Programma van 3 tot 8 juni 1922



Brochure

Bron: FelixArchief nr. 1968#402

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Une des dernières photos du célèbre artiste.

Si depuis plusieurs mois, notre correspon-da n't d'Amérique nous prie de présenter à nos lecteurs cette grande gloire de l’écran, c’est que bientôt paraîtra en Belgique Ba création maîtresse: « Le Cheik ».

'Mais avant de dire les mérites de ceitte production,' qui s’annonce merveilleuse, examinons rapidement la carrière de celui qui e

Italien américanisé, Rudolph Valentino fut professeur de danse avant de débuiter à l'écran; en cette qualité, il fut en relations suivies avec deux personnalités américaines marquantes: MM. A. Bonny Glass èt Joan Saweyer. Rex Ingran, le metteur en scène des

« Trois Chevaux de l’Apocalypse », ayant remarqué la mimique très expressive de l’artiste, lors d’une fête dans un grand restaurant californien, rêva d’en faire un de »es collaborateurs. Il parvint à l’engager pour le rôle de Julo Desnayer, le héros de « Blanco Isbanès ». Attaché depuis à la Famous Players Lasiky Faramount, celui qui s’était pendant des années adonné avec succès à l’art de la moderne Terpsichore (le tango), collabora assidûment h plusieurs remarquables productions de la grande firme d'édition d’outre-Atlantique. C’est

ainsi qu’aux côtés de Gloria Swanson, il intar-

Gloria Swanson et Rudolph Valentino dans Tun de leurs derniers films: Beyena the Rocks


Le Directeur Sam Wood, Gloria Swanson, RudolpK Valentino, leur directeur artistique Paul Iribe! et Georges Fitrmaurice, * special director, de la Paramount.

prêta « Beyens the Rocks », et en collaboration avec Dorothy Dalton fut attaché à la réalisation de quelque« œuvres de Thomas H. Inoe.

Mais ce qui parait (bien être sa plus intéressante création, c'est « Le Cheiik », adapté par Georges H. Mclford, d’après l'œuvre de E. M. Hull. Comme 1’ « Atlantide » et « Visages voilés, Ames closes », le « Cheik » se joue en grande partie au désert.

Comme l’œuvre de Roussel ce cadre sert à situer une intrigue: c’est l’histoire mouvementée d’une Européenne enlevée par un puissant prince oriental; c’est la lutte entre deux

Agnès Afros et RudolpK Vtlentino dans lour ereatioe: Le Cheik.

volontés, lutte qui se termine par l’admiration er l’amour du vaincu pour son vainqueur.

Voici d’ailleurs les données principales de l’action:

Diana Mayo est une jeune Anglaise, orpheline de famille aristocratique; sa (beauté et son indépendance de caractère sont proverbiales.

Hautaine et cherchant aventure, nous la retrouvons à Biskra, ce Monte-Carlo algérien, où réside aussi temporairement, le Gheifc Ahmet Ben Hassan, l’homme dont la volonté n’a jamais encore été contrecarrée. L’Oriental a organisé au Casino de Biskra une roulette dont les prix k distribuer entre de riches marchands sont des jeunes filles arabes de toute beauté: l'entrée du lieu est, sut les ordres sévères du Gheik, formellement interdite A tout Européen.

Or, Diana Mayo n’a jamais rencontré de résistance quand il lui plaisait de se rendre où bon lui semblait. Elle passe donc outre au décret d’interdiction et veut prendre part à la loterie: découverte par le Gheik lui-même, c’est à grande peine qu’elle parvient k s’échapper.

L’Oriental, cependant, a été mordu par une violente passion pour cette jeune Européenm d’un charme et d’une beauté extraordinaires elle l’a défié, mais il se promet de la posséder Le lendemain donc, quand la caravane d< Diane continue son chemin k travers le désert, un détachement de Bédouins, sur des bête* nerveuses, rattrape la colonne; et le Cheiik lui-même, monté sur un h1*'ne coursier, saisit Diana de sa selle et 1’em* orte dans un tourbillon de charget._

(Voir exile page 14.)

C’est une « pochade française deux mots qui annoncent de la gaieté, de l’entrain, de la fantaisie, en même temps que l’absence totale ne toute prétention autre que celle de divertir et d’amuser.

