Programme from 10 to 14 Dec. 1922



Booklet

Bron: FelixArchief nr. 1968#352

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Pensez-

Vous

L’avenir de sa famille est le souci de tout homme de cœur •

Si vous ve­niez à mourir, dans quelle sit­u­a­tion lais­seriez-vous votre femme et vos en­fants?

{'’As­sur­ances sur la Vie “UTRECHT,

BOULE­VARD ADOLPHE MAX, 28-30, BRUX­ELLES:::: Téléphone 9161 :: ::

ßes cJolies ßtfodes

de Mart's

Toute la mode en 24 pages riche­ment il­lustrées des plus beaux modèles de Paris, Lon­dres et New-York: voilà ce que nous offre Les Jolies Modes, le bel album men­suel édité par la mai­son J. Felix, de Brux­elles.

Dis­ons surtout l’élégante sim­plicité de ces 100 modèles, se dis­tin­guant aussi par le goût et le sens pra­tique qui présidèrent à leur élab­o­ra­tion. Dans ce choix de man­teaux d’été et de tailleurs, de robes de soirée, de prom­e­nade ou d’intérieur, de cha­peaux de toutes formes et de toutes nu­ances, de toi­lettes de je­unes filles et d’en­fants, d’élégantes lin­geries, enfin dans cet as­sem­blage choisi de tout ce qui est création des meilleurs cou­turi­ers, modistes et lingères, nos lec­tri­ces sauront trou­ver ce qui s’har­monise le mieux avec la per­son­nalité de cha­cune.

Les Jolies Modes aident la femme de Bel­gique à se parer, à se faire aimer, à plaire.

Get album se vend 1 fr.50, qu’il suf­fit d’en­voyer par man­dat-poste à l’adresse ci-jointe:

J. FELIX,

18, rue Thomas Vinçotte, Brux­elles.

Achille GEYZEN

T78y RUE ROYALE, BRUX­ELLES

Téléphone B 98.04 — Télégrammes: Geyzella-Brux­elles

:: Suc­cur­sale: 13, RUE DE JESUS, AN­VERS::

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"Au­gust Förster,,

THE AU­TOPI­ANO Kästner & C° L"1

MONTÉ EN MÉTAL CD

TOU­JOURS EN MA­G­A­SIN - 20.000 ROULEAUX -DE 65 ET 88 NOTES

2« Année. — N° 3T. — 1922.

Edi­teur: J. MEU WIS­SEN, rue Charles De Coster, 10 et 12, Bi­ux­elles. — Téléphone 31678

Ne pas en­core être au seuil de la trentaine, et compter déjà parmi les « vétérans » dans le per­son­nel artis­tique d’une grande mai­son d’édi­tion de films tel que Para­mount, c’est un hon­neur qui ne serait point du goût de mainte pe­tite vedette de chez nous; car parmi la je­unesse fémi­nine qui s’adonne au Ben­jamin des Arts, on n’aime point faire connaître son âge, per­suadé, sem­ble-t-il, qu’une étoile de ciné a le de­voir de rester tou­jours aux alen­tours de vingt print­emps...

Quoi qu’il en soit. Miss Clay­ton est une beauté fort prisée par les met­teurs en scène d’outre-At­lan­tique, au­tant pour ses traits pho­togéniques que pour son tal­ent très per­son­nel. C’est pen­dant la période d’évo­lu­tion du cinéma, il y a quelque dix ans, quelle passa au stu­dio; c'est en jouant la comédie The Coun­try Boy que notre gra­cieuse héroïne at­tira l’at­ten­tion des met­teurs en scène de cinéma. Et peu de temps après, on la voy­ait évoluer à l’écran.

Pen­dant ses trois premières années de cinéma. Miss Clay­ton parut dans seize grands films. Mais les deux œuvres qui con­tribuèrent le plus à faire apprécier Ethel Clay­ton sous son vrai jour de grande étoile furent: Le grand Partage et Les Dol­lars et la Femme. Ce dernier film fut mis en scène par le re­gretté Joseph Kauf­man, qui fut un met­teur en scène fameux de « Para­mount », et dont Ethel Clay­ton est la veuve.

Voici ce qu’écrivait d’elle un de nos confrères de la presse de New-York:

« Miss Clay­ton est d’une beauté re­mar­quable, elle est âgée de 28 ans, mesure 1 m. 67 et pèse 65 kilogs. Elle a une chevelure blond doré, d’im­menses yeux bleus et elle eàt éton­nam­ment pho­togénique. Elle monte à cheval, nage et con­duit son auto avec une rare maes­tria. En un mot, c’est une fer­vente adepte de tous les sports. De plus, c’est une pi­aniste émérite et ses com­pos­i­teurs fa­voris Sont F. Chopin et De­bussy.

