Programma van 25 tot 30 maart 1922



Brochure

Bron: FelixArchief nr. 1968#423

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Comment on tourne un film en Amérique

PAR

M. Jules RAUCOURT

Leading man de la Famous PL AYERS-PARAMOUNT

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Connaître de la jolie bouche d’une « star » comment elle est devenue artiste de cinéma, pourquoi ses goûts l'ont portée vers cette carrière, par quels efforts elle est arrivée à s’y conquérir une place marquante et à s’imposer par son talent: ce sont là détails pleins d’intérêt pour tous ceux qui s’intéressent aux pratiquants du septième art, et pour ceux qu’a conquis la grâce jolie de miss Hebe Daniels.

Les lignes qui vont suivre, traduction d’une interview de la gracieuse ( r. renseigneront le lecteur sur quelques traits saillants de la vie de Bebe Daniels.

Je m’engageai dans la carrière écranesque pour satisfaire à mon besoin d'exercice et de grand air. C’est un fait. Il y a dix ans de cela, l’époque où les tâtonnements du septième art nous faisaient seulement soupçonner les possibilités réalisées aujourd’hui.

J’étais une enfant-actrice, ayant joué maintes fois des rôles de gosse depuis l’âge de 4 ans: la comédie, avec rôle d’enfant, sévissait à l’état en-démique, depuis les succès du Prince Chap et de l’IJomme-Hequin.

Quoi qu’il en soit, j’avais trop travaillé pour une fillette de huit ans, et mes joues avaient pâli, et la faiblesse m’avait fait perdre un peu de cet entrain insouciant qui est l’apanage du tout jeune âge. C’est à Los Angeles, à l’ancien Belasco-Théâtre, que j’étais attachée, sous la direction de Lewis Stone. Il j' avait déjà à cette époque, autour de la ville, quelques petits studios, mais nul n’y prêtait une attention sérieuse. Et c’est ce qui explique pourquoi ma mère hésita longtemps avant de donner suite aux offres qui m’étaient faites par un délégué de la Selig Polyscope Cy. Il s’agissait de tenir un rôle de petit garçon dans L’Ennemi commun, ce film traitant de guerres civiles.

— « Ce sera pn excellent moyen de rendre à la petite ses belles couleurs, Mrs Daniels, disait le re-présenlan't de la firme de prises de vues; ce qu’il lui faut, à cette enfant, c’est l’exercice, le travail, le jeu, les sports en plein air! Et foin de l’atmosphère surchauffée des théâtres, et du surmenage continuel, sur les planches! »

(Voir la suite page 12 )


Décors artificiels de In Rue des Rêves.

Les dernières productions marquantes qui virent l’écran à Paris, ont remis à l’ordre du jour la controverse qui divise les partisans du studio et ceux des décors naturels.

Il faut dire, après avoir vu le Roi de Camargue, Phroso et la Ruse, que ceux qui préconisent de tourner aussi souvent que faire se peut en plein air, et de recourir au milieu môme où l’action se passe, semblent avoir raison.

D’ailleurs, en principe, tout le monde est d’accord sur ce point, mais il y a quelques mais, auxquels le vulgaire oublie de songer.

En effet, un bon film implique une bonne photo; or, s’il est certain qu’on peut obtenir des résultats plus que satisfaisants avec l’organisation mobile d’éclairage qui permet les prises de vue en tous lieux et à toute heure, il n’est, d’autre part, nullement prouvé que ce mode de

photographie donne des résultats techniquennj et artistiquement supérieurs à ceux obtenus à huis-clos.

Admettons môme qu’en choisissant le moment du jour le plus propice, la photo réponde à toutes exigences, encore faudra-t-il tout d’abord avoir trouvé le décor naturel adéquat à l’action; et l’expérience a appris que, particulièrement quand le décor joue un grand rôle dans l’action, il est bien difficile de trouver une configuration de lieux répondant à ce desideratum.

D’ailleurs, l’endroit trouvé, il sied de voir s’il répond aux conditions techniques très précises et très délicates de la prise de vue, dont la première est le champ. Le plus souvent, l’opérateur manquera de recul nécessaire pour arriver dés vues d’ensemble pittoresques. Puis l’emplacement des lampes.

l'n artiste avait accepté un engagement pour tourner un film dont l’action se passe dans un parc sous le prétexte qu’il aime la campagne.

Désillusion!... Le parc était, paraît-il, dans un studio! (Cincmagazine)

Intérieur composé spécialement pour une scène de Pariseite.

le cadre delà scène, et vingt autres détails de manœuvre viennent vinculer les avantages que devraient procurer la prise de vues en plein air. Non que ces obstacles soient nécessairement insolubles, mais il importe d’en tenir un tel compte, qu’un temps précieux se perd en essais et hésitations.

