Programma van 1 tot 6 apr. 1922



Brochure

Bron: FelixArchief nr. 1968#421

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SuWe d* l’article n Thomas Meighan», p. 4.

Rentré aux Etats-Unis, nous le retrouvons pendant trois ans attaché à la fortune de David Warfield, dont il partage les succès. Enfin, voilà notre jeune premier dans la plénitude de-ses moyens, s’adonnant à l’art muet, et, dès ses débuts, y faisant merveille.

Le premier film qu’il tourna pour la Compagnie Lorky fut « The Fichting Hope », avec Laura Hope Waws. Il collabora ensuite en compagnie de Pauline Frederick à diverses ( productions qui furent autant de succès, et parmi lesquelles il sied de mentionner: « Sa-pho », qui lui assura une telle renommée, que la « Paramount » décida de se l’attacher. Il y . débuta bientôt avec Billie Burke dans « Arms » et « The Girl ».

Depuis, le travail fourni par Meighan dans la production de George Laure Tricker, ayant été. une véritable révélation, notre jeune premier d’hier fut définitivement sacré « Stap •> de première grandeur. Cecil B. de Mille lui confia le rôle principal de plusieurs de ses productions, parmi lesquelles «L’Admirable Crigh-ton », dont le triomphe des deux côtés de l’Atlantique est dû en grande partie au jeu habille et naturel de Meighan. Plus tard, le glorieux artiste interpréta encore le « Prince Charmant », un film qui charme comme son titre et que nous verrons prochainement 4 l’écran. EMIX.

a* Année. — 1. — 1922

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Un de» plus récents portraits du farori de« spectatrice«: Tao*i» Meioban, interpret» d» L’Admtrnble Crlghton, du Prince Charmant et d» vingt autres admit.bise productions.

Thomas Meighan, —- Tommy dans l’intimité, — l’homme le moins sédentaire du monde, adore pourtant la vie tranquille du foyer. A peine Vt-i! terminé un film au Studio Lasky, à Hollywood, qu'il saute dans un express pour arriver à temps au Studio de Paramount, à Long-lslamd, où il tourne un autre. Six semai- nés plus tard, le voilà de retour en Californie, où il commence un troisième.

A cette vie mouvementée, Tommy a appris à connaître par leur prénom tous les porteurs de toutes les gares de chemin de fer... Il parcourt- l’Amérique d’un océan à l’autre, tant et tant de fois qu’il est un véritable guide humain.

Et pourtant personne plus que lui n’adore son « sweet home », sa charmante résidence de Hollywood, un des endroits les plus attrayants de la contrée, où il aime à Se retirer paisiblement après une journée passée dans l’agitation des studios.

Mme Thomas Meighan, c’est Frances Ring, l’artiste de théâtre connue. C’est une femme charmante... et l’on ne peut faire l’éloge de Tommy sans faire le sien.

Ils n’ont pas- d’enfants, mais ils les aiment tous deux. C’est pourquoi leur maison retentit toujours de leurs cris joyeux. Tom les aime d’une façon qui touche presque à l’adoration, naturellement les petits le lui rendent bien. On peut facilement s’en rendre compte dàns les émouvantes scènes de tendresse qu’il joue dans « La Princesse Alice ». Tom n’avait pas besoin de « jouer » ces scènes, il les vivait naturellement.

Thomas Meighan est la régularité en personne. Quand il n’est pas au Studio, il est


Thomas Meighan, promenant aa famille adoptive, a Swansea en Arizona: la présente photo est en eilet extraite d*un film où le populaire artiste a pris sous sa protection ces pauvres ekiddies*, dont Iç papa a été tué dans un mouvement populaire au Mexique.

chez lui. Il aime la bonne société, est un fervent des sports et, tout particulièrement, du golf dont il est un des plus adroits joueurs de la colonie de Hollywood.

Aimez-vous les livres? Vos yeux seraient émerveillés à la vue de la bibliothèque de Thomas Meighan, liseur enragé. Les romans modernes et surtout les livres qui concernent la profession d’acteur ont ses préférences. Tous ce qui a rapport au théâtre et à l'écran le passionne.

Récemment il disait à ses amis: « Je crois personnellement que tout homme d’affaire doit lire chaque jour quelque chose concernant sa profession. Mon travail étant le cinéma, je me conforme à cette règle en lisant les journaux corporatifs, les magazines cinématographiques et les livres techniques. J’ai déjà constaté qu’un jour ou l’autre tout oela est de quelque utilité. »

Comme on peut facilement le voir à son physique, Thomas Meighan est d’origine irlandaise. Son tempérament celtique se manifeste bien dans toutes ses actions et ses goûts.

Thomas Meighan a une adoration pour les enfants. Pourtant, ses camarades furent surpris de le voir entrer en courant au Studio Paramount, une ravissante petite fille perchée sur ses épaules. Tout essoufflé, il annonça:

« Je vous présente Miss Peaches Jaebson, ma nouvelle partenaire. » Et Peaches cacha sa tête contre son épaule pour cacher sa confié sion... C’était pourtant la vérité, Peaches joua dans

Dans une précédente chronique, où nous présentions Thomas Meighan aux lecteurs de « Ciné-Revue », nous avons conté comment, pendant sa jeunesse, ses goûts le poussèrent vers le théâtre. Son premier engagement l’amena à jouer un rôle de second plan avec Henriette Grosman. Mais après une saison avec Miss Grace George et deux ans de travail dans une compagnie de Pitsburg, Thomas Meighan fut coté comme un des meilleurs jeunes premiers d'Amérique et d’ailleurs.

