Programme from 5 to 9 March 1922



Booklet

Bron: FelixArchief nr. 1968#429

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Broderies

Les ob­jets de layette sont tou­jours bien reçus. Je ne suis pas en peine de l’ac­cueil réservé à cette jolie bavette.

Ce bibelot ne manque ja­mais de ravir les je­unes ma­mans, et qui de nous hésit­erait à en­tre­pren­dre la con­fec­tion de ' ce- ravis­sant ba-' voir, en pen­sant au plaisir qu’éprou­vera la maman lorsque vous lui en ferez cadeau.

La photo mon­tre sullisam-meut les par­ties à broder au point de Riche­lieu, anglaise a brides ou au plumetis. Le cen­tre des roses se fera au point sablé, ou mieux, ajouré h la grosse aigu­ille.

Les extrémités de la bande, fe­s­tonnée comme le bavoir, at­tachez au point de cou­ture un morceau de ruban de 25 ceu­tim. per­me­t­tant de faire un nœud dans le dos du bébé.

Adresses les com­man­des ac­com­pagnées d'un bon-poste ù J. FELIX,

20, r. A lhert-de-La­tour BRUX­ELLES

Joli bavoir «Amour» que nous livrons im­primé sur batiste de ill au prix de2 fr. 75. Le bavoir entière­ment brodé ne coûte que 25 francs.

Broderies

Ce joli modèle de bavoir a paru, en grandeur d’exécu­tion, dans Jolies Modes-Broderie. .

Jolies Modes-Broderie est une su­perbe pub­li­ca­tion de huit pages grand for­mat, don­nant de nom­breux dessins nou­veaux, inédits, en grandeur d’exécu­tion.

Jolies Modes-Broderie paraît le 1" de chaque mois.

C’est le seul jour­nal Belge de broderie. — Un abon­nement d’un an ne coûte que 5 francs. Un numéro spec­i­men est envoyé con­tre envo* de 5 0 cen­times en tim­brf poste.

ADRESSEZ LES COM­MAN­DES è

J. FELIX

20, rue Al­bert-de - La­tour, 20

BRUX­ELLES

Faire de la pub­licité dans CINE-RE­VUE c’est, tout en sou­tenant un jour­nal utile, fair-e un bon place­ment, une bonne af­faire.

LIEGE: Pharm. Goossenf?, 98, rue de la Cathédrale. AN­VERS: Phar­ma­cie-Droguerie, 115, rue Mon­tigny G AND! Pharm. Ver­gae­len, 45, rue des Champs,

CHARLEROI: Pharm Sohet, 15, rue'de Marcinelle

NAMUR: Pharm. Chisogne, 2, rue Gode­froid.

MONS: Pharm. Her­mans, 19, rue de l’Athénée.

OS­TENDE: Pharm. Halewyck, Place d’Armes, 12.

Pour tout ce qui con­cerne F Ad­min­is­tra­tion, la Rédac­tion, la Pub­licité de CINÉ-RE­VUE, s'adresser k l’Édi­teur. M. J. MEUWISSBN, 70 et 72, rue Charles De Costèr. — Téléphone L. 1678.

Le PNEU HEVEA n'a rem­porté que des succès au dernier Salon de l'Auto, à Brux­elles.

Représen­tant pour les provinces

d'An­vers, du Lim­bourg et des deux Flan­dres:

M. SCHEP­PERS, 128, r.​de la Province, An­vers

Représen­tant pour les provinces

de Bra­bant, Liège, Hain­aut et Lux­em­bourg:

O. FRANK, 8, rue de la Marne, Brux­elles.

Urine Op­u­lente

en 2 mois par les Pilules Oaléel ses. Les Pien 2 mois par les Pilules Oaléilnes. Les Pilules Galéginos sont in­com­pa­ra­bles pour dévelop­per et raf­fer­mir les seins, ef­facer les sail’ies os­seuses, combler les salières ei don­ner à la poitrine des con­tours har­monieux et séduisants. Elles sont ab­sol­u­ment in­of­fen­sives et elles réus­sis­sent aussi bien chez la femme que la jeune fille. Traite­ment facile à suivre en se­cret. Prix: 5 francs dans toutes les bon. pharm, et au dépôt général Pharm. Mon­di­ale, 65? rue Ant.-Dansaert, Brux­elles. Méfiez-vous des con­trefaçons sans valei .

1” Année — 49 — 1922

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D’OUTRE AT­LAN­TIQUE

ôloria Swan­son

Les bi­ographes de tous temps et de tous lieux se sont >lu à rechercher dans l’en­fance des héros les traits car­actéris­tiques qui firent présager de leur bril­lante carrière. Dans cet ordre d’idées — toutes pro­por­tions gardées cepen­dant — il serait sans doute fructueux de re­later les détails des premières années de Glo­ria Swan­son, pro­pres à faire ad­met­tre que la gra­cieuse artiste était des­tinée, de par ses goûts... et ses défauts, à de­venir une étoile de valeur.

Je répugne pour­tant à ces vati­c­i­na­tions, après coup trop faciles. Le plus qu’on pour­rait dire à mon sens est qu’en effet le car­actère de la jolie artiste, et ses déplace­ments, sources d’expéri­ence pour les es­prits ou­verts, con­stituèrent un fac­teur de cer­taine im­por­tance, pour le cours qu’al­lait pren­dre la vie de Glo­ria.

