Programme from 29 Apr. to 3 May 1923



Booklet

Bron: FelixArchief nr. 1968#479

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Edi­teur: J. MEUWIS­SEN, rue Charles De Coster, 10 et 12, Btux­elles. — Téléphone 31678

Ciné-Re­vue à Musi-dora. — « Je viens vous in­ter­viewer. »

Musi­dora. — « Que voulez-vous que je vous dise? »

Ciné-Re­vue. — « Com­ment vous avez débuté? »

Musi­dora (très vite et sans laisser le temps de par­ler à Ciné-Re­vue). — s Au théâtre? »

Ciné-Re­vue.— « Non. »

Musi­dora. — « Au mu­sic-hall? a

Ciné-Re­vue.— « Non. »

Musi­dora. — « Au cabaret? »

Ciné-Re­vue.— « Non.

Ciné-Re­vue.— « Non. »

Musi­dora (d’une seule traite et comme une leçon ap­prise). — « A trois ans, douée pour le dessin, j’ai déclaré que je voulais être pein­tre; à cinq ans, je voulais être dans un bu­reau de poste pour ven­dre des tim­bres derrière les guichets; à dix ans, je dirigeais un théâtre-cirque, ce qui fai­sait l’ad­mi­ra­tion de tous mes pro­fesseurs; à quinze ans, je pen­sais être in­sti­tutrice dans un vil­lage de province, dans une mi­nus­cule mai­son où il y avait un rosier grim­pant.

» Puis j’ai lu Th. Gau­thier. J’ai choisi le nom de l’héroïne * Musi­dora », et j'ai com­mencé à vivre dans du rêve.

» J’ai été touchée par la foi. La scène, le rideau qui se lève, la rampe, le maquil­lage et les décors, toute cette « re­li­gion du fac­tice » j’ai voulu la servir. ' Et je la sers en­core avec cette même ardeur, cette fougue intérieure qui per­met de vivre en tra­vail­lant -et d'aimer son tra­vail.

» J’ai ap­pris mon métier comme un ar­ti­san. J’ai ap­pris à dire des vers... et j’ai débuté dans La Nuit de Noces. J’ai joué le vaude­ville... Et un homme est venu me chercher pour jouer le drame... Un -autre qui m'avait vue dans le drame m'a entraîné dans la revue... Celui qui m’avait vue dans la revue

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Musi­dora dans Pour Don Car­los, rôle d’Alegna

m’a écrit: Le cinéma est un art, venez faire du cinéma.

» Et ceux qui m’ont vue au ciné m’ont dit: « Ici » c’est un café-con­cert... » Ici c’est un mu­sic-hall... » Ici c’est un cabaret... » Venez, vous ferez un » tour de chant... Venez, » vous passerez dans un » sketch... Venez, vous di-» rez des chan­sons...

» Et comme je finis­sais de dire mes chan­sons, un artiste m’of­frait de jouer dans une pan­tomime... C'est alors qu’un poète m'a de­mandé: « Venez jouer dans une pièce en vers. Vous y serez char­mante. »

»Mais que voulez-vous: mon voy­age à Madrid, ma vis­ite au Prado m’ont en­couragée dans la pein­ture et le salon des hu­moristes a bien voulu me re­cevoir... » (Ici, fa­tiguée de tant de vol­u­bilité, Musi­dora s’arrête.) Ciné-Re­vue peut enfin placer une pa­role.

Ciné - Revue, timide­ment et ahuri de tant de déplace­ments. — « Mais per­me­t­tez I Je voudrais sim­ple­ment vous in­ter­viewer sur le cinéma! » Musi­dora. — « Voilà... il fal­lait donc le dire tout de suite: J’ai détesté le cinéma parce qu’il fal­lait se lever de bonne heure. Parce que ma fig­ure était pho­togénique, mon bon maître Feuil­lade est venu me chercher pour créer La Vie de la Vierge en Pales­tine. Mais la guerre éclata, et j'ai créé Tes Vam­pires.

» Feuil­lade m’a dit un matin: Je fais un scénario d'aven­tures à épisodes, veux-tu jouer la femme méchante ou la femme mar­tyre? J’ai répondu sans hésiter: La méchante... c’est bien plus amu­sant.

» Alors j’ai tué par le poi­son, par le fer, par l’eau; j’ai as­sas­siné sans relâche, j’ai roulé un œil féroce. Et ja­mais je ne me suis au­tant amusée.

» A la fin de mes atrocités, je suis même montée dans un panier à salade... un vrai... et... j’ai été


Mu­si­ciora dans So/ y Som­bras.

tuée... plus tard... d’un coup de re­volver à bout por­tant dans une cave en car­ton peint.

» Puis Feuil­lade m’a fait renaître dans./uc/e.r que j'ai pour­suivi de ma haine. Et j’ai recom­mencé dans ma «réin­car­na­tion » à tuer par l’eau, par le fer, par le poi­son, et je suis morte noyée...

» Fraya, lisant dans ma main, ne m'avâit-il pas assuré que je chang­erais d’art, c’est-à-dire que je ferais autre chose que du théâtre et que je serais, un jour, célèbre après un coup de re­volver et une noy­ade...

» Fraya avait rai­son!...

» Et ƒ ai quitté mon grand-ami Feuil­lade, grâce à qui j'ai pu par­tir sans être inquiétée pour tant de crimes... Et j ai tourné Pour Don Car­los, et j’ai en­core as­sas­siné... au couteau! parce que je ne sais plus faire de bonnes ac­tions... Et je suis morte... en­core... d’un coup de fusil dans la poitrine. Est-ce que vous croyez que mes crimes sont intéressants?»

Ciné-Re­vue, qui se recule légère­ment à l’énuméra­tion de tous ces crimes. — « Mais oui, mais oui, le fait divers, tout est là ». Puis poli­ment: « Voyez Lan­dru, Bessarabo... Voyez Dempsey... Voyez vous-même. Il me sem­ble que le comble de tous les crimes est de s’as­sas­siner soi-même, comme vous l’avez fait dans Sol y Som­bras. Merci de tout ce que vous me dites.