Il joua alors avec Elsie de Wolf, John Mason et Wiilie Collier; puis fit une tournée en Angleterre, où il remplit les rôles principaux.

( Voir •tille p. 2)

Cette fois, il n’y a plus de doute. Par l’attrait qu’il exerce sur les foules, par son in-flluence commerciale, par les services inespérés ui’il rend aux savants et aux éducateurs, par, es horizons nouveaux qu’il ouvre aux créations artistiques, le film a conquis, de haute lutte, les milieux les plus réfractaires. La dernière citadelle est tombée ces jours derniers.

Déjà, en France, de graves gazettes, comme le « Temps » et le « Journal des Débats », ayant chaussé leurs vieilles bésicles, ont bien voulu convenir que le cinéma existe, et que son existence n’est pas tout à fait aussi négligeable qu’on l’avait cru tout d’abord. Et voici que le « Times » lui-même, qui représente la partie la plus « sage », la plus pondérée de l'opinion anglaise, consacre au septième art un numéro spécial.

Ce « cinema number » du « Times » établi, selon la formule du grand, de l’énorme quotidien anglais, sur vingt pages d’un format important, rejprésente une révolution véritable dans l’esprit de la vieille Angleterre, que l’on dérange malaisément dans ses habitudes. Il suffit de lire, pour s’èn convaincre, l’art'cle

par lequel la direction du « Times » présente ce supplément. Cet article débute ainsi:

« Afin d’encourager le développement de l’industrie britannique du film, nous présentons aujourd’hui à nos lecteurs un supplément spécial consacré aux progrès de la cinématographie. Nous ne prétendons point retracer l’histoire complète d’une, industrie qui a pris, partout, une si grande extension, mais nous souhaitons fournir au public une vue générale sur les possibilités offertes, par le cinéma, dans les diverses manifestations de la vie journalière. Dans les fêtes, dans la science, dans une foule d’autres domaines, l’industrie du film, développée avec intelligence, selon des principes rationnels, peut jouer un rôle important dans la vie future du monde. »

Après cette « découverte », qui n’est pas sensationnelle, et que le « Times » expose non sans une certaine candeur, nous trouvons, dans ce numéro, une remarquable série d’articles, signés de noms connus, et réunis d’après un plan logique. L’histoire du ciné, l’acteur et l’auteur de scénarios, le film et le théâtre, le film et la musique, le film et l’enfant, le film

Un» «cène d* Carnaval.

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Scène de Carnaval, le Hlm anglais dont fl est parlé dans notre article.

et Ja science, le Hlm colorié, le ciné parlant, le ciné à l’étranger, autant de sujets instructifs, traités de la meilleure manière. Détail caractéristique, l’article intitulé: « Le Public et le Film », est signé par l’évêque de Birmingham lui-même...

Ce numéro, spécial, qui n’aura pas mai.oué d’étonner certains lecteurs du journal de Ivf. Northcliffe le Napoléon de la Presse — pose une question très actuelle, d’autant plus actuelle que l’on verra bientôt en Belgique le film anglais « Carnaval », qui passe pour le chef-d’œuvre de l'année. Comment se fait-il que le film d’outre-Manche ne trouve poinu, à l’étranger, et particulièrement sur les marchés d’Europe, le succès que rencontrent les productions américaines, suédoises, française* et italiennes, par exemple?

Un industriel du ciné, à qui nous posions la question, en voyait la raison, précisément, dans l’aveuglement de la grande presse anglaise, qui a mis plus de temps que d’autres a se préoccuper du ciné, et dans l’organisation commerciale des maisons d’édition elles-mêmes, qui n’ont pas fait, pour leur expansion au-delà des frontières, les efforts qu’il aurait fallu.

Le fait est que le film anglais est peu connu chez nous. U y a pourtant, outre-Manche, des maisons importantes, soucieuses des progrès du ciné, des artistes excellents, parfaitement adaptés à l’art si neuf de l’image animée.

Ainsi, le film « Carnaval », que l’on nous présentait ces jours-ci, porte la marque d’un effort très grand, tant dans la mise en scène que dans le jeu des protagonistes. Ce scénario, par contre, témoigne de peu d’imagination

A Venise-la-Belle-fon abuse un peu de la cité des Doges) un comédien célèbre triomphe tous les soirs, surtout dans le rôle d’ « Othello ». Sa femme, également actrice fêtée, joue Des-démone en sa compagnie.

Un soir de carnaval, le comédien est appelé en province, où son vieux maître se meurt. Simonetta (c’est le nom de la femme), qui

s’était préparée à aller au bal masqué, recycla visite d’un soupirant, qui l’invite à y ali en cachette. Elle aime son mari. Mais celui-ci, pris par son art, n’a pas pour elle les soins, qu’un mari doit avoir. Vaincue à demi par la. déception et par l’attrait du plaisir, elle accompagne au bal celui qui la convoite. Sur ces. entrefaites, le comédien rentre chez lui, ayant manqué le train. 11 trouve la maison désertée par l’épouse, va au bal masqué, n’y trouve-point celle qu’il croit infidèle et revient au logis à temps pour y voir rentrer la malheureuse. Celle-ci n’a point failli. Elle a pu s’arrêter au seuil de la trahison. Toutefois, sen mari la croit coupable, et n’ayant pas obtenu les explications qu’il demande, égaré par la jalousie, il étrangle à peu près Simonetta eu jouant « Othello » avec elle. Le rideau tombe. Transportée loin de la scène, Simonetta revient à elle et dévoile ses tristesses, le courage qu’il lui a fallu pour rester fidèle malgré tout-Les époux se réconcilient.