Au studio, au contraire, ce n’est pas l’opérateur qui doit se plier aux exigences du décor, mais ce dernier aux désirs du technicien et de l’artiste.

Il est en effet toujours possible de composer telle ambiance que l’on voudra, répondant à l’idée exacte que s’en est faite le scénariste. C’est

Décor naturel de Parisette constituant un tableautin des plus pittoresque.


M€î>C€UliS CIN SCCW€ D’eUROPC CT

C’ANéRicjue

Français, et deux (ois Fiançais puisque Parisien d’origine, Georges Archaimbaud fut un de ces réalisateurs, qui, dès le début du Ciné, mit son talent et ses possibilités créatrices au service de l’art et de l’industrie nouvelles.

Après avoir achevé ses études, Archaimbaud passa au service de la Compagnie Eclair, où il lui fut donné de poser les premiers jalons d’une carrière qui s’annonçait laborieuse et fertile.

Pourtant, les offres intéressantes qui lui furent faites par des firmes d’outre-atlantique, et le champ plus vaste et plus adéquat à ses conceptions, que semblait lui réserver les méthodes américaines, fit qu’il quitta l’asphalte de la capitale et les studios parisiens pour mettre son activité au service d’entreprises cinématographiques des Etats-Unis

Et nous retrouvons tour à tour ce Français à l’imagination fertile, comme metteur en scène aux Beacon-Films, puisa Peerlett, aux Worlds-Films, à l’Américan-Ginéma et chez Pathé, pour ne citer que les étapes les plus marquantes de sa carrière cinématographique.

Au cours de ses séjours dans les studios américains, Georges Archaimbaud eut sous sa direction un grand nombre de vedettes les plus en vue sur les deux continents; citons Gait Kaine, Ethel Clayton, Kitty Gordon, Louise Huff, Alice Brady. Nombreuses furent les

productions que réalisa ce maître qui sait doser dans d’heureuses proportions les quali és d’originalité et de fougue que l’on se plaît à reconnaître aux Latins, et les traits marquants qui sont l’apanage des Anglo-Saxons ou de ceux qui, après un long séjour chez les peuples de langue anglaise, ont f ) s’assimiler les caractéristiques de cette race: décision et sens pratique.

Parmi les films qui méritent une mention spéciale, il sied de rappeler The Stormy Petrel, avec Louise Huff; the Lose Cheat, A Damsel en Distress et Little Mother Hubbard, avec June Caprice; enfin, Marooned Hearts avec Zeena et Conway Tearle.

Georges Archaimbaud est de ceux qui parviennent à inspirer à ses collaborateurs, le feu sacré qui les animent; il choisit avec soin ses interprètes, et réussit alors, surtout dans les comédies légères, des merveilles de goût et de joliesse.

Sans doute, là ne se bornera pas l’activité de celui qui fait l’objet de la présente brève biographie; il nous sera donné de voir d’Archaimbaud des œuvres d’autres genres plus touffues, ph( complexes; mais peut-être regretterons-nous alors ces fines comédies qui surent nous divertir et nous charmer, et dans lesquelles le réalisateur savait mettre avec art et talent, toutes les ressources de son imagination et de ses originales pensées. Emka.

(Suite de l’article « Décors naturels et artificiels».)

au metteur en scène à créer les intérieurs nécessaires, en se basant d’une part sur les données du scénario, et de l’autre en mettant dans ce travail de création toute la fantaisie et le goût dont il est capable.

Composer un décor, c’est faire œuvre d’artiste; c’est s’inspirer de décors naturels entrevus, pour créer une œuvre qui soit la traduction d’une pensée, d’un sentiment; c’est éiever la tâche du metteur en scène à celle de l’artiste créateur; c’est enrichir d’un apport de personnalité l’œuvre cinématographique. Emka.

Ceux qui ne reculent devant aucun sacrifice

Afini d’avoir un beau naufrage dans son film « Power Within », la société américaine « Achievement Films » a fait couler un paquebot de cinq mille tonnes sur la côte de New-Jersey. Trois appareils de prise de vue furent laissés à bord jusqu’au dernier moment « afin qu’aucun détail ne fût perdu ».

Devant l’importance de l’addition, c’était, en effet, assez indiqué.

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Ces installations de premier ordre font l’admiration •des teinturiers spécialistes.

Par procédé breveté les vêtements som lavés en pleine benzine, tout en gardant les couleurs.

