Programma van 31 dec. tot 4 jan. 1922



Brochure

Bron: FelixArchief nr. 1968#346

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ßes holies Socles

de Sari's

Toute la mode en 24 pages richement illustrées des plus beaux molèles de Paris, Londres et New-York: voilà ce que nous offre Les Jolies Modes, le bel album mensuel édité par la maison J. Felix, de Bruxelles.

Disons surtout l’élégante simplicité de ces 100 modèles, se distinguant aussi par le goût et le sens pratique qui présidèrent à leur élaboration. Dans ce choix de manteaux d’été et de tailleurs, de robes de soirée, de promenade ou d’intérieur, de chapeaux de toutes formes et de toutes nuances, de toilettes de jeunes filles et d’enfants, d’élégantes lingeries, enfin dans cet assemblage choisi de tout ce qui est création des meilleurs couturiers, modistes et lingères, nos lectrices sauront trouver ce qui s’harmonise le mieux avec la personnalité de chacune.

Les Jolies Modes aident la femme de Belgique à se parer, à se faire aimer, à plaire. '

Cet album se vend 1 fr.50, qu’il suffit d’envoyer par mandat-poste à l’adresse ci-jointe:

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NOTßL VEDETTE

venue d'un séjour de deux ans à Genève, la petite Alla manifesta son désir de « faire du théâtre », le papa fit la grosse voix, et défenil à sa fille de nourrirde tels espoirs.

Mais que faire contré la Volonté d’une si bizarre enfant, qui alliait à des qualités de and cœur, un indicible esprit d’indépendance? Nazimosa fréquenta le Conservatoire le Moscou, dès sa seizième année, et y fut élève la plus remarquable.

Donc, le 4 juin 1897, naquit à Yolta .(petite ville de Crimée, avoisinant la Mer Noire) un enfant bien conformé du sexe féminin. Le fait semble banal, mais on jugea plus tard que ç’avait été un événement d’importance: le poupon, grandissant en beauté, en talent et sagesse, serait un jour la belle Alla Nazimova.

Fillette, elle s’adonna au cbant, à la musique, et plus tard sentit s’éveiller en. elle un goût très vif pour l’art théâtral. Ses parents, ayant rêvé d’en faire une musicienne, avaient une aversion profonde pour, tout ce qui touchait « les planches »; ils encouragèrent donc d’abord ses études musicales; mais quand, re-

Directement engagée par un impresario de passage, notre jeune artiste prit rang dans une troupe ambulante — au grand dam des parents d’icelle, cela va sans dire. La tâche quotidienne était d’ailleurs harassante: chaque jour, nouveau spectacle; chaque soir, un rôle appris en hâte; et au bout du mois, pour .ayer tous frais, toilettes comprises, 250 francs. Heureusement que, vite remarquée par son directeur, Alla put gravir assez vite l'échelle hiérarchique dans sa troupe. S’étant d’ailleurs familiarisée avec les langues anglaise et allemande, il lui fut possible de jouer en \llemagne, à Londres et à New-York. «Le l'euple Elu » qu’elle interpréta, fut le début .le ses grands succès.

Décidée à rester à New-York où elle comp-lit déjà des admirateurs. Nazimova étudia anglais d’une façon vraiment peu banale. \près trois mois, l’intelligente artiste, douée Lune grande facilité d’assimilation, répétait anglais « Hedda Gabier », d’Ibsen, sans aide du moindre interprète.

\pprenant sans souci des grammaires et sim-lement par conversation, elle parla un langage courant, sans accent, et exprima au mieux les choses de la vie et du théâtre des U. S.

Èn 1912, Alla épousa son « leasing man » Charles Bryant, bon acteur et habile metteur en scène.

Quelque temps avant la guerre, la jeune épouse formait une compagnie et projetait d’organiser une tournée mondiale ayant pour répertoire les drames d’Ibsen et d’Oscar Wilde. Ce projet était conçu d’une manière assez originale: chaque représentation se serait faite dans les langues respectives des pays désignés dans l’itinéraire de la tournée. Cêt intéressant projet n’eut point de suite; à peine Ta troupe était-elle à Londres, que l’Europe s’embrasait.,.