Ce n’est donc point la nouveauté de la fiction qui recommande ce film célèbre. Ce n’est point non plus par une technique audacieuse. Maid( ces réserves faites, il faut admirer la perfection de la photographie, le goût de la mise en page, le soin apporté à la décoration. La scène du bal masqué offre des effets de foule vraiment réussis. Et, par-dessus tout, « Carnaval- » s’enrichit d’un interprète: M. Ivor Novello, qui, dans le rôle du mari jaloux, jouant « Othello » à la fois à la scène et dans sa vie, atteint, une puissance de pathétique extraordinair*.

« Carnaval » est donc un beau film. Ce n’est pas une œuvre neuve.

Une telle production, Vantée à loisir par la presse d’outre-Manche, indique bien ce qui manque au film anglais: la recherche d'une beauté inconnue, dégagée des seules ressources du ciné, comme nous en contemplons, par exemple, dans « El Dorado », le « Trésor d’Arne », le «r Lys brisé », ou d’autres créations françaises, suédoises ou américaines.

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D’humble origine, la petite b mina Lyon, fille d’un bûcheron, fui mise, à la mort de son père, dans un pensionnai. Sa mère y sacrifia toutes ses économies. Privée de ressources, la pauvre femme did l’en retirer cl placer sa fille dans une famille i n qualité de bonne d’enfants.

Le peintre Romney, la vit pour la première fois au cours d’une promenade sur la plage, accompagné de Miss \rabella son amie. Il l'invita à se rendre à son atelier à Londres. Kilo restait indécise. Mais le hasard se chargea de vaincre ses dernières hésitations en la replaçant tout à coup, devant ses anciennes amies de pension, qui ne lui ménagèrent pas les plus cruelles humiliations. L'une d’elles surtout, Jane Midlelon, se montra particulièrement impitoyable.

énergique, son parti fut aussitôt pris. Réunissant quelques livres sterlings Emma se rend à Londres, chez Miss Arabella. Celle-ci la présente au jeune et séduisant prince Georges de Galles. Ce prince croit pouvoir se permettre avec la jolie lillo certaines libertés. La belle Emma le repousse et se sauve.

Errant par les rues, elle se mil à la recherche d’un ami d’enfance Tom Kid, un matelot qui l'avait déjà aidée autrefois.

Elle le retrouve à la « Maison des marins ».

G’esl à daler de ce jour que sa vie aventureuse commença.

Elle fui d'abord la proie d'un officier de marine brutal et ignoble.

Elle se sauve encore et échoue, après mille misères, dans la troupe d’un barnum qui dans les foires expose des tableaux vivants. C'est dans la bar-raque du Docteur Graham, que le peintre Romney la . retrouve. Il est venu là eu joyeuse compagnie. Lord Gréville, neveu de Lord Hamilton, le prince Georges et d’autres seigneurs de la suite du Prince.

C’est là aussi qu elle voit pour la première fois Vison, jeune officier de marine. Celte rencontre fixera sa destinée. Le long regard qu’ils échangent gravera impérissablement leurs images dans leurs cœurs.

Le peintre Romney l'ayant décidé à poser dans son atelier pour sa Circé fit d’elle une .peinture qui fut un chef-d’œuvre. Lord Gréville vint un jour à l’atelier accompagné de sa fiancée. Quelle, ne. fut pas la surprise d’Emma en reconnaissant celle lane Midlelon, qui dédaigneuse, l’avait si cruellement offensée en payant d’une pièce blanche le léger service qu’elle lin demandait...

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Lord Gréville visiblement troublé à la vue du chef-d’œuvre e-11 lil l’acquisition. (

Emma Lyon, dissimulée, vil’aussitôt l’occasion d’assouvir sa vengeance.

Elle alla chez Lord Gréville qui s’en éprit aussitôt, elle exigea la rupture immédiate avec sa fiancée. Lord Gréville subjugué céda à l’injonction el écrivit la lettre exigée, mais la prenant de ses mains elle glissa dans la lettre la pièce-de monnaie qu’elle avait reçue autrefois de l'orgueilleuse Jane Midleton.

Bientôt Gréville accablé de dettes esl obligé d’avoir recour à la fortune de son oncle richissime Lord Hamilton, ambassadeur d’Angleterre à Naples.

Lord Hamilton ayant rencontré un jour le jolli modèle chez son neveu subit à son tour la séduction de celte charmeuse.il déclare à Gréville qu’excédé de ses demandes continuelles il ne favorisera ses folles fantaisies que s’il lui cède sa maîtresse. Mais la belle Circé n’acceptera ce honteux marché qu’à la condition qu’Emma Lyon serail Lady Hamilton.

Mariée, elle, suil son époux à l'Ambassade d'Au-gletof' à Naples. Elle tint à l’Ambassade un’rang digiiis .11 pays que son mari représentait et dans son salon se réunissait la. plus haute noblesse ira polibiine.

G’esl là que l’amiral Nelson revit celle dont l’image était restée si fidèlement gravée dans son souvenir.

Cependant Lord Hamilton ne larda pas à s'apercevoir des sentiments de sa femme à l’égard de Kord Nelson. Mais, vieillard sans énergie, il feignit de ne rien voir Ennemi du scandale, calculant que sa quiétude serait mise en péril s'il faisail un éclat i! étouffa son ressentiment. Nelson, déjà couvert de gloire, fut appelé à de nouveaux combats Pour préparer la victoire', il met' à profit la puissance de Lady Hamilton à- la cour de Naples et lui fait obtenir du Roi pour la Hotte anglaise l'ouvert ore des ports de la Sicile. .,

Rentrant de celte campagne, Nèlsrin fîl un re- ' tour triomphal. Mais quelle douleur à l'aspect du héros. Lady Hamilton le reçoit à l'Ambassade chancelant, défiguré, un bandeau lui barre le visage. il est amputé d’un bras.