Nous avons tenu à il­lus­trer nos pages de quelques beaux clichés, tirés d’œuvres in­terprétées par Miss Ethel Clay­ton. Nos lecteurs rever­ront sans aucun doute avec une réminis­cence des plaisirs

MOTRE VEDETTE

Ethel Clay­ton


Une scène de Le Ser­pent, pro­duc­tion Lasky, avec Ethel Clay­ton.

vi­suels qu’elle nous pro­cure, celle qui tri­om­pha dans L'An­goisse, L'An­ti­quaire, La Rançon, L'Art de payer ses dettes, La Bonne Manière, La Douloureuse Etape, Mère Douloureuse; pour ne citer que les titres des prin­ci­pales pro­duc­tions de cette vedette qui il­lustrèrent nos écrans belges. MARh'IX.

O O oo oooo oooo ooooo

Le* grands problèmes tech­niques du Ciné

L’in­flam­ma­bilité des­films

Le cel­luloïd est cette matière trans­par­ente, dure et ma­ni­able dont est faite la pel­licule. Com­posé de cam­phre et de fulmi-co­ton, il s’en­flamme avec une ef­frayante fa­cilité.

Une pel­licule qui brûle ne peut être éteinte, et sous la forte chaleur de la lampe de pro­jec­tion le feu grandit en in­ten­sité.

Etouf­ferait-on les flammes, que le film se con­sumerait en­core en une com­bus­tion intérieure rapide avec dégage­ment de gaz et de fumée. La pel­licule plongée dans l’eau, ce tra­vail de­struc­teur se pour­suit; mise en boîte, la com­bus­tion va son train, jusqu'au mo­ment où les gaz par leur pres­sion font éclater l'en­veloppe. Pour prévenir ces graves dan­gers

on prend force précau­tions con­cer­nant l'ap­pared de pro­jec­tion et la pièce où celui-ci se trouve. Solide­ment bâtie, cette dernière ne com­mu­nique avec la salle que par l’ou­ver­ture néces­saire au pas­sage des rayons de l’ob­jec­tif. En­core cette ou­ver­ture est-elle dotée d’un verre résis­tant et d’un volet de fer. Les ap­pareils sont munis d'un dis­posi­tif spécial les arrêtant aus­sitôt pour éviter d’ac­tiver le feu.

Pour ab­sorber les rayons de chaleur, on a re­cours à l’eau courante, ne dimin­u­ant en rien la lu­mi­nosité et ab­sorbant au

Eas­sage les rayons ther­miques.

'"autres systèmes en­core sont utilisés en vue d'éloigner la chaleur et dimin­uer par­tielle­ment les dan­gers d’in­cendie.

D’autre part, il con­vient de veiller à ne pas met­tre en rapf>ort la pel­licule et la source de umière; aussi cou­vre-t-on cette dernière d’une toi­ture métallique livrant pas­sage à un courant froid.

On tra­vailla le cel­luloïd: ce fut au détri­ment de ses qualités.

On en vint alors à songeT à son rem­place­ment. On mit en avant la géla­tine: dans l’eau elle se défor­mait, à la chaleur elle s’amol­lis­sait.

De tous les es­sais (citons parmi ceux-ci le film in­in­flam­ma­ble Pathé), aucun n’aboutit: le temps les détru­isit, et le cel­luloïd règne tou­jours.

Robert-V. d. P.

Miss Ethel Clay­ton.

CINÉ

de Mau­rice WIDY:

UN LIVRE QUI VIENT A SON HEURE

HOL

Une sec­tion du ma­g­a­sin d’ac­ces­soires où l’on trouve la plus pe­tite chose dont on peut avoir be­soin. Stu­dio Lasky.

(Cliché ex­trait de Ciné, par Mau­rice Widy).

Notre ami et col­lab­o­ra­teur Widy nous fait par­venir un ex­em­plaire de son dernier ou­vrage, nou­veau-né dont l’as­pect et la fac­ture sont faits pour nous plaire.

Ciné est un vol­ume co­quet­te­ment présenté, dans une cou­ver­ture en deux couleurs, et pourvu de nom­bre d’intéressantes il­lus­tra­tions. Après un clair aperçu de l’édi­teur, M. Bieleveld, démon­trant l’utilité de lec­ture des­tinée aux cinéphiles, M.​Widy nous dit, au cours de 24 chapitres, les débuts de la cinématogra­phie, son état actuel dans les différents cen­tres d’Eu­rope et d’Amérique; puis, pas­sant aux détails d'exécu­tion, l’au­teur ex­plique, dans une langue claire et sans préten­tion, ce que sont les stu­dios, com­ment s'ob­ti­en­nent les éclairages, les prises de vue; com­ment doit s’éla­borer un scénario, com­ment il sied de met­tre le film en scène, etc., enfin, des détails con­cer­nant le syn­chro­nisme cinématographique, le cinéma sci­en­tifique, le film ex­pres­sion­niste, etc. Les dernières pages du vol­ume sont con­sacrées aux adresses des « pi­o­nniers et défenseurs du 7« art », en France et en Bel­gique.