» Don­nez-moi vos men­su­ra­tions, mes lec­tri­ces seront con­tentes de savoir votre en­ver­gure, votre tour de poignet, votre tour de hanche, votre hau­teur de cuisse. Mon­trez-moi vos couteaux, vos re­volvers,, vos fla­cons, vos lunettes, votre masque à gaz... Et votre maillof de soie... votre fameux et célèbre mail­lot. Mon­trez-moi les en­droits de votre corps où vous avez eu des ci­ca­tri­ces, que j’y fasse des pe­tits ronds numérotés... Mon­trez-moi votre ap­parte­ment, votre cham­bre à coucher, votre cui­sine. Dites-moi lé nom de votre bot­tier, de votre crémier, de votre concierge. Dites-moi vos jour­naux préférés, la mar­que de votre piano, la hau­teur de votre pla­fond. Dites-moi... si vous êtes céli­bataire, mariée, ou sim­ple­ment amoureuse. »

Musi­dora. — « Pas d’in­discrétion, ce que je peux vous dire, c’est que dans mon prochain film, il y aura un enlève­ment à cheval qui fera quelque sen­sa­tion, je l’espère. On m'enlève au pays des toreros, car j’ai trouvé en Es­pagne les plus fortes sen­sa­tions, j’ai même reçu un coup de corne qui m’a valu du célèbre « Guérita » les félic­i­ta­tions pour le courage dont j’ai fait preuve.Main­tenant, je parle l’es­pag­nol.»

Après un Soupir, Musi­dora ajoute: « J’ai en­core tant de pays à vis­iter. En voy­ageant c’est le plus sûr moyen de ne ja­mais vieil­lir, puisque les voy­ages ne for­ment que la je­unesse. » C.-R.

Musi­dora et le torero An­toine Canero, dans Sol y Som­bras,

âancr de antra. En mqoh de enenm de feu

Pho­togra­phie prise du­rant la pro­jec­tion de La Flamme de la Vie, avec Priscilla Dean, sur le train de Chicago à Saint Louis, La Com­pag­nie "Uni­ver­sal Pic­tures Cor­po­ra­tion „ de con­cert avec " The Chicago and Alton Rail­road Co „ avaient

or­ga­nisé'cette séance en wagon.

M. Pierre Regin­aud nous écrit de New-York:

« Dernière­ment, étant dans le train se ren­dant de Chicago à Saint-Louis, je fus d’abord très sur­pris quand on annonça que l’on al­lait don­ner une représen­ta­tion cinématographique, dans le but de dis­traire les voyageurs qu’un long voy­age au­rait pu fa­tiguer. Etant moi-même de ce nom­bre, je ne me fis pas prier, et me rendis dans le wagon désigné. Je vous as­sure que je n’était pas seul, et que déjà presque tous les sièges avaient été pris d’as­saut.

Ce ne fut pas long. Tout avait été aménagé à cet effet. C’était un wagon or­di­naire dans lequel on avait adapté un petit écran, de façon à ce que chaque per­sonne présente puisse voir net­te­ment, même en étant très rap­prochée de la toile, laque­lle était sus­pendue assez haut pour ne pas gêner la cir­cu­la­tion des voyageurs tra­ver­sant le wagon. Deux ma­chines por­ta­tives de pro­jec­tion avaient été aussi in­stallées à l’autre extrémité de la voiture, et c’était tout. Vous pou­vez voir que c’est très sim­ple et que c’est éton­nant que l’on n’ait pas pensé plus tôt à dis­traire les voyageurs de

cette façon. Mais c’est comme l’œuf de Christophe Colomb, il fal­lait y penser.

On fit l’ob­scu­rité dans le wagon et la pro­jec­tion com­mença. Tour à tour, on nous mon­tra une désopi­lante comédie avec Baby Peggy, le petit prodige des Cen­tury Come­dies, puiä vint « La Flamme de la Vie », un drame splen­dide et plein de force dans lequel Priscilla 'Dean, la célèbre tragédi­enne de l’écran, tenait le rôle stel­laire; enfin, pour ter­miner le pro­gramme, les In­ter­na­tionales News pou» trans­portèrent tour à tour en Su­isse, à Con­stan­tino­ple, et enfin dans la Vallée de la Ruhr, où se pour­suit l’oc­cu­pa­tion française.

Après deux heures de spec­ta­cle vrai­ment récon­for­t­ant, tous les voyageurs présents furent d’ac­cord pour re­connaître les bi­en­faits de cette in­no­va­tion; car désor­mais il sera plus facile de sup­porter sans trop s’en­nuyer les cinq jours de tra­jet qui sépar­ent New-York de San-Fran­cisco.

J’ai aussi réussi à me pro­curer une pho­togra­phie prise du­rant la pro­jec­tion, laque­lle je m’em­presse de join­dre à cet ar­ti­cle afin que vous puissiez vous ren­dre compte plus facile­ment. »

PI­ANOS RON1SCH

——. MICHEL MATTHYS —

16, Rue de Stas­sart, BRUX­ELLES Téléphone: 153.92


000 francs de prix en espèces

prix en na­ture

Mar­quisette

Malgré la bonne volonté évi­dente, de mil­liers de je­unes filles s’of­frant chaque jour pour l’in­terprétation de films, il est sou­vent dif­fi­cile aux met­teurs en scène de trou­ver un élément réunis­sant toutes les qualités désir­ables pour faire une bonne artiste cinématographique.

Pour per­me­t­tre aux femmes belges, qui Se croient des dis­po­si­tions pour la carrière des stu­dios, de se faire connaître et s'as­surer peut-être un avenir bril­lant, CINÉ-RE­VUB a décidé d’or­gan­iser le Con­cours de la femme la plus pho­togénique.

Cette compétition intéressera toutes les classes de la société, puisqu'elle don­nera à toute can­di­date les mêmes chances de réus­site, et que seront ad­mises à con­courir toutes celles qui suiv­ront les données facile­ment exécuta­bles de son règle­ment.

