Programme from 7 to 11 Oct. 1923



Booklet

Bron: FelixArchief nr. 1968#554

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Con­tre: MAU­VAIS TEINT, BOU­TONS, TACHES DE ROUSSEUR, ÉPI­DERME RUGUEUX

T.c rêve nour le bain de vos bébé

SX!Av

AHTI­CLB8 KKCOM­MANDB8:

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Ver­nis pour on­gles DIVA Epin­gles et filets DIVA FMetB de sports COL­ORIÉ

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THE AU­TOPI­ANO Kästner & C° Ltd

MONTÉ EN MÉTAL

3* ANNEE N» 28 — 1923

Çvrvc - Qôvct

Crc|.anc effi­etef Feiere de loA

Cdi­teur J. METJWIS­SEN, 10-19, 'ue Chartes de Cos fer 'TS’us et tes Téléphone: 316 78 Compte chèques postaux 46 332 heb­do­madaire il­lus­tra parais­sant te ven­dredi 1 Abon­nement an­nuel 25 francs

MOTRE VEDETTE

AflTO­niO MOf­cEnO

Tony — / c’est le nom qu’on lui donne entre in­times, sur le plateau — vit le jour à Madrid, il y a quelques trente-six ans. Tout jeune en­core, il perdit son père, of­ficier de l’armée es­pag­nole; sa maman, en proie à de ter­ri­bles dif­fi­cultés, l’en­voya à l’école de Cadix, tan­dis qu’elle même s’in­stal­lait à Séville. Aus­sitôt qu'il le put, le petit aida les siens à sub­venir aux be­soins du ménage, d’abord en aidant un boulanger, après les heures de classes; puis, en de­venant em­ployé chez un * padre », ce qui comblait les vœux de sa mère dont le rêve était de faire de son fils un prêtre. Dis­ons tout de suite que le jeune homme ne répon­dit pas à ces ap­pels, qu’après maintes aven­tures il con­nut l’Améri­cain Ben­jamin Cur­tis qui s’intéressa à son éduca­tion, lui fit fre­quentér lès écoles de Gibral­tar, et enfin l’ap­pela auprès de lui en Amérique.

An­to­nio y parfit ses études, obtint une place à une usine élec­trique. Ayant été chargé d’exécuter des répa­ra­tions à des ap­pareils de théâtre, Moreno ne put résis­ter au désir de jouer un rôle, si petit fût-il, dans une scène de Peter Pan, la pièce qui fai­sait fureur en ce mo­ment dans le Mass­a­chus­setts: admis à fig­urer, il se fit re­mar­quer, et con­quit bientôt maints lau­ri­ers dans des rôles de tout pre­mier plan.

A par­tir de ce mo­ment, son heureuse carrière se passe presque de com­men­taires. Un voy­age en Es­pagne, puis le re­tour à la « Terre Promise » qu’avait été pour lui l’Amérique; où il in­terprétait les drames de Shake­speare; puis, son entrée aux stu­dios. Tour à tour, le voilà admis à jouer aux côtés de Mary Pick­ford, des sœurs Gish, de Bar­ry­more. Il passe de Grif­fith à îaVitag­Taph, puis dans les sériais de Pathé avec Pearl White. Enfin le stu­dio Lasky l’at­tache à sa for­tune.

S’il nous a plu de remémorer les étapes de la carrière de cet ex­cel­lent artiste, c’est qu’après « The Voicq ofMil­lions » et les films à épisodes qui ont assis sa célébrité, il paraîtra bientôt dans plusieurs autres pro­duc­tions, dont My Amer­i­can Wife et The Truit pf Line­soms Pire, des films d’un puis­sant intérêt. Dans le pre­mier, « Tony » trouve un em­ploi ju­di­cieux de son type latin très ac­centué, en in­terprétant le rôle d’un jeune Ar­gentin; dans lé sec­ond, il est le lead­ing-man de Mary Miles Minter, et la col­lab­o­ra­tion artis­tique de ces deux in­terprètes de choix, promet d’être ad­mirable. ' BMCÉ.

M. An­to­nio Moreno et son épouse, pho­tographiés au stu­dio de Long Is­land, dît notre vedette tourne aux côtés de Behé Daniels dans The Ex­citers.


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ROYAL - ZO­OLO­GIE CIN­EMA

LA DAME DE MON­SOREAU

En 1578 Henri TI1 était roi de France.

Ses fa­voris étaient ses com­pagnons habituels de plaisirs et ses mau­vais con­seillers et l’entraînaient à mille folies tan­dis ([lie Chicot, son fou, l’homme le plus sage du roy­aume, défendait le roi con­tre ses en­ne­mis qui avaient à leur tête son frère, le duc d’Anjou, et son cousin, le duc de. Guise.

Le duc d’Anjou était un prince lâche, mais son ami-le comte de Bussy était le plus noble et le plus brave gen­til­homme de France.

Le duc de Guise était fame de la Ligue con­tre les protes­tants.. Le comte de Mon­soreau, mem­bre le plus in­flu­ent de la Ligue, vi­vait en Anjou, chas­sant le cerf et la biche.

C’est pen­dant une chasse qu’il don­nait am duc d’Anjou que le frère du roi et lui ren­contrèrent Diane de Méridor, fille du baron de Méridor. Ils furent tous deux pro­fondément émus par la beauté de la jeune fille; le duc d’Anjou résolut d’en faire sa maitresse et le comte de Mon­soreau résolut d’en faire sa femme.

Diane de Méridor détes­tait Mon­soreau qu’elle avait vu tuer sa biche fa­vorite.

Le duc.d’Anjou, qui ig­no­rait l’amour de Mon­soreau pour Diane, l’avait chargé d’être son am­bas­sadeur d’amour auprès de la jeune fille.

Le comte de Mon­soreau vint un jour trou­ver le baron de Méridor et lui-con­seilla de faire quit­ter le château à sa fille que le duc d’Anjou voulait en­lever et le soir même Diane ac­com­pagnée de Gertrude quit­tait en litière le château de Méridor pour allez chez sa tante la comtesse de Lu de.

Dans la nuit les deux femmes furent at­taquées par des hommes masqués qui les con­duisirent jusqu’à un château en­touré d’eau et que Gertrude re­con­nais­sait pour être celui de Beaugé et ap­par­tenant nu duc d’Anjou.

Les deux femmes étaient désespérées, mais le lende­main dans-le pain que leur ap­por­taient deux laquais, elles trouvèrent un bil­let d’un ami mystérieux leur promet­tant leur délivrance pour ce même soir.

A G heures en effet l’ami ar­rivait en bar­que: c’était le comte, de Mon­soreau; il présenta à Dia.​ne une let­tre du baron de Méridor qui sup­pli­ait sa fille.​de suivre Mon­soreau et lui con­seil­lait d’épouser l’homme qui la sauvait.

