISE.

NOU­VELLES (Suite)

La par­ti­tion mu­si­cale du « Voleur de Bag­dad ». — Mor­timer Wil­son, chef d’or­chestre et com­pos­i­teur, prépare en ce mo­ment l’orchi

d’avoir, le teint bronzé d’un véri­ta­ble ori­en­tal, Doug, à force de pa­tience et d’ex­er­ci­ces, est par­venu à aban­don­ner l’al­lure améri­caine pour pren­dre l’al­lure calme, féline, com­posée d’un ori­en­tal.

Dans Une Poule mouillée, Doug s’était donné l’al­lure un peu efféminée, ex­trav­a­gante qui con­ve­nait au rôle; dans Les Trois Mous­que­taires, une al­lure intrépide, in­sou­ciante; dans le Signe de Zorro, tantôt joyeux, brave, intrépide, tantôt niais, stu­pide, sans énergie. Dans Robin des Bois, l’al­lure de Doug est de­v­enue sou­ple comme la démarche des bêtes qui pe­u­plent les forêts, al­lure qui con­traste to­tale­ment avec celle du Voleur de Bag­dad où, pen­dant cer­tain mo­ment d’ac­tion in­tense, il est sou­ple, flex­i­ble, où il marche à grandes en­jambées si­len­cieuses et où, au repos, sa démarche de­vient f j molle, lan­guis­sante, in­do­lente.

Moralès et sou oon­vpl’ce décou­verts

On se détait du témoin gênant.

tra­tion mu­si­cale du Voleur de Bag­dad. M. Wil son rssiste à la réal­i­sa­tion de chaque scène du film, ahn de se bien pénétrer de l’es­prit ori­en­tal et de com­poser selon le ry­thme de la pro­duc­tion. Bien qu’il soit très connu dans le monde mu­si­cal comme com­pos­i­teur et chef d’or­chestre, c’est la première fois que M. Wil­son fait un tra­vail aussi im­por­tant pour une pro­duc­tion cinématographique. C’est lui qui a écrit 1840, l’ou­ver­ture mu­si­cale du Char­iot cou­vert.

Dou­glas pousse le réal­isme si loin qu’il a changé ses manières et son al­lure pour mieux car­actériser son per­son­nage du « Voleur de Bag­dad », — Peu d’artistes poussent le réal­isme aussi loin que Dou­glas Fair­banks. Non con­tent de s’être fait brûler' le corps et le vis­age par le soleil ahn

L’as­sas­sin et sa vic­time.

L'His­toire à tra­vers les Ages, à Hol­ly­wood.

—- Hol­ly­wood, énigme du monde, a vu passer plus d’em­pires et de roy­aumes, bâtir plus de villes et de vil­lages que l’his­toire ait ja­mais en­reg­istrés. Les siècles passent et s’en vont... Hol­ly­wood as­siste pais­i­ble­ment à l’avène­ment et à la chute des em­pires, à l’éclo­sion de l’amour dans toute sa beauté, elle voit les haines, connaît le de­voir, soigne les blessés, as­siste les mourants. Hol­ly­wood n’imite pas, mais crée. Chaque stu­dio peut mon­trer au vis­i­teur intéressé quelque chose de par­ti­c­ulier. Un voyageur peut y trou­ver un coin de presque chaque par­tie du monde. Aux Pick­ford-Fair-banks Stu­dios, tous les styles, entre le IXe et le XIX6 siècle, se trou­vent. On aban­donne, en en­trant, le XX" siècle pour tomber sous le charme des temps passés.

L’at­tente.

Ces rues où un pub­lic joyeux écoutait, naguère, les gais re­frains de Rosita, sont main­tenant désertes. Il y a un tel réal­isme dans la re­con­struc­tion de Séville, exécutée par le hlm de Mary Pick­ford « Rosita, chanteuse des rues » que l’on ne fait aucun ef­fort pour re­tomber en plein XIX6 siècle. C’est là sous cette arche es­pag­nole que le roi Car­los, le dic­ta­teur d’Es­pagne est de­venu amoureux de la pe­tite idole de Séville pen­dant le Car­naval. His­toire, roman, ont pris nais­sance dans ces maisons et palais qui bor­dent les pe­tites rues es­pag­noles.