Ciné-Re­vue fera paraître les por­traits de toutes les can­di­dates; de plus, les pho­tos orig­i­nales des compétit rices seront réunies dans un album, mis à la dis­po­si­tion des met­teurs en scène belges et étrangers, leur per­me­t­tant de fuger des trésors de beauté et de-grâce dont dis­pose la Bel­gique.

Après un pre­mier triage, un cer­tain nom­bre de can­di­dates seront représentées à l’écran, et parmi cellés-ci le pub­lic sera chargé de désigner la femme la plus pho­togénique.

U sera alloué pour ce Con­cours 10.000 francs de prix en* espèces et de nom­breux prix en na­ture. Enfin la jeune fille ou femme la plus pho­togénique qui aura réuni le. plus de suf­frages, sera proclamée: La femme belge la plus pho­togénique, et (si elle mon­tre des dis­po­si­tions pour le tra­vail cinématographique) un en­gage­ment lui sera assuré pour tourner un grand film.

Règle­ment pour les Can­di­dates

1“ Peu­vent pren­dre part au Con­cours, toutes les femmes ou je­unes filles de na­tion­alité belge, aÿant- at­teint l'âge de 16 ans au Iw mars 1923, et qui se con­formeront aux di­rec­tives con­tenues dans le présent règle­ment.

2° La can­di­date fera par­venir à l'adresse de Ciné-Re­vue:

a) Deux de ses por­traits, l’un de face, l'autre de pro­fil, for­mat carte-postale, mais de telle sorte que le vis­age ait au moins deux cen­timètres de hau­teur;

A) Le bon à détacher de Ciné-Re­vue, dûment rem­pli (voir page T4). L’en­veloppe, con­tenant por­traits et bon, devra porter à l'adresse suiv­ante: CINE-RE­VUB, 10-12, rue Charles De­coster, Brux­elles, et l’in­di­ca­tion: Con­cours de la lèmme belge la plus pho­togénique.

3° Les en­vois dont il est fait men­tion à l'ar­ti­cle 2 seront reçus à par­tir du 1" mars jusque et y com­pris le 15 mai 1923. — Passée cette date, nulle can­di­da­ture ne sera prise en con­sidéra­tion. Au fur et à mesure de leur récep­tion, les por­traits des can­di­dates paraîtront dans Ciné-Re­vue.

4° Un jury com­posé de: Trois cinématographistes; trois artistes belges; trois écrivains ou jour­nal­istes belges, sera chargé de faire un pre­mier triage des mil­liers de can­di­da­tures, et de désigner 20 can­di­dates parmi lesquelles le pub­lic belge sera chargé d’élire la femme belge la plus pho­togénique.

Ces 20 can­di­dates seront con­voquées aux frais de Ciné-Re­vue, pour être filmées; elles seront, en effet, présentées à la fois à l’écran et dans les numéros de Ciné-Re­vue, de manière à fa­ciliter le choix des votants.

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DAX

Ce n’est pas le jeune pre­mier pâle et étriqué — c'est le bel artiste français, sain, fort, sou­ple et ar­dent, que nous avons ap­pris à es­timer après ses magis­trales créations dans Roi de Paris, L' As­som­moir, Près des Cîmes et Son Crime.

Il était utile et plein d’intérêt de connaître l'opin­ion de cet homme sur le mou­ve­ment ciné-graphique français. Sur sa compréhen­sion de l’art muet, son rôle, ses pos­si­bilités, son œuvre.

Et nous avons prié M. Jean Dax de re­tracer pour les lecteurs de « Ciné-Re­vue » les pensers qui l’ani­ment et qui sont le levier de son fer­tile tal­ent; et voilà com­ment, dans un lan­gage clair, ac­ces­si­ble à tous, le grand artiste français s’ex­prime:

« A mon hum­ble avis, le cinéma est un art très dif­fi­cile. Le grand tort que nous avons en France est de le croire très sim­ple et ac­ces­si­ble à tous 1 Grossière er­reur. Rai­son indéni­able d'une pro­duc­tion sou­vent défectueuse. Tout le mondé fait du « ciné », n’im­porte qui peut être scénar­iste, met­teur en scène ou in­terprète.

» Et les cours de cinéma [Quelle vaste plaisan­terie prof­itable seule­ment aux pro­fesseurs 1 Com­bien de je­unes cervelles mises à l’en­vers, grâce à cette très coupable in­dus­trie! Croyez-moi, l’art muet de­mande bien plus.

» Le théâtre a le verbe; avec un physique et une jolie voix, on s’en tire tou­jours. Pour la pensée, c’est moins facile. L’artiste, vi­vant, hu­main, qui ap­porte à l’écran quelque çhose, ne peut

Jean Dark dan Près (ii* b Ci

le faire qu'avec son cerveau et ses yeux.

» Voulez-vous connaître une autrp chose qui me met hors de moi ( C’est quand je Iis les ar­ti­cles trai­tant de l’art muet et ses in­terprètes! Ar­ti­cles signés le plus sou­vent de noms con­nus. Quelles di­a­tribes sur le théâtre 1 Sur les ac­teurs fil Pau­vres de nous, qu’est-ce que nous prenons f Pour ces messieurs — nulle­ment qual­ifiés d’ailleurs pour par­ler d’un art que trop sou­vent ils ig­norent — tant que les ac­teurs tourneront des films, la pro­duc­tion française sera une pau­vre chose em­pha­tique et lar­moy­ante qui finira lam­en­ta­ble­ment sous les rires!... Merci.

» Mais je suis orfèvre, comme, M. Josse, et à ces bons prophètes, je réponds: Avant d'être pein­tre, il faut ap­pren­dre à dessiner. Or, je prétends que le théâtre est le dessin du cinéma. J’in­siste, je sou­tiens qu'il n’y a pas deux façons d’être vrai et ' hu­main, l'une pour la scène, l'autre pour l’écran. Le théâtre est un mot! qui de nos jours n’a plus de sig­ni­fi­ca­tion — parce que la vie y est entrée!