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2Î CONFLIT

oncle. Et tendu surgit éprise.

~jl L’époque où

troncs doivent être confiés aux flots arrive. Remalic met en œuvre tous les stratagèmes possibles pour faire obstacle à leur progrès, jusqu’à capturer levons, qui disparait mystérieu sement, tandis que ses compagnons désemparés, s? trouvent cruellement embarrassés. Lorsque Dorcas apprend la nouvelle, elle décide de se mettre à la tète de l’escouade et de lutter contre les hommes embauchés par son oncle. Elle parvient à faire sauter une digue qui détourne le torrent et emporte avec elle, dans une avalanche formidable, le précieux bois. Mais à la joie suit l’épouvante: .levons se trouve enfermé dans une hutte située sur le chemin que prend le torrent impétueux à la charge écrasante. Alors Dorcas .risquera sa propre aie: elle se lance sur les eaux mugissantes, — et avec une vaillance héroïque, de bloc en bloc, elle se débat pour sauver celui qu’elle aime.

I ne semaine après son aventure terrible, tandis que levons est entré en convalescence, lohn Rema-1 if* apprend enfin toute la vérité: les vils desseins de Miss Labo sont déjoués, et Remalie est convaincu qu’il n’est pas un assassin, comme elle était parvenue à lui faire croire...

Les nuages amoncelés si1 dissipent, Dorcas et levons concluent un parte d’àmité avec lohn Remalie, et l’aurore de jours heureux se lève pour eux.

John Remalie, homme sombre et arrogant, possède des droits importants sur les hautes futaies des North Woods. Mais chez lui il vit sous la férule d’une femme taciturne, Miss Labo, — qui le tient dans le creux de sa main.

Suivant les stipulations du testament de son père, une jeune fille mondaine, Dorcas Remalie, est obligée d’aller vivre avec son oncle John, dans la sombre demeure du mystère. Elle fait la connaissance de lovons, le rival de Remalie dans ses efforts pour la possession des hautes futaies. Remalie a juré d’écraser .levons, et il compte y parvenir en s'arrogent le contrôle absolu sur le fleuve, au rqoyen duquel son antagoniste a l’intention défaire flotter les troncs en aval des eaux. Par suite de la haine que lui voue Miss Labo, qui essaie même de l’empoisonner, la vie de Dorcas est en péril; s’en -m -m rendant compte, elle veut fuir, mais apprend au-JC *1 paravent le secrel du pouvoir de Miss Labo sur son

Piiiijifiiiiiif lin 2S au U(l murs

suite de cette révélation, un malen-enlre elle et levons dont elle est

KIA'ETO

Revue scientifique

SAVOIR

Comédie en 5 p. interprétée par Frank MAYO

dans sa dernière création

Superbe drame de la foret en 6 p.

(T KIAF.TO 10

Wetenschappelijk

KENNIS

Tooneelspel in 5 d. vert, door Frank MAYO

ID IE WIST

in hare laatste s hepping

KONFLIKT

Prachtig drama der wouden in 6 d.

Semaine prochaine Jmej spectacle sensationnel

LADY, HA3TLTON

Grand drame historique en 8 parties nous montrant: Sa vie. — Le deiniir Nels n. — Sa mort. — Formidable mise en scène.

i.na m t’e l’amiral

Prochainement

LE SEXE FAIBLE

Merveilleuse comédie interprétée par lajeharmante actrice Mildred HARRIS.

TJ 1ST CRIME ETRAUG-E

Drame interprété par Violet pj-VLMER et A. DONALDSON

KONFLIKT;

lohn Remalie heeft groole rechten op de bos-schen van Nort Woods. Maar te huis leeft hij onder den dwang eener vrouw, Miss Labo. Volgerrs den inhoud van het testament baars vaders is Dorcas Remalie verplicht in de sombere woning van haren oom te gaan leven. Zij maakt er kennis met levons, den tegenstrever van Remalie voor het bezit der bosschen. Remalie zal levons ten onder brengen, en hij denkt er in te gelukken met zich het toezicht op den stroom toe te eigenen, waarop zijn tegenstrever de stammen der boomen laat afdrijven. Ten gevolge van den haat van Miss Labo, welke hem zelfs tracht te vergeven, is het leven van Dorcas in gevaar; zij wil vluchten maar verneemt alvorens het geheim van den dwang welke Miss Loba op haar oom uitoefent. Ten gevolge dezer ontdekking onstaat er een misverstand tusschen haar en levons, welke zij bemint.