A celle vue elle tombe évanouie, mais son amour s'est haussé aux malheurs de son héroïque amant... Ils s’apparliennenl plus que jamais Lord Hamilton Je sait mais n’en laisse toujours rien paraître. Sa vengeance viendra plus lard. La révolution éclate à Naples. I ne conspiration met la vie du Roi en danger? Nelson le transporte à Païenne. Puis la révolution apaisée, le Roi revient à Naples, mais oublieux des services à lui rendus par l’Ambassadeur d'Angleterre, Lord Hamilton esl mis en disgrâce et rappelé à Londres.

Les querelles entre la Fiance et l’Angleterre se sont ranimées. La flotte française jointe à la flotte espagnole est concentrée à Cadix, sous le commandement de I amiral Villeneuve. Nelson, malgré ses blessures et le mauvais état de sa santé a reçu de son Roi l’ordre de diriger son escadre sur l’Espagne el d’offrir le combat à la flotte française.

Le 8 octobre i8oâ l 'amiral Nelson livra la bataille de Trafalgar qui couronne sa gloire mais lui coûte la vie.

Pendant que se déroulaient ces événements de guerre sur les côtes d’Espagne, d’autres événements qui se rattachent à 1 histoire des amours de Nelson dramatisaient la fin de la vie de Lady Hamilton. Lord Hamilton vieilli, le cœur ulcéré de sa disgrâce voyait s'approcher la mort. Tl savait qu’il 11’avait que peu de jours à vivre et 11e voulant pas laisser croire à sa femme qu’il avait été dupe, voulant qu’elle sache, au contraire qu’il n’ignorait rien de ses amours avec Nelson, il la fil appeler lorsqu ’il sent il sa fin prochaine. Il lui lut alors ses dernières volontés par lesquelles elle lié-ritail de tous ses biens, puis dans un accès de terrible indignation lui crachant au visage toutes les rancœurs de ses nombreuses désillusions, tout son mépris, il déchira le testament et mourut on exhalant toute sa haine.

Epouvantée Lady. Hamilton quitta le palais. Où allait-elle, elle 11e le savait pas elle-même.

Elle s’en fut chercher l’enfant qu’elle avait eu de son cher héros et sans but elle allait...

La nouvelle de la victoire de Trafalgar parvint enfin à Londres. —- Eue foule en délire s'élança dans les lues drapeaux déployés. C’était un flot humain, huiianl, courant, enthousiaste au milieu de celle foule. Portant son enfant dans ses bras, une femme allait... Elle avait perdu la fortune, maïs que lui importait, son amour, son grand et cher Nelson n'allail-il pas lui revenir dans un nouveau Iriomplip. — Tout à coup, une clameur se fait entendre répéiée par cent mille bouches... Nleson est mort!!...

La foule s’arrête el se recueille, les drapeaux s'abaissent, un silence solennel règne sur tout... Gelte femme en deuil se hisse soudain -au-dessus de tous pour mieux entendre l’affreuse nouvelle et s’effondre dans sa douleur...

Lady Hamilton roule sous cette marée humaine pour ne plus se relever.

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En matière de cinéma, comme en matière de théâtre, l’artiste metteur en scène doit savoir extérioriser ses dons multiples, s’assimiler, grâce à sa compréhension d’une œuvre, les personnages auxquels il donne une existence propre. Il va sans dire qu’il s’agit tout d’abord, pour la réalisation, de choisir les interprètes les plus aptes à revêtir, au moral comme au physique, le rôle qui leur est confié. Ce sont des vérités qui se contrôlent dans toutes les productions de Griffith,

ce maître-metteur en scène parvenantes quelque sorte à suggestionner ses artistes, pour leur faire exprimer exactement sa pensée.

La Rue des Rêves nous permet donc, une fois de plus, d’admirer la maîtrise de Griffith; c’est encore l’auteur d’/nfoférance que l’on reconnaît ici, encore que son merveilleux métier soit ici

fil us discret. Le sujet, volontairement symbo-ique de cette œuvre, vaut d’être conté.

Gypsy Fair, l’orgueil et l’élève de son père.


/Sa bue â

ancien maître de danse, est le gagne-pain de famille. La pauvreté a mis son père à la solde d’un détective.

Un jour, pendant une foire, Gypsy, montée sur une mule, vient tomber aux pieds de Spike, le plus populaire des jeunes gens du quartier.

Spike a un jeune frère Billy, être rêveur et contemplatif

Pendant un incendie au Music-Hall, tandis que tous les artistes refusent d’entrer en

'même jusqu’à lui demander de visiter sa maison de jeux. Gypsy rencontre un détective et lui donne l’adresse de Sway Wan. Celui-ci, apprenant que c’est Gypsy qui l’a dénoncé, décide de se venger.

Aux jours de gène, Gypsy trouve un ami dans le père Ghudder, le prêteur sur gages dont la boutique possède un passage souterrain conduisant aux docks.

Sway Wan s’allie à un ancien ennemi de Spike, un voleur dangereux. Celui-ci apprend que Billy cache chex lui i’argent provenant de la vente de ses mélodies et destiné aà acheter des cadeaux

refusent scène, Gypsy rassure la foule par sa bravoure et la lient en haleine Spike et Billy tombent follement épris d’elle.