Il sied de féliciter M. Widy et

son édi­teur d’avoir osé lancer sur le marché belge une brochure de ce genre, qui sera pour les cinéphiles un précieux vade-mecum. L'œuvre peut paraître à d'au­cuns in­complète, mais com­ment l'au­teur eût-il pu trou­ver tous les détails du cinéma, dans un livret d’une cen­taine de pages, et qui fût ac­ces­si­ble au pub­lic belge en­core si ig­no­rant de choses du 7« art? D'ailleurs, à côté de généralités, M. Widy émaillé ses causeries d’aperçus pit­toresques, de quelques sta­tis­tiques de détails frap­pants, nous faisant pénétrer çà et là plus avant dans le vaste do­maine de la cinématogra­phie. Et par­ti­c­ulière­ment les pages con­sacrées à cette in­dus­trie chez nous, au­ront l’heur d’intéresser et de plaire. Ciné — dans l’idée de son au­teur — est des­tiné à ou­vrir la voie à une série d’œuvres trai­tant des im­ages animées. Nous souhaitons au cher ca­ma­rade Widy la bonne réus­site qu’il y a lieu d'espérer et recom­man­dons son livre à l’at­ten­tion de nos lecteurs.

On peut se pro­curer l’ou­vrage à notre bu­reau au prix de 5 francs. Ciné-Re­vue.

L’ate­lier de con­struc­tion des décors au Stu­dio Lasky. Ou­vri­ers posant des baguettes sur un chas­sis. (Cliché ex­trait de Cine, par Mau­rice Widy).

PI­ANOS RON1SCH

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?: le Fils de l’Oncle Sam; chez res Aïeux

E* Le jeune cl fougueux Améri­cain Mar­lin Gaven-«* is dish est amoureux de Betty, la gen­tille secrétaire *t? de sa mère. Les par­ents de Mar­tin, en­tichés de no­blesse, ont réussi à fi­ancer leur fils à l’aristo-crale Lady Gor­don Gray. La veille du mariage, Mar­tin passe une par­tie de la nuit â lire un roman de son au­teur fa­vori Mark Twain. Dans le livre, l’au­teur conte les aven­tures hu­moris­tiques d’un Améri­cain ul­tra-mod­erne trans­porté en France à la cour du roi Arthur de Bre­tagne, en 1 an Ü28.

La lec­ture est in­ter­rompue par l’arrivée d’un cam­bri­oleur. Après une lutte acharnée avec Mar­tin,

' le ban­dit décroche d’une panoplie une tance moyenâgeuse et en ap­puie la pointe sur la poitrine de Mar­tin. Ce dernier, épuisé par la lutte, perd con­nais­sance et tombe à la ren­verse. Son choc est éclairé par les trente-six chan­delles clas­siques qui lui per­me­t­tent de s’apercevoir bientôt que la lance qui l’a abattu n’est pas tenue par un cam­bri­oleur, mais bien par un cheva­lier en ar­mure, Es­cra­houil­lasse le Vail­lant, en per­sonne.

Bon gré, mal gré, Mar­tin doit aller au château du roi Arthur, où sa pe­tite mous­tache mai­gre et son smok­ing font sen­sa­tion. Nos aïeux con­sidèrent le fils de l’Oncle Sam avec crainte et cir­con­cep­tion. L’En­chanteur Mer­lin sent qu’un rival dan­gereux a surgi. Il y a grande per­tur­ba­tion parmi les Cheva­liers de la Table llondc.

Mar­tin, qui de­vait être brûlé, a sim­ple­ment arrêté le soleil pour in­timider ses bour­reaux; alors le roi l’a nommé pre­mier min­istre magi­cien. Fort de ce titre, le fils de l’Oncle Sam in­tro­duit dans le roy­aume les derniers per­fec­tion­nements de la sci­ence et de la mécanique: l’auto, le téléphone, la se­maine anglaise et le Zanz­ibar.

Nous nous re­fu­sons à décrire les mille aven­tures fan­tas­tico-liéroïques de notre héros et com­ment, fait pris­on­nier avec le roi par une mau­vaise reine qui l’aimait trop, il leva une armée de deux mille pneüs-clte­va­liers qui vin­rent les déli-\rer à mo­to­cy­clette. Dans son rêve, Mar­tin a retrouvé et sauvé une mal­heureuse et douce sup­pliciée qui n’était autre, sans doute, que l’ancêtre de la pe­tite secrétaire qu’ii aime tant. A son réveil, éclairé et in­struit par cette grande page d’his­toire qu’il a vécue, il com­prend que Betty est réelle­ment la femme qu’il doit épouser et, malgré le scan­dale et une niche posthume de l’en­chanteur Mer­lin, il aboutit à réaliser son bon­heur qu’il a si grande­ment mérité.