» L'ac­teur qui souf­fre, qui rit, qui vit avec son cœur et ses . nerfs n’est plus un ac­teur, c’est ùn homme.

» L'écran n'en de­mande pas da­van­tage! Certes, il y a en­core mal­heureuse­ment beau­coup d'ac­teurs qui ne vivent pas; ceux-lh, in­ex­is­tants sur la scène, n’ap­por­tent rien à l’écran et feraient mieux de n’y point venir.

» Mais il faut tout de même bien re­connaître — autrement ce serait étaler une mau­vaise foi

3* période

ï)ax dans l'As­som­moir, rôle de Cou­peau Tr* période

2* période


Dax (à droite) dans un rôle d comédie

évi­dente ou une in­compréhen­sion to­tale des choses » J'aimais beau­coup le théâtre avant 1914; à mon de l'écran — que les stu­dios d’Amérique, de Suède, re­tour en 1919, j’ai trouvé tant de mu­flerie auprès d'Alle­magne, de Bel­gique, de France et d’Italie ne de cer­tain di­recteur et une telle in­différence parmi

comptent que des artistes cinégraphiques qui vien- mes nent du théâtre. Toutes les premières places sont à eux.

» Pour ma part, je ne vois pas en­core quels sont les am­a­teurs ca­pa­bles de les leur pren­dre. Qu’en pensent les en­ne­mis du théâtre et des ac­teurs?

» La grande, l’in­ou­bli­able Réjane, quelques mois avant sa mort, était venue à l'art muet. Dans • Mi­arka la ß/Ie à Fours, elle vi­vait aussi hu­maine­ment, aussi splen­dide­ment qu'elle le fai­sait sur la scène I.

» Comme je re­grette qtie le plus grand de tous:

Lu­cien Gui­try ne veuille se décider à tourner un film! Voilà un cerveau et des yeux qui par­leraient sur l’écran.

» Surtout n'allez pas me pren­dre pour F Al­ceste du cinéma I Que non! J'aime la vie 1 la mer, la boxe et l’auto. J’adore Char­iot qui a du génie. J’aime aussi tous les clowns qui me font rire.

» Je voudrais ne ja­mais m’arrêter de tourner et tou­jours des bon­shommes différents. Un désir tenace: Réaliser un film dont je serais le scénar­iste, l’an­i­ma­teur et le prin­ci­pal per­son­nage.

» Enfin! qu’est-ce que le cinéma?

» Pour ceux qui com­pren­nent: Le cinéma, c'est un im­mense pays en­soleillé où des hommes sains et ac­t­ifs tra­vail­lent, dans la joie, har­monieuse­ment guidés par la Vie, l’Art et la Beauté.

» Pour ceux qui ne com­pren­nent pas! Le cinéma c’est une pe­tite ville de province grise et triste, où quelques prêteurs à la pe­tite se­maine vivent chiche­ment, parmi des habi­tants bornés et rétro­grades ».

In­ter­rogé par nous sur sa pro­pre carrière,

M. Jean Dax sat­is­fait comme il suit à notre cu­riosité:

« Je suis né le 77 sep­tem­bre 879.

ca­ma­rades... paci­fiques! que j’ai été pris de

Dex (rôle du "vieux com­pos­i­teur,,).

dégoût, alors j’ai opté 1 Depuis je me con­sacre ex­clu­sive­ment à F Art muet, qui peut dire tant de belles choses.

» Avec Jas­set, Machin,

Cap­pel­lani, Cal­mettes, de Morl­hon, De­nola, Lep­rince,

Vanyll, etc., comme met­teurs en scène, j’ai tourné quan­tité des films avant 1974, les prin­ci­paux sont:

La Grotte des sup­plices,

L'Epi, Le Luthier de Crémone, Fer­ra­gus, L Abime,

La Folle de Pen­marck,

Le Nabab, Le Roi du bagne, La Princesse noire,

La Jolie bre­tonne, L'In lamie d'un autre, L'Es­car-. po­lettes trag­ique. Sac­ri­fice

' surhu­main, La Fleuriste de

Toneso, Une Brute hu­mai-. ne. Le Pont Fatal, Çe R ion qui tue, Sac­ri­fice Frater­nel, etc.

» Mes oc­cu­pa­tions théâtrales, quoique très ab­sorbantes à ces épo­ques, me lais­saient, comme on le voit, le temps de tourner! 11 est évi­dent que l’on était, à ce mo­ment-là, moins dif­fi­cile-qu’au­jourd’hui. A mon avis, on ne l’est pas en­core assez!

» Re­tour des armées, en 7919, je tourne avec Lep­rince: La Folie du doute; puis, avec Baron-celli, Mau­dru, Schef­fer, Saidreau, A. Dieudonné, etc.: La Rafale, Le Lys Rouge, Près des Cimes, Le Lys du Mont St- Michel, La Nuit de la St-Jean, Son Crime, L'As­som­moir, Roi de Paris. Depuis peu, je suis de re­tour de Pologne où, avec Do­na­tien, j’ai tourné La Chevauchée blanche ».

Re­mer­cions M. Jean Dax de nous avoir doc­u­menté de si copieuse manière, et surtout d'avoir . ex­primé “ avec sincérité, comme il nous le dit au cours d'une aimable let­tre, son opin­ion sur le cinéma. Nous lui savons aussi gré de F intéressante doc­u­men­ta­tion pho­tographique qu’il voulut bien

nous con­fier; et souhaitons 9 que son es­prit riche, sa compréhen­sion Fer­tile de:; car­actères hu m'a ins, lui per­me­t­tent de con­tin­uer la belle tâche artis­tique dont est Faite sa vie. C. R.