Dans cette « pochade » donc, les interprètes

et leur talent que pour faire ressortir avec

plus d’intensité les dominantes psychologiques

des deux principaux protagonistes.

La comédie « La Poupée du Milliardaire » est tirée du roman de Jean Bouobor, et mis

iqpa

réussissent en effet à nous dérider, et à nous émouvoir, au point qu'on en oublierait presque —• tant on est sous le charme — d’admirer le jeu savant et très délicat des acteurs. Ceux-ci méritent pourtant qu’on les loue: il y a d’abord la délicieuse Andrée Brabant, qui déjà nous plut dans la « Zone de la Mort », la « Calomniée », la « Cigarette », et surtout dans le « Rêve », adapté de l’œuvre de Zola. Gracieuse et enjouée, dans la « Poupée du Milliardaire », où elle incarne Lucile, elle oppose son jeu nerveux au jeu, calme, mis emporté, à larges touches, de M. Stewart Rome (J. K. W. Hogan).

Chacun d’eux tient le côté opposé de l’axe. Il semble que leur perpétuel contraste accuse sans cesse le rythme trépidant de l’action. Les deux autres personnages, Mme H. Delanoy (Lady Alabaster) et M. Arturo Stinga '(Girelli) ne traversent cette comédie avec leur élégance

en scène de façon très habile par M. Henri Fescourt. Pour ceux qui ne connaissent pas l’œuvre écrite, rappelons le thème de cette vive et plaisante action:

•Lucile, la femme coquette et superficiellement frivole du milliardaire J. K. W. Hogan, peut paraître à son mari une gracieuse poupée éprise du seul luxe. Hogan peut s’imaginer un instant, sur les conseils intéressés d’une aventurière Lady Alabaster, que l’annonce et la comédie de sa ruine éloigneront de lui sa jeune femme. L’adversité révélera le véritable caractère de Lucile. Elle saura, en' fidèle compagne de son mari malheureux, mettre ot-I.'j dans le domestique, vendre autos et meubles aux meilleures conditions, Yoire même trouver un modeste appartement.

Et quand, à la suite de circonstances fort émouvantes, la ruine d’Hogan deviendra réelle, c’est en Lucile que l’ex-milliardaire abandonné


• de Lady Alabaster puisera la courage nécessaire pour refaire une nouvelle fortune.

Le scénario est-il solide, l’interprétation très bonne, c’est en grande partie au réalisateur,

M. Henri de Frescourfc, qu’on le doit. Il est de ces artistes de l’écran les plus aptes à s’assimiler

court provoque l’idée par une association d images — soit contraste, soit parallèle — propre à frapper l’esprit. Il a recours au symbolisme:

L’intrigante se définira par l’image d’un chat souple 8t félin; la jeune femme frivole

la portée d'u’me œuvre; et son intelligence concourt toute entière à nous la rendre, avec toutes les finesses, tous les traits saillants, toutes les valeurs qu’il a su y puiser. Il analyse le thème à traiter, analyse encore les diverses scènes, regroupe celles-ci avec une sûreté d’esprit qui lui fait voir les éléments constitutifs

d’apparence mais d’un amour fidèle et constant se reflétera dans le joli chien pékinois... Le milliardaire, au moment où il se laisse mener docilement par l’aventurière, aperçoit sur la route un troupeau de moutons, rencontre logique et symbole de son aveuglement, etc.

d'une parfaite synthèse. L’idée était-elle forte, il la dégage d’inutiles éléments, et nous montre une image sincère encore, mais non encombrée et fatigante: et le résultat de son travail est une œuvre qui frappe plus que le roman écrit.

toutes les fois qu’il le peut, Henri de Fr<*§-

Cea méthode», employées chaque fois que laction, sans être entravée, le pennet, sont à retenir. Nous y reviendrons sans doute, quand une page de notre revue entretiendra le lecteur de Henri de Frescourt, metteur en scène français, dont il sied de connaître les intéressantes oeuvres. M ARN IX.

L’oeuvre immortelle de Sienkiewics va être rééditée par Aubert

Mais parler d’une « reprise » à l’écran, entretenir le lecteur du « déjà vu », n’est-ce pas déroger à notre ligne de conduite qui nous enjoint de ne nous arrêter qu'aux progrès de l’art cinégraphique?