Propi­i­ine ilu 10 un Vt iltnlirc

Fan­fare et Chœur des Sol­dats de ’’Faust,,

RIGOUIL­LARD EN A MARRE

Comique in­terprété par Harry Sweet

Fan­taisie et Rondo . . . Mv. Weber

Klar­inet solo Mr. J. Seghers

L’ANGE DU FOYER

Comédie dra­ma­tique

Flots du Danube .... Ivanovici

Le Fils de l’Oncle Sam Chez nos Aïeux

Grand film hu­moris­tique

L. Ganwe

8 Le Fils de l’Oncle Sam Chez nos Aïeux

Prop» mu II) (ni If llm­liir

CIN­EMA i

nfare en Sol­datenk ior it’’Faust,, . . . . . Gounod

RIGOUIL­LARD HEEFT ER GE­NOEG VAN

Klucht met Harry Sweet in den hoof­drol

Fan­tasie en Rondo . . . M.v. Weber

Clar­inette solo: Mr. J. Seghers

DE ENGEL VAN DEN AARD

Drama­tisch tooneel­spel

Donau gol­ven....​Ivanovici

De Zoon van Oom Sam Bij onze Vooroud­ers

Ci­roote hu­moristieke film

L. Gar­nie

'rlek­i­j­nen spei . .. .

De Zoon van Oom Sam bij onze Vooroud­ers

SE­MAINE PROCHAINE

Premières représen­ta­tions en Bel­gique du film sen­sa­tion­nel

: LA TOUR­MENTE

in­terprété par les vedettes de l'écran House PE­TERS et Vir­ginia VALLI

Grandiose Mise en Scène

De jonge en on­s­tu­imige Amerikaan Mar­tin Cavendish is ver­liefd op Betty, de bekoor­lijke sec­reta­resse zi­jner moeder. De oud­ers van Mar­tin, opgez­wollen van adel, zijn er in gelukt hun zoon te verloven aan de aris­to­cratis­che Lady Gor­don Grey.

Den vooravond van liet huwelijk brengt Mar­tin een deel van den nacht door met een roman te lezen van zijn lievel­ings au­teur: Mark Twain.

In dil boek vertelt de beroemde schri­jver de won­der­bare, hu­moris­tis­che lot­gevallen van een ul­tra-mode­men Amerikaan, overge­bracht aan het Hof van Kon­ing Arthur van Bre­tanje in het jaar 028. Zijn lek­tuur wordt on­der­bro­ken door de komst van een in­breker. Na een ver­woed gevecht met Mar­tin, haakt dc bandiet een mid­deleeuw-sche lans van een wapen­verza­mel­ing af en drukt de punt ervan tegen de borst van Mar­tin.

Deze laat­ste, uit­geput door de worstel­ing, valt neer, be­wusteloos. Zijn val wordt ver­licht door de klassieke zes-en-der­tig kaarsen. Zoo ziet hij dat de lans die hem omver­slootte, niet in de hand was van een boos­doener, maar wel van een rid­der in volle wapen­rust­ing, « Ecraboel­lias­sium de Moedige » in hoog­steigen per­soon. Goed­schiks, kwaad­schiks moet Mar­tin naar liet kas­teel van Kon­ing Arthur gaan, waar zijn kleine snor en zijn smok­ing ophef maken.

Onze vooroud­ers bek­ijken den zoon van Oom Som met vrees en wantrouwen. De toove­naar Mer­lijn voelt dat een gevaar­lijke mededinger is opge­doemd. Er lieer­sclit een groote ver­war­ring bij de Rid­ders van de Tafel­ronde... Mar­tin, die lev­end ging geroos­t­erd wor­den, vindt niets beter dan heel een­voudig de zon te doen stil­staan om zijn beulen schrik op het liif te jagen; dan heeft de Kon­ing hem eersten min­is­ter toove­naar be­noemd.

Fier en sterk door dien roem­rijken titel, voert de Zoon van Oom Sam in het koninkrijk de laat­ste uitvin­din­gen en ver­be­terin­gen van de weten­schap en de mekaniek in: de au­to­mo­biel, de tele­foon, de en­gelsche week en de Zanz­ibar .

En zoo vol­gen de duizen­den fan­tastisch-iield­haf-tige avon­turen van onzen held zich op, lot hij met den kon­ing door een slechte koningin die hem te veel be­minde, gevan­gen genomen wordt en (lui oen heel leger van twee duizend rid­ders-met-rle-Ilan­den op­tromm­clL om lien te komen ver­lossen... per mo­tocv­clet.