(Voir suite page 14 1

Guy

lutémture cSeiùnc Qj GctuaLt


LE FILM AUXraMFS

VIEUX NOËL AU CINÉMA

Le temps passe, l’heure fuit, L’église en une magie

Tournez, tournez dans la nuit S’allume au feu des bougies

Si blanche où la lune luit. Pour l’antique liturgie.

Tournez pour les gens qui viennent Entrez tous. Déjà l’on sent

Selon les modes anciennes Chanter les belles antiennes.

Tout est blanc, les gens sont noirs,

Mais ils ont dé clairs espoirs Qu’en leurs cœurs vous pouvez voir.

L’église là-b a s s’éveille.

Passez, les vieux et les vieillies,

Aux âmes toutes pareille:

Et vous les jeunes, et vous,

Petits gosseis aux yeux doux,

Et toi, belle aux gais froufrous.

Car c’est la paix d’autrefois Dont j’entends la calme voix,

Et que dans la nuit je vois.

Edouard NED.

Aux encensoirs rougissants Les arômes des encens.

Entrez. Les vieilles musiques Des harmoniums étiques Pont des phrases séraphiques.

Et sous l’étoile qui luit,

La crèohe est là, pour minuit, Avec Jésus en biscuit.

Tournez le film translucide, Tournez, et que coïncide L'image et la paix placide!

PIANOS RON1SCH

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îTwBeatI c t raYcui PLEIÏÏ VC X

Comme une immense ombrelle, plus tendue par le vent que ne pourrait le faire une armature de baleines; mais souple, ondoyant, sous l’effort bandé de dix poignes le maintenant au sol: c’est le parachute qui tantôt, amortira la tombée de l’aviateur, se précipitant de son appareil en plein vol.

Mais avant d’assister à ce spectacle qui donne, un frisson d’angoisse, tempéré par le fait que l’homme une fois encore a su amender une loi naturelle — celle de la pesanteur —, nous assistons au pliage de l’immense baudruche et au départ de l’avion. 1

11 survole plaines, villes, bourgs et châteaux dans un pittoresque paysage givré qu’entrecoupent la ligne svelte des eaux ou les traînées d’ornières que


sont les routes. Puis, on survole les nuages, masses ouatées comme une neige compacte, que le soleil d’hiver désagrège en des dentelles ténues. Le spectacle est d’une indicible beauté. L’avion, cependant, survole à nouveau des plaines uniformes et l’un de ses passagers est prêt à se précipiter dans le vide.

C'est avec, au dos, une sacoche contenant la baudruche pliée, que l’aviateur saute de

l’appareil; de lui-même, le parachute s’est ouvert et plane à présent, préservant son passager d'une chute rectiligne. Ainsi, balloté au gré des vents, l’homme descend lentement jusqu’au sol où son arrivée est saluée de vivats et de félicitations. Tout de même, ce fut un moment angoissant pour les spectateurs de cette prouesse.

Mais voici qu’à nouveau d’autres appareils ont pris leur vol gagnant à la force de leurs moteurs de 50 HP, les régions montagneuses de Silisse et du Tyrol.

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Rapidement, nous gagnons les pentes tapissées de prairies, puis celles n’offrant à la vue que des sapinières; enfin les pics de pius de 3,000 m., ouatés d'une neige éternelle. Et sur l’avion qui s'élève toujours, hardiment « on tourne »;: l’opérateur a pris place sur une des ailes de l’oiseau mécanique, et, tranquille comme au studio, agite posément la manivelle de, prise de vues.,

Après avoir repris une fois encore contact avec le sol, ujm hydravion nous enlève; il gagn la côte, puis plane au-dessus des mers où le soleil darde et semble faire bouillir la vague agitée.!

(Voir suite page 11).