Il es.t un autre spectateur qui s’éprend de

Gypsy, c est Sway Wan, renégat d’une noble famille de Chine, et propriétaire actuel d’une maison de jeux secrète.

Dans l’abandon de la danse, Gypsy a enlevé sa jarretière et la jette aux spectateurs. Celle-ci est attrapée au vol par Sway Wan qui la conserve jalousement.

Le lendemain de l’incendie, Sway Wan attend Gypsy à la sortie du Music-hall et lui offre des fleurs; il va

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pour Gyj>sy. Pour m première lois de sa vie, les avances que lait Spike à Gypsy restent sans réponse.

Le père de Gypsy meurt, un soir qu’il a prié sa fille de répéter devant lui sa nouvelle danse.

Gypsyvit seule.

Sachant que malgré totrt elle l’aime, Spike, un •oir, s'introduit 4e lorce chez elle.

Billy, devenu jaloux des admirateurs de la jeune fille, l’a prévenue qu’il tuerait la première personne qui pourrait venir i’importuner. Ce même soir, déeiranl offrir quelques fleurs à Gypsy, il les dépose sur son palier, après avoir frappé à sa porte, trop timide pour oser entrer.

Pendant ce temps, Spike, piqué de l’indifférence de Gypsy, veut l’embrasser de lorce. Billy, sur le palier, entend Gypsy se débattre et appeler. Il entre chez elle et y trouve son frère. Billy met en joue Spike. Mais bientôt, l’amour fraternel

?|ui existe entre es deux frères fait tomber l’arme des doigts crispés de Billy.

Plus tard, les deux frères se retrouvent chez eux. Spike, moins magnanime, est prêt à tuer Billy d’un „„up ne poing, mais là encore au moment suprême, les deux frères, en une étreinte, jurent de ne plus jamais étrs ennemis.

Des jours ont passé... Spike et Gypsy s’aiment. Un soir Billy regagne tristement sa chambre. Il trouve l’allie de Sway Wan en train de voler ses économies, se jette sur le voleur et, pour se défendre, le tue. Quelques minutes après. Spike trouve Billy prosté devant le cadavre.

Dans un élan généreux. Spike fait sortir Billy en bâte et, lorsque les voisins, attirés par la détonation de l’arme, arrivent, il leur déclare que c’est lui le coupable; puis, se dégageant, il s'enfuit chez Sway Wan et le prie de lui ménager une entrevue avec Gypsy. Le Chinois va la chercher. Rapidement, Spike lui explique qu’il est obligé de fuir, il la met au courant du meurtre, et la prie d’aller aux docks toucher sa paie. Mais elle est happée par Sway Wan qui la conduit dans

uns salle aux multiples rideaux formant des pièces successives Sway Wan lui offre des choses merveilleuses, si elle consent à devenir sienne. Soulevant une tenture, il lui montre une fenêtre de laquelle il peut appeler un détective, si elle ne lui obéit pas. Au bout de qual-

Sues instants,

ypsy, regardant dans la rue, aperçoit Spike qqi a pu fuir et, trouvant un poignard sur la table près d’elle, parvient à se dégager de( Sway Wan et à rentrer chez elle.

Elle se rend chez le contremaître de Spike, ii est déjà parti. L’inspecteur de police lui demande d’avertir la police quand Spike viendra la voir. « Vous n’aurez qu’à soulever cet abat jour en guise de signai. »

De la cour, S way Wan entend ces instructions.

Pensant que Gypsy a touché sa paie, Spike retourne chez elle. Il lui demande d’aller trouver Tom Chudder et d’obtenir qu’il le laisse fuir. Elle se rend donc chez le préteur, Spike reste seul.

Au moyen d’une longue tige flèxi-ble. Sway Wan, sans être aperçu, donne le signal.

Quelques minutes plus tard, la police arrête Spike. Lorsque Gypsy revient, l’inspecteur lui remet un billet en récompense: Spike croit avoir été trahi. En cour de justice, Spike est inculpé de meurtre

Le juge demande à voir son frère.

Poussé par le remords, Billy arrive au moment où Spike va être condamné, il raconte comment il a tué le voleur.

Le bonheur revient après la tourmente...

Spike et Gypsy sont mariés. Un théâtre important leur signe à chacun un engagement intéressant, lui pour chanter, elle pour danser Billy a été gracié. II est devenu un compositeur dé-renom.

Et nous les apercevons une dernière fois, dans l’intimité de leur foyer, caressant un délicieux bébé auquel l’oncle Billy raconte une belle histoire... X.

Meïïeub,/ EN/CEhE d’Europe etd’amecique

C’est, l’homme du jôur, puisque président de rimportanteSociétédes «Famous Players», qui fête ces jours-ci son dixième anniversaire.

Disons, pour fixer les idées du lecteur, que les productions de cette puissante organisation sont répandues et connues dans le monde entier sous le nom de Films Paramount; et donnons, avant d’entrer dans le détail de la carrière écranesque de M. Zukor, une rapide esquisse de la formation des « Famous Players ».

Cette compagnie fut fondée en 1912, et débuta avec Queen Elisabeth, la premiè're grande production en 5 rouleaux (environ 1,500 m.) avec comme interprète ia plus célèbre tragédienne moderne, Sarah Bernhardt. Le second film fut créé par Mary Pickford, d’autres suivirent allant de succès en succès. En 1916, la société ayant fusionné avec la « Jesse Lasky Co», prit le nom de « Famous Players Lasky Corp». Plus tard,

« The Artcraft Corp » fusionna également avec la puissante entreprise et dernièrement vint s’y joindre «The Real art Pictures Corp ».