Miss Swan­son naquit à Chicago. Son père.

of­ficier de l’armée mex­i­caine, de­vant fréquem­ment changer de gar­ni­son et s’in­staller en des postes loin­tains tant aux Etats Unis quà l’étranger, les décors na­turels que virent les yeux curieux de la pe­tite fille, con­stituèrent un kaléido­scope varié à l’in­fini. Mais à quelqu’en-droit que se trouvât l’en­fant — et ceci est bien un trait per­son­nel, un rare phénomène de l’es­prit- d’adap­ta­tion — elle com­prit et se plut à ces di­verses étapes, et ce qui, partout, at­tira l’at­ten­tion de tous sur elle, ce fut son orig­i­nalité, une pureté dans les im­pres­sions, faisant d’elle, où qu’elle fût, l’en­fant la plus pop­u­laire du pays. ,

Est-ce cette per­son­nalité pour ainsi dire magnétique qui l’a fait ar­river si rapi­de­ment au som­met du fir­ma­ment cinématographique?... Nous ne savons; mais c’est pour­tant grûce à cette orig­i­nalité, jointe à de grandes fac­ultés de compréhen­sion et


d’adap­ta­tion, que Cecil B. de Mille re­mar­qua la pe­tite artiste, et lui con­fia des rôles im­por­tants dan» quelques intéressantes pro­duc­tions de stu­dio.

on in­terprétation de Lady Mary dans l’Ad­mirable Crich­ton, Glo­ria Swan­son fût défini­tive­ment mise au rang des grandes vedettes des

U.S. D’une grande beauté, Glo­ria Swan­son a la répu­ta­tion d’être une des femmes les plus élégantes de New-York. Elle est aussi une sports woman ac­com­plie, qualité qui tend à de­venir partout une con­di­tio sine qua non pour les vedettes mas­cu­lines et féminines.

Emix.

De gauche à droite: El­liot Dex­ter, Glo­ria Swan­son, Sam Wood et Wal­lace Heid, au cours d’une prise de vue de Don ’t tell Etery­thtng, une Paramoant-Pic­ture.

CINÉMA ET PO­LICE LES BRUI­TEURS

A Lon­dres, la po­lice con­tinue tou­jours son enquête pour retrou­ver l’as­sas­sin de miss Irène Wilkins, dont le corps a été trouvé le .22 décem­bre, flans un champ à Ill­ford, près de Bournemouth.

La seule pièce à con­vic­tion que la po­lice possède est le texte man­u­scrit du télégramme qui fut envoyé par son meurtier à miss Wilkins pour lui don­ner ren­dez-vous.

La po­lice a fait filmer le texte de ce télégramme dont la re­pro­duc­tion cinématographique sera passée à l’écran dans tous les cinémas d’An­gleterre.

La po­lice espère que des spec­ta­teurs pour­ront peut-être re­connaître l'écri­t­ure de l’as­sas­sin et fournir ainsi quelque in­di­ca­tion précieuse."

Ver­rons-nous, dans les coulisses du «cinéma», le brui­teur qui per­met de régler les bruits im­i­tat­ifs? L’in­ven­teur est un ingénieur français auquel nous ne voudri­ons faire nulle peine, même légère. En plus de cer­tains ap­pareils nou­veaux, qui pro­duisent les bruits désirés, ses travaux ont porté surtout sur un. mécan­isme qui per­met de régler,, avec une grande ex­ac­ti­tude, les re­la­tions entre l’émis­sion des « brui­teurs » ou « bruis­seurs » et la pro­jec­tion du film.

Nous ne sommes pas, quant à nous, très par­ti­sans de ces bruits de coulisses qui ne pour­raient du reste s’al­lier avec la musique qui berce le film et ajoute en­core au charme des « con­tours ».

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Cette fois, Jessi L. Lasky présente son héros dans la plus amu­sante et spir­ituelle des aven­tures.

Une femme, nous présen­tant les ex­trav­a­gances ro­manesques d’une autre femme, est certes d’un réal­isme savoureux... et ( urageux.

Ethel Watty Mum­ford, l’au­teur de la pièce dont Clara Geneviève Kennedy déduisit le scénario ne se doutait peut-être pas à quel point ses per­son­nages, sa mise en scène, sa forme d’art elle-même, prêtait à la réal­i­sa­tion cinématographique. « Nul ne sait, en écrivant, qu’il a fait un chef-d’œuvre », a dit quelqu’un qui se con­nais­sait en chef-d’œuvres.

Les femmes au­raient-elles donc en art la même in­tu­ition pho­togénique qu’elles ont physique­ment reçue de la na­ture?

C’est un heureux groupe­ment de tal­ents féminins que le séduisant Regi­nald est chargé de met­tre en valeur. Et puisque à l’écran, ces ex­cep­tion­nels tal­ents ren­dent tout pos­si­ble un es­prit très vif ruissèle sur tout cela, grâce à son inim­itable en­train dont nous avons eu, il y à quelques se­maines, l’oc­ca­sion de par­ler plus abon­dam­ment.au cours de l’es­quisse bi­ographique que nous sommes heureux de pou­voir dire in­complète, car un vaste champ est en­core ou­vert à sa bril­lante per­son­nalité. A l’hôtel Impéria, étab­lisse­ment mondain où les riches désœuvrés vi­en­nent faire une cure d’air, se trou­vent John Weems et sa femme Con­stance. John Weems est un être terre à terre qui ne pense qu’à se re­poser, tan­dis que sa femme est très ro­manesque et rêve d’écrire un scénario pour un film en épisodes dont elle serait l’héroïne.