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Le docteur Metz conçoit le projet criminel de sacrifier une vie humaine afin de pouvoir étudier le cerveau de l’homme. Il a jeté son dévolu sur Daniel Brown, qui jouit d'une excellente santé. Afin de détruire l’équilibre pourtant si sain de Daniel, le Docteur lui inocule les germes déprimants de la peur, de l’ennui de la superstition et «le la jalousie. Il lui fait absorber des aliments indigestes destinés à le priver de sommeil et à lui donner des cauchemars terribles. Metz est tenu au courant de la santé du jeune homme par le valet de chambre de celui-ci. Daniel, très superstitieux, attache une importance capitale à ces rêves. Son oncle Curtiss Brown, mécontent de l’inactivité de son neveu, le renvoie desa maison. 1-e Docteur est satisfait de sa besogne. De son côté notre héros croit devoir son renvoi à l’influence néfaste d’une bague en opale et lance le bijou au loin. Celui-ci tombe aux pieds de Lucette Bancroft, mais le rejette aussitôt s’apercevant que la bague est ornée d’une opale. Les deux jeunes gens se prennent bien vite d’amitié. Dans le cœur de Daniel l’amour se développe aussi vite que les germes du Docteur.

Mark Drake arrive à New-York pour vendre une propriété qui lui appartient par moitié avec le père de Luceite. Il propose à Curtis Brown d’acheter cette propriété en laissant ignorer à Bancroft la valeur réelle du terrain. Un contrat est signé entre les deux complices. Curtis Brown envoie son neveu Daniel traiter l’affaire. Sans se douter qu’il va être l’instrument d’un complot, il accepte et se rend auprès de Lucette pour lui demander de l’épouser et de partir dans l’ouest, ce que Lucette accepte volontiers. Mais le Docteur a observé le changement heureux chez Daniel. Metz parvient, lors d’une fête donnée par Daniel, a introduire un certain liquide dans les vins, et la réunion se termine par une bataille. Mark qui a aperçu Lucette lui raconte que Daniel veut tromper son père, et elle part avec Mark pour regagner sa ville natale. Tout le monde se ligue contre Daniel; et celui-ci veut mettre fin à ces jours; mais en est empêché par son oncle. Au même moment une ambulance d’un asile d’aliénés arrive sur les lieux et les gardiens s’emparent du D. Metz, n’étant lui-même qu’un fou échappé. Maîtrisant son désespoir Daniel décide de retrouver Lucette. Une course affolante s'ensuit. Usant d’un subterfuge il s’empare du contrat prouvant le complot pour ruiner Bancroft, et retrouve Lucette. Celle-ci fait la sourde oreille aux supplications de Daniel. La digue de Melford se rompt, l’inondation s'ensuit «d Lucette et Daniel sont entraînés par le courant dans des directions opposées. Le lendemain, Daniel, perché au haut d’un arbre scrutant l’horizon, découvre Lucette sur le toit d’une maison. Sans hésiter il se jette à l’eau et parvient à la rejoindre. L’inondation envoie vers eux un pasteur réfugié sur le clocher de son église et ne voulant plus perdre un instant pour s’unir A celle qu’il aime, il supplie le pasteur de les marier.

Golden Fox-Trot . . .

RÊVE ET RÉALITÉ

F. Salabi

Comédie en 5 parties interprétée par MARY PICKFORD

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RÊVE ET RÉALITÉ

La Belle Hélène .... J. Offenbat

(Fantaisie)

Cauchemars et Superstition

Comédie en 5 parties interprétée par DOUGLAS FAIRBANKS

Les Noces de Figaro

(Ouverture)

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Golden Fox-Trot

F. Salabert

Tooneelspel in 5 deelen met MARY PICKFORD in den hoofdrol

Wiegelied - Csardas

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DROOM EN WERKELIJKHEID

De Schoone Helena

(Fantasie)