Il est indéniable qu’une majeure part des honneurs rendus aux principaux artisans de cette puissante firme, reviennent de droit à celui qui donna, pendant dix ans sans compter, son tra-vaii, son énergie créatrice et son talent, pour en ’faire cet organisme puissant, productif et prospère, dont les admirables productions Paramount sont les fruits; ce laborieux organisateur et artiste, est Adolphe Zukor.

Lorsqu’en 1912, M. Zukor annonça qu’il avait osé faire appel à M">' Sarah Bemardt pour « tourner» un drame à l’écran, ce fut dans tous les milieux, de théâtre comme de ciné, un éclat de rire général; on se refusait à croire que la grande tragédienne se pliât aux exigences du cinéma, ce tard venu qui n’avait pas encore conquis le titre de 7* art; on prétendait et l’on feignait de croire que Zukor n’avait lancé ce «canard» que pour attirer sur la société naissante des « Famous Players », l’attention des intellectuels des deux continents. Et pourtant, ce n’était ni bluff, ni plaisanterie: à une époque où le cinéma cherchait encore sa voie, où beaucoup estimaient qu’il était destiné' seulement à remplacer chez le même peuple, l’attrait du cabaret par l'amusement que procurait les visions de courses affolantes à travers le Far-West, ou de jongleries ridicules: Zukor fut de ceux qui proclamèrent leur foi dans Kavenir du cinématographe, réchauffant ies espoirs de ceux qui s’y étaient consacrés,faisan thon te aux scepticisme alors de mode.

La grande tragédienne comprit d’ailleurs mieux que, les dédaigneuses actrices d'Amérique, qu’il importait de mettre les grands talents au service de l’écran. Et dans Queen Elisabeth, elle fut admirable de naturel, en même temps que pathétique et humaine, comme dans ses plus belies créations de la scène. Ainsi fut conservée pour nous et pour ies générations futures, une preuve tangible de ce que fut, dans la plénitude de ses moyens scéniques, cette reine de l’attitude et princesse du geste. M Zukor, après le succès de son heureuse et hardie innovation, continua la voie qu’il s’était tracée, et où s’engagèrent d’ailleurs après lui, tous ceux qui comprirent que le ciné, s’il ne sortait de sa période d’enfance, et ne prenait son envolée dans le domaine de l’originalité et du beau, risquait de rester une amusette, au lieu de devenir une admirable expression d’art.

Par la fusion de la «Famous Players Film Company» avec «Jesse L. Lasky Feature» en 1916, M. Zukor qui restait à la tête de l’entreprise.

Adelphe

ZUKOR,

Adolphe ZUKOR, '

Président de la * Famous Players Lasky Corp ».


12

M. JESSE LASKY,

1" vice-président de la « Famous Players* L&sk y Corp».

En collaboration arec Cecil B. de Mille,, 11 forma la «Jesse L. Lasky Feature Play Company » qui se fondit, en 1916, avec les « Famous Players ».

fit agrandir le champ des possibilités qui s'offraient; de progrès en progrès, tant au point de vue technique qu'au point de vue art, il en arriva bientôt à ce que chacune de ses productions fut saluée avec enthousiasme par le public d’Europe et d’Amérique. C’est ainsi que quatre des plus « populaires pictures » faites cette dernière année (U Cheick, les Affaires d'Anatole, le Petit Ministre, le Grand Moment) furent des productions Paramount.

Les Affaires d’Anatole de Cecile B. de Mille méritent, malgré le cadre forcément réduit du présent article, une mention spéciale: la distri. bution de cette bande rassembla, en effet, les noms de Wallace Reid, Gloria Swanson, Bebe Daniels, Wanda Hawley, Agnès Ayres, Théodore Roberts et Monte Blue: ce fut, comme on voit, le «film des vedettes». The Little Minister fut mis en scène par J-M. Barrie et interprété par Betty Compton, dans le rôle de Babbie. Le Grand Moment est une histoire de Elénor Glyn, qu’anime le talent si varié de Gloria Swanson.

Ces quatre films sont bien représentatifs des progrès réalisés en ces dernières années dans le vaste domaine du septième art. Leur comparer Queen Elisabeth n’est plus possible, tant la photographie a connu de perfectionnements depuis; mais ce qu'on ne saurait perdre de vue, c’est que le jeu admirable de Sarah Bernhardt fixé par le film n’a jusqu’à ce jour été dépassé par aucune tragédienne du théâtre ou de l’écran.

Mais Queen Elisabeth nous permettra cependant de comparer la méthode de travail d’il y a dix ans avec les procédés actuels. Autrefois, le directeur de la compagnie était aussi « cameraman», aujourd’hui il est plutôt un artiste et un chercheur; le metteur en scène se double d’un expert, qui a fait de aa tâche sa raison de vivre» sans cesse à l’affût de moyens nouveaux de réalisation. C'est ainsi qu’il n’hésitera pas pour a situer » parfaitement un film, à transporter toute la troupe d’artistes aux lieux mêmes où se passe l’action; à moins qu'il ne soit préférable de bâtir temple ou palais pour créer autour de» interprètes l’atmosphère voulue.

11 va sans dire que pareil souci d’exactitude nécessite des dépenses parfois considérables. C’est ainsi, par exemple, que pour situer parfaitement la production. The Little Minister dann son cadre, des milliers de dollars furent consacrés à bâtir une reproduction du village de Thrums, en Ecosse; deplus, avant de commencer à tourner, une visite fut faite au village réel et des recherches entreprises dans le but de se renseigner parfaitement sur les mœurs, lea/' ' modes et les coutumes de ce pittoresque coin' des Cornouailles.