QUE CHA­CUN CUL­TIVE SON CHAMP

... C’est toute l’his­toire et les choses de France que je trouvé in­sup­port­able de voir ex­pliquées au monde par des étrangers, même bien in­ten­tionnés comme Grif­fith. Hier, c’était les Trois Mous­que­taires tournés en Amérique avec Dou­glas Fair­banks en d’Artag­nan.Et j’ai déjà protesté con­tre l’abra­cadabrante vi­sion de nos vil­lages de France en 7974 trav­es­tis en bour­gades du Moyen-Age, qu’un autre film améri­cain eut le front de venir im­poser en pet état sur notre plus beau théâtre du boule­vard.

Il faut ab­sol­u­ment réagir. Choses et gens de France doives* être ex­pliqués au monde par des films français. On ob­jectera que, même par des films étrangers, c’est tou­jours de la pro­pa­gande. Mais d’abord une pro­pa­gande car­i­cat­u­rale est plus nuis­i­ble qu’utile; et enfin, que cha­cun cul­tive son champ! Nos gloires his­toriques, nos cités pit­toresques, nos richesses littéraires, c’est à nous de les ex­ploiter. Com­merce et pa­tri­o­tisme sont ici d’ac­cord.»

Ce cri de M. Mau­rice de Wale fie dans Paris-Midi:

" Que cha­cun cul­tive son champ, puisse-t-il être en­tendu aussi chez nous, pour qu un en­cour­age­ment sérieux soit donné aux réal­isa­teurs belges! „

Jean Dax. «u na­turel.

Jean Dax, dans Son Crime

Jean Dax, dans Roi de Paris


10

AIB­SVEBS UN STU­DIO

PAß. HENEY A PAßIJS, ßEAUSÄTEUß CIMEG­BAPHIQUE

CORY­BIGHT BX li-A-PAßlJS

La réal­i­sa­tion. — Le départe­ment de la publi-cité. — La présen­ta­tion du film.

Nous voici, enfin, arrivés au jour de la réal­i­sa­tion, tout est prêt, elle va com­mencer dans quelques min­utes.

Faisons un tour au stu­dio, cepen­dant que le met­teur en scène sur­veille la mise au point de mille pe­tits détails, mais qui ont une grande im­por­tance. Le met­teur en scène s'as­sure que tous ses in­terprètes sont bien arrivés, mais la plu­part des ac­teurs se trou­vent au stu­dio bien avant 1 heure in­diquée, ceux-ci aimant avoir assez de temps de­vant eux pour se maquiller, cette opéra­tion étant longue et minu­tieuse; il a été prouvé que le maquil­lage est un art véri­ta­ble. Lon Chaney, surnommé le roi du make-up (maquil­lage) en est le meilleur ex­em­ple; vous com­pren­drez main­tenant pourquoi ce tra­vail exige beau­coup de pra­tique de la part de l’ac­teur avant d’obtenir l'effet voulu. Il n’est pas rare de ren­con­trer des artistes qui ne met­tent pas moins de trois heures à se maquiller et à s'ha­biller, les pro­fes­sion­nels qui liront ces lignes ne trou­veront pas la chose exagérée,

Ce ne sont, main­tenant, qu’allées et venues des régis­seurs, ac­teurs, opéra­teurs, fig­u­rants, ma­chin­istes, ac­ces­soiristes, élec­triciens, per­ruquiers, cos­tu­miers, femmes de cham­bre des « stars » et ce que nous ren­con­trons surtout, ce sont des gens in­utiles, invités à as­sis­ter à la prise de vues, soit par le met­teur en scène, le di­recteur ou une des vedettes du film.

Pour mu part, je ne con­nais rien de plus désagréable que la présence de ces oisits au stu­dio.

Mais voici qu'un stri­dent coup de sif­flet vient met­tre un peu d’ordre dans cette cohue, c’est le coup de sif­flet aver­tis­seur: « On va tourner! ».

Cha­cun re­joint son poste re­spec­tif, le met­teur en scène se place à côté de l'ap­pareil de prise de

vues; de cet en­droit, il dirig­era la réal­i­sa­tion de la scène, les élec­triciens se met­tent aux tableaux de dis­tri­b­u­tion, les ac­teurs sont sur le plateau du stu­dio et n’at­ten­dent que les or­dres de leur réal­isa­teur. En un mot, cha­cun s’apprête à coopérer de son mieux au tra­vail qui va s'exécuter.

Le réal­isa­teur règle vive­ment la scène, les éclairages et les écrans sont mis au point, on répète une dernière fois la scène, et sur le com­man­de­ment, « on tourne », du met­teur en scène, le calme se fait) les lam­pes à arcs et a vapeur de mer­cure ainsi que l’énorme fais­ceau de lumière des « Sun­light lamps * inon­dent de leur in­ten­sité lu­mineuse lé « champ de l’ac­tion», cepen­dant que les opéra­teurs de prises de vues en­reg­istrent la scène. Par­fois même, s’il y a ur­gence, ce tra­vail se pro­longera jusqu'à la nuit, tombante, ou, par­fois aussi, on ter­min­era à l’au­rore, pour recom­mencer quelques heures plus tard.

Le départe­ment de la pub­licité d’une com­pag­nie cinégraphique doit être con­sidéré comme fac­teur in­dis­pens­able au succès de bonne 'réus­site d’une en­tre­prise de ce genre. Le succès d’un film ne dépend-t-il pas, presque tou­jours, de la pub­licité faite au lance­ment de celui-ci?

Aux Etats-Unis, le Pub­lic­ity and Ad­ver­tis­ing De­part­ment est une im­por­tante branche de l’ad­min­is­tra­tion d’une com­pag­nie, c’est de là que des mil­liers de pho­togra­phies d’artistes, films, in­stal­la­tions, stu­dios, ar­ti­cles bi­ographiques des « stars » de la mai­son, clichés, scénar­ios il­lustrés, etc., seront envoyés aux édi­teurs de jour­naux et re­vues cinégraphiques du Vieux Monde et du Nou­veau.

Ce mer­veilleux procédé de pub­licité d’une ef­fica- -cité cer­taine coûte des sommes fab­uleuses, mais y, cela était prévu au bud­get réservé au lance­ment des pro­duc­tions.