J. Offenbach

Nachtmerries en Bijgeloof

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Doklcr Metz heeft liet haast moorddadige ontwerp opgevat, in het belang der wetenschap een menschen-leven op te offeren om de mensche-lijke hersenen te ontleden. Zijn proefnemingen wil hij wagen op den jongen en vroolijken Daniel Brown, zijn huurman. Brown bezit een schitterende gezondheid en een uitstekend karakter, den dokter gelukt er in de kiemen van de verveling, den schrik en de superstitie in te enten. Een overdreven voeding doet hem vreeselijke nachtmerries doorleven. Vandaar dat hij regelmatig te laat komt op zijn kantoor, bij zijn oom Curtils Brown, tot hij op het laatst doorgezonden wordt. Over deze afdanking is de dokter verheugd; Brown ontsteld. De superstitie doet snelle vorderingen bij den jongmensch. Een opalen ring maakt hem hang en hij werpt hem weg, doch wordt weer opgeraapt rlooç de bekoorlijke Lucette Bancraft, eene jonge schilderes. Snel zijn heiden dol op elkaar verliefd. Maar Brown gaal het slachtoffer worden der ploertige doeningen van Mark Drake, een afgewezen minnaar van Lucette en die door een weefsel van leugens het jonge meisje doet gelooven in de oneerlijkheid en de laagheid van Brown. Mark voert Lucette mede naar het Westen. Brown, gelukkig, had zijn vroegere vreugde hervonden: de suggestie en de telepathie van den dokter hebben geen vat meer op hem; de dokter, die zelf een ontsnapte waanzinnige was, en nu terug wordt gevoerd naar het « herstellingsoord ».

Wanneer Brown de vlucht van Lucette verneemt, wil hij zich zelfmoorden, maar hij zal er in belet worden door zijn oom Curtils, waarmede hij terug verzoend is. Zijn wanhoop beheerschend, besluit Daniel Lucette terug te vinden. Hij ziet ze eerst op een overzetboot verbindend de spoorlijn aan den anderen oever. Een dolle jacht begint. Brown werpt zich in het water, klautert op een schip, snelt achter den trein, springt op het dak van wagen tot wagen en komt bij Lucette die... weigert hem te aanhooren. Te Milford breekt de dijk waarop de spoorlijn haopt te zamen. Een geweldige overstrooming is er het gevolg van; Daniel en Lucette verdwijnen in den stroom, elk in tegenovergestelde richting meegesleurd. In den vreese-lijken nacht die invalt redt Brown veel mt'nschen-levens, en ’s morgens, boven in een boom, peilt hij de einders om... Lucette te ontdekken. En inderdaad, daar komt zij aandrijven boven op het dak van een huis. Brown zwemt er heen en vervoegt zijn geliefde wie hij zijn goede trouw kan bewijzen. Verzoening. Daar zien beiden een pastoor boven op zijn kerktoren en vervoegen hem... al zwemmend. Het huwelijk heeft plaats boven de golven en pen eed van nooit meer bijgeloovig te zijn, bezegelt bun nieuw geluk.

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11 y a plus de deux mois déjà que Roger la Honte a été présenté à vision spéciale à Bruxelles. Depuis plusieurs semaines, pour prévenir l’apparition de ce beau et grand film français sur les écrans belges, nous aurions voulu entretenir les lecteurs de cette nouvelle œuvre, née du savoir-faire d'un des meilleurs metteurs en scène français, M. de Baroncelli. Mois, sans insister sur la cause du retard dans la publication des présentes lignes, disons: Mieux vaut tard que jamais, et passons condamnation!

On sait que l’œuvre décrite ici fut tirée du roman très connu de Jules Mary; nous rappelons succinctement la trame de l’action:

Obligé de rembourser à M. La rouette une somme de 100,000 francs reçue en commandite, Roger Laroque -se voit acculé à la faillite.

Larouette habitait, à Ville-d’Avray, une villa sise vis-à-vis celle de Laroque, et seule une petite rue séparait les deux habitations.

Ce soir-là, Laroque, tout à ses soucis matériels, tarda longtemps à rentrer auprès de sa femme Henriette et de sa fille Suzanne qui attendaient, inquiètes. La mère et la fille attendaient à la véranda lorsqu elles virent les fenêtres de Larouette s'éclai-rer en même temps

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qu’une ombre s’approchait mystérieusement de la villa et y pénétrait avec précaution.

Une scène terrible se déroulait presque aussitôt dans la villa de leur voisin. Celui-ci, occupé à compter une liasse de billets de banque, ne voyait pas l’ombre mystérieuse. Une lutte rapide eut lieu. Larouette succomba sous l’étreinte de l’inconnu qui disparut sans que les deux spectatrices du drame, terrorisées, pussent appeler. Mais si Henriette et sa fille n’ont pas appelé, c'est que, étranglées par la peur et l’émotion, elles avaient toutes deux reconnu dans la silhouette de l’agresseur celle de Roger.