Het tijdstip waarop de boomstammen aan de golven overgelaten worden hieekt aan. Remalie stelt alles in het spel om dit Ie beletten; hij maakt zich van levons meester welke op geheimzinnige wijze verdwijnt. Vis Dorcas dit verneemt stelt zij zich aan het hoofd der werklieden van levons om zich tegen de lieden door haren oom aangewoivcn t-verdedigen. Zij gelukt erin oenen dijk te doen springen waardoor den stroom van loop veranderd en haar mei het vlottend hout medesleept. Maar op de vreugde volgt den angst; levons is in cene hut opgesloten op den weg welke den onstui-migen stroom volgt. Dorcas zal haar eigen leven wagen, zij springt van vlol op vlot om dengenen welke zij bemint te redden.

Eene week na deze lotgevallen, terwijl levons aan de beterhand is, verneemt Remalie de waarheid; de slechte inzichten van Miss Labo worden verijdelt en Remalie wordt er van overtuigd dat hij geen moordenaar is zooals zij hem heeft doen geloven.

De donkere wolken verdwijnen, Dorcas en levons sluiten een verdrag van vriendschap met John Remalie en een dageraad van gelukkige dagen breekt voor hen aan.

A l’occasion de Pâques,

spectacle sensationnel

La Maison des trois Jeunes Filles

Opérette filmée — Episode de la vie de Fr. Schubert.

Adapt, musicale synchroniq. pour chant et grand orchestre sous la dir. de Mr. Henri Ceulemans.

Imprimerie du Centre. 26. Rempart Kipdorp. Anvers


VERKOOP

aan zeer

VERMINDERDE PRIJZEN

bij schorsing van bedrijf

DEGELIJKE MÖBLIEREN TAPIJTEN

MELKMARKT 10-12

Quelle joie visuelle nous donne la présentation à l’écran, de ces simples et quiets intérieurs de vieilles demeures campagnardes et des horizons champêtres qui incitent si puissamment à créer l’atmosphère voulue à l’action. Voir la Ruse,


La ruse de René Villars semble bien réussir, et l’ai rivée de Jacques et des faux époux met une note joyeuse dans la ferme. Gerfaut ouvre ses bras à son grand fils, mais de Marthe il n’en est pas question. Les faux époux reçoivent l’accueil le plus large, et Marthe fait la conquête du vieux ménage.

Le môme jour, Jacques met sa mère au courant de la supercherie. Le soir prétextant une migraire, Marthe se retire dans une chambre d’un p»tit pavillon, et comme Gerfaut fait sa ronde habituelle, il aperçoit une ombre grimpant à une échelle conduisant à la fenêtre de la chambre de la jeune femme.

Gerfaut bondit et découvre que le rôdeur n’est autre que René.

« (Juelle idée avez-vous donc, à Paris, d’aller voir votre femme par la fenêtre? »

Et, bredouillant une vague explication, René retourne à la ferme. Le lendemain, au dîner des noces d’argent des époux Gerfaut, le vieux paysan raconte gaiement la petite scène de la veille, et donne le conseil à un jeune amoureux de ne pas imiter les « gens de Paris ».

La mère Gerfaut réussit à entraîner son mari à l’écart, et tandis qu’Yvonne tente d’animer les convives, la pauvre femme avoue la vérité.

Et la mère affolée tremble... elle sait combien son fils aime Marthe et craint que le récit de Gerfaut ne soit l’origine d’un drame qu’elle entrevoit clairement.

Alors... il faut que Gerfaut mente, qu’il déclaie son récit de pure invention s’il ne veut pas tuer son fils...

c’est revivre une heure dans une de ces fermes prospères, où la vie s’écoule besogneuse et saine, remplie par les travaux des champs et les simples et fortes joies de la nature.

C’est se sentir attiré vers un type « tout d’une pièce » comme ce rude bonhomme de père Gerfaut, propriétaire normand; il n’a jamais menti, est resté intraitable sur la question d’honneur, et dirige sa vie et celle des siens, toute droite, comme un sillon.

Dans sa ferme, il coule des jours de travail aux côtés de sa vieille épouse et de leur nièce Yvonne, une délicieuse fille vivant seulement d’un lointain amour: Jacques.

Mais un souci marque le front ridé du vieux Gerfaut: son unique fils Jacques, étudiant à Paris; lui écrit son intention de se marier avec une jeune fille qu’il adore, Marthe Dupuy, et Gerfaut, à la suite d’une enquête secrète, a appris que depuis longtemps, Marthe était la maîtresse de Jacques.

Gerfaut refuse son consentement au mariage, et Jacques passant outre, épouse Marthe. Mais il manque quelque chose au bonheur de l’étudiant, car du jour de son mariage, il n’a plus de nouvelles de sa chère mère qu’il vénère, et sur les conseils de son ami René Villars, il décide de revenir au pays.