Oui, si la production qu’on évoque n’est que d’intérêt secondaire, ou si,

-quelle que soit son importance et sa beauté,

-elle a fait son temps; si l'actualité en est périmée. Mais tel n’est point le cas pour des œuvres magistrales comme Quo Vadis, Fabiola, Anne de Boleyn, et en général pour toutes les productions documentaires ou historiques que la beauté

de leur mise en scène, la netteté de leurs photos, et surtout l’intérêt et la valeur du sujet traité, classent hors de pair.

Quo Vadis est de ces productions qui imposent le respect, par leur beauté, leur valeur, leur richesse. Ce chef-d:œuvre fut publié en volume, en 1895, et traduit bientôt en une vingtaine de langues et dialectes;- il le fut dans tous les idiomes, quand < Cines » entreprit de nous le présenter sous la forme d’images animées, celles-ci étant susceptibles d’être comprises et admirées par tous les peuples du globe.

Quo Vadis connaîtra demain à l’écran—et par contre-coup en librairie — une nouvelle popu-

STELLA FIL-M préparation complète au cinéma

UmbaH. Irwih. Jule* RAUCOUBT, g-U*éiH it 1« “fs—»iHaym-ftra»wt


sant et la civilisation païenne à son zénith.

Le thème de l'œuvre est connu de la grande majorité du public: nous ne reproduirons donc

larité. Il était de notre devoir de faire précéder sa réapparition, qui aura lieu l’hiver prochain en Belgique, d’une courte causerie de quelques pages, au cours desquelles le lecteur aura loisir de revoir les scènes les mieux venues de cette épopée romanesque, miroir de la lutte entre le Christianisme naistoute sa confiance, au Dieu qui seul, par un miracle, peut le sauver dans le terrible moment qu’il est en train de vivre.

— Christ, je crois en toi, toi seul peux me sauver, répète-t-il d’une voix rauque, montre-moi ta puissance I Et voici sou-dain, dans la foule, qu’un silence se fait. Devant le

monstre aux yeux de sang, un homme de stature colossale s’est dressé. Saisissant la bête farouche par les cornes, Ursus — car c’est lui — est là, arc-bouté.

point le scénario dans son entier. Mais une scène, la dernière, d’un intérêt passionnant, nous semble être devoir redite, pour la vie intense, l’émotion qu elle dégage déjà à la simple lecture. C’est celle

où les grilles du cirque s’ouvrent et livrant passage au taureau portant attaché sur sa tête une jeune fille nue: Lygie, la jeune chrétienne.

— « Lygie I Lygie I » s'écrie Vicinius!

Et hagard, les mains crispées, en proie à un spasme terrible, il pense au Dieu en qui il a mis

Le silence est coupé par un cri de stupeur auquel succède à nouveau le silence.

Sous la poigne de fer du barbare, la tête du taureau se tord peu à peu. Le visage du Lygien,

M5/I5J

sa nuque' ses bras, sous l’effort puissant qu’il réalise, se gonflent et deviennent violets. On sent qu’il est obligé d’employer toute sa force et, comme en un rêve, on se demande s’il ira jusqu’au bout et s’il ne deviendra pas lui-même victime de sa folle audace.

Mais non! la tête


to

de l'animal cède en se tordant. On voit sa langue baveuse pendre hors de sa gueule sanglante, ses yeux agrandis se vitrifient, il culbute sur lui-méme et roule sur le sol.

En un clin d’oeil, Ursus délivre sa maîtresse.

La prenant dans ses bras, il parcourt l’arène, respirant à pleins poumons. Un instant étourdi, il lève les yeux et semble interroger les spectateurs.

Dans tout le cirque, c’est un délire, une frénésie.

De toutes parts, on crie grâce, on admire ce géant; pendant un moment, sa force physique en fait un roi aux yeux de cette foule passionnée pour les exercices violents.

Ursus profite de l’admiration dont il est l'objet. S’approchant de l’estrade impériale, il tend â Néron le corps de la vierge et ses yeux semblent dire: « Ce que j’ai fait, c'est pour elle que je l’ai fait. Vous vous devez de la sauver. Grâce! »

De son côté, Vinicius s’est élancé. Couvrant de sa toge la poitrine de sa fiancée, il arrache sa tunique et fait voir au peuple les blessures reçues en Arménie.

Ces protestations enflamment le peuple.