Régi­nald Jay habite lui-même l’hôtel Impéria; jeune homme plein d’en­train, il at­tire na­turelle­ment les re­gards de Con­stance; elle voudrait en faire son jeune pre­mier. Mais Régi­nald ne se sent au­cune dis­po­si­tion pour jouer ce rôle. La jeune femme est entêtée et ar­rive par des moyens détournés à forcer Régi­nald à la suivre dans les


bois. Juste­ment ce jour-là éclate un orage ter-ri­ble et Régi­nald et Con­stance ne savent où se met­tre à l’abri quand le hasard leur fait apercevoir une ca­bane aban­donnée.

Tan­dis que l’prage bat son plein, Con­stance, tou­jours ro­manesque, fait à Régi­nald des décla­ra­tions que celui-ci reçoit d’une façon plus que calme; mais ceci n’est pas pour désarmer Con­stance. Lorsqu’elle a pu re­join­dre l’hôtel, elle rêve de Régi­nald et pen­dant son som­meil ne cesse de l’ap­peler par un surnom qu’elle lui a donné: Abélard, qui est le nom du jeune pre­mier de. son roman.

Pen­dant que Con­stance était avec Régi­nald, M. Weems était en bonne for­tune et tan­dis que dans la nuit, Con­stance s’est en­dormie, Régi­nald s’est enfui et le hasard lui fait ren­con­trer M. Weems et sa conquête.

Désireux de repren­dre sa lib­erté, Mi Weems

prend acte de l’ab­sence de sa femme et du nom d’Abélard pour de­man­der l’in­stance en di­vorce. Mme Weems est ravie de ce di­vorce qui va lui per­me­t­tre d’épouser Régi­nald, dont elle est éprise, et veut obtenir que le jeune homme soit son témoin.

De son côté, M. Weems fait l’im­pos­si­ble Pou( “que Régi­nald ne témoigne pas con­tre lui, car s’il raconte sa fugue, il est perdu.

C’est au mi­lieu de ce dilemme que se déroule la comédie in­terprétée avec le plus grand brio par Wal­lace Reid.

On imag­ine une mal­adie qui le dis­pensera de se présen­ter au tri­bunal, mais Con­stance décou­vre le pot aux roses et cherche à prou­ver que le jeune homme est en par­faite santé, et après des, quipro­quos et des scènes rem­plies d’es­prit, M. Weems par­donne à sa femme et Régi­nald épousera la nurse qui l’a soigné pen­dant sa mal­adie et tout le monde sera heureux. Vmi.

Pour tout ce qui con­cerne /'AD­MIN­IS­TRA­TION, la. Rédac­tion, la Pub­licité de CINÉ-RE­VUE, s'adresser à l'Édi­teur, M. J. MEUWIS­SEN, rue Charles De Coster, 10 et 12. — Téléphone L. 1678.

Ces in­stal­la­tions de pre­mier ordre font l’ad­mi­ra­tion des tein­turi­ers spécial­istes.

Par procédé breveté les vêtements sont lavés en pleine ben­zine, tout en gar­dant les couleurs.

Mai­son prin­ci­pale:

93, 95, Chaussée de Ma­lines

Vue des nou­velles In­stal­la­tions

A. VAN WEEREN


ROYAL -

Le Roi du Manège

La foulo sc presse en rangs serrés à l’entrée dn grand cirque Bellini. Los at­trac­tions, par­ti­c­ulière­ment sen­sa­tion­nelles an­noncées à l’af­fi­clie, sont l’œuvre d’une troupe d’artistes d’élite à la tête desquels brille le fameux et bel athlète San­sone (Lu­ciano Al­ber­tini) le Roi du Manège, qui est l’idole des spec­ta­teurs.

Malgré ses succès, San­sone est mal­heureux, car il aime la femme de son collègue Carlo Bel­trani. Ce dernier, un ivrogne invétéré ne voit en Eva, sa femme, qu’un moyen de gag­ner de l’ar­gent et de sat­is­faire son vice.

San­sone s’aperçoit avec désespoir que son idole a des ren­dez-vous avec le baron Go­dani et qu’elle se rend sou­vent dans son ap­parte­ment.

Le baron Go­dani, pour­tant, est sur le point de se marier et cherche à rompre avec Eva.

Un soir, pen­dant la représen­ta­tion, Eva quitte le cirque en com­pag­nie de son fameux chim­panzé Jack, pour se ren­dre à un dernier ren­dez-vous du baron dans le parc de la ville. Cette dernière en­tre­vue est des plus orageuse, Eva qui veut re­conquérir son amour, se heurte à l’égoïsme froid du baron qui veut rompre de toute façon. Exédée, Eva le men­ace d’un re­volver dont il réussit à s’em­parer et qu’il jette au loin. Eva le quitte le cœur brisé. À peine a-t-elle fait quelques pas qu’un coup de feu re­ten­tit... Eva s’en­fuit affolée et ren­tre au cirque.

La po­lice, immédi­ate­ment aver­tie, a re­cours aux chiens policiers qui suiv­ent la piste d’Eva et se diri­gent vers le cirque.

San­sone, qui veut sauver la femme qu’il aime, prétend être l’au­teur de l’at­ten­tat et est immédi­ate­ment mis en état d’ar­resta­tion.

Avec l’aide de son petit ami Patata, il parvient à s’échap­per pen­dant son trans­fert à la prison et après maintes péripéties, les policiers finis­sent par per­dre sa trace.

Il se rend à l’étranger et trouve un en­gage­ment dans un autre cirque où il tra­vaille sous le nom du « Gen­tle­man masqué ».

Ce nou­vel en­gage­ment lui fait faire la con­nais­sance de Maria Bel­monte, une déli­cieuse écuyère qui est la grande fa­vorite du cirque Re­cra­jos.