René Villars a imaginé une ruse: il présentera Marthe comme étant sa femme et tous deux invités par Jacques, et, une fois dans la place, Marthe saurait bien conquérir le farouche Gerfaut.


10 II mentira, le vieux bonhomme... pour la première fois de sa vie il mentira... Marthe crie son innocence et explique que René lui faisait la cour, et voulait profiter de la situation pour arriver à ses fins, mais qu'elle l’avait repoussé et était toujours digne de Jacques.

Alors Gerfaut prend son fils à part et lui avoue que Phistoire qu’il a racontée est une blague, et qu’il l’avait faite pour punir son fils de la ruse qu’il avait employée pour introduire sa femme dans la maison.

Et la tâche de cet homme d’honneùr est terminée: car maintenir sa bru dans la voie droite de l’honnêteté, il s’en charge et saura bien lui faire respecter ce nom de Gerfaut qu’elle porte et qu’elle faillit souiller.

Voilà les données de cette belle œuvre, tirée de la pièce célèbre de M.\l. Claude Roland et Hersent, réalisée magnifiquement, en se servant de toutes les ressources qu’olfre la nature, et les décors réels de Vieilles demeures normandes par M. E. Violet.

Aubert qui est l’éditeur de ce film, s’est acquis des droits nouveaux à notre admiration; l’interprétation est, en edel, parfaite; et la photo — comme on s’en rendra compte par les quelques clichés illustrant nos pages — répond à toutes les exigences de l’art et de la technique.

ECHOS

Le Xe anniversaire de la « Paramount ».

C’était le 5 mars courant, l’anniversaire de la « Paramount». En 1912, M. Adolphe Zukor, l’éminent président de cette Société, fonda « The Famous Players Film Cy » qui débuta avec Queen Elisabeth, la première grande production en 5 rouleaux (environ 1,500 mètres), ayant comme interprète la plus célèbre tragédienne du monde, Sarah Bernhardt. Le second film avait pour interprète Mary Pickford. En 1916, cette Société fusionna avec « The Jesse Lasky Play G0 » sous le nom de « Famous Players Lasky Corp ».

Plus tard, « The Artcraft Corp » fusionna également avec cette puissante société et dernièrement encore «The Realart Pictures Corp».

Les films de cette puissante organisation sont distribués et connus dans le monde entier sous le nom de films « Paramount ».

Les dépêches de félicitations affluent de tous les coins du globe pour féliciter M. Adolph Zukor de l’œuvre formidable accomplie.

Les films Cardinal.

Nous apprenons que M. J.-J Letsch, directeur de la Société anonyme française des films « Paramount », en Belgique, a été également chargé de la distribution des films Cardinal.

Tous nos souhaits de bonne réussite à cette nouvelle maison.

Emka.

LE CINÉMA ET LES SPORTS

Pourquoi les vues sportives sont-elles toujours

Un technicien a été consulté à ce sujet par le journal L’Auto. Les sportifs qui vont au cinéma ont remarqué, en effet, que lorsque sur l’écran passent des vues de courses à pied, les coureure ont l’air de filer à 30 ou à 40 kilomètres à l’heure... Quand ce sont des coureurs cyclistes, l’allure est également exagérée, et atteint le double de la vitesse réelle.

Et voici une ou plutôt plusieurs raisons de cette anomalie;

« — Les films sont tous pris à la vitesse normale. Déroulés normalement, ils rendraient fidèlement l’impression de vitesse que nous donnent un coureur à pied ou un coureur cycliste. Mais c’est l’opérateur qui déroule la bande qui est le fautif. Il va trop vite, la plupart du temps, pour trois raisons qui sont toujours les mêmes: Ou parce que le programme de l’établissement est trop chargé, ou parce que l’opérateur est pressé d’aller se coucher, ou, enfin, parce qu’il ne sait pas exécuter son travail.

tournées à trop grande vitesse?

» Vous pouvez être persuadés que la faute n’est pas aux filmeurs. »

L'Ecran, notre excellent grand confrère français, ajoute à ces raisons les détails suivants;

« Si certaines vues sont défectueuses à ia projection parce qu’elles passent à une trop grande vitesse, cela peut tenir, indépendamment des excellentes raisons déjà données, à ce que les opérateurs de prise de vues n’ont pas eu toutes les facilités pour travailler ou que le jour était insuffisant, d’où nécessité de tourner plus lentement, ce qui renverse le mouvement à la projection.