Diane ac­cepta à la con­di­tion que le mariage au­rait lieu en présence de son père: En s’en­fuyant Diane laissa tomber son voile dans l’eau et Mon­soreau lui suggéra de le laisser pour faire croire à un sui­cide.

Quelque temps après Diane était à Paris . et avait épousé le comte de Mon­soreau, sans avoir revu son père: « Ce mariage est néces­saire avait dit le comte, pour éviter l’ar­resta­tion de voire père», et Diane, avait ac­cepté en répon­dant: « Je vous épouse et. je ne serai réelle­ment votre femme que le jour où j’aurai revu le baron de Méridor.

PRO­GRAMME DU 7 AU 11 OC­TO­BRE

% 1. Marche des Pi­loi­ins

G. Lemaire

Ou­ver­ture

3. C’est chaque soir ta même chose

One Step

. . Weber

R. Mercier

Dame de Mon­soreau

d’après l’œuvre célèbre d’Alex DUMAS mise en scène de R. LE SOMP­T1ER

DIS­TRI­B­U­TION

Mme GENEVIÈVE FÉLIX .... DIANE DE MÉRIDOR

G. MANÉS....​Mme DE ST LUC

MAD. ER­ICK­SON....​GERTRUDE

MAD. RO­DRIGUE....​DUCHESSE DE

MONT­PEN­SIER

PRO­GRAMMA van 7 tot 11 OC­TO­BER

1. Marsch der Pilctins

G. Lemaire

2. Pre­ciosa

Weber

R. Mercier

Open­ingstuk

3. Het is iederen avond het­zelfde

One Step

Dame van Mon­soreau

naar het beroemd werk van A. DUMAS tooneelschikking van R. LE SOMP­TIER

ROLVERDEEL­ING

Mr ROLLA NOR­MAN.... BUSSY

RAOUL FRAXY ....​HENRI III

VIC­TOR VINA....​MONSOREAU

Se­maine prochaine

LA DAME DE MON­SOREAU

suite et fin

Prochaine­ment

ALICE

LAKE

dans

LA VIC­TOIRE DE L’EN­FANT

Saint-Luc un des Mignons du roi avait épousé malgré le roi la demoi­selle de Cossé-Bris­sac. Le jour de ces, noces le roi le fit en­lever et l’en­ferma au Lou­vre. Ce même soir les autres Mignons livrèrent un ter­ri­ble com­bat à Bussy et ce dernier dut son salut à une porte qui s’ou­vrit brusque­ment derrière lui.

Cette porte était celle de la pe­tite mai­son qu’habitait Diane avec Gertrude, et avait été ou­verte quelque temps avant, l’at­taque par le Duc d’Anjou ac­com­pagné de son ami d’Au­rilly; le duc d’Anjou avait en effet, la veille, ren­contré sor­tant de cette mai­son, Diane et la prenant pour celle qu’il avait aimée et qu’il croy­ait morte, il voulait s’in­tro­duire chez elle mais avaiï

été dérangé dans ses pro­jets par l’arrivée des Mignons.

Diane soigna et sauva Bussy, auquel elle raconta son étrange mariage avec Mon­soreau et Bussy lui promit de par­tir immédi­ate­ment en Anjou et de lui don­ner des nou­velles de son père.

Quelques jours après Chicot, aperçut de nom­breux moines sor­tant, de chez les de Guise et se ren­dant au cloître Sainte-Geneviève. Il ne douta pas un in­stant que ces moines ne lussent des con­jurés et il- alla chez le moine, son ami, Gorenflót, réussit à s’em­parer de sa robe de hure et du signe spécial pour en­trer au cloître Sainte-Geneviève. EL Chicot vit, alors les ligueurs réunis au­tour du duc de Guise et de ses frère, le Car­di­nal de Lor­raine et le duc de Mayenne sacrer roi le duc d’Anjou, sous le nom de François III.

Un cer­tain Nico­las David leur répéta une généalo­gie qui prou­vait que le duc de Guise avait droit à la couronne de France et de Guise chargea. David d’aller à. Lyon chercher cette généalo­gie auprès du légat du pape.

Le fou du roi s’est promis d’empêcher Nico­las David d’ac­com­plir sa mis­sion.

DE DAME VAN MON­SOREAU

In 1578 was Hen­drik III kon­ing van Frankrijk. Zijne hov­elin­gen waren slechle raadgev­ers en stu­ur­den hem in aller­lei onzin­nige avon­turen, ’s Hon­ing’s nar, Chicot, was de wi­jste man van het koninkrijk en verdedigde zijn meester tegen de samen­zw­erin­gen welke de Her­tog van Anjou tegen zijn broeder smeedde in samen­werk­ing met zijn koz­ijn,’de Her­tog de Guise. Tuss­chen hen bevond zich de Graaf de Bussy, een der dap­per­ste Fran­sche edel­lieden.

Zek­eren dag ont­moeten de Her­tog van Anjou en Graaf de Mon­soreau, Diana, dochter van Baron de Méridor. Bei­den wor­den op haar ver­liefd; de eerste wil er zijne minnares, de tweede zijne echtgenoote van maken.

Zekere nacht laat de her­tog van Anjou, Diana en hare gezelschaps­dame, Gertrude, oplichten en in een kas­teel op­sluiten. Een geheimzin­nige vriend laat hen ontsnap­pen en in de vlucht ver­li­est Diana haar sluier, die in ’t water valt, De Her­tog van Anjou gelooft in hare zelf­mo­ord.

Eeni­gen tijd later is Diana te Par­ijs met de Graaf de Mon­soreau gehuwd.

Tengevolge der voort­durende poli­tieke samen zw­erin­gen voelt de Her­tog van Anjou zich door graaf de Mon­soreau bedro­gen. Deze ver­bant zijne vrouw te Méri­dor- Vrien­den komen hem eenige dagen na­dien med­edee­len dat Her­tog van Anjou Diana te Méridor ver­voegd heeft. Vol woede ver­denkt Mon­soreau zijne vrouw van on­trouw en ijlt naar Méridor, maar in plaats van er do Her­tog van Anjou te vin­den, be­merkt hij er Graaf de Bussy.

De Mon­soreau neemt zijne vrouw terug naar Par­ijs mede.

Dank zij de medeplichtigheid van Gertrude, komt Graaf de Bussy iederen dag Gertrude ten har­ent be­zoeken. De Her­tog van Anjou, welke deze ver­houd­ing ver­nam, ver­wit­tigt Mon­soreau. Geholpen door een vi­jf­tien­tal leégloop­ers komt deze Bussy en Mon­soreau be­trap­pen. Een ver­schrikke­lijk gevecht ont­brandt en Bussy ging bezwijken toen Chicot en de Saint-Lüc kwa­men toeges­neld die hem ontzetten. Al­hoewel gek­wetst,. wil Bussy Mon­soreau alléén bevechten en hij doodt de Graaf.