Comme on le voit, par ce court exposé, sous la direction de M. Adolphe Zukor, les « Famous Players» disposent du maximum demoyens pour faire des productions cinématographiques parfaites. Et les bandes très soignées et très artistiques que nous présente chaque semaine Paramount sont,'en effet, de celles que le public belge voit le plus volontiers à l’écran. Ciné-Revue s’associe donc auX félicitations qui affluent de toute» les parties du globe à l’adresse de M. Adolphe Zukor, pour l’œuvre formidable accomplie par lui et ses collaborateurs pendant ces dix dernières années. Marnix.

MM. A». ZUKOR et JESSE L. LARKY discutant les projets de ttte à organiser en l’honneur du X’ anniversaire des « Paramount pictures ».

Comment on tourne nn film en Amérique!

(Copyright by Jules RAUCOURT, 19x1.) |

INTRODUCTION

En 1QJ6 Griffith était encore inconnu en Europe. A cette époque, son école et celle de Ince luttaient de pair pour démolir la caducité d’une expression devenue intolérable. A cette date f assistais à Chicago a » The birth of a Nation “, base véritable du monument cinégraphique américain.

J’ai senti alors la distance exacte qui me séparait de T Europe et ce que signifiait le mot . film “ Jusqu’alors considéré comme un engin dérivatif. Cinq ans ont passé.

L’Amérique domine. L’intention américaine est de continuer à dépasser l’effort continental extrêmement sérieux depuis deux ans. L’opinion autorisée des » Directors “ et des «. Promotors “ est event tout de garder un public nombreux et fidèle.

Ils pensent unanimement que si un film, fût-il artistique, n’intéresse pas le public, ce n’est

lions, les triomphes faciles, et les joies mécaniquement éternelles. Il marche vers une maturité d" un pas souple et le front ceint d’un optimisme clair. Sa santé n’est pas un défaut que je sache. Il regarde la vie en face. U voit que les choses fondamentales, les vraies grandeurs de la vie sont toujours simples et qu’il a fait fausse route en voulant les remplacer dans sa course aux sensations nouvelles. La ferveur d" un enfant, ta dévotion d’une mère, la sauvage, détermination d’une ambition honnête demeurent et demeureront inchangées d’âge en 6ge, quoique les vagues de Ja luxure et de la mode, avancent et reculent et la clameur des guerres, meurt et renaît et meurt encore.

L’Américain ne prend pas au sérieux un film qui n’a ni émotion ni simplicité. Toutes /es élaborations fantasques le laissent sans impression bien définie autant que la „ star “ incompétente, le .scénario épileptique et les symboles nébuleux. Ce qu’il veut c’est du réalisme. Ne croyez pas qu’il me sache également apprécier la beauté et l’idéal. Voyez * L’Oiseau Bleu » que Maurice Tourneur a •enluminé et « The Copperhead ». Un hommage au martyr Idole Abraham Lincoln que symbolise ici un humble paysan. Ce sont deux exemples. Et „Les Cœurs du Monde“f la France aussi véritablement disséquée qu’un cadavre par des étudiants. C’est un sermon contre la guerre.

„Intolérance“, les injustices des âges depuis les critiques des Pharisiens à travers les cruautés rampantes (Nuit de la Saint-Barthélémy) jusqu'à notre propre hypocrisie, notre propre vanité, notre ambition qui s'éveille de sa léthargie. Où chercher, sinon chez les primitifs flamands pareil trypique. Et quelle morale,' contre T étroitesse de vue quelle soit de race ou de milieu. Un autre et dernier exemple:

„Old wifes for New“ que Cecil B. de Mille a si heureusement réalisé. Une femme dont le mari est vn succès physiquement, moralement et matériellement, refuse, après dix ans de mariage, de se maintenir „ appétissante “ vis-à-vis de son mari. Un bon divorce. L’homme continuera avec une autre Femme (appétissante, douce, intelligente, celle-là), non plus à exister mais à vivre. O est du véritable David Graham Philips; peut-être le meilleur mfiction writtet“ des Etats-Unis; je vous le dis, T Américain sait ce qu’il veut et ce que nous voulons.

Il nous envoie d’outre-Atlantique par le truchement de la pellicule un enthousiasme sain et neuf et communicatif qui secoue le mollesse de certains d’entre nous. Et son principal ambassadeur est Douglas Fairbanks, professeur d’énergie, altruiste authentiquement jeune.

pas un résultat heureux. Avec raison ils répètent que les thèmes des meilleurs films f (Birth of a Nation), (Stella Maris), (Madame X—) furent basés sur des faits profonds et personnels qui sont T héritage de tout être et qu’il n’est point nécessaire d’apprendre dans les livres. Assez de fresques cabalistiques, prétentieuses et vides. L Américain reconnaît que sa manière de vivre, d’il n’y a pas •encore très 'longtemps, fut trop aisée et surtout trop superficielle. Ce n’est plus aujourd’hui un Enfant heureux et content de tout“, il est arrivé à l’époque virile aussi résolu qu impatient. Le temps est passé où il considérait, wbon scénario“ les aventures sucrées les petites comp/ica-

Davio Wàm GRIFFITH le génial réalisateur américain.


*4 Compétence, Organisation, -

Discipline

Ayant passé avec succès les étapes variées de l’enfance, l’industrie du film américain s’apprête, après avoir complètement conquis l’Amérique, à s’affirmer davantage sur les autres mondes. Aux firmes Paramount, Goldwyn, First National, Robertson Cole, Artcraft, Realart, Selznick, Mutual, Métro, Fox, Universal, etc., vient se joindre aujourd’hui une nouvelle et puissante corporation: « The United Artists » (Griffith, Chaplin, Fairbanks et Mary Pickford).