» Nous avons tous vu des actualités, prises à l’intérieur des gares, par exemple, dont les personnages allaient à toute vitesse. Il faudrait, pour éviter ce défaut, que les opérateurs de projection ralentissent considérablement la marche de leur appareil. Mais il faudrait leur demander aussi d’avoir toujours l’œil sur l’écran et ils ont, malheureusement, souvent autre chose à faire dans leur cabine.

O poète de Maillane, tu es l’aloès de la Provence! Ta as grandi de trois coudées en un jour, tu as fleuri à vingt-cinq ans; ton âme poétique parfume Avignon, Arles, Marseille, Toulon, llvères et bientôt toute ta francmais, plus heureux que /’arbre d’IIyères, le parfum de ton livre ne s’évaporera pas en mille ans.

(Lamartine.)

...Et pas un acteur!... Pas une vedette!... Ce tour de force énorme qu’est la transposition à l’écran de l’immortel chef-d’œuvre du barde méridional a été réalisé dans une note réaliste, émouvante.

M. Servaes a voulu qu’un parfum de terroir enveloppa cette chose unique

qu’est un drame populaire joué par le peuple et dont il s’est appliqué, lui écrit Mm(> Mistral, à rendre le poème aussi vrai que vivant.

Mireille, cette douce et ardente figure, à la fois passionnée et mystique, c’est toute la Provence, sensuelle, exubérante et généreuse, qui vit dans ce cadre somptueux, dont l’admirable mise au point a été obtenue au prix de toutes les patiences et de tous les courages.

Ces visages ardents et simples sont les mêmes que ceux que, journellement, Mistral croisait dans les rues fraternelles de Maillane; dans ces fêtes rustiques qu’il aimait et encourageait de tout son pouvoir.

Et certes, on reste confondu devant tant de beauté expressive naturelle, chez ces êtres simples qui ont vaillamment assumé la grande tâche de prêter la vie à l’œuvre de Mistral.

Beaucoup d’entre eux ont quitté un très modeste labeur pour la fatigue des longues mises au point de cette glorieuse évocation du Midi ensoleillé.

Daus cette excellente réalisation photographique, on sent une sûre technique et la Belgique salue, non sans quelque fierté, en M. Servaes un compatriote qui peutcompter parmi ceux qui, pour leurs premiers coup-s, veulent descoups de maître.

Ce -serait faire injure-à ce poème

digne des p us beaux chants de Goethe, Schiller et Byron, que de le mutiler à vouloir en extraire un incolore scénario. Aussi bien, l’œuvre de Mistral, comme le dit Lamartine dans sa préface de Miréio, c’est lui. c’est son pays, c’est la Provence aride et rocheuse, c’est le Rhône jaune, c’est la Durance bleue, c’est cette plaine basse, moitié cailloux, moitié fange, qui surmonte à peine de quelques pouces de glaise et de quelques arbres aquatiques les sept embouchures marécageuses par lesquelles le Rhône, frère du Danube, serpente, troublé et silencieux, vers la mer, comme un reptile dont les écailles se sont recouvertes de boue en traversant un marais; c’est son soleil d’étain calcinant les herbes de la Camargue; ce sont ses grands troupeaux de chevaux sauvages et de bœufs maigres, dont les têtes curieuses apparaissent au-dessus des roseaux du fleuve, et dont les mugissements et les hennissements de chaleur interrompent, seuls, les mornes silences de l’été.

C’est ce pays qui a fait le poème. On peint mal ce qu’on imagine, on ne chante bien que ce que

l’on respire. La Provence a passé tout entière dans l’âme de son poète; Mireille, c’est la transfiguration de la nature et du cœur humain, en poésie, dans toute cette partie de la basse Provence comprise entre les Alpines, Avignon, Arles, Salon et la mer de Marseille.


12

Cette lagune est, désormais, impérissable: un Homère champêtre a passé par là.

Mais disons encore quelques mots de celui que Lamartine nomme un vrai poète homérique de notre temps: un

poète qui crée une langue d’un idiome comme Pétrarque créa l’italien.

« Il eut les loisirs du poêle dans les longues soirées de l’étable, après les bœufs rattachés à la crèche ou sous l’ombre des maigres buissons de chênes verts en gardant de l’œil les taureaux et les chèvres.

Son poème, c’est lui!

C’est sa Provence aride et rocheuse. C’est son soleil d’une splendeur d’étain calcinant les herbes de la Camargue.

La Provence a passé tout entière dans l’âme de Mistral.

Mireille, c’est la transfiguration de la nature et du cœur humain en poésie.