Situation tragique, que celle de cette mère qui lit dans les yeux de son enfant la terrible accusation contre son père! Henriette demande à sa petite Suzanne de ne rien dire... elle a mal vu... elle n’a rien vu!

Lorsque Roger rentra, anéanti par la perspective prochaine, il ne vit pas quel drame terrible se jouait dans le cœur de ces deux êtres chéris.

Le lendemain, une enquête rapide amena l’arrestation de Laroque. Les billets de banque qu’il avait remis à Larouette étaient en effet retrouvés dans son coffre-fort et la déposition du caissier étaient formelle; grâce à des taches d’encre, il reconnaissait les billets de banque.

Laroque trouve en l’avocat Lucien de Noir-ville le concours le plus dévoué. Les familles de Noirville et Laroque sont très liées et l'adorable enfant de Noirville, Raymond, est le camarade habituel de la petite Suzanne Laroque. Lucien de Noirville est persuadé de l'innocence de son ami, mais il est un secret que Roger ne veut éclaircir.

Quelle est la personne qui lui prêta l’argent nécessaire au remboursement de Larouette? Et tout est donc contre lui: témoignage du caissier, de la bonne, et même l’attitude de sa femme et de sa fillette.

L’instruction se poursuit; Mme Laroque meurt de chagrin. Laroque est traduit devant la Cour d’assises. Lucien de Noirville est au banc de la défense, et le célèbre avocat trouve des accents éloquents pour, tenter de sauver son ami. Mais vers la fin de la plaidoirie, on apporte à l’avocat une lettre urgente. 11 l’ouvre, blêmit, chiffonne le papier qu’il enfouit dans sa robe, et comme il veut poursuivre sa plaidoirie, les forces lui manquent et il tombe comme foudroyé: Lucien Noirville n'est plus. Les débats se poursuivent, les jurés rendent un verdict condamnant Laroque au bagne.

Et dix années s'écoulent. Un incendie au pénitencier permet à Laroque de s’évader, tout en passant pour


mort. I! va en Amérique et y fait rapidement fortune, puis revient en Europe sous un faux nom: William Farney, s’installe dans le midi de la Fronce, à Maison Blanche, avec Suzanne, maintenant une grande et belle fille.

Au cours de ses promenades, Suzanne fait la connaissance d'un jeune cavalier et s’en éprend. Ce n’est autre que Raymond, le fils Fde Lucien de Noirville. Et lorsque Raymond annonce à sa mère son intention d’aller demander en mariage celle qu’il croit être une Américaine, Mme de Noirville s'affole, supplie, veut s’opposer à cette demande. Car Mme dé Noirville sait maintenant que la jeune fille n’est autre que la fille de Roger, dit la Honte, que l'on croyait mort, ce Roger Laroque qui fut autrefois son amant et qui la repoussa après que la guerre eut cimenté, entre lui et son mari, la plus grande affection.

Mais Raymond découvre dans la poche de la robe d'avocat que portait son père, la fameuse lettre’ toute froissée et il surprend ainsi le terrible secret du drame d’autrefois.

Roger entend une conversation entre Raymond et Suzanne et apprend ainsi que sa fille n’a pas

oublié la tragédie qui traversa son enfance et qu’elle croit son père coupable. Loyalement, elle révèle ce qu’elle sait à son fiancé et lui rend sa parole. Mais le coup est trop dur pour Suzanne qui tombe gravement malade. Entretemps, Roger a chargé deux détectives de poursuivre une enquête qui doit faire éclater la vérité sur le crime d’autrefois. Et les détectives parviennent à reconstituer le drame et Roger à démasquer celui qui, profitant d’une ressemblance, avait fait le coup.