La frénésie qui avait accueilli le triomphe de l’esclave ne connaît plus de bornes. Les cris qui demandent grâce deviennent impérieux. Des milliers de spectateurs tendent au César impassible des poings menaçants; des éclairs de fureur brillent dans tous les regards.

Alors Néron qui, jusque-là, tergiversait, prend peur. Son amour-propre qui lui commande de ne pas céder au peuple est moins fort que sa lâcheté naturelle.

Devant les sourcils froncés et les visages émus qui, de tous côtés, accueillent son visage inquiet, il lève le pouce et donne le signal de la grâce.

Lygie est sauvée. Une salve d’applaudissements éclate dans l’enceinte. Dorénavant personne, pas même l'Empereur, ne peut attenter à la vie des deux fiancés.

Mais, ce film revu, va-t-il disparaître à nouveau pendant des années? Anomalie: ne sied-il pas que des œuvres d’une telle envergure puissent être reconsultées de temps è autre, et que dans ce but des ciné-thèques soient organisées où des productions constituant des documentaires mr veilleur comme Fabiola ou Quo Vac soient conservés dans le but d’en réserver une présentation nouvelle quand le public aura sembler s’y intéresser à nouveau.

M. Paul-Louis Hersier, propose dans ce but une organisation facile à faire: soit en Amérique ou en Angleterre, en ou en Belgique, en Suisse ou en Italie, les bibliothécaires, au courant de ces manifestations, remettraient aux emprunteurs des livres célèbres une fiche indiquant è quelle date le film tiré de l’ouvrage qu’ils vont lire sera projeté sur l’écran de la bibliothèque-cinéma. Il y aurait là une collaboration utile de la lecture et de la vue.

Cette idée nous a paru mériter plus qu’un rapide examen, et nous nous proposons d’y revenir prochainement, dans nos colonnes.

MARNIX.

que ce France

L'Histoire des États-Unis sur l'Écran

L’Université de Yale a entrepris une tâche formidable, c’est de mettre à l’écran toute IThiatoire des Etats-Unis. Cette œuvre, qui comprendra cent chapitres, a déjà nécessité plus de deux ans d’étiudes préparatoire», car il a fallu constituer une documentation précise des plus étendue.

Ceux qui ont conçu cette espèce d’épopée en escomptent de fort beaux résultats, tant au point de vue éducatif qu’à celui de l’exaltation de la conscience civique chez leurs concitoyens I Les Américains seront toujours naïfs et admirable»! s’écrie M. Letlille, d’ « Hebdo-Film », qui nous annonce cette nouvelle.

Directeur - propriétaire de la marque « Natura-Film », en même temps que metteur en scène réputé, M. Maurice Challiot est de ces cinégraphistes français qui ont le plus contribué au relève-( tnt de l’industrie cinématographique chez nos voisins méridionaux.

C’est en I9Î8 que Maurice Challiot commença sa série de voyages documentaires intitulés A travers la France-, ce n’est autre que l'adaptation à l’écran de la très belle œuvre d'Ardouin Du-mazet, ouvrage cou-* ronné par l’Académie Française. Cette série, comportant plus de 10,000 mè- . très de pellicule, nous transporte tour à tour dans les contrées les plus pittoresques, ' iont tant de paysages se prêtent si bien aux prises de vues. La Route des Alpes vient d’être terminée; le premier tronçon passe actuellement dans les établissements de Paris et de province.

Comme film, la production du réalisateur est copieuse. Tour à tour, sont nées de son art et de son talent: Paraître (de Maurice Donnay), Le Sorcier (d’Henry Germain), La Mort Rédemptrice, Le Baron Mystère, Les Saisons de r Amour, Rose de Nice (de Gaston Demestre) et Maman Pierre.

De ces réalisations, c’est sans contredit Rose de Nice qui remporta le plus franc succès, et nos lecteurs nous permettront sans doute de revenir sur cette vision poétique et réconfortante, dont l’action se joue en majeure partie dans les sites enchanteurs de la Côte d’Azur, au milieu d’une débauche de fleurs et de lumière.

Le thème: L’amour profond et pur de la jeune et charmante Arlette triomphe finalement des séductions habiles d’une coquette parisienne très à la mode, Gladys d e Lérins, et le bonheur enfin conquis fera de la petite rose de Nice une reine parmi les roses ses sœurs I Excellente interprétation générale dont il importe cependant de mettre en relief le personnage de l’oncle Constantin, tenu parle grand artiste suédois Ivan Hedquist, avec son habituelle maîtrise.