Dagen vlo­den voor­bij. Diane en Bussy die elkaar teed­er­lijk be­minden leef­den gelukkig onder den zachten hemel van Anjou.

Im­primerie du Cen­tre,

Rem­part Kip­dorp. An­vers


4 QoOOOOOOOOOOOQOOOOOOOCOOOOOOOO OOOOOOOOOOOOOOOO 00009000 oooooooo ooooooooooO

FILM DE VOY­AGE

Les Indes Ro­man­tiques

ooooooooOooooooo oooooooo ooooooooO oooooooooooooooooo ooooo oooo'oooopp.çoooooo oooooooo oooooooo o oooooo o oooooooo ooooooQ o ooooooo oooQ

Un château de mar­bre blanc, élevé par l'em­pereur Mogol le Grand, à la mémoire de son épouse, une princesse in­doue d'une grande beauté, dont nous don­nons ci-dessous l'ef­figie.

M. Lowel Thomas, — an­cien of­ficier de l’armée bri­tan­nique, qui com­bat­tit à côté des nôtres dans les tranchées boueuses de l'Yser — a osé par­courir •quelques contrées mystérieuses de l'an­tique Dec-•can, fermées en­core à toute im­mix­tion étrangère; il s’ac­com­pa­g­nait, dans ses au­da­cieuses ran­données, du « moulin à im­ages » grâce auquel les scènes les plus pit­toresques, les paysages les plus beaux, les cu­riosités d’un monde presque fermé aux Européens, ont pu être pro­jetés sur les écrans; et toute cette richesse, baignée d soleil, cha­toy­ante par­fois comm des décors de con­tes des mill et une nuit, se succède en couleurs de­vant nos yeux cap­tivés.

On débar­que avec le voyageur, au Cap Co­morin, et suiv­ant les traces des aven­turi­ers d'au-tre­fois, nous voilà mon­tant vers Cochin, la ville mau­dite, à tra­vers le pays des épices. Une fête en l’hon­neur de la déesse aux

yeux de pois­sons nous re­tient d’abord, au mi­lieu des parias, — classe réprouvée dont les mem­bres ne peu­vent avoir aucun rap­port avec les no­bles « deux fois nés ».

Puis Madras et Bom­bay s’of­frent à notre vue;

Bom­bay avec sa mystérieuse Tour du Si­lence, où sont exposés les ca­davres, en bute à la vo­racité d’une nuée de vau­tours.

Puis passent sur l’écran Uda-pour et Bikanir, cités toute hérissée de tem­ples et de palais d’une ar­chi­tec­ture millénaire. Suiv­ant eq­suite les car­a­vanes sans fin qui des déserts du Sind es­caladent les mon­tagnes du Beluchis­tan, dont les crêtes rosées bor­nent le paysage, nous en­trons dans Tonk, la ville aux mille bazars, pour as­sis­ter peu après à des scènes d’un pit­toresque im­pres­sion­nant; parmi celles-ci, la tra­versée de l'Indus sur peaux de chèvres gonflées, est par­ti­c­ulière­ment typ­ique.

L'Épouse du Grand Mogol.

Pour­tant, notre route con­tinue à tra­vers d’in­di­ci­bles beautés na­turelles, la route de Klo­ras­san vers Samarkand, qui passe par des gorges mon­tag­neuses, au bord des précipices, nous con­duit en Afghanistan. Peu de femmes sont vis­i­bles: elles vivent en recluses, et l’amas de vêtements qui les en­velop­pent, ne per­met même pas de dis­tinguer les traits voilés d'une épaisse den­telle. Par con­tre, dans les gorges pro­fondes de ce pays mon­tag­neux, nom­breuses sont les ren­con­tres avec des moines boud­histes, dont les uns se cou­vrent le vis­age de masques hideux, représen­tant des di­vinités préser­va­tri­ces, tan­dis que d’autres font grand cas de leurs « moulins à prière ».

La vallée de Klas­mir, aux splen­dides flo­raisons, nous offre ses om­brages. Nous y as­sis­tons, montés sur des éléphants à des chas­ses au tigre « mangeur d'hommes », puis pas­sons en revue rapide les échoppes de La­hore. Puis c’est Dheli qui nous in­vite à as­sis­ter aux prouesàes des plongeurs, ou aux poses ex­ta­tiques de ses fakirs: les uns comme des fleurs bizarres, restent des jours la tête en­fouie dans la terre; d’autres restent les bras levés pen­dant des mois; d’autres en­core adoptent pour couche une planche percée de mille clous aux pointes aigues: tous ont les yeux bril­lants, une face exsangue, quelque chose de pétrifié dans les gestes et l’al­lure.

Il est apaisant, après ces spec­ta­cles, de voir se pro­filer sur le ciel la belle or­don­nance d’un palais aux déli­cates sculp­tures et tout de mar­bre blanc: c'est le Tay-Ma­hal, « la mer­veille des mer­veilles », élevée par l’Em­pereur Mogol Jehan à la mémoire de son épouse défunte; celle-ci, princesse-d'une beauté de rêve, avait — dit la légende — exigé un dou­ble ser­ment de son royal époux: lui rester fidèle après sa mort, et lui bâtir un mon­u­ment de mar­bre d’une beauté de ligne par­faite. Le Prince obéit-il à la première ex­i­gence de sa com­pagne, je ne sais; mais la sec­onde fût ob­servée,, comme en témoigne le trésor de goût ar­chi­tec­tural, de­venu lieu de pèleri­nage, que re­pro­duit notre page.

Mais on ne peut vis­iter l'Inde sans toucher Béna-rès, la plus an­ci­enne cité du monde, et le Gange sacré où se baigneqt les fidèles, pour se laver de tout péché. Puis, il nous faut venir ad­mirer les eaux calmes du lac de Ben­gale, et le tem­ple qui abrite l'idole de Jug­ger­naut, la plus sainte et la plus cru­elle di­vinité de ces lieux. Le dieu porté sur un char, les pèlerins fa­na­tiques se je­tent sous les roues, lui faisant un

tapis de leurs corps..

Notre rapide résumé n'a pu in­sis­ter sur les cent con­trastes, les mille préjugés, des pe­u­ples tra­versés par l’ex­plo­rateur cinéaste. Le film lui-même, en donne une idée ap­pro-xi­ma­tive.​M.​Lowell Thomas auquel nous de­vons cette fresque unique a fait œuvre utile et in­struc­tive, son mépris des dan­gers nous trouve pleins d’ad­mi­ra­tion. MARNIX.

Une femme afghane toute em­mail­lotée des pieds à la tête et voilée.

Fakirs, ayant adopté pour couche, une planche percée de clous aigu

MICHEL MATTHYS pi­anos feurich, ro­nisch, geyer

16, Rue de Stas­sart, BRUX­ELLES Téléphone: 153.92 et BU LOW


La Por­teuse de- pain

D'tprès Xavier de MONTÉPÏN

Une première fois, Ovide So­liveau fail­lit réussir à sup­primer Lucie.