Le haz­ard veut qu’Eva et son mari se retrou­vent en sa présence, ayant trouvé tous deux un en­gage­ment dans le cirque où tra­vaille San­sone.

Eva, qui était sûre de l’amour de San­sone, puisqu’il n’avait pas hésité à se com­pro­met­tre pour la sauver, ne peut cacher son dépit en sur­prenant l'in­timité ex­is­tant entre l'écuyère Maria Bel­monte 1 cl lui.

Pour se venger de ce dernier elle n’hésite pas à 1 sig­naler sa présence et à le dénon­cer.

Il sera du reste re­connu in­no­cent après l’in­ter-1 ven­tion sen­sa­tion­nelle du chim­panzé Jack au rno-1 ment du juge­ment.

Enfin, libre et heureux, il se marie avec sa déli-1 cieuse écuyère.

IÜI il an 9

KI­INETO n

Revue sci­en­tifique

LE RO B DU MA­NEGE

RIGOULLARD HER­I­TIER DU VIL­LAGE

Comique in­terprété par H. Sweet

Elec­tion et Couron­nement du Pape Pie XI

Doc­u­ment offic. pris au Vat­i­can

Grand drame de la yie de cirque in­terprété par le célébré athlète AL­BER­TINI, et le chim­panzé Jack

Se­maine

Edith ROBERTS

CIN­EMA

Pro­gramma van 9 loi 9 Maart

tot

Kl."VETO T

Weten­schap­pelijk

RIGOULLARD ER­F­GE­NAAM van het DORP

Klucht ver­tolkt door H. Sweet

Renecming en Kro­n­ing van Paus Pius XI

Of­fi­cieel doc­u­ment in het Vat­i­can opgenomen

DE CIRKUS-KON­ING

Groot drama uit het cirkus leven vert, door den beroem­ben ath­leet AL­BER­TINI, en den chim­panzé Jack

>rochaine

Su­perbe comédie di na­tique en 5 par­ties

/Epouse Secrète

tfairy CAREY d. C01FL1TS de MINEURS

Drame soci en 5 par­ties

A par­tir du di­manche 1 9 mars

dans

HENNÏ PORTEN ANNE DE BO­LEYN

le film tion­nel

sensa-

De Cirkus-Kon­ing

Het volk ver­dringt zich aan den in­gang van den cirkus. Op het pro­gramma bi­j­zon­der at­trak­tienum-rn­ers, waaron­der den beroem­den ath­leet San­sone (Lu­ciano Al­ber­tini) de cirkus-kon­ing welke de lievel­ing van het pub­liek is. San­sone Is on­gelukkig; hij be­mint de vrouw van zi­j­nen kolega C. Bel­trani. Deze laat­ste, een on­ver­beter­lijke dronkaard, ziet in Eva, zijne vrouw, niets an­ders dan het mid­del om geld te slaan. San­sone verneemt dat zijne aangebe­dene samenkom­sten met baron Go­dani heeft, welke nogl­hans op het punt staat te trouwen, en met Eva zoekt af te breken. Een avond, ti­j­dens de ver­toon­ing ver­laat Eva, vergezeld van haren chim­panzé Jack, den cirkus, om den baron een laat­ste maal te be­zoeken. De samenkomst is woelig. Eva wil zijne liefde her­win­nen, doch de baron is on­wrik­baar en wil a (breken. Zij bedreigt hem met eenen re­volver, waar­van de baron zich meester maakt en weg werpt. Eva vertrekt met ge­bro­ken hart. Zij heeft slechts eenige stap­pen gedaan als er een schot knalt. Zij vlucht en komt terug in den cirkus. Eenige heeren, naar huis gaande, vin­den den baron be­wusteloos. Wat is er gebeurd?...

De poli­tie on­mid­delijk ver­wit­tigd, nemen hun­nen to­evlucht tot de poli­tiehon­den welke hel spoor van Eva naar den cirkus vol­gen. San­sone welke de vrouw die hij be­mint wil red­den zegt dat hij de dader is en wordt dan ook aange­houden. Met be­hulp van zi­j­nen kleinen vriend Patata gelukt het hem te vluchten. Hij trekt naar den vreemde en bekomt eene verbin­te­nis in oenen an­deren cirkus waar hij onder den naam van « Gemasker­den Gen­tle­man » werkt. Daar maakt hij ken­nis met Maria Bel­monte, de fa­vorite van den cirkus Re­cra­jos. Haren bi­j­val wekt jalo­er­sheid van al de an­dere ar­tis-ten, welke haar zoeken te be­nadee­len. San­sone doet alle lis­ten mis­lukken. Het to­e­val wil dat Eva en haar man ook eene verbin­te­nis in den cirkus bekomen. Eva, welke van de liefde van San­sone zeker was, is ver­bit­terd wan­neer zij de vertrouwelijkheid tuss­chen Maria Bel­monte en hem béstatigd.

Om haar te wreken ver­raadt zij hem, doch alvorens geval te wor­den doet hij de po­lilie veel last aan; dank zij de tuss­chenkomst van den chim­panzé Jack wordt hij on­schuldig herk­end. Ein­delijk vrij en gelukkig zal hij de schoone paar­den­ri­jd­ster huwen.

Im­primerie du Cen­tre. 26. Rem­part Kip­dorp, An­vers.

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Lorsque dernière­ment je me suis rendu à Lon­dres, un de mes amis orig­i­naire de la a city » me pria — sachant quel enragé cinéaste je suis — de me ren­dre au Al­bert Hall où, depuis sept se­maines, pas­sait un film sen­sa­tion­nel: La Reine de Saba.