En de­scen­dant la ru­elle pavée qui con­duit au Palais Royal se trouve l’en­droit où le comte Don Diègo de Al­cala a pris la défense de la pau­vre pe­tite chanteuse des rues, Rosita. Il tue pour venger l’in­sulte qu’on lui a faite. L’amour et la cheva­lerie des jours d’antan re­vivent à nou­veau. Là, à l’ombre du splen­dide palais royal où Rosita a été remise par les sol­dats aux mains du peu scrupuleux roi Car­los, se dresse la sil­hou­ette du château de Not­ting­ham où régnait Richard Cœur de Lion, au temps du joyeux Robin des Bois, au XII° siècle. Au loin, se pro­file la ville de Bag­dad dans toute sa splen­deur étince­lante. Ici, le Voleur aux mille folies, si bien de son époque, prend forme sous les traits de l’esthétique Dou­glas Fair­banks. Près du jardin du cal­ife, Dorothy Ver­non, du XVIe siècle se promène sous la spa­cieuse véran-dah de Had­don Hall. C’est le soir, et les lumières du château de Rut­land jet­tent leurs feux sur les jardins anglais. Sir John Man­ners, in­terprété par Allan F crest marche de long en large dans les im­menses salles de cette époque. L’in­connu flotte dans l’air, il ne manque l’étin­celle pour faire re­vivre les ro­mans de l’époque.

... Le son d’une gui­tare et les voix rudes et pour­tant mu­si­cales des hommes et des femmes de la mon­tagne se font en­ten­dre dans le si­lence de la nuit. Cette fois, c’est à tra­vers l’Océan dans la Vallée du Loup, à cent mètres du château de Rut­land. On tourne dans un grange un mariage cam­pag­nard. Billy, Jack Pick­ford se tient sur le seuil de la porte. On marie sa « maman ».


Gom­mant te rétameur n’eût-il pas été flatté du. grand hon­neur qu’on lui fai­sait.

Char­lie Chap­lin nous raconte potirquoi il réalisa << Opin­ion publique ». — Comme nous lui de­man­dions pourquoi et com­ment il avait conçu Opin­ion publique, Char­lie Chap­lin s’ex­prima en ces ter­mes:

« Je n’ai trans­posé cette his­toire à l’écran qu’afin de pou­voir ex­primer la beauté de la vie, con­denser ces min­utes d’in­tense émo­tion et ar­river à dis­traire le pub­lic. Après tout, que cher-che-t-on dans la vie, si ce n’est la beauté, beauté de la joie, beauté des larmes! La beauté ex­iste en tout, dans le bien comme dans le mal, mais seuls les artistes et les poètes savent l’y trou­ver. Un tableau représen­tant un naufrage en mer, up autre un Saint-Georges et le dragon, nous sem­blent, quant au fond, ter­ri­fi­ant, mais nous trans­portent au point de vue dessin et ar­chi­tec­ture. L’analyse du sujet glace le cœur, le sens artis­tique il­lu­mine l’âme de beauté.

> Le but du cinéma est de nous trans­porter du monde dans lequel nous vivons dans le roy­aume de la beauté. Ce but ne peut être at­teint qu’en côtoy­ant de très près la vérité. Plus nous sommes in­stru­its, plus nous con­nais­sons la vie, plus nous avons be­soin de vérité. Dans Opin­ion publique, j’ai fait mon pos­si­ble pour faire vivre mon his­toire. Don­ner de la vie

Louis! au tra­vail ' au ser­vice (tes hommes- masqués.

non seule­ment à des héros et à des traîtres, mais à des êtres hu­mains, hommes et femmes agis­sant avec toutes les pas­sions que Dieu leur a données.

» Mon seul but a été: dis­traire le pub­lic. Mais, si un peu de morale s’est in­filtrée dans mon roman, cette morale n’est là que pour prêcher à ceux qui ont été désil­lu­sionnés une meilleure compréhen­sion et un peu de tolérance...