S’étant déguisé en baron ex­o­tique, le baron Arnold de Reiss, il avait con­quis les bonnes grâces d’une ouvrière de Mme Au­gus­tine, Amanda Re­gaimy, une jeune fille de 22 ans, jolie certes, por­tant,1a toi­lette à ravir, mais dont les goûts de luxe dépas­saient de beau­coup les (pos­si­bilités. Les bil­lets de mille d’Ovide lui avaient ou­vert le cœur et fait pren­dre le faux baron pour un vieux beau du meilleur monde. Un peu d’envie aidant, elle n’avait pas manqué de bavarder sur te compte de ses com­pagnes, et par elle, Ovide était ad­mirable­ment ren­seigné sur les faits et gestes de Lucie.

.Aussi, un soir que la jeune ouvrière de­vait aller à Colombes chez une bonne cliente de Mme Au­gus­tine, pour l'ha­biller en vue d’un bal, le misérable, ayant eu le temps d'in­specter les lieux et de choisir l’en­droit du guet-apens, avait at­tendu près d’un petit bois désert l’en­fant désarmée, s’était jeté sur elle, l’avait frappée d’un couteau de cui­sine qu’il s’était procuré pour la cir­con­stance, et l’avait laissée pour morte, au mi­lieu de la route, dans la nuit.

Com­ment la Prov­i­dence amena précisément cette nuit-là Maman Lison sur cette route, quelques min­utes après l'at­ten­tat, voilà ce que nous n’avons pas le temps de racon­ter. Le fait est qu’elle y.​vint, ren­con­tra le corps inanimé qu’elle re­con­nut au clair de lune, ap­pela au sec­ours, et fit trans­porter ta vic­time

Le baron chez Lucie

dans la mai­son la plus proche, la mai­son d’un médecin heureuse­ment, où elle fut si bien soignée, que huit jours après elle pou­vait ren-, trer dans Paris.

Les deux com­plices avaient tri­omphé trop tôt.

Ils furent stupéfaits d’ap­pren­dre la guérison de Lucie. La blessure n’était pas mortelle. Le buse de fer du corset, en faisant dévier la laine du couteau, avait amorti le coup.

Ovide ne se tint pas pour battu.

Sous l’in­spi­ra­tion de Paul Har­mant, dont une sorte de pressen­ti­ment avait plusieurs fois jeté l’an­goisse dans le coéur, le faux baron prit le chemin de Joigny. Il fal­lait savoir qui était Lucie. Elle avait été déposée à l’hos­pice des en­fants trouvés en 1861 ou 1862 et in­scrite sous le ma­tricule 9. Mais qui l’avait déposée? C’était à cette même époque que Jeanne Fortier, em­pris­onnée, con­damnée, avait dû laisser sa fil­lette aux mains de sa nour­rice. Il y avait con­nex­ion de dates. D’autres in­dices, comme une cer­taine ressem­blance que Paul Har­mant avait cru saisir avec une image qu’il gar­dait dans le sou­venir... Il fal­lait, savoir.

— Mais en quoi cela peut-il te servir?

— Com­prends donc que si Lucie est bien la fille de Jeanne Fortier, et si c’est prouvé, elle de­vient l’en­fant d’une voleuse, d’une in­cen­di­aire, de l'as­sas­sin de Jules Lahroue, et que Lu­cien, fils de la vic­time, la re­poussera cer­taine­ment avec hor­reur.

— Par­fait! Bravo! C’est très fort.

— Alors il faut agir.

Ovide prit le train pour Joigny. Là, iî lui

Le baron Arnold de Reiss

fal­lait obtenir com­mu­ni­ca­tion des reg­istres con­servés à la mairie et, si les prévi­sions d’Har­mant se trou­vaient réalisées, lui rap­porter la preuve, c’est-à-dire un pa­pier au­then­tique.

Ce n’était pas facile.

11 fal­lait tiou­ver d’abord une com­plicité parmi les fonc­tion­naires de la mairie. Mais Ovide avait à ce point le génie du mal, qu’il mit tout de suite la main sur un mal­heureux en­detté, menacé par un créan­cier fu­rieux, prêt à tout pour sauver son hon­neur.

N’est-ce pas sou­vent ainsi? On veut sauver ce qu'on ap­pelle son hon­neur et, pour cela, on com­met là pire vile­nie, on sac­ri­fie son hon­neur même.

Ainsi fit l'em­ployé indélicat.

Il remit à Ovide la feuille ar­rachée du reg­istre, sur laque­lle se trou­vait le procès-ver­bal suiv­ant:

« Moi, Mat h urina Frémy. nour­rice à Joigny, après avoir déclaré au maire de Joigny, Mon­sieur Duchemin, qu'un en­fant du sexe féminin, mis chez moi 'en nour­rice le 12 avril 1861, avait été laissé à ma charge par la mère, Jeanne Fortier, arrêtée et con­damnée depuis pour crimes qual­ifiés, j’ai été au­torisée par M. le maire à déposer la dite pe­tite fille à l’hos­pice des en­fants trouvés de Paris, ce que j’ai fait le 6.​avril 1862, et voici les'in­di­ca­tions qui pour­raient servir par la suite à re­connaître l’iden­tité de l’en­fant:

» A l’en­fant étaient joints: 1. une chemise marquée L. F,; 2. une brassière idem; 3. une paire de bas id.; 4. un bon­net id.; 5. un fichu de laine; 6. deux langes marqués J. F. Signes par­ti­c­uliers, néant. Nom de la mère: Jeanne Fortier. Prénom de l’en­fant: Lucie. Nom de la .nour­rice: Math­urine Frémy. »

Suiv­aient les sig­na­tures du maire, de la nour­rice et le ca­chet de la mairie.

Des nou­velles du fiancé

Maman Lison au chevet de Lucie

— Pour une pièce au­then­tique, voilà une-, pièce au­then­tique, se di­s­ait So­liveau. Tl fau­dra que mon aimable cousin me la paie un prix re­spectable. Aussi bien vaut-elle pour lui cent fois son pe­sant d’or.

Il ne pou­vait mieux dire.

Dès que Paul Han­mant fut en pos­ses­sion de la pièce en ques­tion, il s’arrangea pour avoir un en­tre­tien avec Lu­cien Lahroue. Et comme, à un tour­nant de la con­ver­sa­tion, le jeune homme, résis­tant aux sol­lic­i­ta­tions du père de Mary, al­lait jusqu’à dire:

Mais, com­prenez donc qu’en sauvant made­moi­selle Mary, je tuerais celle que j’aime, ma chère Lucie.

L’in­dus­triel parais­sant céder à un élan irrésistible, répli­quait:

— Et si celle que vous aimez est in­digne de. vous?