Mon ami me dit les mer­veilles con­tenues dans cette bande et...​je crus à un joli bour­rage de crâpes.

En­tretemps, mes oc­cu­pa­tions m’empécbèrent

•d’as­sis­ter à cette représen­ta­tion que je désir­ais ardem­ment, quoique scep­tique quant à sa colos­sale supéri­orité.

Dès mon re­tour de Lon­dres, j’ap­pris que cette su­per­pro­duc­tion de la Fox Film Com­pany serait pro­jetée à Paris et peut-être à Brux­elles.

J’eus un es­poir.

Cet es­poir ne de­vait pas être déçu, car j’étais bientôt con­voqué à une séance spéciale et privée au cours de laque­lle on vi­sion­nerait la Reine de Saba.

Et j’ai vu cette œm .e.... C’est les yeux en­core éblouis de lumières et de beautéshu­maine­setarchi-tec­turales que j’écris toute ma pensée, sincère­ment, con­scient de mes de­voirs de cri­tique.

. La Reine de Saba, c’est

l’his­toire entière des pe­u­ples de Saba et de Judée; c’est Jérusalem, son tem­ple et son arche sainte, c’est le pe­u­ple de Dieu et son grand roi le généreux Sa­lomon, c’est la ma­jesté, l’op­u­lence, les amours de ce sage d’entre les sages, c’est la ravis­sante sou­veraine de Saba, c’est toute la splen­deur de l’an­cien Ori­ent.

Cette fresque gi­gan­tesque et animée, due entiè-


re­ment au réputé met­teur en scène Gor­don Ed­wards, est belle de sim­plicité et at­trayante de mérite. Au­cune faib­lesse, aucun anachro­nisme; résur­rec­tion de la vie d’il y a trois mille ans!

L’an­cien roy­aume de Saba gémis­sait sous le joug de l’usurpa­teur Armud, roi cu­pide et ter­ri­ble, qui ac­ca­blait le pe­u­ple d’impôts et, pour son plaisir, or­don­nait des rafles fréquentes parmi les plus jolies Sabéennes.

Balkis, la princesse héritière du trône, de­scen­dante des vrais rois, et sa jeune sœur Nomis, avaient pu échap­per jusqu’à présent aux mer­ce­naires d’Armud.

Un jour pour­tant la princesse Nomis est enlevée. Précisément Balkis a retrouvé ce jour-là, sur la grève, la couronne per­due des an­ciens rois de Saba et il était dit dans les écri­t­ures que

mée Heine. La Princesse Vashi, que le roi Armud de­vait épouser, s’était réfugiée à la cour du roi Sa­lomon, de l’autre côté du désert d’Ara­bie.

Ayant en­tendu van­ter la haute sagesse du roi Sa­lomon, suc­cesseur de David, la reine de Saba décide d’aller à Jérusalem et de con­sul­ter le plus sage des rois. Son es­corte, la richesse fab­uleuse de ses présents, sa mer­veilleuse beauté en­t­hou­si­asmèrent le roi Sa­lomon.

Malgré la Princesse Vashi qu’Armud avait délaissée pour Saba, malgré les manœuvres d’Ado­nias qui con­spire con­tin­uelle­ment con­tre son frère Sa­lomon, la reine de Saba de­vient vite celle que le puis­sant roi Sa­lomon es­time la plus désir­able.

Des in­trigues de cour al­liant la haine des Vashi à la fourberie d’Ado­nias ne

Balkis vole au sec­ours de sa sœur: trop tard, car la malheüreuse a préféré se noyer dans un lac plutôt que d’étre livrée à Armud. Le pe­u­ple gronde à ce nou­vel at­ten­tat. Armud, pour apaiser la colère de ses su­jets, décide d’épouser Balkis, la fille des an­ciens rois. Balkis ac­cepte, mais c’est unique­ment pour venger sa sœur et délivrer son pe­u­ple op­primé. Le soir de ses noces, elle poignarde Armud l’usurpa­teur et elle est pro­cla­font que ren­forcer l’es­time de Sa­lomon, qui ne tarde pas à idôla­trer la reine de Saba. Un défi lancé par Vashi à sa ri­vale, à l’oc­ca­sion d’une course de chars, porte le tri­om­phe de Saba à son apogée, car malgré une fraudé due à la com­plicité d’Ado­nias, elle tri­om­phe de la princesse jalouse.

Un amour impériss­able unira désor­mais les des­tinées de la reine de Saba et du roi Sa­lomon.

Mais leur mariage est im­pos­si­ble, caria femme


de Sa­lomon, fille des puis­sants rois Pharaons, ne peut être répudiée sans l’éven­tu­alité d’une guerre red­outable avec l’Egypte.

Saba, la mort dans l’âme, décide de re­join­dre son roy­aume. Cepen­dant avant de par­tir, elle a une scène d’amour du­rant laque­lle l'héri­tier de David est son es­clave.

Après de nom­breux mois d’ab­sence, Saba ren­tre dans son pays et présente à son pe­u­ple son fils né pen­dant son voy­age. Les par­ti­sans du roi Armud sont sat­is­faits. Us croient que l’héri­tier qui leur est présenté est un de­scen­dant de leur sou­verain.

Cinq années passent et la reine de Saba décide d’en­voyer une délégation princière et son fils à Jérusalem, où règne le roi Sa­lomon.