Très artistiques, la mise en scène et la photographie, ajoutent encore au charme de Rose de Nice, dont l’exquise poésiefut fort goûtée de tous les publics Depuis la parution à l’écran de Maman Pierre

M. Maurice Challiot a mis sur chantier deux bandes nouvelles: L'Ensorceleuse, film dont l’action se déroule en Savoie, et Gachucha, fille basque, se jouant dans les pittoresques décors du pays basque.

M. Maurice Challiot a bien voulu nous promettre de tenir Ciné-Revue au courant de ce qui a trait à ses œuvres, et nous aurons sans doute l’occasion de présenter à nos lecteurs ses intéressantes productions, bien avant qu’elles ne soient projetées sur les écrans belges et même français.

MARNIX.

MAURICE CHALLIOT

REPOS DOMINICAL

Les cinémas américains voudraient bien ouvrir dimanche... mais rien à faire, le pasteur vei He!

C’est ainsi que le Conseil Municipal de Watervliet, dans l’Etat de Now-York, ayant voté

une ordonnance permettant l’ouverture dominicale des cinémas, 200 membres des organisations religieuses de la localité vinrent lui faire un chahut violent et les édiles durent rapporter leur décision.


Jde cinéma pittoresque à travers le monde

Le voyage dans un fauteuil.

<'Amer plaisir, celui qu’on tire du voyage!...» Le grand poète Baudelaire aurait-il dit cela du « voyage dans un fauteuil », celui qu’on fait au cinéma, tandis que défilent sur la toile d’argent les paysages de neige de l’Alaska et les enchantements ensoleillés des Tropiques, les solitudes immenses de la mer et les féeries des montagnes escaladées par les chevaliers de la manivelle. Tous les pays et tous les climats passent à l’écran: voilà les expéditions aux pôles et les randonnées à travers les forêts vierges, les déserts du ciel et les abîmes sous-marins — et voici le voyage du prince de

opérer heureusement l’opération dangereuse-de la décompression, et le patient fut sauvé. )

Le cinéma au Vatican.

Faire défiler la vie multiple et tumultueuse-dans les palais les plus fermés et les retraites-, les plus sacrées, donner à des majestés solitaires et à des reclus augustes le spectacle du monde entier resurgi, c’est la prérogative unique et merveilleuse du grand art. Le cinéf qu’on vient d’installer au Vatican va permettre au Saint-Père le spectacle — que les prisonniers volontaires du trône pontifical n’avaiént plus vu depuis cinquante ans — de»-.

Une vue antarctique, tirée de l'expédition de Shackleton au Pôle.

Galles aux Indes et une chasse au tigre, tn somptueux arroi, traversant la rivière, à dos d’éléphants, comme un cortège ressuscité des splendeurs impériales de l’antiquité.

Sauvé par le cinéma.

Si le cinéma a ses victimes — pionniers héroïques ayant risqué et perdu leur vie dans les aventures merveilleuses et tragiques du champ de l’objectif, et tombés glorieusement au champ d'honneur du studio ou des extérieurs, il a aussi ses « rescapés ». Le répertoire chirurgical du ciné s’étendant chaque jour, peu d’universités ne possèdent pas aujourd’hui leur bibliothèque de clinique, et peu de grands docteurs n’en ont pas pris connaissance pendant leurs études publiques ou particulières. Dernièrement, un docteur américain en vacances dans les forêts du Wisconsin fut appelé au lit d’un mourant atteint d’une fracture compliquée du crâne. Le cas était nouveau pour le docteur, mais celui-ci, se rappelant un film de clinique qu’il avait vu à l’hôpital, parvint à

peuples lointains et des foules d’aujourd’hui. Pour les chefs de nations, isolés par leur rang du reste du monde, quel fauteuil magique eue celui, non plus de bois doré ni de pourpre, mais de cuir ou de velours qu’on place devant l’écran pour les faire assistes- à l’évocation fascinante de la vie.

Ouvreuses.