— In­digne de moi? Ah! ne dites pas cela, mon­sieur, ne dites pas que ma chère Lucie est in­digne de moi. C’est une ..​honnête fille.

Une en­fant trouvée, déposée il y a vingt et un ans, à l’hos­pice, et in­scrite sous le n. 9.

i.e savez-vous?

•— Je le sais, oui, mon­sieur.

Mais,, de qui est-elle née, cette fille? Le savez-vous?

Que m’im­porte!

— Eh. oui! cela vous im­porte, Lu­cien .Lahroue. Gellt vous im­porte, parce que celle que vous aimez est la fille de Jeanne Portier, l’as­sas­sin de votre père. Et je vais vous en don­ner la preuve irrécus­able. ,

Un cri sourd s’échappa du gosier de Lu­cien.

il se laissa tomber sur une chaise, les yeux ha­gards, tout le corps secoué par un trem­ble­ment con­vul­sif!

(A suivre.) Jean BLAISE.

MICHEL MATTHYS Auto-Pi­anos DUCANOLA, PHILIPPS, Rouleaux

16, Rue de Stas­sart, BRUX­ELLES Téléph.: 153.92 PHILIPPS, avec re­pro­duc­tion du jeu de l’artiste


par­tir de ce jour-là, toute la ville déclara Min­nie très in­tel­li­gente.

Un jour, un étranger qui pas­sait en au­to­mo­bile, s’arrêta pour as­sis­ter aux prouesses du garçon manqué. A la fin du jeu, il of­frit à Min­nie de l'ac­com­pa­g­ner chez elle, bien qu’il ne sut pas, à cause des vêtements mas­culins qu’elle por­tait, qu'il eut af­faire à une jeune fille.

Lorsqu’elle ar­riva chez elle, Min­nie se mit en colère en voy­ant que son père, en état d’ivresse, avait détruit le modèle d'un pont qu'il avait in­venté et mis un an à con­stru­ire. Elle déclara à l’étranger que ce n’était pas la première fois qu'on avait vendu du whisky à son père, et que c’était son in­ten­tion de faire arrêter les con­tre­bandiers qui, malgré la

Loi de pro­hi­bi­tion, con­tin­u­aient à al­i­menter le « crime ».

Elle ob­tient du di­recteur d’un jour­nal qu’il con­sacre une page sportive dans son édi­tion, et elle en de­vient la rédac­trice. De cette façon, elle entre en rap­port avec l’élément sportif, espérant décou­vrir plus facile­ment les con­tre­bandiers de whisky.

Elle sur­veille l’arrivée des trains, et fait ainsi la con­nais­sance du Chef des Expédi­tions James Lapof-pititt qui tombe amoureux d'elle. A deux reprises, l'étranger doit la sauver des pour­suites de Lapof-pititt.

Un cirque ex­tra­or­di­naire vint boule­verser la vie pais­i­ble des Trim­bul­lois.

Quelques temps plus ta*!, l’étranger décou­vrit

Une des plus savoureuses comédies dra­ma­tiques qui se puis­sent imag­iner, un vrai régal surtout pour qui af­fec­tionne par­ti­c­ulière­ment le genre cher à Mary Pick­ford et Flora Le. Bre­ton: celui où une jeune fille, presque en­core-une en­fant, est la pro­tag­o­niste, et où ses aven­tures se ter­mi­nent par la pu­ni­tion du ou des coupables, et le mariage de l’héroïne avec le jeune in­tel­li­gent et bon garçon sym­pa­thique qui l'a tirée de maints mau­vais pas...

D’ailleurs, jugez du scénario:

Min­nie était un garçon manqué, et scan­dal­i­sait con­stam­ment les habi­tants de la pe­tite ville de Trim­bull, une ville vrai­ment ex­tra­or­di­naire. Na­turelle­ment, Minne n’aimait pas s'oc­cu­per du ménage. Un jour qu’elle désir­ait faire une par­tie de base-bail avèc son ca­ma­rade Sam Chuifis­sac, son père lui de­manda de bat­tre le tapis du salon. Min­nie devint très per­plexe. Puis, elle eut une idée mer­veilleuse. Ellle at­tacha un petit balai à la queue de Vénus, son vieux cheval, amena celui-ci près du tapis qu’elle avait sus­pendu, puis alla jouer sa par­tie.

Le cheval en voulant chas­ser les mouches au­tour de lui, fit na­turelle­ment le tra­vail de Min­nie. A

dans la salle des expédi­tions, des caisses et une bar­rique de whisky, mais il les laissa à leur place afin de pou­voir met­tre la main sur les con­tre­bandiers.

Quelques jours après, Sam Chuifis­sac, se trou­vant dans une grange, le par­quet céda sous lui et il tomba dans une pièce rem­plie de caisses de whisky. 11 fut sur­pris et at­taché par James Lapof­pi­titt.

Quelques in­stant après, l'étranger sur­prit James ven­dant du whisky au père de Min­nie. Le coupable tenta de se faire in­no­cen­ter et eut re­cours à un ter­ri­ble in­cendie, mais ce fut en vain. La po­lice l'arrêta, et l'in­connu qui n'était autre qu’un fonc­tion­naire des Con­tri­bu­tions, épousa Min­nie, l’ex­tra­or­di­naire garçon manqué.

Après les films où la loi de pro­hi­bi­tion était « tirée en bouteille » en voici donc un qui prend fait et cause pour ceux qui l’ob­ser­vent. Il en faut pour tous les goûts, n’est-ce pas? D’ailleurs, en voy­ant les im­ages du « garçon manqué » se dérouler de­vant les yeux, on ne se pose pas la ques­tion de savoir si la loi est juste ou non; on est seule­ment ravi de savourer de Je belle photo et d’as­sis­ter à une char­mante comédie, pleine d’imprévu et d’hu­mour. M.K.


Nou­velles cinématographiques

* * * Rudolfo et Nat­acha. — Sous le titre « Qua-iis Ar­tifex », notre confrère A. Mar­tel sig­nale un mode de pub­licité cher à cer­taines firmes et artistes, con­sis­tant,à com­mu­ni­quer à la presse le moin­dre in­ci­dent de la vie des étoiles; et ce dans un unique but pub­lic­i­taire. Et voici com­ment débute l’ar­tic­ulet « Qualis Ar­tifex », tel que nous l'avons découpé dans la Cinématogra­phie Française.

« Je ne sais s'il a le nez rond, mais ce dont je suis sûr, c'est que Rudolfo V alentino, le jeune pre­mier de cinéma, qui a fait cro­quer la pomme à tant de filles d'Eve, aux Etats-Unis, a le génie de la pub­licité. Après avoir fait an­non­cer à tous les échos qu’il ve­nait d’épouser la càrissi-ma Nat­acha Ram­bowa — comme je te pousse — le voilà — ecce homo — qui laisse clamer par la presse que trois cent soix­ante-deux je­unes filles -- pas une de moinsse (sic) — ap­par­tenant ou ayant ap­partenu aux meilleures familles des deux hémisphères

je te crois, Benoit — s'étaient toquées de son anatomie et que la plu­part avaient juré, en crachant sur... l’hôtel qui eût dû abriter leurs amours, être résolues à en... mourir * si leur flamme de­meu­rait in­couronnée ».