Toutes les jolies pho­togra­phies qui agrémentent le texte, sou­vent la­conique, des re­vues cinégra-

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Sou­vent même les firmes éditri­ces possèdent une feuille, parais­sant heb­do­madaire­ment et don­nant les in­for­ma­tions complètes du mou­ve­ment des stu­dios et ses dépen­dances, ornés de nom­breux clichés pho­tographiques et de bon nom­bre d’anec­dotes ou con­tes écrits par les ac­teurs eux-mêmes. Ainsi nous con­nais­sons The Stu­dio Skele­ton, (Le Squelette du Stu­dio), or­gane heb­do­madaire de la « Gold­wyn Pic­tures Corp », édité en Cal­i­fornie, et le « Para­mount Over-Seas Mag­a­zine » et « Para­mount Over-Seas News Let­ter ».

Ces pe­tites feuilles ne man­quent ja­mais d’intérêt pour toute la cor­po­ra­tion cinégraphique, tant pour

mem­bres de la grande famille qu’est l’in­dus­trie du film.

Tout le monde des grandes représen­ta­tions est là, à l’heure ex­acte men­tionnée sur l’in­vi­ta­tion, le met­teur en scène prin­ci­pal, re­spon­s­able du. succès ou du four, que va bientôt connaître son tra­vail. Une an­i­ma­tion bruyante règne dans la salle, l’au­teur du scénario est anx­ieux de l’im­pres­sion que son man­u­scrit pro­duira, les artistes sont égale­ment tous présents, les couloirs du ciné, où la présen­ta­tion a lieu, se trou­vent animés par une foule bruyante, com­posée surtout de jour­nal­istes. Mais voilà que l’ob­scu­rité se fait dans la salle, l’écran s'anime, cha­cun re­gagne sa place, c’est la présen­ta­tion qui com­mence 1

Mais voici la dernière scène du film. Lu lumière se fait au mi­lieu d’ap­plaud­isse­ments; immédi­ate-

" On tourne I „ — Une scène de A Kis in time, du­rant une réal­i­sa­tion plutôt malaisée. De uttwçhe à droite, on re­mar­que: le met­teur en scène Thomas Hef­fon; Miss Wanda Awley (dans la lim­ou­sine); le lead­ing man T. Roy Barnes (le re­volver à la main); dans la sec­onde voiture Wal­ter Hiers atend son tour d’en­trer dans le champ de l’ob­jec­tif..

les édi­teurs de jour­naux et re­vues que pour les loueurs de films et ex­ploitants du cinéma.

Le film est ter­miné, le met­teur en scène a com­mencé ce tra­vail fa­tiguant au­tant que désagréable que l’on nomme le mon­tage, c’est-à-dire faire la mise en ordre des scènes et in­ter­ca­la­tion des sous-titres. Ce tra­vail ter­miné, l’œuvre est présentée aux Di­recteurs de la com­pag­nie et à tous les in­terprètes de la bande; là on juge s’il y a quelque change­ment in­dis­pens­able à faire avant la présen­ta­tion du film de­vant la cor­po­ra­tion cinégraphique. Le film étant complètement ter­miné et bien au point, on décidé du jour où il sera pro­jeté de­vant les représen­tants de la presse, les ex­ploitants de cinémas et autres

ment après, quelques in­times des ac­teurs et du met­teur en scène en­tourent ceux-ci, les ac­ca­blen* de com­pli­ments et de nom­breux con­seils pour leur in­car­na­tion fu­ture. Après une présen­ta­tion, tout le monde se croit volon­tiers compétent en matière cinégraphique! -

Enfin le film a obtenu un franc succès, l’œuvre sera donc appelée à une bril­lante carrière.

A l’extérieur du cinéma, en­core, les dis­cus­sions vont leur train, les réflex­ions s’échangent, cha­cun émet sa pe­tite apprécia­tion, on est rarement in­dul­gent, car c'est connu, le pub­lic des présen­ta­tions cinégraphiques a un art unique pour trou­ver les défauts; mais tout cela n’empêchera pas le film de faire belle carrière.

(Fini. HENRY A. PARYS.

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ECHOS

— Gas­ton Glas?, le sym­pa­thique jeune pre­mier français d’Hol­ly­wood, vient de gag­ner un procès con­tre la Com­pag­nie des Tramways Elec­triques de Los An­ge­les. Au mois de décem­bre de l’année dernière, un tramway tam­ponna l’auto de Mr. Glass, démolis­sant entière­ment la ma­chine et blessant griève­ment le jeune star. M. Glass dut passer plusieurs se­maines à l’hôpital, et lorsque le procès ni lieu, il y a huit jours, le tri­bunal at­tribua 3,500 dol­lars de dom­mages-intérêts au sym­pa­thique ac­teur.

— Evelint Brent, la nou­velle « décou­verte » de Dou­glas Fair­banks, vient d’ar­river de New-York. Elle jouera le rôle prin­ci­pal aux côtés de Doug, dans son prochain « pic­ture ». Dou­glas Fair­banks ayant l’in­ten­tion de tourner une his­toire de pi­rates prochaine­ment, ce sera prob­a­ble­ment son beau-frère, Jack Pick­ford, qui tourn­era « Mon­sieur Beau­caire ».