Il est si facile de con­damner! Si dif­fi­cile de com­pren­dre et de par­don­ner, nous sommes tous con­duits par la des­tinée, mais qu’est-ce la Des­tinée? Je ne sais.

» Si j’in­siste sur le point que la vérité a été mon guide dans ma dernière pro­duc­tion, c’est que j’ai traité la com­po­si­tion et la tech­nique de façon tout à fait différente de ce qui a été fait jusqu’ici.

» J’ai re­marqué que dans les mo­ments v d’émo­tion in­tense, les femmes comme les hommes, es­saient tou­jours de cacher leurs vrais sen­ti­ments plutôt que de les ex­primer. C’est cette méthode que j’ai suivie, dans mon désir d’être aussi réal­iste que pos­si­ble. »

Loiuiset renooin­tramt un per­son­nage masqué.

Miss Betty Blythe. — Miss Betty Blythe est une ac­trice réputée et une des célébrités de Cul-ver-City, en Cal­i­fornie. Elle est à présent à Paris, d’où elle par­tira pour Nice, où elle tourn­era le film de Rex Beach Re­coil, à la Rieviera et en­suite à Paris. Miss Betty Blythe est la fine comédi­enne admirée comme première a étoile » dans Chu Chin Chow, à Lon­dres et à Vi­enne.

« Madame Sans Gêne » à l'Ecran. — Pola Negn in­terprétera Madame Sans-Gêne. Com­ment la sym­pa­thique bonne femme parisi­enne sera-t-elle ren­due par cette trag­ique Polon­aise, qui n’a nulle­ment le tempéra­ment de la Maréchale?

Pu­ri­tains. — On est en train d’or­gan­iser dans plusieurs jour­naux de New-York, une cam­pagne pour com­bat­tre la vague de pu­ri­tanisme. N’est-il pas un peu tard? Et n’est-ce pas de l’inon­da­tion de pu­ri­tanisme qu’il faudrait se méfier aux E. U. A.?

Modèle de coifure de la Mai­son F.​mile, de l'aris.

Point de vue mode, tout cela est par­fait, puisque c’est un change­ment, et par­tant une orig­i­nalité. « Est-on plus jolie? on ne sait pas! Mais on est à la mode et, ma foi, c’est tou­jours ça de gagné! » Toute l’opin­ion des femmes est dans cette boutade, plus pro­fonde qu’on ne croirait, à mon sens. Car, d’abord, il est vrai que le pro­fil féminin ac­quiert, par le dégage­ment de la nuque, par l’ébou­rif­fe­ment des boucles cour­tes, un genre drôle, amu­sant...

— Que les femmes adoreront jusqu’à ce qu’elles s’en lassent, en­tends-je bougonner un grincheux.

Eh oui! Mais il serait erroné de croire que la chevelure courte, si saine et, ma foi, assez pra­tique, lassera si vite celles qui la por­tent. Il y a cent façons de ployer, on­d­uler, cour­basser, lisser, met­tre en valeur le casque mer­veilleux qu’est une chevelure écourtée. Rubans, diadèmes, guir­lan­des de fleurs, ceignant adorable­ment les fronts, et les boucles légères et va­poreuses aux re­flets dorés ou cuivrés, en­ca­drent à ravir le vis­age le plus banal, lui conférant un genre de jeune pâtre ou de page. Quand ce ne serait que pour acquérir un « genre » qui lui sied ou, pour ajouter, un air de can­deur au vis­age, il y au­rait lieu pour bien des co­quettes de sac­ri­fier à la mode nou­velle...