Il y a une vertu dans le soleil et vraiment la Mireille de l’écran verse comme le livre

de la lumière à chaque pas:

11 y a une goutta de rosée de l’aube qui se lève, il y a une haleine du matin qui souffle,, il y a une jeunesse de l’aimée qui respire, un rayon qui échauffe, qui égaye jusqu’à la tristesse de quelques parties du récit.

Quant à nous, si nous étions riches, si nous étions ministre de l’instruction publique, ou si nous étions seulement membre influent d’une de ces associations qui se donnent charitablement la mission de répandre ce qu’on appelle les bons livres dans les mansardes et dans les chaumières, nous-ferions imprimer à six millions d’exemplaires le petit poème épique. » (Lamartine.)

A cette heure, la chose est réalisée. Des milliers et des millions de personnes pourront, grâce à la belle initiative de M. Servaes, goûter l’âme môme de ce poème aux parfums agrestes.

BÉBÉ DANIELS

,Suite de la page:}.)

Cet homme parlait d’or; il convainquit mes parents et ainsi fut fait.

Dirai-je que depuis lors, j’ai marché dans ma nouvelle carrière d’enchantement en enchante ment? Ce serait trop beau sans doute; mais du moins, chaque jour m’a apporté des impressions nouvelles, m’aidant à me perfectionner dans le nouvel art.

Comme la plupart des artistes de ciné, j’ai cotoyé le danger, au cours de certaines prises de vues et même au cours de l’une d’elles, destinée à un film du Far-West, j’encourus d’assez graves contusions.

Nous étions dans la «prairie»; des Indiens m’ayant capturée, m’avait jetée sur un cheval presque aussi fougueux, en réalité, qu’il devait

le paraître à l’écran. Soit qu’elle eut un peu oublié son rôle, soit qu’elle eut été effrayée par quelquef bruit insolite, la bête s’arrêta brusquement en plein galop, devant un groupe d’arbres: précipitée à bas de ma monture, je tombai et ce n’est que huit jours après que je pus me relever: entre-•temps, on m’avait transportée de mon lit « à la belle étoile », à celui de mon confortable home.

Fuis, j’eus d’autres déboires, d’autres succès aussi, jusqu’à ce qu’enfin ces derniers parurent devoir me rester fidèles à jamais. Dans les dix années de ma carrière au studio, j’ai parcouru les divers stades de la cinématographie de ses débuts à nos jours, et c’est ce qui m’a permis de comprendre, d’estimer et d’aimer mon art, et d’y rester attachée, dans ses moments de lutte et de difficultés, comme dans son triomphe.

Bebe Daniels.

adulée entre toutes, conquit au ciné bon ’nombre de ses premiers fidèles.

Depuis, Sarah Bernhardt est retournée au théâtre, où de nouveaux combats attendaient cette femme infatigable. Mais le septième art, qu’elle avait tenu, en quelque sorte, sur les fonds baptismaux, de vait faire dans le monde une trouée prodigieuse.

Et si nous’nousjbornons, pour l’instant à considérer l’Amérique, que de progrès réalisés dans cette décade! Que de créations merveilleuses, affirmant chaque jour la toute puissance de l’image animée!

D’ailleurs, à y bien réfléchir, tout prédestinait

Compson, Agnes Ayres, Thomas Meighan, Lila Lee, Wallace Iieid, etc. Et ce dixième anniversaire, c’est un peu celui, aussi, du ciné américain.

En effet, avant le mois de mars 1912, les premiers films réalisés aux Etats-Unis se bornaient à enregistrer les aventures de cow-boys, qui ne devaient pas tarder à lasser le public. Et le nouvel art, mal servi, menaçait de tomber dans un discrédit définitif, lorsque M. xVdolph Zukor, ayant fondé la Famous Players, invita Sarah Bernhardt à traverser l’Atlantique pour aller, dans le Nouveau-Monde, tourner la Reine Elisabeth. La grande tragédienne accepte. Ayant donné

Ce mois de mars 1922 marque le dixième anniversaire de la Famous Players-Lasky Corporation, la première en date et l’une des plus importantes compagnies cinématographiques américaines, et qui groupe une pléiade d’artistes comme Elsie Ferguson, W. S. Hart (Rio Jim), Betly

à l’art théâtral le meilleur d’une vie alors déjà longue, elle voulut consacrer, par son auguste présence et sa contribution effective, l’art de l’écran alors à son aurore. Ce fut une révélation.

Reine de l’attitude et princesse du geste, Sarah sut exprimer, sans le secours de sa voix d’or, tout ce que son rôle contenait de puissance pathétique. Et l’apparition, dans un film, de la tragédienne

]. Betthy Comptson.