— Un « All Star Cast », en Amérique, sig­ni­fie une « Dis­tri­b­u­tion » in­terprétée par uné com­pag­nie d’ac­teurs et d’ac­tri­ces, dont cha­cun est con­sidéré comme « Star ». Un ex­cel­lent ex­em­ple d’un « all Star Cast » nous est donné par la « Selznick », qui a engagé les artistes suiv­ants pour tourner « Ru­pert of Hen­zau », d’après le roman d’An­thony Hope. Des noms non moins célèbres qu’Elaine Ham­mer­stein, Bert Lytell, Gertrude Astor, Lew Cody, Claire Wind­sor. Irv­ing Cum­mings, Elmo Lin­coln, Bryant Wash­burn, Mar­jorie Daw;, Adolphe Men­jou, Mitchell Lewis, Nigel De Brulier et James Mar­cus fig­urent sur la liste des per­son­nages. Et lorsqu’on pense que cha­cun de ces stars est payé à rai­son de deux ou trois mille dol­lars par se­maine, et que la « Selznick » tourne déjà près de six se­maines à cette pro­duc­tion, nos lecteurs pour­ront se faire une pe­tite idée où l’ar­gent va, lorsqu’un pro­duc­teur an­nonce un film qui lui a coûté « des mille et des cents ». (

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ROYAL - ZO­OLO­GIE CIN­EMA

L’Em­pereur clu Monde est à l’apogée de sa puis­sance. Néron, mon­stre d’orgueil, tyran red­outé, adulé cl haï, règne sur la Ville Eter­nelle qui frémit au moin­dre de ses caprices.

Tul­lius, son cour­tisan fa­vori, met au ser­vice de son maître une imag­i­na­tion déli­ranle. Pour garder les faveurs de l’Em­pereur, cet es­clave tout puis­sant ne peut être rebuté par au­cune be­sogne vile.

Néron est adoré par Actée, une an­ci­enne es­clave grecque qui l’aima de tout temps, alors que Néron, élevé en exil, était pau­vre, mais depuis longtemps, le rôle de la mal­heureuse reine est effacé à la Cour.

I ne autre femme, à Rome, rêve à Néron: c’est l’orgueilleuse Poppée, la femme d’Othon. Poppée, avec la com­plicité de Tul­lius, imag­ine de se faire en­lever nuita­m­ment par les sol­dats de Néron et d’être en­fermée dans le palais impérial. La nuit, les gardes se' sai­sis­sent de toute femme qui ose s’aven­turer sur les voies, pour servir aux caprices du Maître du Monde.

Après avoir promis à Tul­lius de le faire nom­mer Gou­verneur de Tile de Chypre si elle ar­rivait à sub­juguer Néron, Poppée est mise en présence de l’Em­pereur. Le tri­om­phe de la cour­tisane orgueilleuse ne tarde pas et, bientôt, elle est toute puis­sante.

Un des généraux les plus célèbres de l’armée Ro­maine, Galba, charge son aide-de-camp fa­vori, Hora lins de se saisir de la fille du roi vaincu Van-nian et de la con­duire en otage à Rome.

Ho­r­atius, vain­queur de l’Ibérie, se met en routé et s’em­pare de la Princesse Mar­cia. Mais la grâce et la beauté de la fille du roi Van­ni­an­font grande im­pres­sion sur lui et il éprouve pour elle un amour aussi vi­o­lent qu’impériss­able.

A Galba il con­fesse qu’il veut suivre Mar­cia. Mais le vieux général qui connaît les colères ter­ri­bles de Néron en dis­suade son jeune ami. L’Ibé-rie s’est révoltée. Qu’Hora.​tius aille l’as­servir une sec­onde fois et alors, tout auréolé d’un nou­veau tri­om­phe, le jeune général vic­to­rieux pourra oser de­man­der la main de l’otage.

Cepen­dant Poppée est de­v­enue la véri­ta­ble Impéra­trice, de Rome. Néron est tout à sa dévo­tion mais déjà l’at­trait du nou­veau l’at­tire. Ses proches ont péri pour sat­is­faire à l’impétueuse am­bi­tion de l’impériale cour­tisane.

Ho­r­atius dompte à nou­veau l’Ibérie et re­vient plein de gloire. Poppée s’éprend du jeûne général. Une fêle est donnée pour ho­horer le vain­queur.

Or, Ho­r­atius s’est attiré la colère de la toute puis­sante fa­vorite de Néron dont il a re­poussé les avances.

Tul­lius jure de la faire sup­planter dans l’es­prit de Néron par quelque nou­velle beauté et c’est la princesse Mar­cia qu’il amène à l’Em­pereur, le jour même où elle doit être donnée à Ho­r­atius.

Le duel entre Néron le ma­ni­aque et Ho­r­atius va éclater.

Les Légions ro­maines sont à la discrétion entière de leur idole, Ho­r­atius le vic­to­rieux. Va-t-il fal­loir avoir re­cours à elles pour trancher le différend

Pro­gramme iln avril au 3 mal

1. Le Régi­ment de Sam­bre et Meuse

R. Plan­quette

marche

KINETO

Revue sci­en­tifique

Reine de Saba

In­tro­duc­tion

Ch. Gounod

Grand drame Ro­main îmerprété par les artistes Français Jacques GRETIL­LAT e: Paulette DUVAL

Adap­ta­tion mu­si­cale spéciale pour

CHŒUR - MIXTE et GRAND OR­CHESTRE

sour la di­tec­tion de Mr H. Ceule­mans

Pro­gramma van 29 April loi 3 Soi

Het Reg­i­ment van Sam­ber en Maas

marsch

K.​NETO

Weten­schap­pelijk

Reine de Saba

In­lei­d­ing

R. Plan­quette

Ch. Gounod

NERO

Groot Romein­sch drama met

Jacques CRETIL­LAT en Paulette DUVAL

in de hoof­drollen

Bi­j­zon­dere muziekaan­pass­ing voor

GEMENGD KOOR en GROOT ORK­EST

onder de lei­d­ing van den Fleer H. Ceule­mans

entre les deux hommes égale­ment épris de ir-cia?

Une tempête éclate brusque­ment et Ho­r­atius peut fuir em­por­tant celle qu’il aime.

Néron de plus en plus névrosé rêve d'un cat­a­clysme for­mi­da­ble qui pour­rait (de dis­traire».

Ho­r­atius, malgré son amour, ne peut tri­om­pher des dernières résis­tances de Mar­cia con­ver­tie depuis peu à la nou­velle Loi di­vine, le Chris­tian­isme. Elle ne sera pas au héros quTelle aime si un apôlrc ne peut les marier après avoir fait du général un Chrétien.