Ev­idem­ment, tous ces ar­gu­ments .tout bons qu’ils parais­sent, ont leur con­tre-par­tie. Et tout d’abord, nous ne le nions point, pour se dépouiller volon­taire­ment d’un des at­trib­uts les plus in­con­testa­bles dé la beauté fémi­nine, il faut un cer­tain courage. C’est presque un privilège, diront cer­tains, car une chevelure coupée ne re­de­vien­dra ja­mais ce qu’elle était au­par­a­vant. « Et puis, — c’est Mon­sieur qui parle, décon­seil­lant à son épouse de passer par les fourches caudines du fi­garo, — et puis, ça donne l'air poule\ »

Par­fois, peut-être, re­spectable gen­tle­man. Mais, d.​ites-moi, n’est-ce pas précisément cet air poule qui vous af­fole auprès de votre pe­tite amie?

Un ar­gu­ment de plus de valeur me sem­ble être celui qui s’in­spire du fac­teur temps. Des cheveux courts, n’on­du­lant pas na­turelle­ment, de­man­dent d’être re­frisés con­tin­uelle­ment et et « craig­nent l’hu­midité ». Chaque jour, il faut con­sacrer un bon mo­ment à rétablir l’har­monie des boucles et à remet­tre au point les frisons récal­ci­trants. Fort bien pour les riches désœuvrées, mais très peu pour l’ouvrière et la pe­tite bour­geoise qui a vingt autres oblig­a­tions à rem­plir, be­sognes qui passent avant, bien avant, i’ agence­ment métic­uleux et la­borieux de sa chevelure.

Flora Le Bre­ton n’a pas en­core sac­rifié ses beaux et longs ci­heveux.

Chronique de/THEVEEX EEI­JPT

" - au théâtre-â l'écran


Miss RuiUi Roland ooi ffée « à la vic­time ».

— N’en par­lons donc plus, m’a répondu une blonde en­fant qui, depuis deux ans déjà, a sac­rifié au goût nou­veau; ces ar­gu­ments sont trop raisonnables pour qu’on les dis­cute. Allez, Mon­sieur le Grincheux, vous trou­verez en­core des raisons aussi pro­fondes que le puits de la vérité pour faire une guerre sans merci à notre fan­taisie; et, lorsque vous ver­rez une femme à chevelure courte, haussez, haussez les épaules jusqu’aux or­eilles, Mon­sieur le Grincheux, — vous les avez assez longues!

Oh! et moi qui en toute can­deur es­saie sim­ple­ment d’ar­gu­menter pour et con­tre, lais­sant à cha­cun et cha­cune le soin de con­clure!

Aussi bien, c’est l’expéri­ence même, la com­para­i­son, le goût qui fait naître une opin­ion en cette matière. Il nous faudrait connaître l’avis per­son­nel de toute élégante, de toute ac­trice, — et surtout de toute vedette de cinéma; ces dernières surtout, obligées de par leur métier à de­vancer la mode et à plaire au pub­lic, nous sem­blent être les mieux à même de porter un juge­ment en cette déli­cate matière.

Mais voilà, dans les mi­lieux de stu­dios, comme à la ville, au théâtre, « in the street » et dans les cer­cles de familles, deux clans tou­jours se sont formés: Ginette Mad­die, Mist­inguette et Naz­i­mosa dis­ent oui; Mary Pick­ford, Pola Negri et Almi­rante Manzini dis­ent non. Et toütes ont rai­son, — jugez-en par les mi­nois ci-con­tre, ravis­sants à damner!

Malgré des recherches assez poussées, je n’ai point décou­vert chez quelque au­teur de renom, un hymne de grâce à la mode des courts cheveux. Et bien plutôt chez les an­ciens, comme chez l’au­teur des Neiges d'Antan, au cours de pages de Pierre Louys et d’autres mod­ernes gynécolâtres, c’est à la parure longue que jus­tice est ren­due.

Le dernier cri: Coif­fure Jules et Eti­enne.

Phot. Manuel.

Gin­nette Mod­die, dont la fri­mousse joyeuse eft les cheveux bouclés et courts font les délices des spec­ta­teurs.