Tn zi’m droom heeft Mar­tin een on­gelukkige en zoete Gefol­terde her­von­den en gered, én zij kan nie­mand an­ders zijn als de voor...​zuster van de / £ kleine sec­reta­resse welke hii zoo vurig be­mint.??

Bij. ziin ont­waken, ver­licht en in­gelicht door? i* deze groote bladz­i­jde dér Geschiede­nis welke hij rr heeft door­leeft, ver­staat hij dat Betty werke­lijk de rif vrouw is die hij huwen moet en ni­et­te­gen­staande 8* r het schan­daal en een nage­laten hin­der­laag van r i* den toove­naar Mer­lijn, gelukt hij er in zijn geluk r r dat hij zoo hard heeft ver­di­end, te vervvezen­lijken. s

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D’après la nou­velle d’Al­fred de Mus­set, M. Guy de Pres­nay a fait une comédie dra­ma­tique filmée, œuvre gra­cieuse, malgré son al­lure de drame, et fort plaisante à suivre.

Il y avait sans doute des dif­fi­cultés à vain­cre, pour ren­dre digne de notre at­ten­tion blasée, un conte léger que le poète avait écrit dans un mo­ment de bonne humeur, et qui ne tire sa con­sis­tance que de la façon dont il nous est narré. Cette idylle provin­ciale quelque peu désuète, Guy de Fres­nay a su en faire une pe­tite œuvre fort bien ac­com­modée pour le ciné, et répon­dant suff­isam­ment «ux ex­i­gences de la photo animée.

Le réal­isa­teur choisit bien ses in­terprètes: de Mar­got, in­carnée par Gina Palerme, on ne s’étonne point que le bon­homme Picdelleu s’écrie avec un grain d’ironique amer­tume: « Je ne sais, ma foi, com­ment ma femme s’y est prise pour me faire cette en­fant, mais c’est bien la plus amu­sante je­unesse du can­ton ». Oui, c’est une très belle Mar­got, en­core qu’elle nous ait paru exagérer un peu le côté fil­lette de son rôle: jouer les Mary Pick­ford n’est point donné à toutes les je­unes femmes, quel que soit leur tal­ent et leur beauté; et pourquoi imiter, quand oh a fait mon­tre de tant de charme et de na­turel, dans plusieurs très agréables comédies.

Pi­anos FEURICH

* 16, Rue de Staseart, BRUX­ELLES Téléphone : 152.92


Ce bon M. de Var­celles.

et le décor. Et c’est tou­jours à cela que 1 'In­di­ana, de Georges Sand, doit d’avoir été filmé avec succès. »

Le ro­man­tisme — nou­velle mine ex­ploitée par les réal­isa­teurs de France et d’ailleurs — sem­ble, en effet, de­voir con­tenter longtemps le goût du pub­lic. Et n'est-ce pas une preuve de plus de la ver­sa­tilité de notre temps, ce fait que, tan­dis qu’en littéra­ture, cer­tains « je­unes » salu­ent de leurs vœux la venue d’un néo-clas­si­cisme, en art cinégraphique le genre ro­man­tique connaît un re­gain d’ac­tu­alité et de succès.

En résumé, Mar­got est une jolie pro­duc­tion que nous avons vue avec intérêt et plaisir; et dont nous ai­mons ici faire rap­port à nos lecteurs, en­core que notre opin­ion s’émaille de quelque cri­tique.

MARNIX.

De bal­ayeur à grande vedette

Stro­heim, l’homme qui * cherche à se faire haïr » ce qui sera la preuve qu’il in­terprète à mer­veille les rôles an­tipathiques qu'on lui con­fie,- au­rait dit à un re­porter:

« J’ai com­mencé ma carrière dans le cinéma, dit Stro­heim, en me ivant littérale­meftt de tout. Pen­dant deux mois j'ai fait à pied deux fois par jour les dix kilomètres séparant mon stu­dio de ma pen­sion de famille Fi­nale­ment, désespérant de faire quoi que ce soit, j'ai émis quelques cri­tiques sur John Emer­son, alors occupé à met­tre en scène Ghosts. Je con­nais bien les décora­tions mil­i­tair/ étrangères et j’ai dit à Emer­son qu’un ordre Scan­di­nave qu’il ve­nait de faire imiter était loin d’être précis. Emer­son ac­cepta l’ob­ser­va­tion et au lieu de me met­tre à la porte me pria de lui pro­curer cette décora­tion. Je pus le faire en em­prun­tant de l’ar­gent à ma pro­priétaire. Emer­son m’en­gagea en­suite comme as­sis­tant et je com­mençai par bal­ayer le stu­dio, puis je fus em­ployé à mon­ter les décors. Je gag­nais 18 dol­lars par se­maine. Plus tard j’ai tenu des rôles dans Hearts of the World et Heart of Hu­man­ity, puis j’ai écrit le scénario de Blind Hus~ bands que j’ai montré à Laemmle, di­recteur de l’Uni­ver­sal. Ik m’au­torisa à met­tre en scène ce film qui fut suivi de Devil's Passkey. Je crois que le grand tri­om­phe de ma vie sera Fol/ish Wives, que j’ai mis un an à réaliser et dont la seule re­con­sti­tu­tion des scènes de Monte Carlo a coûté cinquante mille livres.