Tul­lius, machiavélique, a conçu un plan crim­inel qui réjouira Néron. La de­struc­tion de Troie que le tyran re­grette de n’avoir pu ad­mirer n’est rien auprès du spec­ta­cle que le cour­tisan va lui of­frir.

Rome va brûler! Les sol­dats de Tul­lius met­tent le feu à cent en­droits et, de­vant cette vi­sion grandiose de l’in­cendie de la Ville Eter­nelle, Néron in­spiré chante et est heureux!

Cepen­dant la fureur du pe­u­ple gronde. Les légions ro­maines sont mécon­tentes.

«A mort Néron l’in­cen­di­aire!», s’écrie-t-on.

Rem­pli de crainte le tyran trem­ble et, pour don­ner / 1 proie à la haine pop­u­laire, il ac­cuse les

Chre- ns.

Et les Chrétiens seront ex­ter­minés sans pitié.

Malgré l’in­ter­ven­tion d’Ho­r­atius, Mar­cia, flanquée d’un seul es­clave est mise dans l’arène en face du lion le plus féroce.

Ho­r­atius veut in­ter­venir en vain. L’es­clave ac­com­plit le prodige de vain­cre le fauve. Mais, quand même, Néron donne l’ordre de sac­ri­fier Mar­cia malgré l’appel désespéré d’Ho­r­atius, l’idole des sol­dats.

L’armée sur­git. Galba à la tête des légions révoltées, aidé d’Othon, le mari de Poppée.

L’as­saut des légions est irrésistible. Galba est proclamé Em­pereur. On pour­suit le plus grand des crim­inels pour le met­tre à mort,

Néron, le tyran, Néron qui a envoyé des mil­liers de vic­times à la mort se cache et fuit, blême de ter­reur. Lâche deux fois il châtie Poppée out­rageuse­ment et doit avoir re­cours à l’as­sis­tance d’un sol­dat pour quit­ter le monde qu’il a il­lustré de sa toute puis­sante et orgueilleuse gloire.

Cepen­dant que pour la gra­cieuse Princesse Mar-cia et son héros vain­queur s’ouvre l’ère du bon­heur.

Te mid­den van teugel­looze zin­nelijkheid en van willekeurige dwinge­landij bereikt Nero het hoogtepunt van zijn heer­schap­pij. Zijn wen­sch is wil en zijn woord is wret. Ni­et­te­gen­staande Actea, een oud Gricksche slaaf den Cesar be­minde toen hij nog in ballingschap, el­lendig werd opgevoed, heeft de on­gelukkige koningin uitgedaan. De ijdele, per­verse Pop­pea heeft haar plaats in­genomen bij den Keizer en heer­scht al­machtig, over het Ro-mein­sche Rijk. In­tuss­chen­tijd heeft Gen­er­aal Galba den bloedi­gen op­stand in Iberië gedempt en nu bevecht hij zijn veld­heer Ho­r­atius, de dochter van den over­won­nen kon­ing Vann­ian — Mar­cia — als gi­jze­laarster op te eis­chen en ze naar Rome te vo­eren. Ho­r­atius gaat er heen doch Mar­cia’s oneindige schoonheid be­toovert hem en een gren­zeloozé liefde sluipt in zijn hart.

Aan Galba bekent hij de waarheid: hij wil Mar­cia tot vrouw, maar de oude gen­er­aal die Nero’s grim­mige woede kent, raadt het zijn jon­gen vriend af. Iberië is weer in op­stand. Dat Ho­r­atius een nieuwe zege be­vochte en dan omkranst van lauw­eren kan hij Nero de hand van hel meisje vra­gen. Ho­r­atius keert over­win­nend weer en Pop­pea, wulp­sche cour­tisane, steeds zoek­end naar afwis­sel­ing, wil den roem­rijken veld­heer in haar strikken van­gen. Een groot feest zal te zi­jner eer plaats hebben en dan zal hij zijn du­ur­baarste wen­sch uit­spreken, ni­et­te­gen­staande de ver­lokkin­gen van Pop­pea die dan in haar trots getrof­fen, op wraak zint En in haar raz­ernij be­gaat zij de on­voorzichtigheid Tul­lius te beschim­pen. Tul­lius, de vertrouwel­ing van Nero, de­gene die haar voor het eerst den Cesar voorstelde, wijl zij hem de heer­schap­pij over Chypra be­loofde zoo zij eens Nero’s vriendin werd.

Tul­lius zweert, ze bij Nero te laten ver­drin­gen door een nieuwe schoonheid en het is de prinses Mar­cia, die hij den Keizer voor­brengt, den dag zelf dat zij Ho­r­atius zou gegeven wor­den.

De tweekamp tuss­chen Nero en Ho­r­atius gaat los­barsten. Nero ste­unt op zijn on­beperkte willekeur en macht; Ho­r­atius op de Romein­sche le­gioe­nen w ier afgod hij is. Een plolse storm breekt los en Ho­r­atius kan met zijn be­minde vluchten.

Nero, meer en meer zieke­lijk van geest, droomt van een ti­tanis­che ramp die hem «ver­maken» zal on terzelfder­tijd een poëma in­geven, een poëma zoo machtig dat hij Home­ros zelf overvleuge­len zou. En Rome wordt in vuur en vlam gezet. Nero zingt en is gelukkig, maar de volkswoede gromt en barst uit: « Ter­dood, Nero de brand­stichter! Opgezweept door ontzetting en schrik en om de gemoed­eren te be­daren, beschuldigt hij de Kris­te­nen den brand te hebben ontsto­ken. De Kriste-tenen den brand te hebben ontsto­ken.

Nero's ster verbleekt: hij vlucht weg, bleek van schrik, wreekt zich lafhar­tig op Pop­pea en roept de hulp in van een sol­de­nier om hem den dolk in het hart te stooten.

En ter­wijl de tyran sterft gaan Mar­cia en haar zegevierende held hun duur gekocht en hoog geluk te gemoet...

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