Il n’est que cette amu­sante Co­lette, im­par­tiale ob­ser­va­trice, qui nous dit en peu de mots le pour et le con­tre de la ques­tion:

« Cheveux longs, bar­bare parure, toi­son où se réfugie l’odeur de la bête, vous qu’on choie en se­cret et pour le se­cret, vous qu’on mon­tre tor­dus et bouclés, mais que l’on cache épars, qui se baigne à votre plat, déployé jusqu’aux reins? Une femme sur­prise à sa coif­fure fuit comme si elle était nue. L’amour et l’alcôve ne vous voient guère plus que le pas­sant. Li­bres, vous pe­u­plez le lit de rites doux.

Il y a bien, en mon­tant le soir, quand les épin­gles tombent et que le vis­age brille, sauvage entre les ondes mêlées, — il y a un in­stant pareil le matin... Et à cause de ces deux in­stants-là, ce que je viens d’écrire con­tre vous, longs cheveux, ne sig­ni­fie plus rien. »

Pour­tant, Co­lette sem­ble avoir une prédilec­tion, sinon pour les cheveux coupés en par­ti­c­ulier, du moins pour tout ce qui mas­culinise la femme:

« La mode des femmes est mas­cu­line. Elle coupe les cheveux, ouvre le col, im­pose le py­jama, arme d’un grosse canne, pour la prom­e­nade, la pe­tite main gantée d’un gant d’es­crime, et je ne parle même pas de la folle con­som­ma­tion de tabac, — cig­a­rettes, cig­a­res et pipes, — et d’al­cool. C’est un en­goue­ment, c’est un mau­vais genre, dit-on, c’est le fémin­isme; il faut aussi ac­cuser la coupable lib­erté de la jeune fille, et la sub­sti­tu­tion, com­mandée par l’hécatombe, de lia femme à l’homme dans toutes les pro­fes­sions, libérales ou manuelles... Cepen­dant, l’homme, sanglé, poncé, porte corset-cein­ture et linge de soie. Je ne vois pas de péril so­cial ni moral à un tel ren­verse­ment. Au fond d’elle-même, la femme de nos pays n’a pas at­tendu la guerre pour ad­met­tre le luxe de l’homme, et par­fois l’homme comme luxe. Mais quand même les temps sont changés et la femme s’inquiète. Une proie plus rare, de qualité plus fine, lui échappe à chaque in­stant; l’échec, la fuite, re­dou­blent la con­voitise fémi­nine, et la con­duisent fa­tale­ment à ce point de frénésie où la pas­sion ne manque ja­mais d’imiter ce qu’elle chérit le mieux. Ainsi la femme noue à son cou des foulards de cow-boy, se cu­lotte de laine et court des 100 mètres. Vous la voyez, aussi plate qu’un An­na­mite, hale­tante sous la crême-pâtissière des ter­rains de rugby, nue et huilée pour la tra­versée d’un fleuve, et vous nom­mez ri­valité de sexe'ce qui n’est que dévo­tion, révérence du féminin aux pieds du mas­culin. »

Con­clu­son: les tifs écourtés, — c’est en­core une façon d’hom­mage in­con­scient au sexe qui nous donna Her­cule, Nar­cisse et le Prince Char­mant! Pour para­doxale que paraisse cette opin­ion, elle en vaut bien une autre. La ques­tion serait de savoir quelles sont les conséquences de cet en­goue­ment nou­veau. Pour ne point être accusé d’im­par­tialité, citons, citons en­core nos graves confrères d’Outre-Quiévrain.

Le Matin an­nonce grave­ment qu’en An­gleterre, les di­vorces de­vi­en­nent nom­breux parce que les hommes trou­vent que leurs épouses passent trop de temps chez les coif­feurs occupés à dis­ci­pliner les cheveux coupés des belles af­franchies.

Le Jour­nal, d’autre part, af­firme qu’on di­vorce moins cette sai­son parce que la mode des cheveux coupés ac­corde aux re­la­tions con­ju­gales une es­time réciproque et une amitié de bon aloi.

Il n’est pas jusqu’à la grave Revue de Cri­tique diplo­ma­tique qui n’ait en­visagé les réper­cus­sions inat­ten­dues de ces sac­ri­fices capil­laires sur l’économie générale du Nou­veau Monde et le problème des répa­ra­tions...