Si cette his­toire de gros sous vous amuse, rien ne vous empêche de cal­culer com­bien cela fait de francs belges ou français, de marks, voire de rei& de couronnes ou de rou­bles. Nous pou­vons ajoute* pour avoir l’oc­ca­sion d’écrire de gros chiffres, que le film Foll­ish Wives a coûté en tout 300.000 livres. Si cela ne vous per­suade pas de sa haute valeur, c’est que vous êtes bien dif­fi­cile à con­va­in­cre et re­belle è com­pren­dre les beautés du bluff yan­kee.

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La Jalousie d'Oth­ello

Ainsi chante le beau con­teur, tan­dis que les gen-tes dames et

les no­bles seigneurs rêvent sous la nuit bleue. — Iago veil­lait.

Iago, c’est le traître, c’est l'homme de la nuit, c’est la vengeance hideuse et som­bre.

Car il a voulu de­venir le lieu­tenant d’Oth­ello, et celui-ci lui a préféré le loyal Cas­sio, brave guer­rier, digne de de­venir un chef.

Iago a juré de se venger des deux no­bles sol­dats. Ah! la som­bre trame 1 Comme elle est bien machinée!

Le traître Iago

cœur loyal et fidèle, fie sens-tu pas la traîtrise sous les fleurs, le poi­son dans les com­pli­ments, la faus­seté sous les ap­parences du vrai? Pourquoi t’intéresser ainsi à Cas­sio? Parce qu’il est brave sol­dat et fidèle ami du héros? Parce que Iago vante ta bonté ten­dre et ton pou­voir sur le cœur du maître? Et pourquoi te trou­bles-tu, quand Oth­ello te réclame ce mou­choir brodé qu’il t’a donné comme un tal­is­man et que tu ne retrou­ves plus? Si tu lui di­s­ais sim­ple­ment la vérité, certes il te croirait, il ou­blierait ses soupçons. Mais tu ne lui par­les pas selon ton cœur parce que, sans le savoir, tu sens déjà sur toi la main frémis­sante du des­tin.

La som­bre mort peut-elle souf­frir longtemps le’ bon­heur qu'ap­porte l’amour?

Iago en effet s’est in­sinué dans le cœur du More de Venise. 11 a com­mencé par des paroles miel-

Cas­sio et Ro­drigo

Comme les per­son­nages agis­sent con­formément à l'im­pul­sion donnée par le traître, comme des pan­tins qui font les gestes com­mandés par les fi­celles.

Toi, Cas­sio, qui viens d’être des­titué de ton grade pour avoir, dans ton ivresse, querellé le Gou­ver-' neur, ne sais-tu pas que c’est Iago qui t’as grisé, que c’est Iago qui te presse de de­man­der l’in­ter­ven­tion de la noble Desdémone, la femme chérie d'Oth­ello? Ne vois-tu pas comme il t’entraîne?

Et toi, Desdémone, femme généreuse et pure.

leuses où le men­songe se mêlait en se cachant. Il a dosé goutte à goutte la calom­nie, in­terprétant à mal et trahi­son les moin­dres démarches de Cas­sio et de Desdémone. C’est lui qui a fait ravir à la noble femme par sa ser­vante le mou­choir brodj et qui l’a déposé dans l'ap­parte­ment de Cas­sio afin de fournir un corps aux soupçons dont il est lui-même l'ex­ci­ta­teur.

Hélas! la jalousie ronge le cœur d’Oth­ello.

Dans la nuit, il pénètre jusqu’à la cham­bre de sa

AUTO-PI» DUCANOLA FEÜRICB Te.

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Prends garde!

Le ciel peut bien per­me­t­tre un in­stant la vic­toire du mal. 11 prend bientôt sa re­vanche. Les forces de la nuit qui ram­p­ent dans l’ombre peu­vent l'em­porter sur les forces du jour. Bientôt re­vient Pam­pre et la lumière avec les chan­sons du ciel bleu.

Prends garde!

Ecoute comme Emilia parle au More et célèbre sa maîtresse: « Tu viens de tuer, dans ta femme in­no­cente, la pudeur, la vertu, la fidélité, l’amour. »

Prends garde!

Emilia, qui fut ta .upe, va racon­ter com­ment tu machi­nas l’af­faire du mou­choir brodé, com­ment tu trompas tour a tour tes vic­times Cas­sio, Ro­drigo Desdémone, Oth­ello lui-même.

Prends garde, misérable!