Tremblez, ouvreuses périmées, dames respectables et attentives — et parfois si courtoises et charmantes — qui nous guidez dans la nuit de la salle vers le fauteuil rembourré de noyaux de pêche ou le fauteuil-club authentique du cinéma. La mode se répand des ouvreuses élégantes: ce sont des jeunes filles de 18 à 25 ans. excessivement jolies, délicieusement poudré?» (vous le verrez à l’entr’acte), délicatement poudrées (vous vous en apercevrez tout de suite) et qui pourraient parfois faire concurrence, pour la beauté du visage, à leurs soeurs célèbres de l’écran. Elles ont un uniforme aux couleurs de la maison qui les emploie, elles sont

«coiffée» d’un amour de petit bonnet-polo avec -un amour de pompon, elles ont les jambes nue», petites chaussettes noires, un petit corsage

Une figure populaire des salles de ciné: l’ouvreuse.

très adroitement décolleté. Prenez garde, m*s dames, les ouvreuses coquettes arrivent d’Amérique, défendes-vous, ne vieillissez plus: vieillir, c’est partir un peu!

Fantômes.

Il y a de curieux effets de spectres dans la beau film suédois La Charrette Fantôme, auquel Ciné-Revue a consacré dernièrement ne étude illustrée (voir notre n. 51). La scène de la charrette descendant au fond de la mer, notamment, et du macabre conducteur « chargeant » un noyé, fait beaucoup d’impression. On sait comment on réalise ces «cènes sous-marines: on les prend à .travers un aquarium.

Très belle surimpression dans La Charrette fantôme de Sjostrom.

Quant au fantôme, on l’obtient par une superposition photographique. Les Suédois sont passés maîtres dans la technique cinégrapbi-que, qu’ils ont étudiée chez les Américains. Ils sont servis du reste par des réalisateurs de premier ordre et des scénaristes remarquables. Les Proscrit», le Trésor d’Arne, A travers les Rapides sont des films qu’il faut avoir vus «t qui nous changent des banalités qui abondent dans les programmes d’Outre-Atlantique et de partout. SUNLIOT.

Nouvelles Cinématographiques de Partout

FRANCE

Dm «Hat «laquant» photograph!—

— u MBtttm» da —sonda.

Dans une note communiquée lundi à l'Académie des science» par le professeur C. Richet, U. Bull, de l’Institut Marey, explique que, par un procédé tout à fait nouveau, il est parvenu à obtenir, en un centième de seconde, deux «ent cinquante images cinématographiques de format usuel.

Pour réaliser cette vitesse réellement stupéfiante, l’auteur a employé un prisme tournant à raison de cent tours par second* et qui, éclairé par une succession d'étincelles électriques, projette les images sur un film immobile.

Il est intéressant de noter, fait remarquer M. Ch. Richet, que ce dernier et ingénieux dispositif cinématographique, a été réalisé à l'institut fondé pour continuer l’œuvre du savant Marey dont les travaux ont été le point de départ de la photographie animée.

ALLEMAGNE

Le PAU Nard, «b tlléaU.

Hagenbeek projette de tourner- a le désert blanc », une lugubre histoire de PExtrènae-Nord. Il eût été compliqué d’envoyer là-toa# toute une expédition. Hagenbeek a trouvé plu» simple de transporter le pôle Nord.,, ou presque, en Silésie, sous la forme d'ours blanc» et d'esquimaux. Ces derniers risquent fort cependant de »e trouver un peu dépa«”-4«


i* L’eaMlgraicil agricole par la ttba.

Les agrarians de Bavière comptent sur le film pour amener les paysans de chez eux à renouveler leurs méthodes de culture. Aussi les concours officiels n’ont-ils pas été ménagés à une organisation, qui s’est spécialisée dans la production de bandes rendent sensible, pour un public simple, la technique agronomique moderne; semailes, assolements, engrais, lutte contre les insectes, etc.

Encore la Théorie d’Einstein.

A la Foire de Francfort a eu lieu durant la semaine de gala, la première présentation d’un film destiné à faire comprenidie, par l’image, les principes de la théorie d’Einstein.

Les deux première parties du film an i compréhensibles, mais la troisième et dernici. partie n'intéressa pas le public qui ne compr it pas...

ANGLETERRE

Les classiques grecs at la Cinéma.