Les vingt années qui vont suivre verront une répétition, mais sur une échelle autrement considérable de l’ascension vers la prospérité du film américain. Avant 1914, l’exportation du film yankee était une affaire de bien peu d’importance. A l’exception des portions de pays intimement groupés autour des Etats-Unis, les amateurs de films américains (Biograph, Vita-graph, Bioscop) ne voyaient guère souvent de véritables productions. Jusqu’en 1917, l’Amérique du Sud, comme l’Europe du reste, de vaient se contenter de films américains usés et d’une technique toute primitive qui ne les faisaient pas très dangereux. Plusieurs de ces bandes étaient vieilles de plus de cinq ans. La guerre! Vite et comme à l’improviste s’ouvrit le champ de l’exportateur et, en 1916, l’industrie du film américain s’était magnifiée dans des proportions énormes. En 1919, les affaires extérieures d’une des plus grandes compagnie? avaient porté son capit 1 de cinq millions de dollars à 300 p. c. d’augmentation en trois ans

Cette seule compagnie expédia plus de 51 millions dë « feet » de film à l’étranger pendant la guerre. Les exportateurs, de même que les metteurs en scène italiens, français eè anglais chômaient. Depuis l’armistice, les pro

docteurs de films d’Europe se trouvent — à

quelques exceptions près — dans la situation où se trouvaient en 1914 les « producers » américains. Il y a eu, certes, mieux que des efforts en Europe depuis deux ans. Certains films (ne faisons pas de jaloux) furent justement accueillis, puis couronnés aux Etats-Unis. Pourtant, le marché mondial demeure l’apanage dr film américain. Voici du reste l’opinion de M. Jacques Pietrini, le distingué critique ita lien:

« Il faut avouer que l’esprit américain v donné dans ses recherches une notable impulsion et ce, parce qu’il a porté à l’écran le sens de la vie actuelle avec ses besoins et ses aspi-. rations.

Les films américains, la plupart du temps manquent de l’élément passionnel et amoureux, tel que nous le connaissons, ou tout' a t moins tel que le chante nos poètes, mais ils ont, en revanche, le mérite d’avoir les premiers!pis n évidence « la valeur mimique » de is, Vie, et d’avoir recueilli dans les cadres qui »5 succèdent, les moments silencieux de la vie qui sont, en vérité, les plus expressifs et les plus intenses et qui ne peuvent se rendre avec des; sons, mais seulement par des attitudes. Et là est la vaie tendance du film moderne: une série d’attitudes peu mouvementées, un déroulement de scènes toujours essentielles et différentes. »

Le fl!m de demain

Je tenais à vous faire connaître aussi l’opinion d’un des meilleurs « directors » actuels, George Fawcett. Fawcett est né en Virginie. C’est un intellectuel. Il appartient au film américain depuis que celui-ci existe. Qui se - souvient encore de la vieille firme « New-York »? Il en fit partie comme de la défunte « Selig ». Vous avez applaudi Fawcett dans: « L’Homme Cendrillon », avec Mae Marsh, que George

Thos. H. Ince, Jesse!.. Lasky et Cecil B. De MlUe.

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Loane Tucker (mort l’an dernier) avait mis en scène avant «The Miracle Man». Fawcett connaît son métier et, s’il est metteur en scène aujourd’hui, c’est après avoir passé par tous les stages requis à cette situation. Il fut sur->ut l’interprète de Griffith.

« Le film, dit George Fawcett, est essentiellement moderne, et- « up-and-going », comme le téléphone, le métro, l’aéroplane. Imaginez-vous une dame de l’Empire allant au cinéma. Les films sont, moins romantiques que les vieilles pièceB du répertoire, mais, d’un autre côté, ce sonj, des amusements éducatifs. Le film a la missior» de relier ensemble toutes les nations. Le film est plus « physique » que « psychologique », mais le temps n’est plus loin où il sera aussi rempli de psychologie qu’il l’est

Douglas Fairbanks Charlie Chaplin

actuellement de directe et élémentaire action. Nous ne devons pas nous efforcer de comprendre au cinéma, ce qui arrive au théâtre, quoique souvent, il y ait plus de personnalité dans une seule partie d’un film que dans une pièce en quatre actes. Avec encore un peu de temps, le film boutera dehors la profession acteurs et metteurs en scène qui ne peuvent exprimer seulement que les plus faciles des émotions et les idées les plus apparentes; et seuls lés maîtres qui sauront convoyer sur l’écran la psychologie en seront les monarques.

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J2a page de femme

Adieu, les lourds manteaux, puisque le • .p temps a laissé le sien, fait du vent, de froidure et de pluie; et vivent les petites robes

égères à souhait, telle la simplicité champêtre d'une jupe amplement froncée sous corsage, légèrement croisé et dont un galon suit le croisement et se continue sur la jupe.

Le joli modèle qui suit pst en faille teinte feuille morte, au corsage boutonné et allongé par devant, cerclé de larges bandes brodées sur les côtés.

Puis vient la robe pratique de promenade en tine gabardine marine, plissée au corsage et au devant de la jupe.

Enfin la curieuse harmonie de cette petite casaque boutonnée descendant sûr une jupe de lainage de fantaisie clair. Qu’elle soit en soie teinte Magenta, bleu roy, rouge écarlate ou rubis, elle jettera sur ce fond sobre un note éclatante qui est certainement celle du jour.