Un long sup­plice t’est réservé. .

Quant au héros, le généreux guer­rier, il reprend* peu à peu ses sens et dompte le noir démon qui le possède.

— « Seigneur, dit-il à l’envoyé de Venise, je crois avoir bien servi l'Etat. Pas­sons. Quant au meurtre que je viens de com­met­tre, con­tez-le dans sa vérité cer­taine. J'aimais Desdémone, ma douce femme. Je l’aimais trop peut-être. Je l’aimais sans mesure et sans sagesse. A l'heure où le doute entra dans mon coeur, par l’effet de ce misérable lago, je devins stu­pide. Pareil à ces héros an­tiques qui lut­taient en vain con­tre leur des­tinée, j'ai subi moi aussi mon triste des­tin. »

Il dit, se frappe d’un poignard et vient ex­pirer sur le corps de Desdémone, pour le suprême et dernier baiser.

Jean BLAISE.

12 femme et com­mence le som­bre di­a­logue de la jalousie meur­trière avec l’in­no­cence étonnée.

— Ah! ma fontaine d’amour, dit le More, que je croy­ais si pure et si in­tariss­able, com­ment sup­porter la pensée de n’y plus trou­ver qu'un cloaque de fange.

— Hé quoi I répond la douce Desdémone, quel crime ai-je com­mis? Vous ai-je à mon insu of­fensé, mon cher seigneur?

— Elle m'in­ter­roge, pour­suit le guer­rier. Femme éhontée qui s'est vautrée dans le déshon­neur, elle ose en­core me par­ler!

Le ten­ta­teur

Au palais de Chypre

— Je suis chréti­enne, ri­poste la pau­vre femme, et de­vant Dieu, je suis tou­jours restée fidèle à mon amour. Je ne suis pas infâme. Vous vous êtes mépris. Mon seigneur, vous êtes red­outable. Votre œil brille. J’ai peur. Pourquoi faites-vous peur à votre femme qui vous aime?

— Pour cet amour même, tu vas mourir, s’écrie le mal­heureux en proie à la som­bre déesse.

Et Oth­ello se jette sur la noble femme qui se débat entre ses mains. Le More est en furie. Il n’en­tend plus la voix si douce qui char­mait autre­fois ses or­eilles. Il ne voit plus les beaux yeux clairs où il mi­rait son amour pal­pi­tant comme un oiseau qui sort du nid. Ses mains qui s’étaient ac­cou­tumées aux ca­resses, les voici qui se crispent sur la gorge hale­tante. Ses yeux sont révulsés, sa bouche se tord en un ric­tus de rage. La pas­sion jalouse a déformé le vis­age de cet homme jadis plein de no­blesse et de fierté, main­tenant masque de colère et d’hor­reur.

Sois con­tent, lago!

Savoure ta vengeance!

La haine a été plus puis­sante que Ta­mour.

Tu tri­om­phes.

Avant le crime

De­vant sa vic­time

Il paraîtra un peu vain, peut-être, de re­mon­ter jusqu'à Ra­belais pour par­ler de l’hu­mour à l’écran, mais quelque étrange que puisse sem­bler cette façon d'agir, je ne man­querai pas de citer deux vers célèbres de l’au­teur de Pan­ta­gruel:

Mieulx est de ris que de larmes es­crire Pour ce que rire est le pro­pre de l'homme! I

Ra­belais, donc, re­con­nais­sait l’ab­solue néces­sité de la plaisan­terie, et, depuis que l'es­prit français ex­iste, ex­iste l’hu­mour français, fin, aimable, léger, élégant comme le pe­u­ple même dont il reflète les sen­ti­ments et le car­actère spir­ituel:

L'Anglais plus posé, plus froid en ap­parence, mais peut-être plus sen­si­ble au fond qu’on ne le croit générale­ment, voit tout son hu­mour synthétisé dans Dick­ens, qui, tout en plaisan­tant, nous mon­tre, et avec quelle sen­si­bilité, la vie telle qu’elle est.

Quand à l’hu­mour améri­cain, il est jeune, comme le pe­u­ple dont il est sorti. C’est une plaisan­terie très forte, sou­vent très drôle, mais qui, par­fois, pour­suiv­ant l’es­prit at­trape la grosse bouf­fon­nerie. Cet hu­mour-là est ex­acte­ment le miroir dans lequel se reflète l'es­prit de Marc Twain.

L’hu­mour ex­iste donc dans la littéra­ture; il de­vait égale­ment ar­river à l'écran le même que nous l’avons vu dans les œuvres de nos prin­ci­paux hu­moristes.

Nous retrou­vons les mêmes carastéris­tiques.