Quant aux jour­naux spéciale­ment écrits pour et par nos com­pagnes, ils ont trouvé dans le chapitre « Cheveux coupés », un ex­cel­lent prétexte à copie; les ar­gu­ments in­voqués diffèrent peu dans le fond de ceux que nous rap­pelons plus avant; pour ce qui est de la forme, il en est qui sont présentés de façon inat­ten­due et par­fois pit­toresque, témoin ces lignes ex­traites d’un texte de Pierre de Trévières, dans La Femme de France:

« Ces sac­ri­fices capil­laires nous privent d’une joie rare. Les femmes ou­blient trop que l’es­sen­tiel de leur charme c’est la cor­beille épanouie de gestes heureux qu’elle épan­dent généreuse-men au­tour de nos ex­is­tences lassées et mornes de tra­vailleurs. Est-il at­ti­tude plus sub­lime, plus provo­cante et'plus pudique à la fois que celle d’une femme qui se coiffe avec l’éléva­tion des bras nus jail­lis du ki­mono?

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j) Les joies honnêtes ne sont pas si nom­breuses qu’on en prive délibérément les mor­tels in­for­tunés. »

Le car­actère défini­tif de /La réforme est de na­ture à glacer l’en­t­hou­si­asme nais­sant pour les casques de cheveux décou­vrant la nuque. Il paraîtrait que, après tous les avis, le système capil­laire se mon­tre récal­ci­trant pour ce qui con­cerne une re­pousse forcée; ce qui nous prédit d’ici une ving­taine d’années, quand tous les vingt print­emps d’au­jourd’hui avoueront six lus­tres, une hausse for­mi­da­ble des pos­tiches...

— D’où vous con­cluez, Mon­sieur le raison­neur? en­tends-je dire une lec­trice qui m’a suivi jusqu’à ces ul­times lignes...

D’où je ne con­clus rien, ma belle en­fant. J’en­rage de ne pou­voir placer mon in medio ver­i­tas, puisque c’est l’un ou l’autre qu’il faut choisir, point d’autre al­ter­na­tive. Je vous dirai seule­ment île con­seil de mon in­for­ma­teur déjà précédem­ment cité:

« L’es­sen­tiel, c’est de vous in­former...

» Mais com­ment faire? Les amies? Trop « intéressées ». Les par­ents. Ah! non! ja­mais... Alors?

» Pourquoi chercher si loin? Vous avez près de vous, madame, un juge intègre, honnête et dili­gent: votre mari.

» De­man­dez-lui très sincère­ment si les cheveux coupés (( vous vont bien ». S’il déclare énergique­ment que cela « vous en­laidit étrange­ment », n’hésitez pas. Coupez hardi­ment: c’est que cette mode vous sied à ravir. »

Et sur cette rosserie, que finisse en pois­son ma chroni­quette!...

JEAN­NOT-JE AN­NETTE.

NOU­VELLES (Suite).

La mous­tache Tut-Ank-Ah­mon. — Lew Cody n’aime pas être un homme comme les autres. 11 n’a pas de belles mous­taches ondulées,

or, il voulait en avoir, ou du moins, don­ner l’il­lu­sion qu’il en possédait. Il fit raser les pointes de ses mous­taches en im­p­ri­mant un mou­ve­ment on­du­la­toire au ra­soir, de telle façon qu’il ap­pa­rais­sait, au-dessus de sa lèvre, un fe­s­ton de mon­stache. Co­casse? Ridicule?... Mous­tache Tut-Ank-Ah­mon. C’est ainsi qu’il bap­tisa le pro­duit de son orig­i­nalité.

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PRO­GRAMME DU 13 AU 17 JAN­VIER

1. Le Par­adis de Ma­homet

(Ou­ver­ture)

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,« j) I il homme ayant sur­pris sa femme entre les jij Q)*X* bras d’un amant, une lutte s’en­gage entre les deux

. Une vis­ite aux Usines „Fiat’

PRO­GRAMMA van 13 tot 17 JAN­U­ARI

De üeFde­bloeiT)

1. Het Paradijs van Ma­homet

(Open­ingstuk)

R. Plan­quette

3. Sweet­heart

(Fox-trot)

ri­vaux, au cours de laque­lle le lar­ron d’hon­neur est t,ué par son pro­pre re­volver. La femme coupable désigne k la po­lice son mari comme au­teur du meurtre!