L’Université de Gombridge a décidé d’util ser le cinéma dans les classes pour répand; parmi le écoliers le goût des tragédies grt < ques. Elle vient de tourner un film représt i tant les principaux épisodes de 1’ « Orestie d’Euripide, mis à la scène par les professeurs de l'Université... La première représentation de ce film aura lieu au théâtre Ghiswiok, de vant les étudiants. Le Ramasse-Mieltes

RUDOLPH VALENTINO

(suite de Ja pagre 4)

Il conduit sa captive à son camp, à la lisière d’une oasis. Dans sa tente richement parée, il décide qu’il asservira la volonté de la jeune femme à la sienne; mais elle ne veut pas subir son emprise, et tente de se suicider; le Gheik alors la réduit par la force et fait d’elle son esclave, préposée à la garde des femmes de son harem.

Désormais, elle ne sera plus fille d'Albion, mais bien un femme arabe, réduite à la servitude et l'obéissance passive envers ses maîtres, comme le sont les femmes d’Orient,

L'orgueil de Diana est brisé; elle hait ce conquérant, cet homme d’une autre race qui a su 1 asservir; mais elle a aussi pour lui — et ce sont ces sentiments qui bientôt dominent son cœur — une admiration qui bientôt fera place à l'amour...

Entre temps, vient au douar du Gheik un ami de ce dernier, Raoul de Saint-Horbert,écrivain français; imbu d’idées occidentales, il s’indigne de savoir Diana tenue prisonnière; il use de toute son influence auprès d’Ahmet, pour qu’il lui rende la liberté. L’Araibe, cependant, ne peut tout d'abord se résoudre à suivre les conseils de son ami: c’est qu’il aime la belle Européenne, et ce n’est que le cœur brisé qu'il consent à la faire reprendre le chemin de Biskra.

Mais avant d’avoir atteint le terme de son voyage, Diana, qu’accompagnait une domestique d’Ahmêd, est enlevée par le pillard Omair, l’ennemi mortel d’Ahmed. A cette nouvelle, le Cheik rassemble ses -cohortes le plus guerrières; toute la nuit, il chevauche à leur tête dans la direction du douar de Omair.

Pendant ce temps, la captive est traitée par son nouveau maître avec un mépris et une brutalité sans limites.' Mais soudain, les troupes d'Ahmed font irruption' dans les mur»; les glaives sont tirés, le combat s’engage sans merci; une lutte homérique met aux prises Omair et Ahmed; celui-ci, blessé sept fois, par-vt-nt cependant à tuer son adversaire, et reste inanimé sur le terrain: mais du moins, Diana est sauvée!

Us regagnent donc le camp d’Ahmed, le Cheik lui-même étant étendu presque sans vie sur une couche, Diana n’essaie plus de nier l’amour qui la retient auprès de cet homme; elle fait voir à Saint-Horbert les traits défaits du Cheik, dont la face pâle a maintenant l’aspect d’un visage d’Européen, Saint-Horbert, alors, dévoile à la jeune femme le secret de la naissance du cheik Ahmed Ben- Hassan: iV n’est autre que le fils d’un homme de science bandits du désert; sa femme et luii-même furent tués, leur enfant tomba entre les main» d un eiheik charitable qui prit sur lui l’éducation du jeune garçon et en fit plus tard son successeur. Et c’est ce jeune Américain arabisé qui se nomme aujourd’hui le cheik Ahmed Ben Hassan, puissant chef d’une innombrable tribu.

Le héros diu récit renaît cependant à la vie; il accepte encore le sacrifice de rendre Diana à sa patrie; mais c’est elle-même à présent qui lui fait part de son amour, et lui dit son désir de rester à jamais sa compagne.

Tel esit le thème, forcément succinct, de ce scénario, dont la réalisation évoque devant nos yeux les splendeurs des milieux arabes, la beauté des sites du désert et de l’oasis, le pittoresque et la richesse des costumes orientaux. Valentino s’y révèle un interprète d’écran de première force, une gloire nouvelle de la cinématographie américaine.

MARNIX.

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/> Le Péché de Marthe Queed

C’est inoubliable la scène ou le père force sa fille à marier un vaurien et emploie l’alliance de sa femme pour cette cérémonie infâme.

Atlas* un pauvre estropié, mais au cœur d’or, aimait secrètement Marthe Queed. Celle-ci était convoitée également par David Boyd, un vaurien, parent éloigné (le sa famille. Mlle fut aimée aussi par Arnold Barry, qui passait ses vacances dans les montagnes.