Or, l'auteur du crime, un certain Luversan, avait été autrefois un ardent admirateur de la belle Julia de Noirville; il connaissait la liaison de Julia et de Roger, il savait aussi que Roger, pour aider Julia pour un achat personneljui avait prêté 100,000 francs. Lorsque Julia apprit la ruine de Roger, elle voulut rendre cet argent à son ex-amant. Ce fut Luversan qui prêta les 100,000 francs à Julia de Noirville pour lui permettre de se libérer de sa dette, mais l’argent volé n’était autre que celui volé à Larouette.

Le temps, ce grand guérisseur, apportera enfin le calme dans la maison de Roger.

Julia expiera dans la douleur, sa frivolité et son inconscience et s'éteindra quelque temps après. Mais deux êtres jeunes s’uniront et fonderont un nouveau foyer rempli d'amour et de confiance.

Malgré de grandes qualités de mise en scène et d’interprétation, Roger la Honte n’est pas sans défauts. Nous n’y avons pas retrouvé le Signoret génial que nous aimons: il nous a paru trop « théâtre », quelque peu guindé. Mais les autres actèurs méritent pleinement toute louange. Il y a aussi, à notre sens, quelques longueurs dans l’action, témoins ces scènes de la rencontre de Suzanne et Raymond, prétexte trop voulu à des effets de galopades assez jolis, mais d'un intérêt secondaire. Enfin, quelques titres auraient pu être évités. Ces critiques n’excluent pas le mérite de cette production française; mais des noms comme Signoret et de Baronceili accouplés, devraient être davantage garants de beauté, de goût et partant de succès. MARN1X.

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Un beau documentaire: En plein vol

(Voir début page 6.)

Croisière magnifique qui se terminera par la vue des appareils voguant lentement au ras des eaux tandis que déjà le crépuscule souligne d'un trait les arrêtes vives des choses et qu’une coulée d'or scinde en deux la mer mobile aux souples reflets.

Ainsi, en plaine d'abord, puis sur les flots et en montagne, nous avons fait en moins d’une heure une des plus belles croisières aéronautiques qu'il soit permis de réaliser en notre Occident. Quelle est la maison éditrice de ce film, dans quels parages notre hôte des airs nous a-t-il conduit, quels sont

ces villes, ces roches, ces rivages que nous avons survolés? c’est ce que les titres ne nous ont pas appris. A peine avons-nous deviné que les plaines traversées-devaient êtré en Europe Centrale, les monts ceux d’Helvétie et du Tyrol.

Cette absence de données quant à la situation des lieux, en même temps que l'abondance de sous-titres superflus, ce sont les deux seuls reproches que nous adressons aux réalisateurs de cette fort instructive production, dont la photo très nette et les superbes décors naturels — sans truquage, cela va sans dire — font croître l’intérêt sans lasser les yeux. MARNIX.

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12

Le Poète-Chemineau

Si tous les poètes ne sont pas chemineaux,à peine un peu bohèmes, tous les chemineaux sont un peu poètes. Ils vont, au long des routes, de paysage en paysage, sous des cieux

le soleil nouveau éclaire les milliers de fleurs et que les oiseaux jettent sur les champs leurs vocalises enchantées. Il disait les midis brûlants, quand l’air miroite, pareil à des flammes, et invite le voyageur au doux repos dans l’ombre du talus. Il disait les soirs féeriques, aux larges incendies de ciel, dans l’immensité de l'horizon.

— ‘Encore, encore! demandait Anita,

Et Sundown reprenait. Il contait les jours gris, de tristesse et de pluie, et les jours froids de neige et de gel, et les grandes lassitudes et les désespérances. Il contait les peines de la route, les humbles mendiants rencontrés avec qui l’on partage le chanteau de pain bis, et les épaves de la vie, ruinées par les vices ou

Le Poète et Anita

toujours renouvelés, poursuivant un rêve qui s'éloigne toujours et toujours s’enfuit.

Là-bas, là-bas, dans ce lointain Qui recule chaque matin.

Et qui le soir n'est pas atteint.

Il semble sans halte ni trêve Poursuivre un impossible rêve Toujours, toujours, tant qu'il en crève.

Ainsi faisait Sundown-Siim. le gai luron, le bon troubadour de la grande route de l’Ouest américain.