Craig­nant de ne pou­voir se jus­ti­fier et démon­trer son in­no­cence, le mal­heureux s’en­fuit avec sa fille dans une île loin­taine, où le décou­vre un jour un détec­tive, auquel il n’échappe défini­tive- i§ ment qu’a près une lutte sauvage avec lui, à ta sui- = |

le de laque­lle son ad­ver­saire le croît noyé. Mors | 5. Mis­ter Gal­lagher que sa fille Mar­garet s’éloigne vers des cieux nou-;| veaux avec son bicn-aimé Jerry en lui mur.​murant à l’or­eille: « Nous re­vien­drons te chercher, père | chéri, quand tout dan­ger pour toi sera con­juré! » i

Il 6.

Ger­schwin

Des Menottes qui se pla­cent

comique

and Mis­ter Sliean

E. Glil­lagher & Shean

Grand drame de D. W. GRIF­FITH in­terprété par R. Barthelmess et Carol Demp­ster.

Een man

Sweet­heart

(Fox-trot)

Ger­schwin

Boeien die zich plaat­sen

Klucht

5. Mis­ter Gal­lagher

and Mis­ter Shean

E. Gul­lagher & Shean

Bevan — be­trapt zijn vrouw in de V I armen van een min­naar; van­daar een hevig ge- § vecht luss­chen bei­den, ti­j­dens het­welk de eer- ** i| roover gedood wordt door zijn eigen re­volver. I W rek­end, klaagt de. vrouw haar man aan als moor- V Êj de­naar. Vreezend zich niet t.e kun­nen ve­r­ant­woor-

I den en zijn on­schuld te kun­nen be­wi­jzen, vlucht V I de on­gelukkige met zijn dochter Mar­garet­naar een i| ver­laten ei­land, waar zij een nieuw leven willen,| ophouwen. Maar een speurhond heeft hun schuilplaats ont­dekt en Bevan ontsnapt slechts na een! ver­woe­den strijd, waar­bij de de­fek­tief zijn slachtof­fer ver­dronken waant...

I Ter­wijl Mar­garet met haar be­minde Jerry — die § zij to­e­val­lig op het ei­land leerde ken­nen — ver-trekt naar zon­niger hori­zon­nen, den gelief­den

vader toe­fluis­terend in een roerend vaar­wel «Wij komen U halen, vader lief, wan­neer elk Lje­vaar voor U geweken is!... »

Groot drama door D. W. GRIF­FITH ver­tolkt door R. Barthelmess "in Carol Demp­ster.

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LE FILM SEN­SA­TION­NEL

TEN­TA­TION”

Grand drame mondain in­terprété par

Eva Novak et Bryant Wash­burn

Une his­toire d’épouses volages et de maris mécon­tents.

Grandiose mise en scène.

A l’AKTIH IM ST .1 AA’VI Kit

LE GRAND FILM D’ART

Voile du Bon­heur”

d'après la célèbre pièce de

Georges Clémenceau

GRAND SUCCÈS

A l’AI­ITIIt 1*17 3 KEVRIKK

PRO­GRAMME EX­TRA­OR­DI­NAIRE

Mar­ion Davis

dans

RÉGINA

Su­perbe comédie mondaine Clara Kim­ball Young

dans

MAGDA

Grand drame d’après la célèbre pièce de SU­D­ER­MAN

A PAIt­TIK IM’ 40 FKVI­CIKIt

SPEC­TA­CLE D’ART

dans son dernier film

SALOMÉ

d’après la tragédie de Oscar Wilde

SU­PERBE MISE EN SCÈNE

ADAPTA T ION MU­SI­CALE SFE­CIA1 I

. vz . v . w . V, . . w . « » V . v. . .=* w ve Im­primerie du Cen­tre 56, Rem­part Kip­dorp An­vers