L’arrivée dù petit prince David déclanche de

L’in erprétation est ex­tra­or­di­naire: Miss Betty Blythe est une jolie et trou­blante reine de Saba; Miss Craig sa ri­vale, na­turelle, cap­ti­vante et odieuse­ment cru­elle; Fritz Lieber, l’ac­teur shake­spearien, est ma­jestueux, douloureux, amoureux à souhait; le petit Pat Moore est gra­cieux, timide, joli. Il in­terprète avec un na­turel qui tient du prodige son dil­fi­cultueux rôle d’héri­tier de la couronne de Saba.

La mise en scène est un ravisse­ment- tran­scen­dant, un régal pour les yeux. Ja­mais je n’ai vu au­tant de splen­deur, au­tant de prodi­galité dans le cos­tume et dans le décor.

Le palais du roi Sa­lomon et sa salle du trône, aux plans mul­ti­ples, le tem­ple grandiose dans sa sim­plicité, la résidence royale du tyran Armud,

nou­velles con­spir­a­tions d’Ado­nias sec­ondé par Yashi. L’en­fant est fait pris­on­nier et en­fermé dans le tombeau des rois, tan­dis que les par­ti­sans d’Ado­nias livrent as­saut au palais de Sa­lomon.

La sit­u­a­tion est cri­tique et les fac­tieux seraient tri­om­phants si la reine de Saba, prévenue à temps, n’ar­rivait à la tète de ses valeureuses armées.

Ado­nias subit le juste châti­ment qu’il méri­tait. Le petit prince David, l’en­fant de l’amour, est sauvé mirac­uleuse­ment.

La reine de Saba a une dernière en­tre­vue avec Sa­lomon, le plus puis­sant roi de la terre, l’amant le plus mal­heureux de tous les temps et, volon­taire­ment, après les adieux, Balkis, la glo­rieuse reine' de Saba, re­gagne sa cap­i­tale, em­menant l’en­fant roi. Son sac­ri­fice et celui de Sa­lomon sont dignes de la tragédie di­vine. Ils prou­vent que l’Amour comme la Mort sont éter­nels.

la tour de David, haute et large, l’arène d’une su­per­fi­cie énorme, etc.

Suiv­ent les ter­ri­fi­antes courses de chars, les mou­ve­ments de foule de­vant le palais du roi Sa­lomon, la car­a­vane trans­portant de riches présents, l’es­corte de la reine de Saba, la récep­tion de l’am­bas­sadeur du pays aini, les bal­lets artis­tiques, l’arrivée des troupes sabéennes, le siège de la tour dè David, l’in­carcéra­tion du prince dè Sàba dans le tombeau des rois.

Ce film a coûté 800,000 dol­lars, paratt-il; cette somme ne sig­ni­fierait rien si ce film n’était touché par la main du génie.

Moïse, jadis, a fait jail­lir la source qui de­vait désaltérer son pe­u­ple souf­frant de la soif, Moïse, au­jourd’hui, a fait jail­lir le spec­ta­cle mag­ique qui de­vait intéresser tous les pe­u­ples souf­frant, trop sou­vent, les mau­vais films.

Mau­rice Widy.

Celui qui ne souf­fre pas de la crise

par Paul ANDRÉ.

La littéra­ture, et plus par­ti­c­ulière­ment la littéra­ture dra­ma­tique, -tra­verse unie période de con­fu­sion in­con­testable; on peut aller jus-qu’ià dire qu’elle est d’unie in­di­gence alar­mante.

La pein­ture passe par une. crise dont nul nb songe là nier l’acuité.

La musique se débat parmi les tur­bu­lences — in­dice de faib­lesse — de soi-dis­ant no­va­teurs qui cachent, en réalité, leur im­puis­sance sous des de­hors d'ex­trav­a­gances préten-dû-ment géniales.

L’ar­chi­tec­ture tâtonne, mal­adroite et Sou­vent laide, à la recherche de for­mules neunée à tri­t­urer éter­nelle­ment les styles des âges défunts; or, il y a il­lo­gisme et an­tipathie entre le décor de ces temps-là, mal­adroite­ment restitué, et les us­ages et les néces­sités du nôtre.

Tout cela, c’est l’an­ar­chie, l’hési­ta­tion; la faib­lesse .in­tel­lectuelle et imag­i­na­tive d’une époque, sous bien des rap­ports, Incohérente.

Alors, uni art neuf, jeune, li­bre- de toute tra­di­tion, dégagé de toute doc­trine toute faite, imprégné surtout de ce qui est l’es­prit môme d’uni siècle de ra­pidité précise, de méthode sci­en­tifique, un art ponctuel et il­limité en ses formes, est né.

'N’est-ce pas lui qui in­carne le mieux ce qu’il y a de désir, de froid idéal, de goût matériel, die sens mécanique de la beauté dans le génie des hommes d’au­jourd’hui?

De tous les arts, celui de -la cinématogra­phie est, pour cela, le seul qui ne tra­verse pas une crise. N’ayant point à se -re­nou­veler, é. se ra­je­u­nir, il ne connaît pas l’er­reur die tâton­ner: il va droit vers son) avenir, en 'mal in­ces­sant de per­fec­tion. 11 n’a d’autre be­soin que celui de se marier à l’es­prit même de son temps; il ne peut crain­dre de s’at­tarder,

d-e- se perpétue fané, anachronique, ou de s’anémier parce qu’il a trop duré.

Des per­son­nalités no­toires du monde artis­tique français ont été invitées à for­muler -leur avis sur l’état —- qu’unanime­ment on- es­time précaire — de la pein­ture, à l’oc­ca­sion de l’ou­ver­ture du Salon d’Au­tomne de 1921.