Sans doute, il lui fallait bien parfois s’arrêter dans une ferme où il travaillait quelque temps, ici bouvier de grands troupeaux, ilà pâtre de milli'ers de brebis, dans la vaste prairie. Mais il ne restait pas de longs jours enfermé dans les obligations d’un quelconque métier qui, lui donnant du pain, le retenait captif. La route, la grande route, avec ses merveilles et ses imprévus, lui faisait signe. Et il apercevait dans le lointain, comme un visage souriant, l’impossible rêve.

Cette fois pourtant, il avait retrouvé Billy, son ancien camarade de route.maître d’un ranch à bétail, et fait la connaissance d’une petite voisinera belle et douce Anita Fernando, aux yeux sombres comme une nuit sans lune,

— Chantez - moi la route, disait Anita, les yeux pleins de rêve.

‘Kt Sundown-Slim, le bon troubadour chantait la route. Il disait les matins dorés, quand

Le bon compagnon.

la misère, ou parfois par les deux à la fois. N’avait-il pas lui-même été accusé de vhl? N’avâit-il pas été emprisonné pour un meurtre dont il était innocent?

— Pauvre garçon, disait Anita,

— Vous aimez donc tous ces humbles? interrogeait Sundown. Et il attendait la réponse de la jeune fille. On eût dit qu'il attendait d’elle... — Oh! oui, répondait

Anita. J’aime tous les humbles de la prairie.

Sundown souriait, heureux de cette sympathie dont il sentait qu’il avait sa part, dont il songeait peut être qu’il avait la plus grande part. Car les poètes sont de grands fous. Ils possèdent une sensibilité qui ressent les émotions plus fortement que les autres. Ils ont une imagination qui élargitjusqu’aux étoiles les moindres pensées et les plus petits espoirs. Sandown espérait.

Dans l’auberge

Dçns la montagne

Quand il s’&n allait dans la montagne avec-son chien, fidèle compagnon d’aventure et de fortune, il restait de longues heures, assis près de ses troupeaux et rêvant d’une jeune fille aux yeux noirs comme la nuit. ’ Il se voyait enchaîné par elle, prenant lui aussi un ranch de brebis, se fixant dans un coin ignoré, près d’une cabane de planches, où demeurerait le bonheur. Pauvre Sundown!

Pendant qu’il rêvait, la vie, autour de lui,

Les adieux

's’enchevêtrait dans sçs . inextricables dédales. Les passions humaineà se déchaînaient, d’autant plus violentes qu’elles agitaient des cœurs plus primitifs._ Et le poète-chemineau,

ballotté de l’une à l’autre, éprouvait de nou- *3 veau le besoin du départ.

Il dévore, en rêvant, des lieues Sur les routes à longues queues . Qui vont vers les collines bleues.

Ce soir-là, il avait décidé d’avouer son amour à la jeune fille et de lui offrir sa part de sa terre promise. Soudain de derrière la haie où il était couché, il entendit des voix.

— Mais non, Billy, il m’amuse tout simplement, ton troubadour.

— J’avais cru voir, reprit le jeune homme...

— Ju voyais mal, voilà tout, répliquait Anita. Comme les hommes sont jaloux! N’est-

Le départ

ce pas toi qui m’as priée d’être aimable pour ton ancien camarade de route? Si tu prends ombrage maintenant de ma patience à écouter ses sornettes et ses mauvais vers...

Les voix s’éloignaient.

Sundown Slim en avait entendu assez.

Le lendemain, le bissac sur l’épaule, il repartait vers les horizons bleus, vers les lointains où chante le rêve, vers le bout du ciel où scintillent les étoiles, vers les arbres, les fleurs et les sources, qui ne trompent pas, et qui écoutent, sans s’en moquer, la bonne chanson du chemineau.

Anita et Billy, au moment des adieux, fei- gnaient de regretter son départ.

Mais il savait bien, lui, que l’amour est égoïste et cruel. Jean BLAISE.

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ALLA N AZIMOV A

(Voir début paye 3.)