Four voir l'intérieur de la maison de chasse de Ra Ma'llie prétextait qu'elle s'était cassé la cheville. Devant le feu ouvert ils se parlaient de leur amour et le temps passe vite.

David les espionnait. Dans sou âme corrompue il donnait une méchante interprétation à cette entrevue et prévint le père de Marthe, qui était procureur du district. Marvin Queed n'avait pas la moindre confiance dans aucun être humain. Froid, autoritaire toujours de mauvaise humeur el méfiant, il était haï par tout le village et même de sa propre famille.

De retour à la maison Marthe fut accusée par son père sur la simple déposition de David Boyd. Il prétendait que sa fille avait déshonnoré le fier nom des Queed et, lui donnant un revolver, il lui dit: « Si vous ave/ line seule goulte du sang des Queed dans les veines, prouvez-le ».

« Laissez-moi l’épouser » dit le vaurien David Boyd « et ainsi le secret restera dans la famille ».

Avant que Madame (diced, terrifiée par le, sacrifice que l’orgueil de son mari voulait imposer à sa fille, put faire sortir Marthe de la maison, le juge de paix, un mercenaire de Queed, arrivait.

Sans autorisation, employant la bague de fiançailles de sa femme, le père répondant lui-même à la place de la fil le à la question sacramentale. Marthe fut mariée de force à David Boyd qu'elle délestait. A travers l’orage celui-ci la conduit (à la sale, baraque qu'il appelait son « home ».

Le lendemain matin, le petit frère de Marthe raconta à Barry que son père força Marthe à épouser David. Barry dit publiquement à Queed que si David avait touché un seul cheveu de Marthe, il le BvnO.lt K ‘pIABQ .l|l UOSIBIU B[ B OAUjy |)B.l,int

CINEMA

Programme i 3 an H juin

KINETO

Revue scientifique

L'Orphelin Récalcitrant

Comique en 2 parties

Acteur Combattant

Drame en 2 parties interprété par Art-Acord

Programma van 3 M $ Juni

Le Péché de Marthe Queed

Drame en 5 parties

Wetenschappelijk

Weder spannige

Klucht in 2 deelen

Wees

Tooneelspeler en Strijder

Drama in 2 deelen vertolkt door ArPAcord

De Zonde van Martha Queed

Drama in 5 deelen

SEMAINE PROCHAINE

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Légende tirée du céièbre roman d’Ouida

‘TWO LITTLE WOODEN SHOES”

nolifirne Burton dans le rôle de Victor Flamen, Jean Morgan et interprétée par Lang

ns le rôle de Bébé. — A Paris et a Bruxelles de nos jours.

étendu mort par terre; Marthe n’était plus là Barry fut accusé de meurtre et emprisonné.

Entre temps, Atlas trouva Marthe étendue sans connaissance sur la colline, li la porta dans sa cabine oïi sa grand-mère lui administra des remèdes primitifs. I ne semaine durant Marthe avait fortement la fièvre. La grand-mère, craignant que Marthe ne succombe, demanda à Atlas d’aller chercher un médecin on de prévenir sa mère.

Marthe étant malade, le pauvre estropié pouvait l’admirer et croire que les paroles d’amour, qu’elle prononça dans son délire, étaient adressées à lui. — li la tiendrait toujours cachée et personne ne saurait jamais qui tua David Boyd. —

Un jour. Atlas anprit que Barry serait certainement pendu. L’état de Marthe s’empirait au lieu de s’améliorer. 11 pria Dieu de lui donner la force nécessaire de dire la vérité et de sauver la « Fleur de son coeur » pour la rendre ainsi à l’homme qu’elle aimait.

Après un dernier adieu à la chère malade, il se rendit au tribumd et y arriva au moment précis ou le jury revint avec un verdict affirmatif.

Il avoua avoir tué David pour sauver Marthe et, avant même que l’on pu l’en empêcher, il se plongea un poignard dans le cœur et tomba raide mort.

Barry porta Marthe dans un hôpital où elle guérissait lentement et où avec le consentement heureux de sa mère, elle épousa Barry.

Craignant que Queed ne brisa la vie de son jeune fils comme il avait brisé la vie de Marthe et la sienne. Madame Queed quitta son mari pour ne plus jamais le revoir.


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