» Ras­surez-vous. L’épidémie sera vite enrayée. Ram­bowa Nat­acha se charg­era bien de découron-

Rudoph Valentino et Nat­acha Ram­bowa

ner les flammes dont Rudolfo le Mag­nifique pour ruit arder... à l’en­droit de ses... pour­suiv­antes... »

* * * L'édi­teur n'est pas bib­lio­phile. — Récem. ment on eut be­soin dans un stu­dio fort connu d’un livre assez vo­lu­mineux pour fig­urer sur un pupitre. Le met­teur en scène alla fouiller dans la bib­liothèque annexée au stu­dio; il en revint avec un poudreux in-fo­lio qu’il se mit in­con­ti­nent en de­voir d'ou­vrir à l’en­droit du titre. Quelle ne fut pas sa sur­prise de.​constater qu’il avait sous les yeux une des plus an­ci­ennes et plus rares édiyf tions des « Vie# des Hommes Il­lus­tres », de Plu­tar­que, traduite par le bon Amyot, et que, en haut du pre­mier feuil­let fig­u­rait la sig­na­ture au­then­tique du déli­cieux écrivain avec une dédi­cace au Roi.

Notre met­teur en scène, qui a des let­tres, en de­meura tout éberlué et rap­porta re­spectueuse­ment le vol­ume à l’un des grands, très grands pa­trons de la Mai­son à qui, d’ailleurs, on eut quelque peine à faire com­pren­dre lni valeur d’un tel ou­vrage!

» * * Au­tour de » La Bataille ». — C'en est fait: l'ex­cel­lent ac­teur Sig­noret, qui avait été engagé par MM. Delac, Van­dal et Aubert, pour tourner le rôle du pein­tre Jean François Felze, dans le film tiré de La Bataille a rompu son con­trat d'un com­mun ac­cord avec les édi­teurs. C’est Jean Dax, le tal­entueux -artiste, qui prend la suc­ces­sion de Sig­noret.

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A os­oooouwoeooo o ooooooooooooo oooooggo/7

nous ver­rons

que

sur l’écran

oooocoooooooooooâoooooooooocoooaooooooooO

Les Yeux s’ou­vrent i

too (

jkOOOOOOOOOOOOO­GOG/jgr­rVoOOOQOOOOOOCOOOO COO OOOOOOOOOOCO 0 00000009/ /90000000000000 O300000000000OOOOOOOOOOOOOOOOOQOOOOOOOOOCOOOOOOOOOOOOOOOOOOO Y

Voici un grand film, dont la pro­tag­o­niste — la femme caméë, comme l'ap­pel­lent nos amis yan­kees — n’a point en­core eu l’heur d’être présentée à nos lecteurs, aux premières pages de « Ciné-Re­vue ». Dolorès Cassinelli est cepen­dant une des meilleures artistes cinégraphiques de Cal­i­fornie, mais peu nom­breuses sont les pro­duc­tions qu’elle nime de son jeu sa­vant, de sa sculp­turale et trou­blante beauté.

Ital­i­enne, née à Rome, Mme Cassinelli a passé la ma­jeure par­tie de sa vie_ outre At­lan­tique. Sa voix de so­prano sem­blait la des­tiner à l'opéra, mais elle a dit adieu aux fçux de la rampe, et il lui a plu de se dévouer à l’écran. Elle fut sacrée Star au cours de ses dernières créations: Le Droit de Men­tir et Le Vertueux modèle; on a aussi an­noncé d’elle une pro­duc­tion tirée de la nou­velle d’Ouida Bergère, Peter Ib­bet­son.

Dolorès Cassinelli, la femme à la plus par­faite plas­tique, au dire des réal­isa­teurs améri­cains, a une mer­veilleuse chevelure « aile de cor­beau » et des yeux de jais. Ses traits re­pro­duits dans la glaise et la pierre par plusieurs artistes, ont fait naître des chefs-d’œuvre de sculp­ture, entre autres le buste de mar­bre blanc qui fut exposé cette sai­son au Met­ro­pol­i­tan Mu­seum de New-York.

Le fait seul que cette célèbre artiste a prêté sa ol­lab­o­ra­tion à Les Yeux s'ou­vrent suf­fi­rait à en as­surer le succès: il sied cepen­dant d’ajouter que cette œuvre rem­plit tant au point de v.​ue de choix de décors, que de l'ha­bile mise en scène, et de l'in­terprétation générale, tout ce que Ton peut souhaiter; qu’enfîn la photo très claire est une joie à nos re­gards.

Le scénario de cette pro­duc­tion s'in­spire tout d’abord de celui des films policiers; ce genre, in­juste­ment con­damné, est en effet réha­bilité aux yeux de tous au­jourd'hui depuis que les événe­ments ont montré que le pub­lic y avait puisé maint

Dolorès Cassinelli.

ren­seigne­ment précieux. Dans le cas spécial des Yeux qui s'ou­vrent, il se broche sur l'ac­tion une ques­tion qui intéresse l’homme de sci­ence et le phil­an­thrope: celle de savoir si cer­tains.aveu­gles par ac­ci­dent, peu­vent re­cou­vrir la vue au cours d’une émo­tion vi­o­lente. Enfin le récit lui-même, dont nous re­pro­duisons ici les traits prin­ci­paux, est des plus cap­ti­vant.

Le di­manche après-midi, dans un quartier tran­quille de la City. Soudain, on en­tend des cris sor­tant de la mai­son des Holmes. Le voisin Charles

Ray­mond en­ten­dant ces ap­pels, ac­court un re­volver à la main, et la foule le suit. Arrivé au seuil de la de­meure ils voient un homme en sor­tir, tête nue et les traits agités. Ray­mond l’at­teint d'une balle à l’épaule, la po­lice ac­court, et trouve Miss Cyn­thia Holmes, la fille aveu­gle du ban­quier, sans con­nais­sance, et *, sa com­pagne Nancy Wright, morte... Les recherches dans la

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12

cham­bre amènent la trou­vaille d'une canne et d’un cha­peau marqué V. B. Cyn­thia ques­tionnée, ne peut éclair­cir le drame: elle raconte qu'elle était seule dans la cham­bre; son père et sa sœur étant en courses; que Nancy se trou­vait dans la pièce at­tenante. En­ten­dant un bruit de pas inusité, elle de­manda: « qui est là? ». Pour toute réponse, un in­connu est entré, l’a em­brassée vi­o­lem­ment, la cou­vrant de bais­ers, malgré ses ef­forts pour se débar­rasser du téméraire. Frappée sans doute par le bruit de la lutte, Nancy est entrée, mais l'in­connu a dû la re­pousser ou la blesser, car elle s'est abattue .. Le meur­trier a quitté aus­sitôt la mai­son. Miss Cyn­thia ne saurait le re­connaître!