M. Frantz-Jour­dain, le président même du Salon, a déploré « le douloureux marasme ».

M. Louis V-aux­celles, avec une ironie amère, con­state qu’il y a crise parce qu’il y a sur­pro­duc­tion hâtive bâclée. « Tout le monde peint dit-il; tout te monde est pein­tre. .Te m’étonne que sur les pan­car­tes des ap­parte­ments on _ne lise pas: « Eau, gaz, pein-»- -tare à -tous les étages. » Il est vrai qu’il n’y a pas d’ap­parte­ments à louer... »

M. iSichœller s’ex­plique cela par ce fait que, selon, lui, « iil n’y a plus ni -tal­ent, ni génie, mais de l’ha­bileté ».

D’après M. Félix Val­lot­ton, il y a crise de 1-a pein­ture parce qu’il y a crise de la men­talité.

On pour­rait longtemps pour­suivre ces ci­ta­tions. On pour­rait en pro­duire nom­bre d’ana­logues touchant la poésie, te roman, la comédie, la musique. On n’en trou­verait pas con­cer­nant 1e cinéma.

De -tous les arts, celui-ci, neuf et qui recèle en­core presque tous ses trésors, in­ex­ploités ou in­con­nusj est le seul qui prospère et se per­fec­tionne.

Mais c’est pour cela qu’il doit s’ingénier à con­server un car­actère -es­sen­tielle­ment orig­i­nal et viser à s’af­franchir -to­tale­ment d’une sujétion, -d’une' analo­gie môme, d’une sim­ple in­flu­ence même que- viendrait lui ap­porter quelqu’un des autres arts d-e jadis, de ceux-là qu-q tout le monde à-pou près s’ac­corde à trou­ver fa­tigués, hési­tants et sans -claire santé franche.

Les imagés mou­vantes que- il-e fais­ceau lu­mineux des­sine sur l’écran ne sont pas des « ta-, bleau-x »; il ne faut pas qu’un pein­tre ait l’air -de les avoir com­posés; leur mou­ve­ment même, leur per­spec­tive ex­acte, la préci­sion de leur vie éloignent toute pos­si­bilité d’in­ter­ven­tion-du « col­oriste », du « met­teur en pages », du « psy­cho­logue », du « sen­si­tif » que l’on veut voir s’extéri­oriser sur -la toile col­oriée, dans le jeu figé des formes et des tonalités.

Muets, les per­son­nages du drame cinématographiques ne peu­vent être élo­quents ou


émou vaults que par leur mim­ique et leurs jeux de phy­s­ionomie. Ceux du théâtre im­pres­sion­neront avant tout par les mod­u­la­tions de la voix. Sans un geste, un 'héros de drame peut met­tre un monde de sen­ti­ments dans le tim­bre d’un seul cri.

Il est in­utile de pour­suivre le jeu facile de ces com­para­isons. Il est logique d’en; tirer des con­clu­sions: le cinéma, art af­franchi de tout ce qui ani­line les créateurs des autres œuvres, que la beauté, l'idée de plaire, 'le soin d’amuser, le souci d’émou­voir in­spirent, ne peut puiser aux mômes "Sources, user des mêmes procédés.

C’est pour cela qu’il est riche, op­ulem­ment niche, de cette richesse qui est celle des ter­res vierges, des cerveaux tout je­unes, des cœurs com­mençant â bat­tre, des sci­ences, à l’heure où on les décou­vre.

Mais‘ce qu’il lui faut, ce sont les ex­plo­rateurs hardis,, les éveil leurs per­spi­caces, les chercheurs avisés les créateurs ingénieux, sans lesquels il cou irait le risque de s’en­liser comme ses frères ca­ducs.

Il y a bien peu de met­teurs en «cène, s’il y en a, qui aient eu sous leur di­rec­tion, au­tant de célébrités mon­di­ales que M.

Edouard José. On compte parmi elles, Sarah Bern­hardt, An­toine,

Lina Cav­a­lieri,

Géral­dine Far­rar,

Elsie Fer­gu­son,

Norma Tal­madge,

Pauline Fred­er­ick, Anita Stew­art et autres.

M. Jose naquit à An­vers, en Bel­gique. Obéis­sant à ses in­stincts artis­tiques, il choisit d’abord la «arrière mu­si­cale et étudia le piano au Con­ser­va­toire de Paris. Mais la scène l’at­ti­rait, et bientôt il entra Tom Ter­ris,

au théâtre où il

pour­suivit pen­dant de longues années une carrière rem­plie de succès en France, en Bel­gique, dans l’Amérique du Sud et en An­gleterre. Il y oc­cupa différentes po­si­tions, entre autres, celle de régis­seur dans des troupes com­posées des

meilleurs artistes du monde.

M. José entra auCinéma comme met­teur en scène chez Pathé. Il y tourna de très beaux films, parmi lesquels on re­mar­que The Light that Failed, de Kipling, The B elo v ed- Vagabond, et The Iron Claw. Ue là il passa chez Art-craft, où ses su­perbes pro­duc-1 tions­deLa Tosca, Résur­rec­tion, Fe­dora, L o v e’s • Con­questetA'Wo-man of Im­pulse eu­rent un­bril­lant succès et le con­sacrèrent maître dans l’art de la mise en scène. Il vient de ter­miner pour Gold­wyn une série de films avec Géral­dine Far­rar comme vedette et tra­vaille en ce mo­ment pour la nou­velle com­pag­nie, As­so­ci­ated Ex­hibitors, Inc. à une pro­duc­tion avec la même étoile dans le rôle prin­ci­pal.

L'œuvre de Zola à l'écran.