Lorsqu’on voit Sept ans de mal­heur de Max Lin­der, on est frappé de la fi­nesse de l’in­ven­tion.du spir­ituel que ren­ferme cette bande, et, com­ment ne pas penser alors à un Xan­rof, à un Veber, à un Cami en retrou­vant chez l’ac­teur la même fi­nesse et les mêmes qualités que chez ces écrivains

Com­ment qual­i­fier la fameuse scène du miroir brisé dans Sept ans de mal­heur et que dire des drames comiques de Cami ou de n’im­porte lequel

Cette causerie de l'Hu­mour h l'écran se doit évidem­ment d’être il­lustrée du por­trait de maître Char­iot, roi des hu­moristes.

Voici donc une des dernières pho­tos du maître Char­lie Chap­lin.

de ses ro­mans, sinon qu’ils parvi­en­nent à dérider le plus mo­rose.

Voilà donc un par­allélisme com­plet entre le cinéma et la littéra­ture en France, où l’un et l’autre de ces gen­res se ser­vent des mêmes procédés pour ar­river au même effet: provo­quer le rire.

Quels sont ces procédés? La fi­nesse d’in­ven­tion, l’es­prit qui se dégage de tous les détails, et enfin, ce qui fait le vrai succès de cet hu­mour, c'est la vraisem­blance qui l'ac­com­pa­gne ou son abra­cadabrante im­pos­si­bilité: il n’y a pas de mi­lieu chez l'hu­moriste français.

La même ressem­blance ex­iste en An­gleterre: Dick­ens est touchant presque au­tant qu’hu­morisr tique, et ce même car­actère se retrouve chez le plus grand ac­teur comique de l’écran: Char­lie Chap­lin, qui garde son tempéra­ment bien anglais, quoique nat­u­ralisé améri­cain; c’est, en somme, un fla­con dont l’éti­quette a changé, tan­dis que son con­tenu est resté le même.

The Kid, le chef-d’œuvre de l'artiste, possède deux ac­tions bien dis­tinctes; la première, la vie, ac­com­pagnée de tous ses tra­cas, d’un pau­vre di­a­ble et de son gosse, par­tie réelle­ment dra­ma­tique; la sec­onde, du plus haut comique: les aven­tures avec l’agent de po­lice, l’athlète, le rêve du pau­vre di­a­ble, etc.

En­core une fois, la ressem­blance entre la littéra­ture et la cinématogra­phie est frap­pante et nous pour­rons tirer une règle générale, lorsque nous au­rons vu qu'aux Etats-Unis l’hu­mour à la Marc Twain se reflète par­faite­ment chez les Dud­ule, les Pi­cratt, les Fatty, les Zig­oto.

En effet, la grosse bouf­fon­nerie car­actérise la pro­duc­tion de ce littéra­teur améri­cain, et qui a lu la Grenouille sauteuse re­connaît sans dif­fi­culté le même genre d’es­prit que celui qu’on retrouve dans

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ROSSERIE

Nyla, la séduisante femme de. l’Es­quimau Nanouk, a con­quis les spec­ta­teurs par sa grâce naïve et son jeu sans apprêts.

C'est une artiste « na­ture » sim­ple et gra­cieuse; elle ne nous cacha rien de sa luisante per­sonne.

Pour se met­tre au lit, elle se dévêtit tout bon­nement et quelqu’un de mur­murer dans la salle:

— C’est comme dans 1’« At­lantide ». Voyez, ce sont les mômles seins.

L’ob­scu­rité me nous per­mit pas de re­connaître cet in­dis­cret à la mémoire si précise.

Fatty!

En son genre le meilleur, ex­celle dans la plaisan­terie . bouf­fonne — et par­fois très fine.

Ceux qui veu­lent une pub­licité pro­duc­tive s’adressent à CINÉ-RE­VUE.

Puisque nous par­lons Hu­mour, revoyons le pro­fil sym­pa­thique de Max Lin­der, tel que nous Va présenté Ex­port-Film,. dans un de ses récents numéros.

les films d’un Clyde Cook ou d’un Harry Semon On peut Sans dif­fi­culté con­clure que l’hu­mour de chaque pe­u­ple reste car­actérisé par les mêmes traits dans les di­verses branches de son ex­pan­sion, La psy­cholo­gie de la race se reflète dans les œuvres qui en sor­tent sans ja­mais changer.

Di/férente pour chaque pe­u­ple, elle en trace le por­trait véri­ta­ble, nous mon­tre sa men­talité, son car­actère par­ti­c­ulier sans ja­mais men­tir.

Ainsi, dans quelque branche que ce soit, où se donne carrière l’hu­moriste français, il sera tou­jours spir­ituel et fin; l’Anglais plac­era tou­jours à côté du grand comique un trait de vie douloureuse, par cela complètement opposé à l’hu­mour améri­cain qui lui, recherchera tou­jours la plaisan­terie la plus bouf­fonne qu’il pourra trou­ver.

CHAM­PAGNE CAZANOVE

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