A l'in­firmerie, l'in­specteur Hay­den in­ter­roge le pris­on­nier, qui dit se nom­mer Vic­tor Bay­ley, et re­connaît comme lui ap­par­tenant la canne et le cha­peau, — mais il proteste de son in­no­cence. Il prétend qu’il se rendait chez Miss Holmes, lorsqu'il en­ten­dit les cris; qu’il s’est précipité dans la bib­liothèque, où il a trouvé les deux je­unes femmes comme un in­stant après cha­cun a pu la voir; des bruits de pas l’ont attiré dans la pièce at­tenante, il a voulu pour­suivre le coupable, mais en sor­tant une balle l’a abattue...

Nous voici aux' jours du procès.

Ray­mond, dont le geste im­pul­sif a blessé Vic­tor Bay­ley, et l’in­specteur Hay­den, sont témoins à charge. La défense ne peut s'ap­puyer que sur l'aveu­gle Miss Cyn­thia, qui déclare ne point « re­connaître » au toucher son agresseur; mais son témoignage est déclaré in­ac­cept­able, puisque sa cécité l’empêche de préciser ce qui s’est passé.

Alors, avec l’ac­cent du désespoir, Vic­tor Bay­ley as­sume sa pro­pre défense. Il conte com­ment il con­nut Miss Holmes au cours d’une récep­tion; com­ment, con­quis par sa grâce, il devint un fam­i­lier de la mai­son Holmes; com­ment il passa mainte heure à ses côtés, écoutant ravi son jeu de harpe ou de piano...

Mais le dis­trict at­tor­ney ne se laisse pas con­va­in­cre, et in­siste sur le fait qu'il fuyait les lieux du crime... Après des heures de délibéra­tion, on connaît le ver­dict; « guilty » (coupable). Cyn­thia, dans u7 cri d’im­puis­sance, tombe dans lL. bras de son père, tan­dis que se vide la salle. La jeune fille, dès lors tou­jours en proie à une idée fixe, ne s’intéresse plus à rien qui ne puisse aider à in­no­cen­ter son ami.

On es­saie alors de trou­ver un déri­vatif à ses pensées, en l’in­vi­tant à vis­iter des in­stal­la­tions d’aveu­gles; peut-être voudra-t-elle don­ner une fête au bénéfice de ces déshérités? Après quelques se­maines, le con­cert est an­noncé en effet. Clemens a invité War­ren à cette au­di­tion; celui-ci s'ex­cuse d’abord, mais fi­nale­ment ac­cepte.

Au cours de la soirée. Cyn­thia chante avec toute son âme, — mais son âme est toute entière auprès du mal­heureux Bay­ley, seul en sa prison étroite. Les ac­cents d’une idéale pureté ont con­quis Clemens, qui entraîne War­ren, aux fins de féliciter la can­ta­trice. Mais en touchant la main de War­ren, Cyn­thia tres­saille, elle a re­connu le coupable-« voici la main de l'homme qui m’a at­taquée! » crie-t-elle! Nerveux, War­ren ren­tre chez lui, fait (' valise, part...

Mais l’in­specteur ar­rive: Cyn­thia lui conte les

faits. Il ne peut se résoudre à arrêter War­ren, les présomp­tions lui sem­blent trop minces; mais il le sur­veillera. Arrivé avec Clemens près de sa de­meure, tous deux voient sor­tir War­ren avec sa valise.

Hay­den le suit jusqu'à la gare; il l’aborde dans le fu-noir, parle de choses et autres, puis met la con­ver­sa­tion sur les aveu­gles, et voit sur lè vis­age de son in-ter­locu­teur les mar­ques d’une émo­tion gran­dis­sante.

Arrêté enfin,

War­ren con­fesse

son crime; et bientôt Bay­ley voit s’ou­vrir les portes

de sa prison, et la lib­erté lui est ren­due...

Ce récit filmé a un dénoue­ment plus heureux en­core: car Bay­ley épouse celle qui l'a sauvé, une ère de bon­heur s’ouvre pour tous deux; bientôt un bébé va met­tre le comble à leur joie! Et tan­dis que l’en­fant vient au jour, la mère, aveu­gle depuis des années, s’écrie folle d’éton­nement: « je vois, je vois! merci, mon Dieu, de tant de bon­heurs! » EMCÉ.

Po­lice et Cinéma

Il nous a été donné, ces jours derniers, d’as­sis­ter à une scène bien amu­sante.

On tour­nait à la Santé la sor­tie de prison de Jacques Ram­bert, le père du Petit Jacques. L’ap­pareil avait été in­stallé dans un petit café en face de la porte de la Santé.

Le sym­pa­thique Henri Baudin, qui in­terprète ce

rôle avec, sa maîtrise habituelle, répétant la scène se trou­vait à l’intérieur de la prison. Il sor­tit; à quelques-pas sta­tion­naient deux braves agents qui jetèrent un re­gard in­différent sur ce * client » qui mar­quait plutôt mal.

On tourna une première fois et Baudin ressor­tit de la Santé, nos braves agents furent étonnés de revoir le même « client ».

On reprit la scène et Baudin sor­tit une troisième fois! Ceci dépas­sait l’imag­i­na­tion et les gar­di­ens de la Société s’avancèrent vers Baudin avec l’in­ten­tion bien évi­dente de le faire ren­trer d’où il sor­tait trop sou­vent à leur gré.

Mais au même in­stant Baudin ren­trait dans le petit café d’où l’ap­pareil était braqué. Ce fut un éclat de rire général, Lannes et Baulet, malgré leur calme et, leur placidité habituels se tor­daient de rire... et tout se ter­mina par une tournée «suTz­inc» 1

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ÉCHOS

Le Cinéma le Di­manche

En Amérique, comme partout aiüeuis, ce sont -les représen­tants de l’ordre pub­lic qui sont Je mieux à même de juger Je bien que fait le cinéma sur les classes ouvrières surtout. Lies of­ficiers de lia po­lice ne cessent de répéter com­bien leur 'tâche est fa­cilitée par le fait que l'ou­vrier se rend1 au cinéma, en fami­i­ile, les samedis et di­manches soir, au -lieu de faire, chez Je marc­hand de vin, Je longues sta­tions qui sou­vent se ter­mi­nent par dies scan­dales dans les rues. Pour les je­unes yens aussi le cinéma est à la ifdis un plaisir et un abri.