2. Elsie Ferguson.

3. M. Louis Feuillade.

4. William S. Hart.

5. Agnès Ayr es»


l’Amérique à être la grande patrie du ciné.

Ce peuple neuf, synthèse de tous les autres peuples, mais avec, comme caractère dominant, l’énergie et l’esprit d’entreprise de la race anglo-saxonne, devait aller, d’instinct, vers une forme d’art nouvelle Lui dont la vie sociale est si complexe et si fiévreuse, il devait comprendre, mieux qu’aucun autre, les ressources d’un art capable de traduire cette fièvre et cette complexité N’avait-il pas donné, en plein dix-neuvième siècle, le poète Walt Whitmann, qui chantait, avant notre Ver-haeren, la multiple splendeur de la vie moderne? Il était vierge, en outre, de toute tradition théâtrale, en sorte que jamais, contrairement à ce qui se produisit en Europe, il ne confondit les deux arts, netle-ment différents, de la scène et de la rampe. Enfin, et c’est ici une raison essentielle du succès, l’Amérique pouvait fournir les capitaux immenses exigés par le cinéma. Il n’est donc point étonnant que l’industrie du film soit devenue en si peu de temps, au pays de la bannière étoilée, la troisième par l’importance des sommes qui y sont engagées.

C’est au goût de l’aventure — et de l’aventure brutale — du peuple américain que répondaient, en somme, les premières scènes de la vie des cowboys, filmées avec tant de frénésie.

Sous ce rapport, les premières bandes de « Rio Jim » firent de W.-S. Hart un héros national. Et lorsque Douglas Fairbanks ferraille, multiplie les exploits où la rapidité de l’esprit le dispute à l’agilité du corps, c’est encore auprès de son peuple qu’il est le plus sûr du succès.

D’autre part, un Chariot n’eût pu naître en France. Que l’on se rappelle ses premiers films. Il jouait, eût-on dit, uniquement pour des enfants, tant ses farces étaient naïves, tant étaient rudimentaires les trouvailles à l’aide desquelles il provoquait le riie. C’est pourquoi l’Europe, si

longtemps, considéra Chariot comme un pilre En réalité, il faisait le pitre parce qu’il trouvait,, autour de lui un public enfant. Et c’est en donnant à ses pitreries un sens plus profond, plus humain, par le simple développement de son type initial, que Chariot est devenu legrand artiste que nous applaudissons.

Cette candeur dans le rire s’allie naturellement chez le peuple américain à une fraîcheur d’émotion qui devait également servir au ciné. C’est à Griffith que je pense en écrivant ceci. L’auteur du Lys brisé, du Roman de la Vallée heureuse et de la Rue des Rêves fait appel aux sentiments les plus simples de la foule, et des moyens très simples lui suffisent à l’éveiller. Nulle intention, chez lui, la Rue des Réres l’a encore montré, que d’opposer l’esprit du bien et l’esprit du mal, menant leur lutte éternelle sous des visages divers. Aucune confusion, pourtant, entre le récit littéraire et l’image animée. Pas plus qu’il n’est théâtre, le cinéma n’est littérature. C’est par la gradation délicale des; lumières et des ombres, ou par leur antithèse brutale, que Griffith accroît en nous l’émotion que provoque le déroulement de l’intrigue.

Ce sont là les maîtres du ciné américain. Sans doute, il en est d’autres. Mais ceux-ci ont montré la voie, non seulement aux artistes de leur pays, mais à ceux de l’étranger.

Ces considérations ne diminuent d’ailleurs d’aucune manière les novateurs hardis qui œuvrent en Europe Certains de ceux ci, comme le Français Marcel L’Herbier, ou comme l’auteur du Cabinet du doctew Caligari, dépassent, du reste, par leurs tentatives originales, le stade auquel est arrivé, jusqu’à présent, le film d’Outre-Atlanlique.

Mais il convenait de’rappeler, à l’occasion de ce dixième anniversaire, ce qu’a fait pour l’art nouveau le film américain.

FRED.

W. C. Hart.

Après le procès de Fatty, une «vague de pudeur » sévit dans les milieux cinématographiques américains. Voici une clause du contrat passé par la Western Pictures Exploita tion C°, de Los Angeles, avec un de leurs nou veaux pensionnaires, Dick Hattan: « Il est convenu que si l’interprète des films susmentionnés se conduit d’une telle manière que-sa réputation se trouve déshonorée et que les films tournés par lui diminuent de valeur à la suite de ses agissements, l’autre partie contractante se réserve le droit de résilier immédiatement l’engagement ». Soyez sage, Mister Dick!... (Cinéma Illustré.)

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