De retour à New-York, en janvier 1915, on put voir Alla dans un court sketch dramatique intercalé dans le spectacle du Palace-Théâtre de cette ville: « War Brides », qui consistait en une protestation contre les horreurs de la guerre. Cette pièce tint l’affiche durant onze mois tant l’accueil du public était enthousiaste pour son interprète. Bientôt, « War Brides » fut adapté à l’écran par Herbert Brenon.

En 1918, Nazimova renonçait au théâtre; désormais l’art muet devenait sa principale Occupation. La « Métro Film Company » l'engagea directement comme « leading woman »; elle y débuta par « Révélation »; ensuite dans « Hors la Brume », « L’Occident », « La Lanterne Rouge ».

L’année suivante, nous l’admirons dans « La fin d’un roman », « La Danseuse étoile », et « La Danse de la Mort ». Bientôt l’écran nous révélera les deux derniers films de cette grande artiste: « La Maison de Poupées », d’Ibsemi, et « Sa 1 orné ». Ce dernier film a soulevé beaucoup de commentaires à cause de la façon spéciale et du caractère original dont Alla Nazimova interprète ce rôle; cependant, ne nous laissons pas influencer par la critique, tant que nous n’aurons pas vu nous-mêmes cette bande. Nazimova n’est-elle pas une des interprètes cinématographiques dont le jeu très spécial admet le moins l’analyse?

L’activité et la souplesse sont des qualités propres à Nazimova, bien qu’elle né pratique aucun exercice physique. So, ni seul sport de plein air est d’être assise dans une confortable limousine, la conduisant à son château de Port ehester, simple maisonnette blanche au milieu d’une ferme de 200 ares, près de New-York. Toute la campagne y prodigue ses charmes: étang, basse-cour, chenils, verger et parc où (foisonnent les fleurs; non loin, un coquet tennis réservé aux amis d’Alla, celle-ci ne maniant que rarement la raquette.

Quand Nazimova est chez elle au repos, elle se vêt en Chinoise en rejetant* corset et chaussures hautes. At home, elle aime les voiles et les soies claires; à la ville, les vêtements aux teintes franches ont ses préférences.

Sa distraction favorite consiste à s’étendre nonchalamment sur le sol pour lire ses romans çt pièces de théâtre de dilection; elle aime aussi à promener ses doigts menus sur les touches d’ivoire, et chanter quelque berceuse de la lointaine Crimée.

Alla Nazimova n’a point de traits d’une classique beauté; son visage est large, encadré de cheveux courts légèrement bouclés; çà et là teintés de gris; les yeux sont taillés en amandes, révélant une origine asiatique. Les jambes longues, nerveuses, Nazimova est faite pour la danse; petite — 1 m. 60 — elle a, dans ses traits emme en tout son être, une grâce enfantine, en même temps qu’une souplesse quasi féline. Et dans ses rôles cet étrange alliage d’enfanrilage et de souplesse, s’accuse davantage et trouve son heureux emploi. Tantôt Nazimova est fille du peuple, gardienne de phare, danseuse étoile, princesse du Bled ou déesse de Chine; mais malgré le contraste de ces personnages, il se mêie toujours dans le jeu de l’actrice une analogie d’attitudes et d'expression qui est comme le fil conducteur de sa compréhension des rôles.

Ainsi, tel un marbre gracile, élégamment sculpté, nous apparaît cette fille de la steppe, diverse et pourtant toujours pareille à elle-même, paradoxe vivant de ce que peuvent faire la souplesse, le goût et le talent, mis au service du plus complet des arts: le ciné.

Alice LIBRY.

LE SOMPTIER LE TERRIBLE

L’excellent metteur en scène tourne en ce moment avec un rare souci de vérité « la Dame de Monsoreau » et cela ne va pas toujours sans incidents.

Après la charmante Geneviève Félix, qui, emportée par sa fougue, se blessa au pied, c’est maintenant Jean d’Yd qui reçoit une carafe sur la tête.

Le Somptier se transforme alors en docteur et prodigue à, ses victimes les premiers soins.

Tout ceci prouve simplement avec quelle sincérité on travaile au Cinéma et qu’avec de tels... atouts (le mot n’est pas trop fort), le succès ne peut être qu’assuré.

DJ X!

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