Pourquoi donc les représen­tants des re­li­gions, ceux-là même qui de­vraient se réjouir d£ ee que les ten­ta­tions mau­vaises de la rue et des cafés se trou­vent diminuées, ceux qui ont charge d’âmes, sont-iils telle­ment opposés à t’aide qui .leur est of­ferte? Les .heures de spec­ta­cles dans les cinémas ne gênent en rien les (heures des of­fices re­ligieux:, .mais en ad­met­tant que cela soit, il est cer­tain que ces per­son­nes qui préfèrent le cinéma à l'église n’iraient pas plus à l’église si le .cinéma n’ex­is­tait pas.

'Cepen­dant, à New-York, les pétitions du clergé et des as­so­ci­a­tions pour la préven­tion du crime etc., etc., ont en­core été signées dernière­ment. Dans l’Etat de Ohio, des ex­ploitants qui avaient ou­vert leurs salles te di­manche ont été aus­sitôt arrêtés; ils ont alors bruyam­ment .protesté con­tre les com­merçants qui ou­vraient leurs maisons Je di­manche aus-. si. La 'Cham­bre de Com­merce s’est enfin émue et va es­sayer d’arranger les choses à la sat­is­fac­tion de tous.

Qu’en résul­tera-t-il?

Opin­ion au­torisée

Dams un très re­mar­quable ar­ti­cle, Asta . Nielsen développe cerne these, que le jeu muet est le plus puis­sant, plus 'im­pres­sion nant, plus trou­blant que Je jeu parlé. — Elle émet aussi l'apprécia­tion suiv­ante, aussi ori gi­nale que juste:

« Le verbe n’est qu’un aux­il­i­aire en­nuyeux du film. La force et ia beauté de l’art nou­veau réside dans son car­actère d’art muet. C’est, ce qu'il .y a de plus in­time et de plus sim­ple en nous qui .s’ex­prime sans paroles. Les paroles peu­vent cacher beau­coup; elles sont comme les béquilles du men­songe. Un vis­age qui parle peut men­tir, un vis­age qui ne parle pas ne le peut, c’est-à-dire ne peut don­ner que ce qui est en lui. derrière lui — rien de plus.

«C’est, ce qui, dans notre art, rend dif­fi­cile ia tâche de tous: au­teur, in­terprète, .régis­seur ou met­teur en scène. Le film, en effet, c’est de ta-a vie; ii:l est bien plus près die la vie réelle que toute autre branche de l’art. »

Une ligue con­tre l’im­moralité des films

Une ligue vient de se créer à Genève pou R lut­ter con­tre les films im­moraux, sou­tenant que la je­unesse est per­ver­tie par Je cinéma. Ce ligue a même adressé des cir­cu­laires aux di­recteurs de cinéma en les som­mant d’avoir à .mieux choisir leurs fil­mais. « Décidément, écrit avec rai­son un confrère, ces puristes, ti­en­nent à prou­ver qu’iilis ne vont ja­mais au cinéma, en l’at­taquant si naïve­ment! »

La chasse aux fraudeurs

Un pro­duc­teur améri­cain va sor­tir une série de films courts des­tinés à dénon­cer les ma­noeu­vres des fraudeurs en .matières al­i­men­taires et à met­tre le pub­lic en garde con­tre les com­merçants sans scrupules chaque jour plue nom­breux.

Voilà aussi pour quelques réal­isa­teur belge un ex­cel­lent sujet de film. Idée à creuser.

Don Qui­chotte

de... l’outre-Manche

Les Anglais, et cela leur a valu d’être hon­nis par Un confrère es­pag­nol, réalisent un Don Qui­chotte sous la di­rec­tion du met­teur en scène Mau­rice El-vey. Tous les travaux prépara­toires étant ef­fectués, les prises de vues vi­en­nent de com­mencer.

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prépar­ent h tou­sles ex­a­m­ens et as­surent les meilleures sit­u­a­tions:

lo Com­mer­ciales: Compt­able, Ingénieur com­mer­cial;

2 In­dus­trielles: Con­duc­teur et Ingénieur en Elèc-tricité. Mécanique, Auto, Chimie, Ar­chi­tec­ture; 3° Ad­min­is­tra­tives: Ex­a­m­ens de tous les Min­istères;

4° Artis­tiques: Dessin, Pein­ture, Piano, Vi­o­lon;

5° Uni­ver­si­taires: Philoso­phie, Droit, Sci­ences.

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Théorie - Pra­tique • Doc­u­men­ta­tion

(Ou­vrages spéciaux d'en­seigne­ment im­primés)

Ingénieur spécial­iste Con­duc­teur tech­nique Dessi­na­teur Con­tremaître Traceur Agent récep­tion­naire Représen­tant in­dus­trial Compt­able

Ingénieur com­mer­cial Ingénieur ar­chi­tecte Ar­chi­tecte Sur­veil­lant de travaux Géomètre Ingénieur-chimiste Chimiste Prépa­ra­tions aux ex­a­m­ens

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Mécanique générale. Elec­tricité, Génie civil et Travaux publics. Bâti­ment, Chauffage et Ven­ti­la­tion, Métal­lurgie, Mines, Con­struc­tion métallique. Béton armé. Matériel roulant. Ap­pareils de lev­age. Au­to­mo­bile, Con­struc­tion aéro­nau­tique, etc.

Fac­ulté aux ap­pren­tis d'ef­fectuer un stage pra­tique aux bu­reaux, lab­o­ra­toires ou ate­liers de l'In­sti­tut.

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7/n ac­cord avec Ia Mai­son J. FELIX, édi­teurs de jour­naux de mode, nous per­met de faire h nos lec­tri­ces l'agréable stu­iprise suiv­ante: Les pa­trons découpés, en grandeur cf exécu­tion, des modèles parais­sant sur notre Page de 'vf la femme peu­vent être obtenus, dans des con­di­tions ex­tra­or­di­naires de bon marché. Au lieu de débourse1

\ v de 3 a 5 francs pour obtenir le pa­tron d'un modèle, nos lec­tri­ces pour­ront dès h présent obtenir un pa­tron soit de blouse, de jupe, de robe, de man­teau ou de tailleur, au prix mod­ique de Un franc (tout frais com­pris). Il

jupe, de rooe, de man­teau ou ae tailleur, au pri leur suf­fit de met­tre sous en­veloppe à l'adresse de M. J. FELIX, rue Thomas Vinçotte. 18, Brux­elles

I) le bon tri­an­gu­laire fig­u­rant au bas et à gauche de notre Page de la femme; 2) le numéro du modèle dpnt O on désire re­cevoir le pa­tron découpé; 3) le nom et l'adresse de la des­ti­nataire; 4) Un franc en man­dat " ‘ ou tim­bres-postes.

. Nous ne dou­tons pas que nos lec­tri­ces ne ti­en­nent a prof­iter, nom­breuses, de ces avan­tages, et nous nous pro­posons d'en of­frir bientôt d'autres égale­ment intéressants è tous ceux qui ai­ment et lisent, v> assidûment Ciné-Re­vue. La Di­rec­tion.