L’œuvre d’Emile Zola a rel­a­tive­ment assez peu tenté les einégraphistes. En­core que l’on «doive souhaiter que les met­teurs en scène renon­cent à puiser leur (in­spi­ra­tion dans des œuvres conçues pour être lues, peut-on re­gret­ter que Zola ait été à ce point dédaigné par oeux-ità, qui sou­vent se don­nent beau­coup de mal pour trans­porter à l’écran, des ro­mans qui en seront motos dignes que ceux du Maître.

Ne croyez-vous pas qu’il y au­rait de beaux films à tirer de « Ger­mi­nal »; de « Paris » (ah! la course de l’an­ar­chiste traqué à tra­vers les tail­lis du Bois de Boulogne, et la prom­e­nade de l’Abbé sur les grands boule­vards, à la nuit tombante), de « La Faute de l’abbé Mouret » (ah! le Paradou vu par Abel Gance!)

ou de la « Bête hu­maine »? Au lieu de cela, nous lais­sons les Alle­mands

René JEANNE.

(Cinémaga z ine. )

L’ARGUS, met­tant à profit son expéri­ence et sa sit­u­a­tion ex­cep­tion­nelle, vient de pub­lier une nou­vel le édi­tion de « Nomen­cla­ture des jour­naux en langue française parais­sant dans le monde en­tier». Ce vol­ume précis sera l’aux­il­i­aire de tous ceux qui, chaque jour, out be­soin des lumières de la Presse Française.


DEUIL BLANC

La neige en avalanche S’étale sur les eaux,

La plaine est toute blanche,

Blancs sont les ar­bris­seaux.

Morne en son in­for­tune,

En sa pâle clarté,

Se pro­file la lune Dans le ciel ouaté.

Elle étend ses rayons Sur la plaine em­brumée En geste d’onc­tion Pour la terre inhumée,

Tan­dis que, lèvres closes,

Tombent, mou­vant rideau,

Les blancs bou­tons de roses Sur la terre au tombeau,

Ainsi que par brassées,

Muets dépro­fondis,

Des pétales de lys Et de pâles pensées.

Partout parmi les branches Bril­lent des gouttes blanches En cristaux étagés Comme des pleurs figés.

Plus de chants, tout est mort.

Dans la blancheur cha­grine Nos pensers sont au port Des deuils blancs de la Chine.

Sous le ciel en­dormi tombent si­len­cieux Les frêles pa­pil­lons mes­sagers de l’hiver,

Se posant sur le sol tel un linceul moelleux Paré de blancs lilas pour un mort qui fut cher. Ainsi sur nos es­prits tombent à flots pressés Les sou­venirs charmeurs du temps de nos

[ivresses.

Vains fantômes trou­blants dont lés es­saims

[glacés

Ap­por­tent à notre cœur leurs frag­iles ca­resses. Tombez, flo­cons légers, vierges dans vos blancheurs,

Tombez, di­vins rideaux, trem­blant dans vos

[pâleurs,

.Notre rêve vous suit dans le ciel et ses voiles Et vogue dans l’éther pur séjour des étoiles. Venez, chers sou­venirs, hanter nos jours ob­scurs Pour mener nos es­poirs vers les bon­heurs tu-

[turs. Ernest MEAUX.

ECHOS

On con­tinue à s’en­tretenir dans la presse alle­mande de la décou­verte de deux sa­vants de Prague qui au­raient résolu le problème au film en pa­pier.

Le procès Patty est tou­jours pen­dant. 11 pa-îaît qu’on n’ar­rive pas à com­poser le jury.

(Le Cour­rier cinématographique.)

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Parmi les pe­tits bon­nets, il faut dis­tinguer le bon­net de boudoir et celui qu'on met pour retenir, pen­dant la nuit, les cheveux fous. Aux pre­miers les fan­fre­luches et les den­telles, aux sec­onds la sim­plicité, co­quette tou­jours, amu­sante par­fois, des foulards noués en marotte ou des crêpes emboîtant bien la tête et retenus sur les côtés par un nœud plat qui nç blesse ni ne gêne. Les deux pe­tits bon­nets de nuit qui il­lus­trent le haut de cette page sont en tous points char­mants et pra­tiques. Leur grâce réside dans la façon dont le tissu est chif­fonné.

Les out­res vous of­frent la fan­taisie et la légèreté des den­telles, et les notes vives ou ro­coco des pe­tites

roses nichées de ci de là.

Pour le matin, lorsqu'on réveil Madame s'assied sur son lit pour lire son cour­rier ou dégus-v ter son choco­lat, vite sur les épaules laissées nues par la chemise de nuit molle, est jetée la liseuse, petit vêtement co­quet et con­fort­able. On les fait, ces liseuses, en crêpe de Chine, crêpe maro­cain ou crêpe Geor­gette; en Zénana ou en toile de soie, en tulle et en den­telle.

Les gar­ni­tures de ruban sont

Î>armi les plus jolies. Le cygne, e marabout, met­tent leur blancheur du­veteuse près de la peau et sont douil­lets et élégants. De belles broderies, des in­crus­ta­tions de den­telle, des flots de rubans, des bou­quets nichés parmi des volants sont au­tant de fan­taisies très féminines qui re­haussent la grâce de la liseuse.

Mais, si je dois avouer un goût tout per­son­nel, je dirai le charme du lourd crêpe de Chine blanc qui se drape en beaux plis, et qui n'a d'autre gar­ni­ture qu'une étroite bande d'her­mine qui en borde les con­tours. Deux larges ou­ver­tures lais­sent passer les bras, dans ce vêtement ki­mono.

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